aucune bougie 2 personnes aiment cette page |
Connectez vous pour déposer fleurs, bougies et messages |
Vous n'êtes pas connecté. |
En hommage à
DOBERMANNdoby
Il nous a quittés le:25/06/2009
0 bougie
|
17 Fleurs
Seules les fleurs déposées depuis moins d'un an sont visibles
496 messages
Déposé par poutounou le 16/04/2023Une impression d’inachevé… * On peut se dire que l’irrémédiable Avec le temps peut réunir l’oubli Avec l’amour pour vous retenir Juste laisser un peu d’espérance A peine murmuré sous un silence Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on n’a pas demandé * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé * On peut se dire que l’inconcevable peut arriver Un jour sans faire de bruit Tout bouleverser Sans vous prévenir, même s’y attendre * Parce que quoi qu’on fasse On sait le mur au bout de l’impasse * Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on n’a pas demandé * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une injustice Une injustice inacceptable * Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné * Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé… » * Comédie musicale – Les Dix Commandements |
Déposé par poutounou le 12/04/2023Que c’est beau : « Et je ne sais plus tant je t’aime lequel de nous deux est absent » * Le front aux vitres * Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Ciel dont j’ai dépassé la nuit Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes Dans leur double horizon inerte indifférent Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Je te cherche par delà l’attente Par delà moi même Et je ne sais plus tant je t’aime Lequel de nous deux est absent. * Poème de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard |
Déposé par poutounou le 09/04/2023Chers "papas" et "mamans" de coeur du cimetière virtuel, je vous souhaite de passer de merveilleuses Fêtes de Pâques et que tous vos soucis ne soient plus qu’un mauvais souvenir... Quant à nos Anges, ils vont sûrement tous se réunir dans la grande prairie du Paradis blanc pour y chercher des chocolats et autres joujoux et douceurs... * JOYEUSES PAQUES * Joie et nervosité dans l'attente de leur retour de Rome. Observant le ciel, tendant l'oreille pour ne pas les rater. Y être bientôt, le jour J tant attendu, l'impatience nous gagne, Et nos papilles frétillent à l'idée de savourer ces chocolats. Une fête pour les gourmands, petits et grands. Ses cloches gastronomes et quelque peu coquines qui, En arrivant dans nos maisons, cachent de nombreuses douceurs Savoureuses et sucrées, propres à attiser notre curiosité et notre impatience. * Poules, oeufs, lapins et autres cloches en chocolat, Attendant d'être découverts par des gastronomes aux yeux émerveillés. Quelle douce récompense que de les trouver enfin ! Un jour par an, nous pouvons les dévorer sans remords. Ensemble partageons, rions, régalons-nous et Savourons cette fête de Pâques que je vous souhaite joyeuse. |
Déposé par poutounou le 05/04/2023Quel magnifique poème ! Toi, mon Esprit, sillonnes gaiement l’immensité profonde et va dire à nos doux Anges combien ils nous manquent… * Élévation * Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les éthers, Par delà les confins des sphères étoilées, * Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. * Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides. * Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins ; * Celui dont les pensers, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes ! * Poème de Charles Baudelaire |
Déposé par poutounou le 02/04/2023Avec un jour de retard, mais elle est trop drôle celle-là !!! * Poésie du poisson d'avril * J'ai vu 3 chats bleus, à la queue leu-leu Marchant sur un fil .....Poisson d'avril ! J'ai vu un chameau faire du vélo Tout autour d'une île.....Poisson d'avril ! J'ai vu un gros ver en hélicoptère Traversant la ville.....Poisson d'avril ! J'ai vu une vache avec des moustaches Et de très longs cils.....Poisson d'avril ! J'ai vu 10 corbeaux assis sur le dos D'un vieux crocodile.....Poisson d'avril ! * Paul GERALDY |
