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In tribute to
CANICHENudji
Born on :05/06/1997
left us on:20/11/2013
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3968 messages
left by colombine67 on 22/03/2016Rire câest risquer de paraĂźtre Ă©tourdi. Pleurer câest risquer de paraĂźtre sentimental. Atteindre une autre personne câest risquer lâintimitĂ©. Laisser couler ses Ă©motions câest risquer de laisser paraĂźtre son vrai soi-mĂȘme. Parler de ses idĂ©es,de ses rĂȘves devant les autres câest risquer de les perdre. Aimer câest risquer de ne pas ĂȘtre aimĂ© en retour. Vivre câest risquer de mourir. EspĂ©rer câest risquer le dĂ©sespoir. Essayer câest risquer lâĂ©chec. Cependant les risques doivent ĂȘtre pris. Car le plus grand risque dans la vie câest de ne rien risquer Lâindividu qui ne risque rien ne fait rien, nâa rien, nâest rien : il a confisquĂ© sa libertĂ© Seulement une personne qui ose prendre des risques est⊠LIBRE |
left by colombine67 on 21/03/2016Un agriculteur avait des chiots quâil avait besoin de vendre. Il a peint un panneau annonçant les 4 chiots et le cloua Ă un poteau sur le cĂŽtĂ© de sa cour. Comme il plantait le dernier clou dans le poteau, il se sentit un tirage sur sa s*****tte .. Il tomba dans les yeux dâun petit garçon. « Monsieur , » dit-il, » je veux acheter un de vos chiots. » «Eh bien, » dit le fermier, en frottant la sueur Ă lâarriĂšre de son cou : « Ces chiots viennent des parents trĂšs racĂ©s et coĂ»tent beaucoup dâargent ». Le garçon baissa la tĂȘte un moment. Ensuite, fouillant profondĂ©ment dans sa poche, il sortit une poignĂ©e de monnaie et la tendit Ă lâagriculteur. «Jâai trente-neuf cents. Est- ce suffisant pour acheter un ? » «Bien sĂ»r» dit le fermier âŠ.. Et il laissa Ă©chapper un sifflement .. «Ici, Dolly! » il a appelĂ© Venant de la niche et descendant la rampe, Dolly courut, suivie par quatre petites boules de fourrure. Le petit garçon pressa son visage contre le grillage. Ses yeux dansaient de joie. Comme les chiens arrivaient Ă la clĂŽture, le petit garçon 4875469-Chiots-bouvier-bernois-440x320remarqua quelque chose dâautre qui remuait Ă lâintĂ©rieur de la niche. Lentement, une autre petite boule apparut, nettement plus petite. En bas de la rampe, elle glissa . Ensuite, de maniĂšre un peu maladroite, le petit chiot a clopinĂ© vers les autres, faisant de son mieux pour les rattraper. «Je veux celui-lĂ , » dit le petit garçon, pointant lâavorton Lâagriculteur sâagenouilla Ă cĂŽtĂ© du garçon et lui dit: «Mon fils, tu ne veux pas ce chiot .. Il ne sera jamais capable de courir et de jouer avec toi comme ces autres chiens le feraient. » Le petit garçon recula de la clĂŽture, se baissa et commença Ă rouler une jambiĂšre de son pantalon. Ce faisant, il rĂ©vĂ©la une attelle en acier des deux cĂŽtĂ©s de la jambe, fixĂ©e sur une chaussure spĂ©cialement conçue⊠En regardant en lâair vers lâagriculteur, il dit : «Vous voyez, monsieur, je ne cours pas trĂšs bien moi-mĂȘme, et il aura besoin de quelquâun qui le comprend. » Avec des larmes dans les yeux, lâagriculteur se baissa et ramassa le petit chiot⊠Le tenant dĂ©licatement, il le tendit au petit garçon. » Combien? » demanda le petit garçon. » Rien », rĂ©pondit le paysan, « il nây a pas de prix pour lâamour. » Le monde est plein de gens qui ont besoin de quelquâun qui les comprenne. |
left by poutounou on 20/03/2016Vive le printemps et ses bourgeons, son soleil, sa lumiĂšreâŠ.. * Le moulin au printemps * Le chaume et la mousse Verdissent le toit ; La colombe y glousse, L'hirondelle y boit. Le bras d'un platane Et le lierre Ă©pais Couvrent la cabane D'une ombre de paix. La rosĂ©e en pluie Brille Ă tout rameau ; Le rayon essuie La poussiĂšre d'eau ; Le vent, qui secoue Les vergers flottants, Fait de notre joue Neiger le printemps. Sous la feuille morte, Le brun rossignol Niche vers la porte, Au niveau du sol. L'enfant qui se penche Voit dans le jasmin Ses oeufs sur la branche Et retient sa main. * Lamartine |
left by colombine67 on 20/03/2016LETTRE A MON MAĂTRE: Ce matin tu Ă©tais dĂ©jĂ debout, Tu faisais les bagages .tu as ...pris ma laisse, Que j'Ă©tais content ! Une petite promenade avant les vacances ! On est parti en voiture tu t'es arrĂȘtĂ© au bord de la route , La portiĂšre s'est ouverte tu m'a lancĂ© un bĂąton, J'ai couru couru , je l'ai attrapĂ©, Mais quand je me suis retournĂ© , tu n'Ă©tais plus lĂ ... Pris de panique, j'ai couru dans tout les sens, Pour te retrouver..mais ce fut en vain ! De jour en jour je m'affaiblissais... Un homme s'est approchĂ© de moi , m'a mis une laisse, Et je me suis retrouvĂ© en cage, C'est lĂ que j'ai attendu ton retour , mais tu n'es jamais venu, La cage s'est ouverte mais ce n'Ă©tais pas toi, C'Ă©tait cet homme qui m'avait ramassĂ©... Il m'a conduit dans une piĂšce qui sentait la mort, Mon heure Ă©tait venu.... Cher maĂźtre , je veux que tu saches que malgrĂ© ce que tu m'as fait, C'est ton image qui me revenait avant mon dernier soupir, Et si je pouvais revenir sur terre, C'est vers toi que je courrais , car je t'aimais ! A rĂ©pandre autour de soi ,pour que cela n'arrive jamais plus ! Pour que les gens se rendent compte, de se qu'ils font subir Ă leurs animaux.. |
