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En hommage à
SCOTTISH-TERRIERDOUGLAS D'INGLYBER
Il est né le:04/10/2008
Il nous a quittés le:24/03/2018
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794 messages
Déposé par poutounou le 28/04/2024Les Roses * Le Printemps rayonnant, qui fait rire le jour En montrant son beau front, vermeil comme l’aurore, Naît, tressaille, fleurit, chante, et dans l’air sonore Éveille les divins murmures de l’amour. * O Sylphes ingénus, vous voilà de retour! De mille joyaux d’or la forêt se décore, Et blanche, regardant les corolles éclore, Titania folâtre au milieu de sa cour, * A travers l’éther pur dont elle fait sa proie, Tandis que la lumière, éclatante de joie, Frissonne dans la bleue immensité des cieux. * Beauté qui nous ravit avec tes molles poses, Dis, n’est-ce pas qu’il est doux et délicieux De plonger follement ta bouche dans les roses ? * Théodore de Banville, |
Déposé par colombine67 le 28/04/2024Magnifique poème d'Emanuele Grandi en hommage à nos chiens disparus. « Si vous avez peur de m'avoir donné peu de caresses, vous devriez savoir que je n'en ai oublié même pas une. Si tu regrettes de m'avoir grondé une seule fois, tu devrais savoir que je ne m'en souviens même pas. Si tu penses m'avoir laissé seul pendant trop longtemps, tu devrais savoir que je t'ai toujours attendu. Si tu as peur d'avoir passé peu de temps avec moi, tu dois savoir que moi, même si peu, j'ai apprécié chaque instant. Si tu penses que tu as peu joué avec moi, tu devrais savoir que je n'ai jamais compté les fois où tu m'as lancé la balle. Si tu penses que j'ai oublié ton parfum, tu devrais savoir que même maintenant je le sens dans le vent. Si tu voulais renaître dans une autre vie, tu devrais savoir que j'aimerais être ton chiot dans celle-ci aussi. Si tu es convaincu que tu as quelques défauts, tu devrais savoir que pour moi tu as été le parfait. Si tu crois que l'amour peut avoir une fin, tu devrais savoir que dans mon cœur la place de l'amour est infinie. Si tu penses avoir des regrets à mon sujet, tu devrais savoir que je ne changerais pas une seule seconde de la vie que j'ai passée avec toi. Si tu penses que je n'entends plus ta voix quand tu m'appelles, confie juste à la brise du coucher de soleil la tâche de m'apporter tes mots. Si tu penses que je peux oublier ton visage, tu devrais savoir qu'il est gravé dans ma mémoire Si tu penses que j'aurais pu aimer quelqu'un plus que toi, tu devrais savoir que je t'ai aimé plus que moi-même. Si vous pensez que j'aimerais un canapé doux, sachez qu'avec vous j'aurais aussi dormi sur les pierres. Si tu penses que je voulais plus que ce que tu m'as donné, tu devrais savoir que je me suis toujours senti comme le chiot le plus heureux du monde. Si tu t'es déjà senti seul, tu devrais savoir que je n'ai jamais quitté ma place à côté de toi. Si tu penses que ma vie a été courte, tu devrais savoir que je n'aurais pas voulu vivre une minute de plus si je ne l'avais pas passée à tes côtés. Si tu as peur que je ne sois plus près de toi sache que dès que tu ferme les yeux je m'endormirai à côté de toi. Si tu penses que tu n'as pas pris la bonne décision, tu devrais savoir que je t'ai toujours fait confiance. Toujours. Si tu rêves un jour de pouvoir me revoir, sache que je serai là à t'attendre, comme je l'ai toujours fait. » Emanuele Grandi |
