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In tribute to
PINSCHERPUNCKY
Born on :01/04/1999
left us on:06/03/2014
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In tribute to
PUNCKY
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169 Flowers
left by choupinou il y a des larmes qui ne peuvent ĂȘtre essuyĂ©es ni par les mains ni par le temps, lorsqu'elles coulent ( William Sinclair M)une Ă©norme en ce lendemain de ton anniversaire mon ami Rustidibibi pensĂ©e left by choupinou gros cĂąlins đŒđ»đđŸđpetite puce Puncky, prend soin de ton fils Urcko en ce jour difficile left by choupinou merci infiniment ma Jeanis ,merci pour mon petit Nudji,ma peine est immense mais je sais que tu le sais,merci d'ĂȘtre prĂ©sente pour moi,nos petits coeur nous ont rapproches mĂȘme si tu es a plusieurs km left by choupinou merci infiniment de ta pensĂ©es ma Jeanie pour Roucky et bĂ©bĂ© Choupinou; ils me manquent. Tendres et douces caresse a tes petits amours tant chĂ©ris, mes petits amis adorĂ©e left by choupinou gros cĂąlins đŒđ»đđŸđseconde bien ta maman ,qui en a bien besoin en ce moment left by choupinou avec tendresse et amour petit ange Puncky en ces lendemains de ton jour de ton anniversaire, toutes mes pensĂ©es vont vers toi petit coeur đđđđâââđȘđȘđčje suis tellement dĂ©solĂ©e petite puce left by mumubert Tendres pensĂ©es pour ton anniversaire au pays de l'arc en ciel. Plein de douces caresses pour toi |
326 messages
left by poutounou on 03/09/2023Je connais cet Amour ! Câest lâAmour de nos Anges pour nous, lâAmour pur⊠!!! * HYMNE Ă L'AMOUR * L'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ; il ne fait rien de malhonnĂȘte ; il ne cherche pas son intĂ©rĂȘt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ; il ne se rĂ©jouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espĂšre tout, il endure tout. * (1Co 13) |
left by poutounou on 31/08/2023LE LIVRE DE LA VIE * Le livre de la vie est le livre suprĂȘme Qu'on ne peut ni fermer ni ouvrir Ă son choix Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois Et le feuillet fatal se tourne de lui-mĂȘme On voudrait revenir Ă la page oĂč l'on aime Mais la page oĂč l'on meurt est dĂ©jĂ sous nos doigts * (Lamartine) * Que câest joliment dit par Monsieur de Lamartine !!! Me voilĂ de retour. Je vais un peu mieux dĂ©jĂ âŠLe choc mâa quand mĂȘme fait perdre 5 kilos en 4 jours !!! LĂ je remange un petit peu. Je voulais juste vous remercier toutes et tous pour vos si gentils messages qui mâont fait tant de bien. Je voulais aussi vous dire « Carpe diem » : « cueillez le jour prĂ©sent sans vous soucier du lendemain ». Nous sommes si « fragiles » et dâun jour Ă lâautre tout peut sâĂ©crouler. Je sais de quoi je parle pour lâavoir dĂ©jĂ vĂ©cu Ă plusieurs reprises. Alors profitez Ă fond de la vie et ne remettez pas les beaux moments au lendemain, sinon il sera peut-ĂȘtre trop tard⊠* Je vous embrasse toutes et tous et Merci encore pour votre soutien⊠!!! * Poutounou |
left by poutounou on 27/08/2023Mes amis(es), * Aujourdâhui est un jour trĂšs triste pour moi. Hier jâai perdu mon compagnon Bernard. Il a partagĂ© ma vie durant 34 ans. Tout est allĂ© trĂšs vite, ces derniers jours, entre son hospitalisation et son dĂ©part pour lâau-delĂ . Je suis en Ă©tat de choc je pense, et je ne dĂ©poserai plus de fleurs, de poĂšmes et de bougies pendant quelques jours, le temps dâaller un peu mieux, jâespĂšre. Je sais que vous comprendrez ma dĂ©marche. Il a rejoint Rubens et ses parents quâil aimait tant. Paix Ă son Ăąme⊠* Martine et Iron |