left by colombine67 on 19/03/2016 Voici une lettre reçu du bureau de poste ... c'est absolument fantastique !! Nous ne savons pas qui nous a rĂ©pondu, mais il y a certainement une belle Ăąme qui travaille au service des lettres "non adressable" et qui comprend L'AMOUR .... Notre chienne Abbey est dĂ©cĂ©dĂ©e le mois dernier Ă l'Ăąge de 14 ans. Le lendemain de son dĂ©cĂšs, ma fille de 4 ans Meredith, Ă©tait en pleure et nous disait Ă quel point Abbey lui manquait. Elle a demandĂ© si nous pourrions Ă©crire une lettre Ă Dieu de sorte que lorsque Abbey arriverait au ciel, Dieu puisse la reconnaĂźtre. Je lui ai dit que je pensais que nous pouvions le faire, et elle dicta ces mots : Mon Dieu, Voulez-vous s' il vous plaĂźt prendre soin de mon chien ? Abbey est mort hier et est avec vous dans le ciel. Elle me manque beaucoup. Je suis heureux que vous m'ayez permis de l'avoir comme chien, mĂȘme si elle est tombĂ©e malade. J'espĂšre que vous allez jouer avec elle. Elle aime nager et jouer avec des balles. Je vous envoie une photo d'elle ainsi quand vous la verrez, vous saurez que c'est Abbaye. Elle me manque vraiment. Avec tout mon amour, Meredith Nous avons mis la lettre dans une enveloppe avec une photo d' Abbey & de Meredith, adressĂ©e Ă Dieu au Ciel. Nous avons mis notre adresse au dos de l'enveloppe et Meredith Ă collĂ© plusieurs timbres car a t-elle dit : "il faudra beaucoup de timbres pour qu'elle aille un si long chemin jusqu'au ciel" le mĂȘme aprĂšs-midi, elle dĂ©posa elle mĂȘme lettre dans la boĂźte aux lettres de la poste. Quelques jours plus tard, elle demanda si Dieu avait avait reçu la lettre ? Je lui ai dit que je pensais qu'il avait surement reçu. Hier, Nous avons trouvĂ© sur notre porche, un paquet enveloppĂ© de papier d'or, avec un mot : «Pour Meredith» d'une Ă©criture inconnue. Meredith ouvrit et Ă l'intĂ©rieur il y avait un livre Ă©crit par M. Rogers qui s'intitulait, «Quand un animal meurt." ScotchĂ©e Ă l'intĂ©rieur de la couverture du livre, il y avait une enveloppe et Ă l'intĂ©rieur la lettre que nous avions Ă©crit Ă Dieu. Sur la page opposĂ©e, il y avait la photo d' Abbey et de Meredith avec cette petite note: Cher Meredith, Abbey est arrivĂ© en toute sĂ©curitĂ© au ciel. Sa photo a Ă©tait d'une grande aide et je l'ai reconnu tout de suite. Abbey n'est plus malade. Son esprit est ici avec moi tout comme il reste dans ton cĆur. Abbey a aimĂ© ĂȘtre ton chien. Puisque nous n'avons pas besoin de notre corps dans le ciel, et que je ne ai pas de poches pour garder sa photo, je te la renvoi avec ce petit livre pour que tu gardes quelque chose qui te rappellera Abbey. Merci pour la belle lettre et remercie ta mĂšre pour t'avoir aidĂ© Ă l'Ă©crire et Ă me l'envoyer. Quelle merveilleuse mĂšre tu as. Je lui spĂ©cialement envoyĂ© pour toi. Je t'envoie mes bĂ©nĂ©dictions chaque jour et n'oublie pas que Je te aime beaucoup. Au fait, je suis facile Ă trouver, Je suis lĂ oĂč il y a l'amour. Avec tout mon amour, Dieu |
left by Biscuit on 19/03/2016Se battre, avancer sans se retourner Peu importe les malheurs de notre vie La vie est trop courte pour ĂȘtre gĂąchĂ©e Il faut continuer Ă se battre peu importe ce qui est dit Il ne faut jamais baisser les bras Ce serait gĂącher ce qu'on a fait jusque lĂ On a pas le droit de tout laisser tomber Juste parce qu'on en a assez On a le droit parfois de craquer Mais il faut rĂ©ussir Ă se relever Faire face aux difficultĂ©s Ce n'est pas les contourner Mais les surmonter Et sans jamais se retourner La vie est un vĂ©ritable combat OĂč il ne faut jamais baisser les bras La peine est une douleur qu'on ne peut effacer Il faut juste attendre et se dire que ça va passer On se dit souvent qu'on y arrivera pas Mais un ange nous y aidera Je sais que le mien veille sur moi Mais mĂȘme si je ne le vois pas Je sais qu'il est et sera toujours lĂ Et j'attends avec impatience le jour oĂč on se reverra A toi mon ange... PoĂšme de ElisefanGrĂ©g |
left by colombine67 on 18/03/2016Tendre la main est je lâavoue, un geste simple Encore faut-il oser le faire, mais aussi recevoir Le message qui retrace lâinstant certes, humble Dans ce cas prĂ©cis, il nâest possible de dĂ©cevoir. Au-delĂ du geste, il y a ce langage tendre, muet Lâautre, devient riche Ă lâinstant de ce partage Cette richesse acquise, il en fera alors le guet Afin de ne pas perdre, ce cadeau en hĂ©ritage. Cette main peut aussi essuyer, une petite larme NĂ©e, dâune divergence dâopinion, quâimporte Comment rĂ©agir, pleurer ou Ă©voquer un drame Parfois lâamour se transforme, devant une porte. Quâil est doux de croiser un regard, qui accepte Lâhomme, tel quâil est avec ses espoirs et trĂ©sors Il est temps de laisser tomber, tous les prĂ©ceptes Que cette nuit dâautomne, Ă©loigne le dernier port. Cette bouche rendue mĂ©lancolique, par la vie Est invitĂ©e Ă apprendre Ă sourire, en ce temps OĂč le lendemain hĂ©las, nâest pas encore inscrit La seconde passe, il suffit de vivre cet instant. |