Déposé par poutounou le 27/04/2024Désolée pour ma petite « absence » du cimetière, due à un petit problème d’ordinateur. Me revoilà… !!! * A quel beau songe évanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange... * Pensée perdue * Elle est si douce, la pensée, Qu'il faut, pour en sentir l'attrait, D'une vision commencée S'éveiller tout à coup distrait. * Le coeur dépouillé la réclame ; Il ne la fait point revenir, Et cependant elle est dans l'âme, Et l'on mourrait pour la finir. * A quoi pensais-je tout à l'heure ? A quel beau songe évanoui Dois-je les larmes que je pleure ? Il m'a laissé tout ébloui. * Et ce bonheur d'une seconde, Nul effort ne me l'a rendu ; Je n'ai goûté de joie au monde Qu'en rêve, et mon rêve est perdu. * René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par spanky le 26/04/2024Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux… ------- Avril --- Lorsqu’un homme n’a pas d’amour, Rien du printemps ne l’intéresse ; Il voit même sans allégresse, Hirondelles, votre retour ; --- Et, devant vos troupes légères Qui traversent le ciel du soir, Il songe que d’aucun espoir Vous n’êtes pour lui messagères. --- Chez moi ce spleen a trop duré, Et quand je voyais dans les nues Les hirondelles revenues, Chaque printemps, j’ai bien pleuré. --- Mais depuis que toute ma vie A subi ton charme subtil, Mignonne, aux promesses d’Avril Je m’abandonne et me confie. --- Depuis qu’un regard bien-aimé A fait refleurir tout mon être, Je vous attends à ma fenêtre, Chères voyageuses de Mai. --- Venez, venez vite, hirondelles, Repeupler l’azur calme et doux, Car mon désir qui va vers vous S’accuse de n’avoir pas d’ailes. --- François Coppée ------- |
Déposé par spanky le 24/04/2024Saint François d'Assise et le loup --------- Il était une fois un gros loup noir qui terrorisait la ville...» Non, non, il ne s’agit pas d’un conte de Charles Perrault, mais bien de la légende du loup de Gubbio, telle qu’elle est racontée dans le chant XXI des Fioretti di San Francesco. Ce texte, rédigé à l’origine en latin, probablement par Ugolino da Montegiorgio entre 1327 et 1340 puis traduit en langue vulgaire quelque temps plus tard, raconte les différents épisodes de la vie de saint François d’Assise, déclaré par le Vatican saint patron de l’Italie en 1939, saint patron des écologistes en 1979 et généralement considéré comme le protecteur des animaux. ----- La scène se passe aux environs de l’an 1220. Alors qu’il séjourne à Gubbio, saint François apprend qu’un loup, énorme et féroce, erre dans la campagne environnante, dévorant non seulement les animaux mais s’attaquant aussi aux hommes. Les habitants sont effrayés car la terrible bête s’aventure souvent jusqu’aux abords de la commune. Ils n’ont plus le courage de quitter la ville et lorsqu’ils doivent se rendre dans les champs, ils s’arment de pied en cape. Mais rien n’y fait et il arrive toujours qu’un malheureux finisse entre les crocs de l’animal. Saint François décide alors de partir à la rencontre du monstre. À son approche, celui-ci s’apprête à bondir, la gueule béante, mais l’homme de Dieu fait un signe de croix et lui dit : « Viens ici, frère loup, je t’ordonne au nom de Jésus-Christ de ne faire aucun mal, ni à moi ni à personne.» Le loup obtempère sur-le-champ et s’allonge aux pieds du saint. L’homme continue de parler à l’animal qui, touché par tant de grâce et de bonté, remue la queue et baisse les yeux en signe d’assentiment. Puis saint François promet à la bête qu’elle ne souffrira plus jamais de la faim, car il sait que seule cette raison la pousse à commettre ses méfaits. À une condition : qu’elle renonce à s’attaquer aux créatures de Dieu, hommes ou bêtes. Et saint François de lui demander un signe pour sceller sa promesse. À ces mots, le loup soulève la patte et la pose délicatement dans la main de l’homme. ----- Un geste qu’il fera une seconde fois lorsque saint François prêchera la cause de l’animal devant la population rassemblée, avant de leur faire promettre de le nourrir jusqu’à la fin de sa vie. ----- À compter de ce jour, on vit le loup entrer et sortir librement de toutes les maisons de Gubbio, où jamais il ne commit le moindre mal ni ne reçut de coups. Il mourut de vieillesse deux années plus tard et sa disparition causa un profond chagrin aux habitants, car chaque fois qu’ils le voyaient déambuler dans les rues, ils se souvenaient du message d’amour et de paix du saint homme. ---------- |