Déposé par poutounou le 29/03/2023Magnifique écrit de nos Anges pour nous, mamans et papas de coeur ! * Sois tranquille d’Emmanuel Moire * Je sais la peine Je sais les pleurs Et les pensées Que les mots ne peuvent apaiser Je sais l'absence Je sais le manque Et les regrets Les souvenirs Qu'il faut revivre Et partager Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et je m'en sers Je me libère Enfin * Je sais le temps Je sais les heures Les nuits passées Que les rêves ne peuvent soulager Je sais l'effort Et le courage À retrouver Se souvenir Qu'il faudra vivre Et continuer Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et n'oublie pas N'oublie pas Je suis là Je suis là Je suis là Là * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix Où je vais Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Et sois certain Où que tu sois Je veille sur toi |
Déposé par poutounou le 26/03/2023Très bel écrit, légèrement revisité, du poète Monsieur Ferrat * Extrait de « Tu aurais pu vivre encore un peu » * Tu aurais pu vivre encore un peu Pour notre bonheur, pour notre lumière Avec tes yeux clairs, ta queue joyeuse Ton esprit ouvert, ton air généreux Tu aurais pu vivre encore un peu Mon fidèle ami, mon copain, mon frère Au lieu de partir tout seul en croisière Et de nous laisser comme chiens galeux Tu aurais pu vivre encore un peu * T'aurais pu rêver encore un peu Te laisser bercer près de la rivière Par le chant de l'eau courant sur les pierres Quand des quatre fers, l'été faisait feu T'aurais pu rêver encore un peu Sous mon châtaignier à l'ombre légère Laisser doucement le temps se défaire Et la nuit tomber sur la vallée bleue T'aurais pu rêver encore un peu * Tu aurais pu vivre encore un peu Ne pas m'imposer d'écrire ces vers Toi qui savais bien, mon ami si cher À quel point souvent je suis paresseux Tu aurais pu vivre encore un peu. * Jean Ferrat |
Déposé par poutounou le 22/03/2023L’important c’est de vous aimer, vous nos magnifiques Anges… * L'important c'est d'aimer * Peu importe ce qu'on donne Un sourire, une couronne A quelqu'un ou bien à personne Peu importe ce qu'on donne Donner c'est comme recevoir Mais sans s'en apercevoir Comme quand on pardonne à ceux qu'on aime Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * Peu importe ce qu'on laisse A tous ceux qui nous délaissent Qu'on survive ou qu'on disparaisse Peu importe qui nous blesse Laisser c'est comme tout vouloir Mais sans s'en apercevoir * C'est comme une faiblesse pour ceux qu'on aime C'est presqu'une promesse d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * Peu importe ce qu'on dit Avec des mots ou des cris Quand c'est le coeur qui parle aussi Peu importe ce qu'on vit Il faut toujours le vouloir Et bien s'en apercevoir * Comme quand on sourit à ceux qu'on aime Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même D'aimer quand même... D'aimer quand même... * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir L'important c'est toujours d'être en amour L'important c'est donner, et ne rien demander * L'important c'est d'aimer, pour tout donner L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir * D'aimer quand même, comme je voudrais que l'on m'aime Pour tout donner, à tous ceux qui eux m'ont aimé D'aimer quand même Comme je voudrais que l'on m'aime * Pascal Obispo |
Déposé par poutounou le 19/03/2023Hélas ! Faut-il que meure ce bonheur ? * Impression de printemps * Il est des jours - avez-vous remarqué ? - Où l'on se sent plus léger qu'un oiseau, Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai Que la même gaieté d'un damoiseau. * L'on se souvient sans bien se rappeler... Évidemment l'on rêve, et non, pourtant. L'on semble nager et l'on croirait voler. L'on aime ardemment sans amour cependant * Tant est léger le coeur sous le ciel clair Et tant l'on va, sûr de soi, plein de foi Dans les autres, que l'on trompe avec l'air D'être plutôt trompé gentiment, soi. * La vie est bonne et l'on voudrait mourir, Bien que n'ayant pas peur du lendemain, Un désir indécis s'en vient fleurir, Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain. * Hélas ! faut-il que meure ce bonheur ? Meurent plutôt la vie et son tourment ! Ô dieux cléments, gardez-moi du malheur D'à jamais perdre un moment si charmant. * Paul VERLAINE (1844-1896) |