left by choupinou on 17/03/2016Douce nuit qui abrite mon ange Danse avec moi, dans le coucher du soleil, le vent dans mes cheveux, et le ciel dans mes yeux. Danse avec moi, ce soir, oĂč les Ă©toiles tardent, par crainte de tes lumiĂšres. Danse avec moi, tandis que s'Ă©teint le soleil, et que mon sourire allume son Ă©toile... , |
left by colombine67 on 17/03/2016Jâai appris avec le temps que peu importe ce qui peut arriver aujourdâhui, la vie continue et les choses iront mieux demain. Jâai appris quâon peut en dire long sur une personne juste de la façon dont elle rĂ©agit devant trois situations : un jour de pluie, un sac de voyage perdu et des lumiĂšres de NoĂ«l toutes mĂȘlĂ©es. Jâai appris que peu importe la relation que tu as avec tes parents, tu tâennuieras dâeux le jour oĂč ils ne feront plus partie de ta vie. Jâai appris la diffĂ©rence entre « rĂ©ussir dans la vie » et « rĂ©ussir sa vie ». Jâai appris que parfois, la vie te donne une deuxiĂšme chance. Jâai compris que tu ne peux pas toujours avancer dans la vie avec un gant de baseball dans chaque main pour essayer de tout attraper. Tu dois pouvoir lancer la balle Ă ton tour de temps Ă autre. Jâai appris que lorsque je dĂ©cide avec mon coeur, câest gĂ©nĂ©ralement une bonne dĂ©cision. Jâai appris que lorsque je souffre, je nâai pas Ă le faire payer aux autres. Jâai appris que chaque jour, il faut tendre la main Ă quelquâun. Les gens aiment bien quâon les serre dans nos bras, ou mĂȘme quâon leur donne juste une petite tape sur lâĂ©paule. Jâai appris que les gens finissent par oublier ce quâon leur a dit, mais jamais ce quâon leur a fait |
left by poutounou on 16/03/2016Marchons, respirons, cueillons, Ă©coutons⊠* Conseil * Eh bien ! mĂȘle ta vie Ă la verte forĂȘt ! Escalade la roche aux nobles altitudes. Respire, et libre enfin des vieilles servitudes, Fuis les regrets amers que ton cĆur savourait. DĂšs lâheure Ă©blouissante oĂč le matin paraĂźt, Marche au hasard ; gravis les sentiers les plus rudes. Va devant toi, baisĂ© par lâair des solitudes, Comme une biche en pleurs quâon effaroucherait. Cueille la fleur agreste au bord du prĂ©cipice. Regarde lâantre affreux que le lierre tapisse Et le vol des oiseaux dans les chĂȘnes touffus. Marche et prĂȘte lâoreille en tes sauvages courses ; Car tout le bois frĂ©mit, plein de rythmes confus, Et la Muse aux beaux yeux chante dans lâeau des sources. * Juillet 1842. ThĂ©odore de Banville, Les Cariatides (1842) |
left by colombine67 on 16/03/2016Si chaque personne offrait une rose dâamitiĂ© : En Ă©coutant lâautre⊠En ouvrant son cĆur aux blessĂ©s de la vie⊠En partageant son avoir⊠En souriant aux visages ravagĂ©s⊠En tendant la main aux dĂ©semparĂ©s⊠En offrant son bras aux chancelants⊠En compatissant avec le souffrant⊠En chantant avec le comblé⊠En Ă©crivant Ă lâoublié⊠En tĂ©lĂ©phonant Ă celui qui attend⊠En aimant le mal aimé⊠En rĂ©chauffant le sans-abri⊠En prenant dans ses bras un enfant⊠En embrassant un vieillard⊠En essuyant une larme Ă lâincompris⊠En respectant le marginal⊠En semant la joie aux dĂ©sespĂ©rĂ©s⊠En parlant Ă lâinsultant⊠Alors, tout doucement la paix descendrait Et la terre deviendrait Un parterre de pĂ©tales dâamour. « Nous avons une place pour chacun dâentre-nous. Laisser aller son cĆur, câest spĂ©cial. Il faut se rĂ©aliser Ă travers les rĂ©alitĂ©s de la vie ». Et ça serait de belles questions pour plus tard. |
left by ovanek on 15/03/2016đ đ đ 85 đ đ **** Petit oiseau **** Tu vas faire un si long voyage Tu voleras derriĂšre ces nuages Pour lui apporter mon doux baiser JâespĂšre que tu ne seras pas fatiguĂ© Et que tu trouveras plus beau et tout radieux Comme un petit ange pour lâĂ©ternitĂ© Tu lui diras que je pleure toujours Tous les soirs dans le noir Et sans espoir Petit oiseau Donne- lui mon doux baiser Souffle- lui Ă lâoreille Que mon cĆur sâĂ©miette en sanglots sans lui, mon soleil Vole dĂ©ploie tes ailes Vole vers le ciel Pour quâil sache que je mâennuie de lui *** PensĂ©e *** đ |
left by colombine67 on 15/03/2016Suis-je cĂ©lĂšbre maintenant ? Je suis nĂ©e aujourd'hui, une des dix. Mon papa Ă©tait trĂšs cĂ©lĂšbre. J'ai beaucoup de demi-frĂšres et soeurs. Ma maman aussi Ă©tait trĂšs cĂ©lĂšbre. Quand elle est devenue cĂ©lĂšbre, elle n'a eu que des chiots. Fini les mains caressantes, fini les excursions ... seulement encore plus de chiots. Elle est toujours triste quand ils la quittent. Aujourd'hui, j'ai quittĂ© ma maison. Je ne voulais pas partir, donc je me suis cachĂ©e derriĂšre ma maman et mes trois compagnons de nichĂ©e qui restaient. Ils disaient qu'un certain jour moi aussi je deviendrais cĂ©lĂšbre. Je me demande, est-ce que cĂ©lĂšbre veut dire la mĂȘme chose que plaisir et bon temps ? Donc tu me soulevais et m'emportais, bien que tu Ă©tais consciente que je me cachais pour toi. Je crois que tu ne