Déposé par poutounou le 24/04/2024Tu es tout ça, adorable Ange !!! * MON ANGE ADORÉ * Tu es mon oxygène, Tu es la joie que je promène, La force qui brise mes chaînes, L'indispensable qui coule dans mes veines. * Tu es l'objet de mon existence, L'ange pur de l'innocence, Mon étoile de bienveillance, Plus qu'un espoir et plus qu'une chance. * Tu es ma mélodie, La douceur de mes nuits, Les couleurs de ma vie, Le bonheur à l'infini. * - Elodie - |
Déposé par spanky le 22/04/2024Ne vous sentez pas impatient Si je ne dors pas dans mon nouveau panier. J'ai dormi sur un sol rocher hier. Ne soyez pas terrifié si j'avale avidement ma nourriture, Hier j'ai dû le faire pour survivre. Ne vous énervez pas si je fais pipi par terre, Hier sa n'avait pas d'importance Ne sois pas triste si j'ai peur de ta main aimante, J'en ai mangé hier. Soyez patient avec moi c'est votre monde mais pas encore le mien, Si je te fais confiance, je peux te donner mon cœur. S'il vous plaît n'oubliez jamais que j'étais un chien de Chen Tout ce dont j'ai besoin, c'est d'un peu de temps. |
Déposé par poutounou le 21/04/2024Au nom d’un malaise * Au nom d’un malaise, La peine m’a assaillie, Et s’en est allée la vie. Au nom d’un malaise, J’ai vécu sans amis, Et ils sont tous partis, Peine à vivre, Vivre à peine, Au nom d’un malaise… * Nashmia Noormohamed, 1999 |
Déposé par spanky le 20/04/2024Mon chien a été diagnostiqué avec un cancer il y a 3 ans. J'ai su dès le début que ses jours étaient comptés... Les médecins lui ont donné un maximum de 12-18 mois de vie avec un traitement... Alors nous avons commencé cette bataille contre le temps... Ces 3 dernières années, tout était autour d'elle. Des séances de chimiothérapie interminables, prendre soin d'elle, la douleur anticipée de la perdre... le stress et la peur constante... Et l'espoir... pour juste un peu plus de temps... J'ai passé tout mon temps avec elle... J'ai même abandonné mon travail à la fin pour pouvoir prendre soin d'elle. Personne ne m'a comprise, ils me prenaient pour une folle. Alors je me suis isolée et c'était juste nous deux. Honnêtement ce fut les moments les plus précieux de ma vie. J'ai tout donné de moi, elle était ma famille, ma meilleure amie, ma partenaire, ma maison.... Elle est décédée il y a 2 semaines... Je ressens ce que j'imaginais que j'allais ressentir... Je savais que ça allait être l'enfer ... Je suis toute seule.... avec la douleur... et tout mon cœur pour Elle... ---- Témoignage de Ginebra Raki ---- |
Déposé par colombine67 le 20/04/2024Certains trésors ont tant de valeur que nous les plaçons dans des chambres fortes à la banque, dans des musées et dans des coffres-forts. Les trésors les plus précieux, on leur met une laisse et on les emmène en promenade |
Déposé par spanky le 18/04/2024Il s’appelait Jules ----- Il était assis, devant moi, les yeux mi-clos. Et il restera ainsi le temps qu'il faudra. N'est-ce pas lui, vieux philosophe, qui a dit "Il faut laisser le temps au temps"? Il me regarde, moi sa meilleure amie, il me jauge. Il est protecteur, il est la Sagesse. Il est le Sphinx. Il était doué d'un caractère enjoué et d'une infinie patience. Les enfants étaient ses compagnons de jeu préférés. Il savait développer des trésors de douceur et de gentillesse. Adulte, il redevenait enfant. Il essayait de s'emparer