In tribute to

DOUGLAS D'INGLYBER
2008 / 2018


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DOUGLAS D'INGLYBER
SCOTTISH-TERRIER
Born on :04/10/2008
left us on:24/03/2018

Arrivé avec la hotte du Père-Noël, sur un coup de colère majestueux !
Il nous quitte nous laissant dans une peine immense.
Heureusement, sa petite soeur adoptive "GOLDEN MILADY" nous consolera.
Bon voyage DOUGLAS !
MISTRAL et RAMSES II veilleront sur toi et m'enverront des signes comme à l'habitude.




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830 messages

left by poutounou on 31/07/2024  
Nos « cœurs de poils » sont très riches…
*
LA RICHESSE DU COEUR
*
Qui ne peut voir un autre monde est aveugle.
Qui ne sait dire un mot gentil quand il le faut est muet.
Qui est tourmenté par un trop grand désir est pauvre.
Celui dont le coeur est content est riche.
*
(Auteur inconnu)

left by spanky on 30/07/2024  
Le chemin des Anges
----
Les petits anges dansent autour d'un être s'endormant
douceur immense pour le départ d'un compagnon.
puis le vent s’arrête un instant
le temps peint aux couleurs des saisons
des bleus lisses roses et blancs se répandent
Lentement visages tendres et humides
des mains tremblantes te glissent dans ton jardin du paradis
Se sourient de larmes sans chuchotant…
Se sourient de larmes sans chuchotant…
sans le moindre tourment
On prend sur nous ce long moment de ce départ
nos pensées folles s'envolent dans nos yeux brillants et rougies...
elles s'unissent aux lucioles pour vivre un dernier instant
pour qu’à jamais restent en suspens
nous avons si souvent souhaité que ce jour n’excitait pas
pour ne pas hériter de cette flamme qui s'éteint
en gardant le sentiment que nous vivrons éternellement
que nos yeux soient grands ouverts
Pour fêter ce triste enterrement… celle du relâchement
nous qui t’aimons puissamment
N'adressons aucune prière mais des milliers de pensées
Où que tu ailles nous te retrouverons... nos cœurs veillent
si le corps n’est plus… l'âme restée et Vit hors du temps...
alors les anges nous réuniront à nouveau.
-----

left by spanky on 28/07/2024  
Les Yeux...
---
Bleus ou noirs,tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l’aurore;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre;
Les étoiles brillent toujours
Et les yeux se sont remplis d’ombre.
Oh!qu’ils aient perdu le regard,
Non,non, cela n’est pas possible!
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu’on nomme l’invisible;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent:
Bleus ou noirs,tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l’autre côté des tombeaux
Les yeux qu’on ferme voient encore.
----

left by poutounou on 28/07/2024  
J'AI APPRIS
*
J'ai appris qu'il n'était pas toujours suffisant de pardonner aux autres,
il faut apprendre à se pardonner soi-même.
J'ai appris qu'il ne faut pas être trop persistant à connaître un secret,
le savoir peut changer notre vie pour toujours.
J'ai appris que les diplômes affichés au mur
ne font pas nécessairement de nous des humains décents.
J'ai appris qu'il est très difficile d'être gentil pour ne pas blesser les sentiments d'autrui
tout en restant ferme pour ce que l'on croit.
J'ai appris que l'on ne peut pas forcer quelqu'un à nous aimer,
tout ce que l'on peut faire, c'est d'être quelqu'un qui peut être aimé.
J'ai appris que l'on continuait d'avancer même après avoir pensé
qu'il nous était impossible de le faire.
J'ai appris que l'on pouvait faire une petite chose en un court instant
et que celle-ci pouvait nous donner des maux de tête pour la vie.
Au seuil de ma mort,
j'ai appris que la vie valait la peine d'être vécue.
(Auteur inconnu)