m'aimais pas non plus. Ma nouvelle demeure est trĂšs Ă©loignĂ©e. J'ai trĂšs peur. Mon petit coeur me disait "sois courageuse" ... comme mes ancĂȘtres. Est-ce qu'il y avait une bonne maison ? J'ai faim, je ne peux pas trop manger, c'est mauvais pour mon ossature. Je ne peux pas mordre ni grogner quand les enfants me tourmentent. Je cours seule et m'imagine que je cours dans une prairie verte avec des papillons, des oiseaux et des coccinelles. Je ne comprends pas pourquoi ils me battent. Je suis tranquille, mais l'homme frappe et crie des gros mots. La dame ne me donne pas la bonne nourriture comme chez ma maman. Elle jette simplement de la nourriture sĂšche par terre, se retourne et disparaĂźt avant que j'ai le temps pour une caresse ou un autre contact. Parfois ma nourriture sent mauvais, mais je la mange quand mĂȘme. Aujourd'hui, j'ai mis au monde dix chiots. Ils sont tellement jolis. Suis-je cĂ©lĂšbre maintenant ? Je voudrais bien jouer avec eux, mais ils sont tellement petits. Je suis encore tellement jeune et folĂątre que c'est difficile pour moi de seulement soigner mes petits et rien d'autre. Ils pleurent maintenant. J'ai tellement faim. Je souhaite que quelqu'un me jette quelque nourriture. J'ai Ă©galement trĂšs soif. Maintenant je n'ai plus que huit chiots. Deux sont dĂ©cĂ©dĂ©s pendant la nuit, je ne parvenais plus Ă les rĂ©chauffer. Nous sommes tous trĂšs faibles. Aujourd'hui on est venu nous chercher, c'Ă©tait trop de travail pour nous nourrir. Quelqu'un m'a enlevĂ© mes chiots. Ils pleuraient. Ils ont Ă©tĂ© mis dans un camion avec des cages. Mes chiots sont-ils cĂ©lĂšbres maintenant ? Je l'espĂšre car ils me manquent. Ils sont partis. Ca sent l'urine ici, la peur et la maladie. Pourquoi suis-je ici ? J'Ă©tais belle comme mes aĂŻeux. Maintenant, je suis affamĂ©e, sale, j'ai du mal et on ne veut pas de moi. Ce qui est encore le pire de tout, c'est de ne pas ĂȘtre dĂ©sirĂ©e. Personne ne venait, bien que j'essayais d'ĂȘtre sage et agrĂ©able. Aujourd'hui, quelqu'un est venu. Ils m'ont nouĂ© une corde autour du cou et m'ont emmenĂ©e dans une chambre oĂč tout Ă©tait propre avec une table brillante. Quelqu'un me prenait et me caressait. Ca me faisait tellement de bien ! Je devenais fatiguĂ©e et j'ai regardĂ© la derniĂšre personne qui se souciait de moi quand je m'endormais. Maintenant je suis cĂ©lĂšbre. Aujourd'hui, il y avait quelqu'un qui m'aimait ! Je ne me souviens plus beaucoup de l'endroit oĂč je suis nĂ©e. C'Ă©tait trĂšs petit et sombre et les gens ne jouaient jamais avec nous. Je me souviens de maman et de son doux pelage, mais elle Ă©tait souvent malade et trĂšs maigre. Elle n'avait presque pas de lait pour moi et mes frĂšres et soeurs. Je me souviens que beaucoup d'eux dĂ©cĂ©daient, ils me manquent tellement. Je me rappelle bien le jour oĂč j'ai Ă©tĂ© enlevĂ©e de chez ma maman. J'Ă©tais tellement triste et effrayĂ©e, mes dents de lait commencaient Ă percer et j'aurais dĂ» rester chez ma maman. Mais elle Ă©tait si malade et les gens continuaient Ă dire qu'ils n'avaient pas d'argent et qu'ils en avaient marre de la "pagaille" que faisaient ma soeur et moi. Donc nous Ă©tions mises en cage et transportĂ©es ailleurs. Seulement nous deux. Nous nous sommes serrĂ©es tout prĂšs l'une de l'autre et avions peur, mais encore une fois, pas de mains humaines pour nous caresser et nous aimer. Tant d'endroits et de bruits diffĂ©rents ! Nous sommes dans un magasin oĂč il y a beaucoup d'autres animaux. Certains hurlent, d'autres gĂ©missent ! Ma soeur et moi sommes enfermĂ©es dans une petite cage, j'entends d'autres chiots. Je vois des gens qui me regardent. J'adore les petits enfants, ils me semblent tellement gentils et amusants. Comme ils aimeraient jouer avec moi ! Toute la journĂ©e, nous restons enfermĂ©es dans notre cage Ă©troite, parfois des gens frappent sur la fenĂȘtre et nous effrayent, parfois on nous sort pour ĂȘtre prĂ©sentĂ©es aux gens. Certains sont gentils, d'autres nous font mal. Nous entendons toujours : "Oh, comme elles sont gentilles ! ", "J'en veux une !", mais on ne nous emmĂšne pas. Ma petite soeur est dĂ©cĂ©dĂ©e cette nuit quand il faisait noir dans le magasin. J'ai mis ma tĂȘte sur son doux pelage et je sentais la vie s'Ă©chapper de son petit corps tout mince. J'avais entendu dire qu'elle Ă©tait malade et que je pouvais ĂȘtre vendue avec "rĂ©duction" pour que je sorte vite du magasin. Je crois que mes gĂ©missements Ă©taient les seuls signes de deuil quand son petit corps a Ă©tĂ© enlevĂ© de la cage pour ĂȘtre jetĂ©. Aujourd'hui une famille est venue et ils m'ont achetĂ©e ! Quel jour heureux ! C'est une famille gentille, ils me voulaient vraiment ! Ils ont achetĂ© un plat et de la nourriture et la petite fille me serrait dans les bras. Je l'aime tellement. Papa et maman disent que je suis un chiot adorable ! Ils m'ont appelĂ© "Ange". J'ai donnĂ© des petits bĂ©cots Ă mes nouveaux amis. La famille me soigne bien, ils sont gentils, doux et tendres. Ils m'apprennent doucement