de tous les jouets qui traînent dans la maison ou dans le jardin. Le poupon en peluche qui crie "Ça me chatouille" quand on le touche est un ravissement pour lui. Vous lui donniez lui un petit enfant à garder et il se fait nounou. Il s’appelait Jules et c'était mon meilleur ami. Tout le monde le connaissait dans le quartier, tout le monde connaissait sa trogne de vieux forban. A la maison il avait la jouissance exclusive d'un fauteuil Voltaire qu'il utilisait fréquemment avant de squatter les genoux de quelqu'un ou un lit du premier étage. Il s’appelait Jules et c'était un boxer d'amour. Un boxer ça bave, ça ronfle, ça pète. Oui cela arrive, j'en conviens. Mais Jules n'était pas le boxer standard, encore moins le canis vulgaris. Jules a bénéficié d'une ascendance aristocratique qui l'a doté d'un port de tête princier sur un corps d'athlète élancé tout en étant musculeux. En ce qui concerne les flatulences, il est vrai que Jules, sans doute victime d'une aérophagie insidieuse se laissait parfois aller à des manifestations involontaires encore que regrettables. Il s’appelait Jules et c'était beaucoup plus qu'un chien... -------- |
Déposé par poutounou le 17/04/2024Amis * Sans se consumer se posent nos mains sur l’épaule du Temps Se lèvent sur son visage le jour les souvenirs essaim de papillons Malgré les rides importunes avec nos rires d’antan pour tout bagage dans la mémoire rebelle l’on voyage Nos voix aussi sont les mêmes L’aridité de l’âge ne les a pas taries Elles coulent toujours dans cette oasis de l’amitié où vieillir est un mirage * Kamal Zerdoumi |
Déposé par spanky le 16/04/2024Il y a de cela bien, bien longtemps .. le chien vivait seul dans les bois et non dans les maisons comme maintenant. Un beau jour, il en eut assez de vivre ainsi et se mit à la recherche d'un compagnon. Il se promena longtemps sans rencontrer personne. ----- Puis un jour, entre deux arbres, il aperçoit un lièvre qui s'enfuit. Hé, petit lièvre, crie le chien, ne te sauve pas, écoute-moi ! Ne veux-tu pas que nous vivions ensemble, ce serait bien plus amusant .. Ma foi, dit le lièvre, pourquoi pas ? Essayons ! Il choisissent un joli petit coin dans la forêt et s'y installent. La nuit venue, ils se couchent. Le petit lièvre s'endort tout de suite, mais le chien reste éveillé, il y a des feuilles qui tombent, des branches qui craquent, des oiseaux de nuit qui passent .. et chaque fois, le chien aboie. Le petit lièvre ne peut pas dormir, il se fâche et dit au chien : Cesseras-tu d'aboyer à la fin ? Si jamais le loup t'entend, il viendra nous dévorer tous les deux ! Le chien cesse d'aboyer et réfléchit : Il n'est pas fameux mon compagnon, il est peureux . Le loup vaudrait peut-être mieux puisqu'il fait peur au lièvre .. ----- Et le chien s'en va à la recherche du loup. Il le cherche longtemps et, enfin, il l'aperçoit qui sort d'un taillis. Hé, loup gris, museau pointu, crie le chien, écoute-moi ! Ne veux-tu pas que nous vivions ensemble, ce serait bien plus amusant .. Ma foi, dit le loup, pourquoi pas ? Essayons ! Le soir venu, ils s'installent pour dormir. Mais au beau milieu de la nuit, le chien, réveillé par un bruit, se met à aboyer. Effrayé le loup se réveille à son tour : Tais-toi donc, dit-il au chien, si jamais l'ours t'entend, il viendra nous dévorer tous les deux ! Le chien cesse d'aboyer et réfléchit : Il n'est pas fameux mon compagnon, il n'est pas beaucoup plus courageux que le lièvre .. Il a peur de l'ours qui est certainement plus fort que lui. ----- Et le chien, laissant là le loup, s'en va à la recherche de l'ours. Il le cherche longtemps, parmi les arbres, les taillis, les rochers, .. Et voici que, soudain, il se trouve nez à nez avec lui. C'est