left by poutounou on 23/08/2023Que c'est joliment dit....Profitons des jours bleus et chassons les jours gris.... * AU JARDIN DE L'INFANTE * Il est de clairs matins, de roses se coiffant, OĂč l'Ăąme a des gaĂźtĂ©s d'eaux vives dans les roches, OĂč le coeur est un ciel de PĂąques plein de cloches, OĂč la chair est sans tache et l'esprit sans reproches. Il est de clairs matins, de roses se coiffant, Ces matins-lĂ , je vais joyeux comme un enfant. * Il est de mornes jours, oĂč las de se connaĂźtre, Le coeur, vieux de mille ans, s'assied sur son butin, OĂč le plus cher passĂ© semble un dĂ©cor dĂ©teint, OĂč s'agite un minable et vague cabotin. Il est de mornes jours las du poids de connaĂźtre Et, ces jours-lĂ , je vais courbĂ© comme un ancĂȘtre. * (A. Samain) |
left by poutounou on 20/08/2023Tâaimer mon Ange, tâaimer Ă faire trembler la mort !!! * AIMER * Aimer la vie jusquâĂ supplier la mort Aimer Ă vie, aimer Ă tort Aimer pour ne rien recevoir Aimer jusquâau dernier regard Un souffle qui passe Un nuage qui sâefface Aimer Ă nây rien comprendre Aimer quand il nây a plus Ă prendre Quâun vide incolore Au fond dâun puits qui dort * Aimer le mur qui boit lâhorizon Ă lâombre dâune main verrouillĂ© Aimer avec, aimer selon Aimer le chemin perdu dans la vallĂ©e Celui qui ne mĂšne nulle part Aimer jusquâau point de dĂ©part Aimer toujours, aimer encore Ă faire trembler la mort * Aimer si fort Que le vent se fige Pour glisser dans un vertige Aimer seul ou bien Ă deux Ă deux, mais pas plus seul quâavant Quand les mots de tes yeux Ricochent sur les parois du temps Tâaimer jusquâĂ ne plus aimer Que de tâaimer * (Auteur inconnu) |
left by poutounou on 16/08/2023Que câest bien dit : « je verrais se lever comme un fantĂŽme en larmes, lâombre des jours heureux⊠* In Memoriam * Jâaime Ă changer de cieux, de climat, de lumiĂšre. Oiseau dâune saison, je fuis avec lâĂ©tĂ©, Et mon vol inconstant va du rivage austĂšre Au rivage enchantĂ©. * Mais quâĂ jamais le vent bien loin du bord mâemporte OĂč jâai dans dâautres temps suivi des pas chĂ©ris, Et quâaujourdâhui dĂ©jĂ ma fĂ©licitĂ© morte Jonche de ses dĂ©bris ! * Combien ce lieu mâa plu ! non pas que jâeusse encore Vu le ciel y briller sous un soleil pĂąli ; Lâamour qui dans mon Ăąme enfin venait dâĂ©clore Lâavait seul embelli. * HĂ©las ! avec lâamour ont disparu ses charmes ; Et sous ces grands sapins, au bord des lacs brumeux, Je verrais se lever comme un fantĂŽme en larmes Lâombre des jours heureux. * Oui, pour moi tout est plein sur cette froide plage De la prĂ©sence chĂšre et du regard aimĂ©, Plein de la voix connue et de la douce image Dont jâeus le cĆur charmĂ©. * Comment pourrais-je encor, dĂ©solĂ©e et pieuse. Par les mĂȘmes sentiers traĂźner ce cĆur meurtri, Seule oĂč nous Ă©tions deux, triste oĂč jâĂ©tais joyeuse, Pleurante oĂč jâai souri ? * Painswick. Glocestershire , aoĂ»t 1850.â |
left by poutounou on 13/08/2023Que câest bon dâavoir un chien pour Ami⊠!!! * LâAmi du voyage * Nous avons dâun seul cĆur entrepris un voyage ; CâĂ©tait encore hier, Ă peine rencontrĂ©s. Une voix nous souffla : « Tous deux, vous partirez Ensemble partager la joie dâun seul sillage⊠». * LâamitiĂ© nous porta vers dâinconnus rivages Sur des flots incertains maintes fois chavirĂ©s. Si nous voguions parfois, opposant nos beauprĂ©s, Au port se retrouvaient nos mats au fil de lâĂąge. * Nos vies sâentrecroisaient aux sources de lâhumain Sâattendant lâune lâautre Ă lâangle dâun chemin Pour sâoffrir tour Ă tour le miroir de soi-mĂȘme. * Puis un funeste jour il ne resta quâun seul⊠Mais la voix de jadis lui dit : « Ton ami tâaime Aujourdâhui comme hier. Ignore le linceul ! » * Jean-Charles Dorge, Variations sur le thĂšme de lâamitiĂ©, 2013 |