et avec beaucoup de patience ce que je peux faire et ce qui est dĂ©fendu, ils me donnent de la nourriture adorable et beaucoup d'amour ! La seule chose que je veux c'est leur faire plaisir. J'aime beaucoup la petite fille et j'adore jouer et courir avec elle. Aujourd'hui, nous sommes allĂ©s chez le vĂ©tĂ©rinaire. C'est un endroit peu agrĂ©able et j'avais trĂšs peur. On m'a donnĂ© quelques piqĂ»res, mais ma meilleure copine, la petite fille, me tenait si tendrement et m'assurait que tout allait bien, donc je me suis calmĂ©e. Le vĂ©tĂ©rinaire a dĂ» dire des mots tristes Ă ma famille car ils avaient le regard sombre. J'entendais le vĂ©tĂ©rinaire dire des choses comme ... "il y a un problĂšme au coeur" et ... "c'est Ă cause des gens qui Ă©lĂšvent sans rĂ©flĂ©chir et sans se soucier de la santĂ© des animaux". Je ne sais pas ce que cela signifie mais ça m'attriste de voir ma famille tellement malheureuse, mais elle continue malgrĂ© cela Ă m'aimer, et je dois dire que cela est rĂ©ciproque. J'ai six mois maintenant, d'autres chiots de mon Ăąge sont trĂšs robustes et brusques, j'aimerais ĂȘtre comme eux. Mais il y a toujours cette douleur qui me fait mal pour courir et jouer avec ma petite fille bien aimĂ©e. J'ai des difficultĂ©s Ă respirer. Je fais de mon mieux pour ĂȘtre un chiot bien fort mais c'est difficile. Ca me fait mal au coeur de voir ma petite fille tellement triste et d'entendre dire papa et maman ... "peut-ĂȘtre que son heure est arrivĂ©e ?". J'ai dĂ©jĂ Ă©tĂ© plusieurs fois chez le vĂ©tĂ©rinaire et les nouvelles ne sont jamais bonnes. Ils parlent toujours de malformations congĂ©nitales. Moi, je ne veux que sentir les rayons du soleil, courir, jouer et faire des cĂąlins a ma famille. La nuit passĂ©e Ă©tait la plus dure, la douleur devient de plus en plus atroce. Je sais Ă peine me lever pour boire. On m'a mise dans la voiture ... pour la derniĂšre fois. Tout le monde a du chagrin et je ne comprends pas pourquoi. Ai-je Ă©tĂ© dĂ©sobĂ©issante ? J'essaie d'ĂȘtre sage et gentille. Qu'ai-je fait de mal ? Oh, si seulement cette douleur pouvait disparaĂźtre ! Si je pouvais faire disparaĂźtre les larmes de la petite fille. J'essaie de m'Ă©tendre pour lĂ©cher sa petite main, mais je ne peux que hurler de douleur. La table chez le vĂ©tĂ©rinaire est froide. J'ai tellement peur. Les gens me font tous des caresses, ils pleurent et je sens leurs larmes sur mon doux pelage. Je sens leur amour et leur chagrin. Je lĂšche doucement leurs mains, mĂȘme le vĂ©tĂ©rinaire ne semble pas ĂȘtre dĂ©sagrĂ©able aujourd'hui. Il est tendre et je sens un soulagement de mes douleurs. La petite fille me tient doucement et je la remercie pour tout son amour. Je sens une petite piqĂ»re dans ma patte avant, la douleur s'en va et je sens la paix qui m'envahit. Je lĂšche doucement ces mains. Ma vue devient trouble et comme dans un rĂȘve, je vois ma maman et mes frĂšres et soeurs, dans le lointain, dans un espace vert. Ils me disent que lĂ , il n'y a pas de douleur, seulement paix et bonheur. Je dis adieu Ă ma famille Ă la seule façon que je connais, en agitant lĂ©gĂšrement ma queue et en poussant doucement avec mon nez. J'avais espĂ©rĂ© de pouvoir passer avec eux beaucoup, beaucoup d'annĂ©es, mais le sort en a dĂ©cidĂ© autrement. "Voyez vous", disait le vĂ©tĂ©rinaire, "les chiots vendus dans les animaleries ne viennent pas d'Ă©leveurs ayant le sens des responsabilitĂ©s". La douleur s'est arrĂȘtĂ©e maintenant et je sais que ça prendra des annĂ©es avant que je ne revoie ma famille bien aimĂ©e. Si suelement, cela avait Ă©tĂ© autrement ... |
left by colombine67 on 14/03/2016Un homme ùgé dit à son petit-fils, venu le voir trÚs en colÚre contre un ami qui s'était montré injuste envers lui : "Laisse-moi te raconter une histoire... Il m'arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n'en éprouvent aucun regret. Mais la haine t'épuise, et ne blesse pas ton ennemi. C'est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. J'ai souvent combattu ces sentiments" Il continua :" C'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi; le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas lorsqu'il n'y a pas lieu de s'offenser. Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de maniÚre juste. Mais l'autre loup, ahhhh...! Il est plein de colÚre. La plus petite chose le précipite dans des accÚs de rage.Il se bat contre n'importe qui, tout le temps, sans raison. Il n'est pas capable de penser parce que sa colÚre et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colÚre, et pourtant sa colÚre ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit." Le garçon regarda attentivement son grand-pÚre et demanda : " Lequel des deux loups l'emporte, grand-pÚre ?" -"Celui que je nourris." |