un grand ours brun qui n'a pas l'air commode. Hé, ours brun, ours griffu, écoute-moi ! Ne veux-tu pas que nous vivions ensemble, ce serait bien plus amusant .. Ma foi, pourquoi pas ? Essayons ! Ils se promènent toute la journée et, le soir venu, ils se couchent. A peine l'ours s'est-il endormi que le chien se met à aboyer. Réveillé en sursaut, l'ours tremble de frayeur. Mais tais-toi donc ! dit-il furieux. Si jamais l'homme t'entend, il viendra nous tuer ! Eh bien, pense le chien, celui-là ne vaut pas mieux que les autres. Il a peur de l'homme. ----- Et laissant là l'ours qui s'est rendormi, il part à la recherche de l'homme. Mais il a beau chercher dans la forêt entière, il n'en trouve pas. Il sort alors de la forêt et s’assoit pour se reposer. Alors, il voit l'homme qui s'avance vers lui, c'est un bûcheron qui s'en vient couper du bois. Quand le bûcheron est tout près, le chien lui dit : Ecoute-moi, homme, toi qui fait peur à l'ours qui fait peur au loup qui fait peur au lièvre, ne veux-tu pas me prendre comme compagnon ? Et pourquoi pas ? dit l'homme. Viens avec moi, nous verrons .. Et à la fin de la journée, l'homme emmène le chien dans sa maison. Le soir venu, l'homme se couche et s'endort. Au milieu de la nuit, le chien se met à aboyer. L'homme ne bouge pas. Le chien aboie plus fort. Alors l'homme se réveille et lui crie : Hé, brave chien ! Mange si tu as faim, bois si tu as soif, mais laisse-moi dormir tranquille, s'il te plaît ! L'homme n'a donc peur de rien, pense le chien, et il se tait. Et depuis ce temps-là, le chien est resté le compagnon de l'homme ! ----- |
Déposé par spanky le 14/04/2024 « Cracker Jack », de Dolly Parton (1974) ----- En 1980, Henri Dès crée cette chanson au sujet d’un adorable chien qui, malheureusement pour lui, est très sale. C’est d’ailleurs presque parfois à se demander s’il ne parle pas plutôt d’un cochon. Cependant, cette comptine est d’autant plus touchante qu’Henri Dès est accompagné d’enfants au chant. Elle l’est aussi quand on découvre que, malgré son hygiène et son comportement qui laisse à désirer, il l’aime quand même, son chien. ----- Paroles de la chanson « Chanson pour mon chien » J'ai un chien gentil mais sale Qui a des poils mouillés partout (J'ai un chien gentil mais sale) (Qui a des poils mouillés partout) Qui a des poils mouillés partout ---- Et c'est pas tout ---- Quand il mange dans son assiette Il s'en met plein le menton (Quand il mange dans son assiette) (Il s'en met plein le menton) Il s'en met plein le menton Comme un cochon ---- Mais je l'aime quand même, je l'aime (Mais je l'aime quand même, je l'aime) ---- Quand je le promène au lac Il patauge dans la boue (Quand je le promène au lac) (Il patauge dans la boue) Il patauge dans la boue Et c'est pas tout ---- Il va renifler les crottes Et ça ne sent pas très bon (Il va renifler les crottes) (Et ça ne sent pas très bon) Et ça ne sent pas très bon Comme un cochon ---- Mais je l'aime quand même, je l'aime (Mais je l'aime quand même, je l'aime ) ---- Quand il boit dans sa gamelle Ça dégouline partout (Quand il boit dans sa gamelle) (Ça dégouline partout) Ça dégouline partout Et c'est pas tout ---- Il en met plein la moquette De la cuisine au salon (Il en met plein la moquette) (De la cuisine au salon) De la cuisine au salon Comme un cochon ---- Mais je l'aime quand même, je l'aime (Mais je l'aime quand même, je l'aime) ---- Quand il vient me faire la fête Il me lèche dans le cou (Quand il vient me faire la fête) (Il me lèche dans le cou) Il me lèche dans le cou Et c'est pas tout ---- Il bave sur ma chemise Et puis sur mon pantalon (Il bave sur ma chemise) (Et puis sur mon pantalon) Et puis sur mon pantalon Comme un cochon ---- Mais je l'aime quand même, je l'aime (Mais je l'aime quand même, je l'aime) ----- |