left by spanky on 26/07/2024  
Comment peut on?
Aujourd'hui les refuges sont saturés,              
Certaines personnes sont écœurées,              
Certaines autres, se sont démenées,             
Pour trouver des solutions contre la médiocrité.           
---
La médiocrité des âmes vides,             
La médiocrité d'un cœur creux,            
Avec en prime des pensées sordides,             
Accusant un malheureux.           
---                 
Il faut être un lâche sans cervelle,             
Un abrutis de circonstance,           
Pour commettre un acte aussi cruel,            
Qu'un abandon de convenance.           
---               
Aucune raison ne justifie l'abandon,             
C'est l'enterrement volontaire d'une âme,            
L'authentique lâcheté d'un con,                
Et des heures d'attente et d'espoir face au drame.                
---               
Comment peut on ?            
Comment peut on seulement ?          
Abandonner si lâchement,             
Jeter comme un chiffon.
---                              
L'animal, notre plus fidèle et authentique ami,             
Le seul être au monde,             
Qui lui, n'hésiterait pas donner sa vie,             
Pour sauver la nôtre.           
---                           
Je suis démunie, je suis affaiblie,              
Devant tous ces box qui, chaque jour se remplissent,            
Devant ces regards remplis d'espoir,             
Ces yeux  plein d'amour rivés sur chaque personne qui s'arrête devant les grilles.         
---               
Mais les grilles ne s'ouvrent pas,            
Les grilles ne s'ouvrent plus,           
Et ces heures qui passent, 
Se changeant  peu à peu en années d'attente.               
---         
Mon cœur est en lambeau,            
Parce que j'ai beau essayé de comprendre leurs gestes,             
Je n'y  parviens pas, Ces gens me révulsent,           
Et je n'éprouve que de la haine.           
---               
J'ai une haine viscérale pour tous ces gens,              
Qui se donnent bonne conscience sans honte,               
Parce qu'aucun animal au monde,          
Ne mérite un tel châtiment...               
---               
Mon enveloppe est humaine,            
Mon cœur reste à jamais animal ...           
---            
Emmanuelle B. 
-----             

left by colombine67 on 26/07/2024  
Un p'tit clébard par Pierre Perret
Il n'avait jamais rien eu
Rien possédé de sa vie
Aussi nu à soixante piges
Que le jour où il naquit
L'avait jamais eu de frigo
Ni vaisselle, ni tableaux
Et même en guise d'Aubusson
L'avait qu' son paillasson
Lisant avec gratitude
Cent ans de solitude
Un chant d'oiseau dans le ciel
Remplaçait son Pleyel
Mais un beau jour, subito
Le gros lot du loto
Fit que le monde vint lui dire
"Qu'est-ce qui vous ferait plaisir ?"
Moi "Je veux un chien, un p'tit clébard
Je me fous de la marque"
Disait le papy soudain cossu comme un monarque
Un chien abandonné par des gens sans cervelle
Et que la SPA aurait pris sous son aile
"Je veux un chien, un p'tit bâtard sans estampille
Qui serait en somme comme qui dirait toute ma famille
Surtout ne pensez pas que je me méfie des hommes
Mais d'amitié, les clèbards sont moins économes"
Les gérants de son empire
Furent écroulés de rire
On lui acheta un kimono
Un château, des chevaux
Un beau perroquet malais
Qui s'exprime en anglais
Un superbe chat de Perse
Qui coûte la peau des fesses
On l'amena à Marengo
Y déguster du veau
Il acquit près de Cuzco
Les montagnes et l'écho
Quand son secrétaire habile
Front soucieux dit "Monsieur
Quel nouveau plaisir peut-il
Trouver grâce à vos yeux ?"
Moi "Je veux un chien, un p'tit clébard
Je me fous de la marque"
Disait le papy soudain cossu comme un monarque
Un chien abandonné par des gens sans cervelle
Et que la SPA aurait pris sous son aile
"Je veux un chien, un p'tit bâtard sans estampille
Qui serait en somme comme qui dirait toute ma famille
Surtout ne pensez pas que je me méfie des hommes
Mais d'amitié, les clèbards sont moins économes"

left by colombine67 on 25/07/2024  

Naissance de la voix lactée
Il y a bien longtemps, il n'y avait pas beaucoup d'étoiles dans le ciel.
Les indiens stockaient leur récolte de maïs dans de grands paniers. L'hiver ces grains leur permettaient de confectionner du pain.
Un matin, un couple découvre qu'on leur a dérobé du maïs pendant la nuit. Des grains sont dispersés sur le sol de la réserve et ils aperçoivent des empreintes géantes de chien.
Ils alertent aussitôt les villageois : ces traces ne peuvent avoir été faites que par un chien venant d’un autre monde !
Ils décident de se débarrasser d'une bête aussi monstrueuse en l'effrayant si fort qu'elle n'aura plus envie de revenir.
Ils rassemblent des tambours, des carapaces de tortues et se cachent pendant la nuit près de la réserve de grains.
Soudain, ils entendent un énorme bruissement d'ailes pareil à celui de milliers d'oiseaux en vol : un chien géant descend en piqué du ciel. Dés que ce dernier se trouve près du maïs, les Indiens font un vacarme énorme en frappant sur leurs ustensiles. L’animal s’enfuit mais les habitants du village le poursuivent en continuant de plus belle leur tintamarre.
Le chien géant grimpe alors au sommet d'une colline et se jette dans le ciel, les grains de maïs se répandant de sa gueule. Il traverse la nuit noire et disparaît. Les grains de maïs forment un chemin dans le ciel et chaque grain se transforme en étoile. C’est ainsi qu'est apparue la voie lactée...
Les Cherokee l’appellent gi li' ut sun stan un' yi, l'endroit où courait le chien.