left by colombine67 on 13/03/2016 Hommage au chien derriĂšre ses barreaux Le vent souffle en raffales Ă travers les barreaux, Au fond du box miteux, un vieux chien se tient droit, Lâhiver il connait ça, il ne craint pas le froid, et mĂȘme sâil se sent faible, il ne dit pas un mot. Cinq ans dĂ©jĂ quâil est au fond de cette cage, Il a mĂȘme oubliĂ© au juste, quel est son Ăąge, Ses douleurs lui rappellent quâil nâest plus un jeune chien, Mais il se tient bien droit, il ne lĂąchera rien. Ses visiteurs qui passent, il faut bien les charmer⊠Alors il se tient droit, il oublie son arthrose, Il espĂšre quâon lui trouve un petit quelque chose, Il espĂšre tant et tant, et depuis tant dâannĂ©es. La chaleur dâun foyer, bien sĂ»r quâil lâa connu. Lâamour, il lâa donnĂ© bien plus quâil nâen a eu, Il les a protĂ©gĂ©s, aimĂ©s, dĂ©fendus et veillĂ©s, Il nâa eu en retour que cet ultime rejet. CâĂ©tait une matinĂ©e chaude et ensoleillĂ©e. Son maĂźtre lâa larguĂ© ici et a rempli deux, trois papiers. Lui, il nâa rien compris, mais en bon chien, il Ă©tait sage. Et pour faire taire sa peur il a rassemblĂ© son courage. Les aboiements des autres, oĂč il sent de la peur, Ces sacs poubelles qui passent, tous ces corps sans chaleur, Ce bruit, ce froid, ces doutes, et tous ces visiteurs, Cet Ă©ternel ballet dans ce dĂ©luge dâodeurs. Il a bombĂ© le torse, il a fait les yeux doux, Il nâa pas aboyĂ©, pour ne pas leur faire peur, Et pourtant pas un seul nâa su lire dans son coeur Le refuge ferme ses portes, tout est noir, tout est flou. Alors le vieux chien se couche dans son panier. Ce nâest pas grave, pense-t-il, demain, jây arriverai. Mais ce quâil ne sait pas, câest que demain, en matinĂ©e, Il a Ă©tĂ© prĂ©vu quâil serait euthanasiĂ©. |
left by poutounou on 12/03/2016Oui, faisons une pause.... * L'INSTANT D'UNE PAUSE * Lâinstant d'une pause Le bonheur est fait de rien Et de mille petites choses De se lever le matin Sans plus en chercher la cause De savoir que le chemin Parfois peut-ĂȘtre morose Et dans un sourire malin Ătre prĂȘt pour une pause Il y a des jours oĂč tout est gris Et oĂč l'on ne voudrait rien voir Et puis, il y a notre coeur aussi Qui nous conduit jusqu'au soir Il y a cette solitude intense Qui existe et qui est lĂ C'est dans ces moments je pense Que je peux rĂȘver de toi Ă chercher, Ă tout comprendre Je me demande si je verrais Un jour les fleurs en dĂ©cembre Et la neige en Ă©tĂ© Sur le site de mon coeur Il y a tant de va-et-vient Et j'en ressens la douleur De la nuit jusqu'au matin Le bonheur est fait de rien Et de mille petites choses D'avoir ta patte dans ma main L'instant seulement d'une pause. * (Auteur inconnu) |
left by colombine67 on 12/03/2016La prochaine vedette de Hollywood ne ressemblera sĂ»rement pas Ă Bullet. Golden Retriever de 15 ans au museau grisonnant, Bullet se dĂ©place avec l'agilitĂ© d'une tortue, souffre du coeur et est rongĂ© par un cancer. Bref : un candidat idĂ©al Ă l'euthanasie. Sauf qu'il appartient Ă Pam Sica et que, pour sa maĂźtresse, l'amitiĂ© n'a pas de prix. En avril 2000, Pam apprend que son cher Bullet a une tumeur au foie grosse comme un pois. Vu l'Ăąge du patient, le Dr. Cangro dĂ©conseille l'opĂ©ration. La nouvelle bouleverse Pam. Elle a dĂ©jĂ perdu des animaux de compagnie mais jamais un ami comme Bullet. Il avait Ă peine 7 semaines quand elle l'a trouvĂ© dans un panier devant sa porte, dĂ©corĂ© d'un ruban rouge et d'une petite carte avec ces mot : "Veux-tu ĂȘtre ma maman ?" Pam n'a jamais eu d'enfant malgrĂ© son dĂ©sir et ses animaux sont devenus comme ses petits. En aoĂ»t, la tumeur a tellement grossi que le Dr Laurence Cangro ne peut plus temporiser. Il faudrait l'opĂ©rer car une hĂ©morragie interne pourrait ĂȘtre fatale. Mais pas un maĂźtre sur 10 dĂ©bourserait cette dĂ©pense pour un animal aussi ĂągĂ©. Pam et Troy sont l'exception. Ils dĂ©boursent prĂšs de $5000 pour donner une chance Ă l'animal. Bullet ressort vivant de la salle d'opĂ©ration. Mieux, il a faim en se rĂ©veillant et, au bout de quelques jours seulement, il est de retour Ă la maison. Un an plus tard, Pam a une nouvelle raison de croire aux miracles. Pendant des vacances Ă Walt Disney World, elle dĂ©couvre qu'elle est enceinte. Le 10 avril 2002, Troy Joseph Sica vient au monde. Mais il faut prĂ©parer Bullet Ă cette rĂ©volution. Pam remet donc Ă son mari une couverture dans laquelle le petit est emmaillotĂ©, avec pour mission de la faire renifler Ă Bullet pour qu'il s'habitue Ă cette odeur. Son mari place donc cette couverture dans le panier qui sert de lit Ă Bullet. De retour Ă la maison, les derniĂšres inquiĂ©tudes de Pam s'Ă©vaporent : le chien s'attache au bĂ©bĂ© instantanĂ©ment. Il est environ 5 heures du matin, ce 1er mai 2002. Troy dort tranquillement entre les oreillers du lit de ses parents pendant que son pĂšre prend sa douche et que sa mĂšre lui rĂ©chauffe un biberon. Tout Ă coup, Bullet surgit dans la cuisine, aboyant et sautillant comme un fou. Il essaie d'entraĂźner Pam ver la chambre. Mais Pam ne se presse pas Ă rĂ©pondre Ă Bullet. Elle se dirige vers la salle de bain pour parler Ă son mari mais Bullet s'affole, bondit comme jamais elle ne l'a vu faire depuis des annĂ©es et essaie frĂ©nĂ©tiquement de la diriger