Déposé par poutounou le 14/04/2024Sois le bienvenu « Rire du printemps » ! * Le printemps * Te voilà, rire du Printemps ! Les thyrses des lilas fleurissent. Les amantes qui te chérissent Délivrent leurs cheveux flottants. * Sous les rayons d’or éclatants Les anciens lierres se flétrissent. Te voilà, rire du Printemps ! Les thyrses de lilas fleurissent. * Couchons-nous au bord des étangs, Que nos maux amers se guérissent ! Mille espoirs fabuleux nourrissent Nos coeurs gonflés et palpitants. Te voilà, rire du Printemps ! * Théodore de Banville |
Déposé par spanky le 12/04/2024Il observait sans cesse tous tes faits et gestes, lorsque, assis au coin de la cheminée, tu méditais sur les années passées ... --- Tes yeux remplis des choses que tu ne pouvais dire, mais que son instinct savait si bien traduire. Doucement, il te léchait les mains, dans ses yeux, quelque chose ... d’humain. --- Penchant lentement la tête : – je suis là mon maître ! Son regard semblait te dire : – Nous avons de beaux souvenirs. --- Que de fois as-tu pensé ne plus lutter, disparaître, et tout arrêter. Mais son bon et doux regard rempli d’amour te donnait la force de continuer ton parcours. --- Sans toi, sa vie était finie. Placement ou euthanasie ? À cette pensée ton cœur se serrait. --- Quelle trahison, lui ton fidèle compagnon qui te voua une si grande adoration. Consolateur de toutes tes douleurs, chaque jour, il sut sécher tes pleurs. --- Dans ton cœur, sa grande fidélité a fait de lui un ami pour l’éternité. Ensemble, vous irez au bout du chemin comme deux vrais copains, jusqu’à la fin ... --- " Le viel homme et son chien " Harmonia Messidor ------ |
Déposé par colombine67 le 12/04/2024 Le BÂTARD et le CLOCHARD. Je suis un beau « bâtard » qui fête ses deux ans, Et je vis dans la rue depuis pas mal de temps. Je n’ai pas choisi, tout petit il m’a pris à ma mère, Et depuis, je suis là, le compagnon de sa misère. Tous les jours, tous les deux, on fait la manche, Du matin du lundi, jusqu’au soir du Dimanche. C’est pour quelques Euros, car il faut bien manger, Un peu pour lui, beaucoup pour moi, faut l’avouer. Toujours poli, toujours gentil, au coin de ce trottoir, Nous venons tard le matin, et repartons tôt le soir. Elle est longue l’attente, aux pieds de tous ces gens, Qui jettent un dur regard, à ces gueux, ces mendiants. Il me tient dans ses bras, tendrement il me caresse, Baissant les yeux, honteux, devant tant de détresse, Condamnés que nous sommes à vivre de la quête, Nous savons que pour nous ce n’est jamais la fête. Nous sommes heureux pourtant, nous nous aimons, D’un Amour sain, d’un Amour pur, de la passion. Nous ne possédons rien, et ne sommes pas jaloux De voir ce qui se passe, ici, partout autour de nous. Il est un homme, je suis un chien, drôle de couple, Mais nous partageons tout, et la vie est plus souple, Que pour ceux qui pensent au succès, et à la réussite, Prêts à se battre ou se haïr… pour réussir plus vite. Alors, gens de bonnes manières, responsables civils, Qui faites les beaux jours des villages et des villes, N’enlevez jamais à cet homme, nommé « Le Clochard », Ce vilain chien, son seul Ami, bien qu’il fût un «bâtard». |