Déposé par poutounou le 15/03/2023Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie ! * Le ballet des heures * (Le Dieu Pan parle :) * Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour ; Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses Et ne les donner qu'à l'amour. * Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure, Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ; Dans son rapide vol embrassez la meilleure, Toujours celle qui va sonner. * Et retenez-la bien au gré de votre envie, Comme le seul instant que votre âme rêva ; Comme si le bonheur de la plus longue vie Était dans l'heure qui s'en va. * Vous trouverez toujours, depuis l'heure première Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois, Les vignes, sur les monts, inondés de lumière, Les myrtes à l'ombre des bois. * Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ; Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé, Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines Et donne l'oubli du passé. * Que l'heure de l'amour d'une autre soit suivie, Savourez le regard qui vient de la beauté ; Être seul, c'est la mort ! Être deux, c'est la vie ! L'amour c'est l'immortalité ! * Gérard de NERVAL (1808-1855) |
Déposé par poutounou le 12/03/2023Qu’elle est belle cette poésie de Théophile Gautier !!! Mais qu’il se dépêche un peu le printemps : envie d’un peu de chaleur et de doux rayons du soleil… * Premier sourire du printemps * Tandis qu'à leurs oeuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, Prépare en secret le printemps. * Pour les petites pâquerettes, Sournoisement lorsque tout dort, Il repasse des collerettes Et cisèle des boutons d'or. * Dans le verger et dans la vigne, Il s'en va, furtif perruquier, Avec une houppe de cygne, Poudrer à frimas l'amandier. * La nature au lit se repose ; Lui descend au jardin désert, Et lace les boutons de rose Dans leur corset de velours vert. * Tout en composant des solfèges, Qu'aux merles il siffle à mi-voix, Il sème aux prés les perce-neiges Et les violettes aux bois. * Sur le cresson de la fontaine Où le cerf boit, l'oreille au guet, De sa main cachée il égrène Les grelots d'argent du muguet. * Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, Il met la fraise au teint vermeil, Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil. * Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son règne va finir, Au seuil d'avril tournant la tête, Il dit : " Printemps, tu peux venir ! " * Théophile GAUTIER (1811-1872) |
Déposé par poutounou le 08/03/2023Vous êtes mort un matin, un après-midi ou un soir, magnifiques Anges !!! « Et la plus morte mort est d’avoir survécu » !!! * Vous êtes mort un soir * Vous êtes mort un soir à l'heure où le jour cesse. Ce fut soudain. La douce et terrible paresse En vous envahissant ne vous a pas vaincu. Rien ne vous a prédit la torpeur et la tombe. Vous eûtes le sommeil. Moi, je peine et je tombe, Et la plus morte mort est d'avoir survécu. * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par poutounou le 05/03/2023Que c’est bien dit : « Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche... » * Voix intérieure * Mon ami, quels ennuis vous donnent de l'humeur ? Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche. Pourtant, vous n'aurez point au monde d'autre tâche Que d'être objet qui vit, qui jouit et qui meurt. * Mon âme, aimez la vie, auguste, âpre ou facile, Aimez tout le labeur et tout l'effort humains, Que la vérité soit, vivace entre vos mains, Une lampe toujours, par vos soins, pleine d'huile. * Aimez l'oiseau, la fleur, l'odeur de la forêt, Le gai bourdonnement de la cité qui chante, Le plaisir de n'avoir pas de haine méchante, Pas de malicieux et ténébreux secret, * Aimez la mort aussi, votre bonne patronne, Par qui votre désir de toutes choses croît, Et, comme un beau jardin qui s'éveille du froid, Remonte dans l'azur, reverdit et fleuronne ; * L'hospitalière mort aux genoux reposants Dans la douceur desquels notre néant se pâme, Et qui vous bercera d'un geste, ma chère âme, Inconcevablement éternel et plaisant... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par poutounou le 04/03/2023Mes amis (es) du cimetière virtuel, * Aujourd’hui cela fait 10 ans que Rubens m’a quittée. Vous savez tous et toutes comme ces « dates », qui reviennent tous les ans, nous rappellent des souvenirs, et pas que des bons malheureusement… !!! Alors j’ai décidé de vous envoyer ce petit message, accompagné d’un joli cœur de fleurs, en vous remerciant chaudement pour tous les bouquets, les poèmes, les bougies, les petits « mots doux » que vous déposez régulièrement sur la page de ma « tendre boule de poils »… Il me manque toujours autant… Merci encore, bonne journée à vous et bizzz à tous vos Anges… !!! * Martine et Iron |