vers la chambre. Pam se rĂ©signe Ă le suivre, du pas pesant de la nouvelle maman trop tĂŽt levĂ©e. Le bĂ©bĂ© est bien lĂ oĂč elle l'a dĂ©posĂ©, mais il a la peau d'un bleu presque fluorescent et les membres mous comme ceux d'une poupĂ©e de son. Seul un gargouillement rĂ©vĂšle qu'il est toujours vivant. Troy sort en trombe, lui donne des tapes dans le dos. Pam appelle le 911. L'alerte est lancĂ©e : dĂ©tresse respiratoire extrĂȘme. Puis Damon Alberts, un technicien ambulancier qui habite tout prĂšs, se prĂ©sente Ă son tour, suivi de ses collĂšgues. La tĂȘte du bĂ©bĂ© est trop petite pour le masque Ă oxygĂšne : les ambulanciers dirigent tant bien que mal le flux de gaz sous pression vers son nez et sa bouche. Une minute aprĂšs le dĂ©but de la manoeuvre, le visage commence Ă rosir : les poumons se remettent en marche mais le bĂ©bĂ© n'est pas encore tirĂ© d'affaire. EmmenĂ© en ambulance Ă l'hĂŽpital, il doit ĂȘtre rĂ©animĂ© une deuxiĂšme fois. Puis on le transfĂšre au service pĂ©diatrique et le diagnostic tombe : pneumonie. Il passe 4 jours sous ventilateur et reçoit des antibiotiques sous perfusion pendant 2 semaines. "Il mĂšnera une vie normal et restera en parfaite santĂ© tant qu'il mettra sa ceinture et Ă©vitera de conduire aprĂšs avoir bu", plaisante le Dr Thomas Biancaniello, directeur du service de pĂ©diatrie. Si Bullet n'avait pas tant insistĂ©, le pronostic n'aurait pas Ă©tĂ© aussi rose. "Chez le nouveau-nĂ©, les sĂ©quelles d'une pneumonie sont souvent trĂšs graves, explique le Dr Marc Salzberg,. Le cerveau se dĂ©veloppe jusqu'Ă l'Ăąge de deux ans ; la privation d'oxygĂšne l'affecte davantage durant cette pĂ©riode-lĂ . Au bout de quelques minutes, l'anoxie provoque des lĂ©sions cĂ©rĂ©brales ou mĂȘme la mort". Comment Bullet a-t-il pu comprendre que le petit Troy Ă©tant en danger ? "Les chiens sont trĂšs sensible au langage corporel, note le DrMarty Becker, vĂ©tĂ©rinaire. Ils passent des heures Ă observer nos moindres mouvements, Ă Ă©couter le rythme de notre respiration. J'imagine trĂšs bien celui-ci remarquer une immobilitĂ© inhabituelle, une absence de respiration, pressentir un danger et foncer vers le chef de sa meute, en l'occurrence, Pam, pour donner l'alerte." Le vrai miracle, dans cette histoire, ce n'est donc pas que Bullet ait devinĂ© la dĂ©tresse du nouveau-nĂ© Ă©tendu sur le lit. C'est que Pam ait acceptĂ© de prolonger la vie de ce vieillard deux ans auparavant. "Je lui ai donnĂ© un supplĂ©ment de vie, et il m'a rendu une vie entiĂšre" dit-elle simplement. Histoire vĂ©cue |
left by colombine67 on 10/03/2016J'ai vu au fond de tes yeux et de ton regard, Un amour que l'on ne lit nul part, J'ai bu des mots que tu ne sais pas, Que tu voudrais dire mais tu ne peux pas, Souvent j'y ai vu la tendresse, Mais aussi la tristesse, Pour un reproche que tu ne mĂ©ritais pas, Ou simplement que tu ne comprenais pas, Mais que tu respecteras, J'y ai vu surtout l'amour, Que tu me donnes jour aprĂšs jour, Un amour qui ne demande rien, Rien qu'une caresse de la main, Je sais bien que tu n'es qu'un chien, Mais ton amour vaut bien celui d'un humain, Tu offres sans demander, MĂȘme ta vie s'il le fallait, Alors moi j'ose dire que je t'aime, Que je t'aime autant qu'un humain, MĂȘme si l'on dit que tu n'es qu'un chien, HĂ©las un jour tu partiras, La mort, ce jour lĂ , t'emportera, Alors rien que d'y penser, Mon cĆur commence Ă regretter, De n'avoir pu t'expliquer, Toutes ces choses que mon cĆur t'exprimait, Mais que j'espĂšre, dans mes yeux, ce jour lĂ , Tu liras, Tous ces mots qui bouillonnent dans mon Ăąme, Jusqu'Ă se que la tienne prenne flamme, Que je puisse respirer ton esprit aisĂ©, En te laissant cette seule pensĂ©e : « Que moi pauvre humain, Je serais te faire comprendre, l'amour d'un homme pour son chien" |
left by Biscuit on 09/03/2016Parfois,on voudrait que le temps s'arrĂȘte,pour qu'il n'y ait jamais de"grand voyage"on voudrait continuer Ă avancer ensemble,l'un Ă son allure de chien,l'autre Ă son pas d'humain,mais tous les deux,le long d'un Ă©ternel chemin.On voudrait qu'ils ne se soient jamais fermĂ©s,les yeux de notre compagnon tant aimĂ©.On voudrait aussi ne rien oublier de tous ces instants,de tout ce qui soudain nous manque tant!alors,de tout coeur,Ă ceux qui t'ont aimĂ© et dont nous partageons l'Ă©preuve,il faut souhaiter de conserver tous ces prĂ©cieux souvenirs.C'est le trĂ©sor que tu leur laisses!quand leur douleur sera moins forte,tu deviendras alors comme un rayon de soleil,qui soudain Ă©claire le quotidien.On ne t'oubliera jamais toi,mon chien fais ton chemin,maintenant,avec tous tes nouveaux copains!je t'aimerais toujours toi mon chien...., |