left by poutounou on 24/07/2024  
Ces « amis sincères » sont nos doux « filous » à quatre pattes et une queue. Ce poème leur est dédié… !!!
*
UN AMI SINCÈRE
*
Un ami sincère
Peut faire naître un sourire
Quand nous sommes abattus
Et que rien ne va plus.
*
Un ami sincère
Peut comprendre nos épreuves
Et, d'une simple léchouille,
Nous remettre en chemin.
*
Un ami sincère
Est fait pour partager
Nos rêves les plus secrets
Tout en demeurant discret.
*
Un ami sincère
Vaut plus que de l'or,
Car, au fond de son coeur,
Il ne veut que notre bonheur.
*
(Auteur inconnu)

left by spanky on 24/07/2024  
Mes humains à moi et que j'ai tant aimés.
S.v.p. ne vous sentez coupables de rien car vous ne m'avez pas laissé souffrir...
Quand vous avez vu que je n'étais plus moi même, vous avez tout fait pour m'aider,
mais il était malheureusement trop tard et je le savais.
Je suis tellement désolé de ne pas vous avoir donné de signes de ma maladie, je continuais à être normal,
mais en dedans de moi, il se passait des choses que je ne comprenais pas moi-même....
Mais je sais que maintenant, c'est vous deux qui souffrez de mon absence et j'en suis sincèrement désolé....
----
je suis bien maintenant même si je m'ennuie de vous autant que vous devez vous ennuyer de moi....
j'ai eu une belle vie avec vous même si elle a été trop courte.
Je vous remercie de ce que vous avez décidé , c'était la chose à faire car je n'aurais pas pu supporter la suite........
j'étais heureux de vous voir à mon chevet pour rester avec moi jusqu'à la fin et je suis parti en paix et content.
C'est sur que j'aurais aimé rester, mais c'était impossible dans les circonstances.
N'oubliez jamais que je vous aime et que du pont de l'Arc-en-Ciel, je veille sur vous.
Un jour viendra ou nous allons être tous réunis à nouveau......
Je vous aime et jamais je ne vous oublierai..
----

left by colombine67 on 24/07/2024  
La légende du pont de l'arc en ciel
"La légende du pont de l’arc en ciel"
"Il y a là-bas un pont qui connecte le ciel et la terre, on l'appelle le Pont de l'Arc-en-ciel"
Dans cette partie du Paradis existe un endroit nommé Pont de l'Arc-en-ciel.
Lorsque meurt un animal de compagnie, il se rend dans ce pays qui connecte le Ciel avec la Terre.
On y retrouve là-bas, prairies ondoyantes, paisibles collines et vallées luxuriantes et tous les amis à quatre pattes qui y sont réunis peuvent y courir et s'amuser ensemble.
Ils peuvent enfin y creuser tous les trous qu'ils désirent, courir dans de jolies plates-bandes, se rouler dans de généreux marais, bref toutes les interdictions terrestres n'y font plus loi.
Dans cette contrée lointaine abonde eau, nourriture et soleil, et tous nos amis y sont confortables et bien au chaud, à moins que l'on ne décide d'aller courir un peu dans les hautes montagnes coiffées de neiges éternelles.
Ceux qui étaient malades ou trop vieux ont recouvré ici santé et vigueur; ceux qui étaient blessés ou infirmes sont devenus sains et forts, ceux qui étaient abandonnés, négligés ou maltraités ont enfin trouvé chaleur et réconfort.
Les animaux sont heureux et en paix, mais pour un grand nombre d'entre eux, il manque quelque chose de précieux à leur cœur.
Ils ont perdu quelqu'un de très spécial qu'ils aimeraient tellement avoir de nouveau à leurs côtés.
Des jours de bonheur se coulent donc doucement dans d'interminables jeux et courses folles à l'intérieur de cette grande meute pacifique.
Mais un jour, arrivera le temps ou l'un d'eux s'arrêtera soudainement, tous ses sens se tiendront aux aguets.
Ses yeux perçants miroiteront de mille feux, ses oreilles attentives se dresseront tels des miradors, son corps frénétique palpitera de toutes parts.
L'élu commencera à courir hors du groupe, volant au-dessus des verts pâturages, traversant les larges rivières, ses pattes le portant de plus en plus vite, de plus en plus haut.
Ça y est, vous le voyez courir vers vous dans ce point de lumière au bout du tunnel... en toute fidélité votre chien vous a repéré entre tous et il est venu à cette ultime rencontre.
Vous souriez !
Enfin, vous vous retrouvez ensemble, ses joyeux bisous d'antan pleuvant de partout sur votre visage, vos mains pouvant à nouveau caresser son cou, son flanc, sa tête, vous pouvez enfin plonger votre regard dans les yeux confiants et aimants de votre chien.
Plus rien ne pourra dorénavant vous séparer, vous serez à jamais réunis.
Ainsi vous traverserez ensemble le Pont de l'Arc-en-ciel..."
« Rainbow bridge » texte d’un auteur anglais inconnu