Déposé par spanky le 10/04/2024JE M 'APPELAIS STYLO, JE SUIS MORT HEUREUX, MAIS... --------- Je suis mort aujourd'hui !! Je souhaite que vous consacriez 5 minutes à lire mon histoire pour qu'elle ne soit pas vaine. Je suis arrivé au refuge à l'âge de 3 mois et ils m'ont appelé Stylo (au moins j'avais un nom aussi bizarre soit-il pour un chien!). C'était un refuge "normal" (donc surchargé) du centre nord de l'Italie, et là j'ai attendu que quelqu'un m'aperçoive... J 'ai attendu, attendu, attendu... j'ai attendu 13 longues années!!! Bien sûr, je n'étais pas seul dans le box et mes camarades de captivité n'ont pas été tendres: j'ai souvent été mordu et plus d'une fois, j'ai failli mourir parce qu'ils ne me laissaient pas manger, mais j'ai résisté.. Et puis finalement, un ange nommé Monica m'a remarqué ! Elle a décidé de me sortir de là et de me donner quelques mois de bonheur. Elle m'a confié à ses amies Sandra et Silvana qui m'ont pris soin de moi ! J'étais maigre et tout tordu par l'arthrose... Je me souviens que quand je suis arrivé chez elles, c'était l'hiver et elles m'avaient préparé une couche toute douce devant le poêle à bois... Je ne savais pas ce qu'était une maison et cette chaleur, oh là là, quel bonheur! J'ai passé 2 jours le dos collé à la chaleur, c'était le paradis pour moi !! Malgré tous les pronostics prévoyant que je mourrais rapidement, je me suis remis. Eh oui, personne n'aurait cru que je vivrais encore pendant presque 3 ans! Et pendant ces 3 années, j'ai été aimé et choyé, j'ai eu de la bonne bouffe, j'ai dormi au chaud... mais la vieillesse ne peut pas s'arrêter !! Maintenant je suis mort, mais je suis mort HEUREUX, parce que quelqu'un m'a donné de l'espoir et quelques années de bonheur, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que si Monica ne m'avait pas sauvé, il ne resterait plus rien de moi maintenant, pas une photo, pas un souvenir, personne ne pleurerait ma mort ! Et c'est malheureusement le sort qui touche tant de chiens qui passent toute leur vie dans un refuge, dans l'indifférence générale. Alors avant de faire naître de nouveaux chiens, pensez à moi ! Et avant d'acheter un chien, pensez à moi !! Un seul jour de bonheur peut racheter toute une vie de souffrance, alors si vous le pouvez, sortez un vieux chien d'un refuge! ----- Cre: ESNA-Ecole Suisse Naturopathie Animaux -------- |
Déposé par poutounou le 10/04/2024Rien ne nous séparera jamais… * Abri * Dans les lignes de ta patte Pour me plaire j’y veux voir Que rien ne nous sépare Et que nous avons même destin. * Dans les lignes de ta patte Je découvre en cherchant Les signes bienfaisants De ce qui me convient. * Dans le creux de ta patte Où ma main se blottit Je retrouve mon abri Doux et calme, comme un baume. * Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978 |
Déposé par spanky le 08/04/2024Paradis blanc ------ Il y a tant de vagues et de fumée Qu'on arrive plus à distinguer Le blanc du noir Et l'énergie du désespoir Le téléphone pourra sonner Il n'y aura plus d'abonné Et plus d'idée Que le silence pour respirer Recommencer Là où le monde a commencé ---- Je m'en irai dormir dans le paradis blanc Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps Tout seul avec le vent Comme dans mes rêves d'enfant Je m'en irai courir dans le paradis blanc Loin des regards de haine et des combats de sang Retrouver les baleines Parler aux poissons d'argent Comme, comme, comme avant ---- Y a tant de vagues et tant d'idées Qu'on arrive plus à décider Le faux du vrai Et qui aimer ou condamner Le jour où j'aurai tout donné Que mes claviers seront usés D'avoir osé Toujours vouloir tout essayer Et recommencer Là où le monde a commencé ---- Je m'en irai dormir dans le paradis blanc Où les manchots s'amusent dès le soleil levant Et jouent en nous montrant Ce que c'est d'être vivant Je m'en irai dormir dans le paradis blanc Où l'air reste si pur qu'on se baigne dedans À jouer avec le vent Comme dans mes rêves d'enfant Comme, comme, comme avant ---- Parler aux poissons d'argent Et jouer avec le vent Comme dans mes rêves d'enfant Comme avant ---- - Michel Berger - |
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