left by poutounou on 09/08/2023Oui, gardez-nous un petit coin dans vos nuages, belles Ăąmes⊠* EnquĂȘte * A portĂ©e de main, je te sens si loin. Comme tu parais sage ! (ou nây vois-je rien ?) Suis-je de ton voyage ? Et dans tes nuages me donnes-tu un coin ? * Esther Granek, Ballades et rĂ©flexions Ă ma façon, 1978 |
left by poutounou on 06/08/2023« Et lâinjure de cesser dâĂȘtre, pire que nâavoir pas Ă©tĂ© » !!! * Vivre, permanente surprise ! * Vivre, permanente surprise ! L'amour de soi, quoi que l'on dise ! L'effort d'ĂȘtre, toujours plus haut, Le premier parmi les Ă©gaux. La vanitĂ© pour le visage, Pour la main, le sein, le genou, Tout le tendre humain paysage ! L'orgueil que nous avons de nous, SecrĂštement. L'honneur physique, Cette intĂ©rieure musique Par quoi nous nous guidons, et puis Le sol creux, les cordes, le puits oĂč lourdement va disparaĂźtre Le corps ivre d'Ă©ternitĂ©. * - Et l'injure de cesser d'ĂȘtre, Pire que n'avoir pas Ă©tĂ© ! * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by choupinou on 02/08/2023Paroles de la chanson Seul dĂ©finitivement par Marc Lavoine Câest ainsi que les jours dĂ©filent Câest ainsi que la vie s'en va Plus de non et plus de possible Plus de force dans les bras Ni pour me prendre par la main Ni pour se soulever du sol Devenu trop lourd le chagrin Câest dĂ©jĂ la fin du chemin Seul dĂ©finitivement, balayĂ© par le vent SecouĂ© en dedans AllongĂ© dans le jardin sur un banc DĂ©finitivement, un peu calme, un peu blanc Encore un peu vivant sans trop savoir comment Sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir pour qui LĂ vĂ©ritablement, seul dĂ©finitivement Seul sans toi dĂ©finitivement Câest ainsi que les choses se meurent Câest ainsi que lâamour sâĂ©teint Il brĂ»le encore comme il demeure BrĂ»le les lĂšvres et les mains Hier est encore aujourdâhui Il durera aussi demain Dans des regrets endoloris Dans mon ĂȘtre chaque matin Seul dĂ©finitivement BalayĂ© par le vent SecouĂ© en dedans AllongĂ© sur un banc je pense encore a toi Ă©ternellement MARC LAVOINE avec quelques changement pour la circonstance choupinou |
left by poutounou on 02/08/2023Respire ta jeunesse ! Le temps est court qui va de la vigne au pressoir !!! * Le temps de vivre * DĂ©jĂ la vie ardente incline vers le soir, Respire ta jeunesse, Le temps est court qui va de la vigne au pressoir, De l'aube au jour qui baisse. * Garde ton Ăąme ouverte aux parfums d'alentour, Aux mouvements de l'onde, Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour, C'est la chose profonde ; * Combien s'en sont allĂ©s de tous les coeurs vivants Au sĂ©jour solitaire, Sans avoir bu le miel ni respirĂ© le vent Des matins de la terre, * Combien s'en sont allĂ©s qui ce soir sont pareils Aux racines des ronces, Et qui n'ont pas goĂ»tĂ© la vie oĂč le soleil Se dĂ©ploie et s'enfonce ! * Ils n'ont pas rĂ©pandu les essences et l'or Dont leurs mains Ă©taient pleines, Les voici maintenant dans cette ombre oĂč l'on dort Sans rĂȘve et sans haleine. * - Toi, vis, sois innombrable Ă force de dĂ©sirs, De frissons et d'extase, Penche sur les chemins, oĂč l'homme doit servir, Ton Ăąme comme un vase ; * MĂȘlĂ©e aux jeux des jours, presse contre ton sein La vie Ăąpre et farouche ; Que la joie et l'amour chantent comme un essaim D'abeilles sur ta bouche. * Et puis regarde fuir, sans regret ni tourment, Les rives infidĂšles, Ayant donnĂ© ton coeur et ton consentement A la nuit Ă©ternelle... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by poutounou on 30/07/2023La mort dit Ă l'homme... * Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme, Assez connu l'amour, le dĂ©sir, le dĂ©goĂ»t, L'ĂąpretĂ© du vouloir et la torpeur des sommes, L'orgueil d'ĂȘtre vivant et de pleurer debout... * Que voulez-vous savoir qui soit plus dĂ©lectable Que la douceur des jours que vous avez tenus, Quittez le temps, quittez la maison et la table ; Vous serez sans regret ni peur d'ĂȘtre venu. * J'emplirai votre coeur, vos mains et votre bouche D'un repos si profond, si chaud et si pesant, Que le soleil, la pluie et l'orage farouche Ne rĂ©veilleront pas votre Ăąme et votre sang. * - Pauvre Ăąme, comme au jour oĂč vous n'Ă©tiez pas nĂ©e, Vous serez pleine d'ombre et de plaisant oubli, D'autres iront alors par les rudes journĂ©es Pleurant aux creux des mains, des tombes et des lits. * D'autres iront en proie au douloureux vertige Des profondes amours et du destin amer, Et vous serez alors la sĂšve dans les tiges, La rose du rosier et le sel de la mer. * D'autres iront blessĂ©s de dĂ©sir et de rĂȘve Et leurs gestes feront de la douleur dans l'air, Mais vous ne saurez pas que le matin se lĂšve, Qu'il faut revivre encore, qu'il fait jour, qu'il fait clair. * Ils iront retenant leur Ăąme qui chancelle Et trĂ©buchant ainsi qu'un homme pris de vin ; - Et vous serez alors dans ma nuit Ă©ternelle, Dans ma calme maison, dans mon jardin divin... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by poutounou on 26/07/2023Que c'est beau ! "On a dans l'Ăąme une tendresse oĂč tremblent toutes les douleurs..." * RosĂ©es * Je rĂȘve, et la pĂąle rosĂ©e Dans les plaines perle sans bruit, Sur le duvet des fleurs posĂ©e Par la main fraĂźche de la nuit. * D'oĂč viennent ces tremblantes gouttes ? Il ne pleut pas, le temps est clair ; C'est qu'avant de se former, toutes, Elles Ă©taient dĂ©jĂ dans l'air. * D'oĂč viennent mes pleurs ? Toute flamme, Ce soir, est douce au fond des cieux ; C'est que je les avais dans l'Ăąme Avant de les sentir aux yeux. * On a dans l'Ăąme une tendresse OĂč tremblent toutes les douleurs, Et c'est parfois une caresse Qui trouble, et fait germer les pleurs * RenĂ©-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
left by poutounou on 23/07/2023Les larmes, que nous avons versĂ©es pour vous, sont toujours lĂ au fin fond de notre cĆur⊠!!! * Larmes * Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ; * Larmes d'automne Ă©pandues, Larmes de cors entendues Dans les grands bois douloureux ; * Larmes des cloches latines, CarmĂ©lites, Feuillantines... Voix des beffrois en ferveur ; * Larmes, chansons argentines Dans les vasques florentines Au fond du jardin rĂȘveur ; * Larmes des nuits Ă©toilĂ©es, Larmes de flĂ»tes voilĂ©es Au bleu du pare endormi ; * Larmes aux longs cils perlĂ©es, Larmes d'amante coulĂ©es Jusqu'Ă l'Ăąme de l'ami ; * Gouttes d'extase, Ă©plorement dĂ©licieux, Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux ! * Et toi, mon coeur, sois le doux fleuve harmonieux, Qui, riche du trĂ©sor tari des urnes vides, Roule un grand rĂȘve triste aux mers des soirs languides. * Albert SAMAIN (1858-1900) |