Déposé par poutounou le 01/03/2023Nos anges ne seront jamais oubliés... * Le calmant * Plus qu'ennuyée Triste. Plus que triste Malheureuse. Plus que malheureuse Souffrante. Plus que souffrante Abandonnée. Plus qu'abandonnée Seule au monde. Plus que seule au monde Exilée. Plus qu'exilée Morte. Plus que morte Oubliée. * Marie Laurencin ("Poèmes" - Bernouard éditeur, 1926) Marie Laurencin (1883-1956) , peintre certes, mais également poète sous le pseudonyme de Louis Lalanne, |
Déposé par poutounou le 26/02/2023La vie se résume à ces quelques mots, que l’on soit un humain ou un chien : "Entrez, sortez et puis bonsoir !" * Epitaphe pour n'importe qui * On ne sait pourquoi cet homme prit naissance. Et pourquoi mourut-il ? On ne l'a pas connu. Il vint nu dans ce monde, et, pour comble de chance, Partit comme il était venu. * La gaîté, le chagrin, l'espérance, la crainte, Ensemble ou tour à tour ont fait battre son coeur. Ses lèvres n'ignoraient le rire ni la plainte. Son oeil fut sincère et moqueur. * Il mangeait, il buvait, il dormait ; puis, morose, Recommençait encor dormir, boire et manger ; Et chaque jour c'était toujours la même chose, La même chose pour changer. * Il fit le bien, et vit que c'était des chimères. Il fit le mal ; le mal le laissa sans remords. Il avait des amis ; amitiés éphémères ! Des ennemis ; mais ils sont morts. * Il aima. Son amour d'une autre fut suivie, Et de plusieurs. Sur tout le dégoût vint s'asseoir. Et cet homme a passé comme passe la vie Entrez, sortez, et puis bonsoir ! * Jean RICHEPIN (1849-1926) |
Déposé par poutounou le 22/02/2023Que c’est beau : « voile ma douleur solitaire »… * A la nuit * Toujours le malheureux t'appelle, Ô nuit, favorable aux chagrins ! Viens donc, et, porte sur ton aile L'oubli des perfides humains. Voile ma douleur solitaire ; Et, lorsque la main du Sommeil Fermera ma triste paupière, Ô dieux ! reculez mon réveil ; Qu'à pas lents l'aurore s'avance Pour ouvrir les portes du jour : Importuns, gardez le silence, Et laissez dormir mon amour. * Evariste de PARNY (1753-1814) |
Déposé par poutounou le 19/02/2023Ton souvenir aussi se creuse plus avant, mon doux Ange... * La Grand-mère * Voici trois ans qu'est morte ma grand'mère, La bonne femme, et, quand on l'enterra, Parents, amis, tout le monde pleura D'une douleur bien vraie et bien amère. * Moi seul j'errais dans la maison, surpris Plus que chagrin ; et, comme j'étais proche De son cercueil, quelqu'un me fit reproche De voir cela sans larmes et sans cris. * Douleur bruyante est bien vite passée : Depuis trois ans, d'autres émotions, Des biens, des maux, des révolutions, Ont dans les murs sa mémoire effacée. * Moi seul j'y songe, et la pleure souvent ; Depuis trois ans, par le temps prenant force, Ainsi qu'un nom gravé dans une écorce, Son souvenir se creuse plus avant ! * Gérard de Nerval ("Odelettes", 1832) |
Déposé par poutounou le 15/02/2023Il est où le "chemin de clarté" ??? C'est peut-être le chemin du coeur !!! * Le veilleur solitaire * Il y a toujours dans la nuit de la ville une petite fenêtre qui brille très loin au bord du ciel une fenêtre au loin, une lampe qui brûle, un homme ou peut-être un enfant penché sur la page d'un livre où les mots brûlent et brillent. Et le cœur de l'homme ou de l'enfant brûle d'un sang plus vif, s'exalte, s'illumine. * Il y a toujours au bord du ciel un veilleur solitaire qui cherche dans la nuit son chemin de clarté. * Jean Joubert ("La maison du poète" - Pluie d'étoiles éditions, 1999) |
Déposé par poutounou le 12/02/2023Que c'est joli ! "Il faut savoir marier la mort avec la vie !". * Un jour de colère * Un jour de colère tu te gonfles comme un poisson-lune un jour de douceur ta bouche est en fleur Il ne faut pas espérer téter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier le soleil avec la pluie * Un jour de couleur l’enfer embrasse ton coeur mais un jour de miel comme tu es suave ! Il ne faut pas espérer téter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier Douleur avec Plaisir * Un de tes amis meurt tu es brisé de chagrin un enfant naît ton coeur est en fête Il ne faut pas espérer téter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier la Mort avec la Vie * Hector Poullet ("Paroles en l’air" , éditions Desormeaux, 1978) |
L'Album photo contient 4 photos