left by colombine67 on 09/03/20161Ăšre semaine Aujourd'hui je complĂšte une semaine de vie. Quelle joie d'ĂȘtre arrivĂ© dans ce monde. 1er mois Ma maman s'occupe trĂšs bien de moi. C'est une maman exemplaire ! 2 mois Aujourd'hui on me sĂ©pare de ma maman. Elle est trĂšs turbulente et, avec son regard, elle me dit "au revoir". J'espĂšre que ma nouvelle "famille humaine" prendra aussi bien soin de moi qu'elle le faisait. 4 mois Je grandis rapidement, tout appelle mon attention. Il y a diffĂ©rents enfants Ă la maison et pour moi, ils sont comme "des petits frĂšres". Nous sommes trĂšs farceurs, ils me tirent la queue et je les mords pour plaisanter. 5 mois Aujourd'hui, ils m'ont donnĂ© une engueulade. Ma maĂźtresse est incommodĂ©e parce que j'ai fait pipi Ă l'intĂ©rieur de la maison mais personne ne m'a appris oĂč je devais le faire. Alors, je dors dans le hall d'entrĂ©e. Ce n'est pas donnĂ© de le supporter. 8 mois Je suis un chien heureux ! J'ai la chaleur d'un foyer; je me sens aussi en sĂ©curitĂ©, protĂ©gĂ©. Je crois que ma famille humaine m'aime et me donne beaucoup de choses. La cour est tout pour moi et, parfois, j'exagĂšre, je creuse la terre comme mes ancĂȘtres, les loups, quand ils cachaient la nourriture. Personne ne m'Ă©duque... Tout ce que je fais doit ĂȘtre correct. 12 mois Aujourd'hui j'ai un an complet. Je suis un chien adulte. Mes maĂźtres disent que je grandis plus que ce qu'ils espĂ©raient. Qu'ils doivent ĂȘtre fiers de moi ! ! ! ! 13 mois Aujourd'hui ils m'enchaĂźnent et je ne peux presque pas bouger, mĂȘme oĂč il y a un rayon de soleil, ou quand je demande un peu d'ombre. Ils disent qu'ils vont m'observer et que je suis un ingrat. Je ne comprends rien Ă ce qui m'arrive. 15 mois Rien n'est plus pareil... Je demeure sur le balcon. Je me sens trĂšs seul. Ma famille ne me veut dĂ©jĂ plus ! Des fois, ils oublient que j'ai faim et soif. Quand il pleut, je n'ai pas de plafond pour m'abriter... 16 mois Aujourd'hui ils me retirent du balcon. Je suis sĂ»r que ma famille m'avait perdu. Je suis si content que je saute de plaisir. Ma queue ressemble Ă un ventilateur. En plus, ils vont m'emmener promener ! ! Nous nous dirigeons vers la rue et, soudain, ils s'arrĂȘtent Ă la voiture. Ils ouvrent la porte et je descends joyeusement, pensant que nous allons passer notre journĂ©e Ă la campagne. Je ne comprends pas pourquoi ils ferment la porte et ils partent. "Vous entendez, attendez !" J'aboie...... Ils m'oublient ..... Je courais derriĂšre la voiture de toutes mes forces. Mon angoisse grandit quand je me rendis compte que j'avais quasi perdu mon souffle et qu'ils ne s'arrĂȘtaient pas. Ils m'avaient oubliĂ© ! 17 mois Je cherche en vain Ă retrouver le chemin du retour au foyer. Je suis seul et je me sens perdu ! Sur mon chemin, ils existent des personnes de bon coeur qui me regardent avec tristesse et me donne un peu de nourriture. Je les remercie avec mon regard, du fond de mon Ăąme. J'aimerais qu'ils m'adoptent : j'aurais Ă©tĂ© fidĂšle comme personne! Mais ils disent juste: "pauvre petit chien, il doit ĂȘtre perdu." 18 mois Un jour, je passais prĂšs d'une Ă©cole et je vis beaucoup d'enfants et des jeunes comme mes petits frĂšres. Je m'approchais et un groupe, en riant, me jeta une pluie de pierres "pour voir qui Ă©tait le meilleur viseur". Une des ces pierres, me blessa l'oeil et depuis lors, je ne vois plus avec celui-ci. 19 mois C'est incroyable. Quand j'Ă©tais plus beau, ils avaient de la compassion pour moi. Maintenant je suis plus faible; mon aspect change. J'ai perdu mon oeil et les gens me montrent le balai quand j'ai l'intention de m'allonger oĂč il y a un peu d'ombre. 20 mois Je ne peux quasi plus me bouger ! Aujourd'hui, je vais tenter de traverser la rue par oĂč passent les voitures, un vise juste! J'Ă©tais en sĂ©curitĂ© sur une place appelĂ©e "rue pavĂ©e", mais jamais je n'oublierai le regard de satisfaction du conducteur qui se vantait mĂȘme pour avoir visĂ© juste. Il m'a tuĂ©! ... Mais il a seulement dĂ©mis les pattes arriĂšres ! La douleur est terrible! Mes pattes arriĂšres ne m'obĂ©issent pas et je me traĂźne avec difficultĂ©s jusqu'au gazon, au bord du chemin. cela fait dix jours que je suis sur le sol sous la pluie,dans froid,sans manger. maintenant je ne peux plus bouger ! La douleur est insupportable! Je me sens trĂšs mal, je ne trouve pas d'endroit sec et on dirait que mĂȘme mon poil est en train de tomber... Quelques personnes passent et personne ne me voit; d'autres disent "ne t'approches pas tout prĂšs". Maintenant je suis presque inconscient; mais une force Ă©trange me fait ouvrir les yeux. La douceur d'une voix me fit rĂ©agir. "Pauvre petit chien, regarde comme ils t'ont laissĂ©"; elle disait ... avec elle Ă©tait un homme en tablier blanc. Il a commencĂ© Ă me toucher et Ă dit: "Je sais bien madame, mais il n'y a plus de remĂšde pour ce chien, c'est mieux qu'il arrĂȘte de souffrir. La gentille dame, avec des larmes roulants sur le visage, aquiesça. Comme je pouvais, j'ai bougĂ© la queue et je l'ai regardais, les remerciant qu'ils me portent secours pour me reposer. Seulement je sentis la percĂ©e d'une piqĂ»re qui me fit dormir pour toujours, pensant Ă pourquoi j'Ă©tais nĂ© si personne ne me voulait... Message originaire de Michael Tsagaris |
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