left by poutounou on 19/07/2023TantĂŽt il y fait jour, dans notre Ăąme, et tantĂŽt crĂ©puscule... * Toute une vie en nous, non visible, circule * Toute une vie en nous, non visible, circule Et s'enchevĂȘtre en longs remous intermittents ; Notre Ăąme en est variable comme le temps ; TantĂŽt il y fait jour et tantĂŽt crĂ©puscule, Selon de brefs et de furtifs dĂ©rangements Tels que ceux du feuillage et des Ă©tangs dormants. Pourquoi ces accĂšs d'ombre et ces accĂšs d'aurore Dans ces zones de soi que soi-mĂȘme on ignore ? Qu'est-ce qui s'accomplit, qu'est-ce qui se dĂ©truit ? Mais, qu'il fasse aube ou soir dans notre Ăąme immobile, La mĂȘme vie occulte en elle se poursuit, Comme la mer menant son oeuvre sous une Ăźle ! * Georges RODENBACH (1855-1898) |
left by poutounou on 16/07/2023Devant la mort je mâincline et pardonne au Bon Dieu !!! * Sur la mort d'une rose * Cette rose qui meurt dans un vase d'argile Attriste mon regard, Elle paraĂźt souffrir et son fardeau fragile Sera bientĂŽt Ă©pars. * Les pĂ©tales tombĂ©s dessinent sur la table Une couronne d'or, Et pourtant un parfum subtil et palpable Vient me troubler encor. * J'admire avec ferveur tous les ĂȘtres qui donnent Ce qu'ils ont de plus beau Et qui, devant la Mort s'inclinent et pardonnent Aux auteurs de leurs maux, * Et c'est pourquoi penchĂ© sur cette rose molle Qui se fane pour moi, J'embrasse doucement l'odorante corolle Une derniĂšre fois. * Raymond RADIGUET (1903-1923) |
left by poutounou on 12/07/2023Câest vrai que la vie est un combat, et quel combat âŠ!!!??? * Ah ! ne me dites pas... * Ah ! ne me dites pas que la vie est un rĂȘve, Une ombre qui s'enfuit et flotte sous mes pas ; C'est le temps de la lutte, et si rien ne s'achĂšve, L'Ă©ternel avenir a son germe ici-bas. * La vie est un combat, la vie est une arĂšne OĂč le devoir grandit du triomphe obtenu ; C'est le sentier qui monte, et pas Ă pas nous mĂšne Aux sommets d'oĂč la vue embrasse l'inconnu. * Madame de PRESSENSĂ (1826-1901) |
left by poutounou on 09/07/2023Tristesse * DĂ©ferlement gris de nuages, Lâesprit dĂ©serte ses mirages. Sur le prĂ© sâĂ©tend une mer Que forme lâĂ©charpe des brumes ; Un voile cendre lâunivers. La nostalgie errante fume. Rien nâest doux, plus rien nâest amer. La tristesse en mon cĆur sâallume. Comme ils sont noirs mes cyprĂšs verts ! * Alice Cluchier ("Cris et tourments") |
left by poutounou on 05/07/2023Oh oui, rĂȘvons !!! RĂȘvons de nos Anges...!!! * L'Important * - C'est quoi, l'Important ? - L'Important, c'est d'accrocher des rires Aux branches sĂšches de la vie⊠* - C'est quoi, la Vie ? - La Vie, c'est chercher son Ă©toile Dans le fouillis du ciel⊠* - C'est quoi, le Ciel ? - Le Ciel, c'est ce qu'on ne peut voir Qu'en fermant les yeux⊠* - C'est quoi, les Yeux ? - Les Yeux, ce sont des forges vives oĂč s'embrasent les rĂȘves⊠* - C'est quoi, les RĂȘves ? - Les RĂȘvesâŠ. * C'est ce qui est important⊠* Robert GĂ©lis ("En faisant des galipoĂštes" - Anthologie de Poche - Ăditions Magnard, 1983) |
left by poutounou on 02/07/2023Chez nos Anges Ă 4 ou 2 ou 1000 pattes, il nây a que des CĆurs pursâŠ. * LE COEUR PUR * Il se contentait d'ĂȘtre heureux Sans le paraĂźtre. Et, se moquant des grands, Il vivait comme un gueux, Fuyait les gens sĂ©rieux Et la gloire et l'argent. On l'aurait volontiers ArrĂȘtĂ©, enfermĂ©. Mais quel homme au coeur pur Ne traverse les murs Avec son chien, bien sĂ»r ! |