left by colombine67 on 23/07/2024  
Je suis mort sans nom
Un long mais superbe texte, très émouvant....
Je suis mort sans nom
Sans une marque d’affection…
Je ne connais la définition
Du mot humain émotion
Que par la douleur de l’abandon.
J’ai attendu si longtemps,
D’hivers glaciaux en printemps,
Un rayon d’espoir, et souvent
Pétrifié dans le silence et le temps,
J’ai voulu fuir ce tourment.
Seul et apeuré dans ma cage,
Je m’accrochais à ce mirage…
De votre sourire, de votre visage
Qui m’ont apporté courage
L’instant d’un ciel sans nuage…
Je me suis habitué à la faim,
Au froid, à la peur du lendemain.
Mais jamais, je le crains,
De ne pas connaître enfin
Le plaisir de lécher votre main.
Mon corps martyrisé
N’en pouvant plus de lutter,
À bout de souffle et de fierté,
C’est sans bruit et sans dignité
Que je vous ai quittés.
Une seule caresse aurait suffi
À me permettre, sans bruit,
De quitter mes amis.
Qui encore aujourd’hui.
Vous appellent dans la nuit.
Je ne vous en veux pas
De n’avoir entendu mon désarroi.
J’avais pourtant en moi,
Au fil des jours et des mois,
La confiance, l’espoir et la foi.
Même si j’ai hurlé dans la nuit,
Tandis que mourraient mes petits,
La souffrance et la maladie
Ont eu raison aujourd’hui
De mon instinct de survie.
Ils ont tué mes espoirs
De pouvoir un jour voir
Le soleil et votre peignoir…
De fuir mon désespoir…
Fuir ma cellule dans le noir.
Je suis venu et passé,
Sans jamais être remarqué.
Pourtant, je vous ai toujours espéré…
Je ne demandais qu’à vous aimer…
Pourquoi m’avez-vous abandonné?
J’ai eu faim, j’ai eu froid,
J’ai eu peur et malgré moi,
De ce qui me restait de voix,
Votre nom j’ai appelé mille fois…
Où étiez-vous, dites-moi...
Ma carcasse incinérée
Aura pour l’éternité
Ce champ, ces fleurs et ce pré
Que j’ai longtemps espéré,
Et dont j’ai tellement rêvé.
J’aurais aimé avoir un jouet,
Un seul s’il-vous plait…
J’aurais voulu courir et qui sait,
Trébucher dans le gazon tout frais
À vos côtés, fier et coquet…
J’aurais dormi à vos pieds,
L’hiver vous aurais réchauffé,
La nuit vous aurais rassuré,
Et sans jamais rien demander,
Vous aurais écouté et aimé…
Je suis mort triste et seul,
Sans que l’on porte mon deuil.
On m’a offert pour tout linceul,
Un feu de paille et de feuilles,
Je suis libre, délivré et encore seul…
Ne m’offrez pas de fleurs…
Retenez vos pleurs…
Je ne veux plus que le bonheur,
De ceux qui ont dans leur cœur
D’encore espérer avec ferveur…
De quoi donc ai-je été coupable
Pour mériter une vie si misérable
Un destin aussi pitoyable,
Une mort cruelle et minable…
De cela vous m’êtes redevable…
Je vous aime encore
Je vous aime si fort…
À la vie et à la mort,
Je vous aime encore,
Bien au-delà de la mort…
Dites-moi que vous voulez,
Par amour et par pitié,
Encore quelques-uns sauver…
Ainsi ma cruelle destinée
N’aura été ni vaine ni oubliée…
Il est trop tard pour moi,
Voyez, je suis mort et froid…
Mais pour mes petits croyez-moi,
Par vous, ils ne le seront pas.
Sauvez-les en souvenir de moi…
Un chien parmi tant d’autres.

left by spanky on 22/07/2024  
Ce texte n'est pas de moi....
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Choupette n'était pas une chienne comme les autres. Elle était un chienne de laboratoire et s'est vu offrir une seconde vie grâce à sa famille adoptante.
---
Je m’appelais Choupette… Je venais de fêter mes 16 ans..
Je suis née dans une cage, comme ma maman d’ailleurs, comme mes frères et sœurs, comme mes enfants aussi… J’y suis restée 9 ans et demi..
Jusqu’à ce qu’ils décrètent que je ne servais plus à rien… et oui, j’étais ce qu’on appelle un chien de labo .
Il paraît que se sont des recherches pour les humains, que les labradors sont tous comme mes copains les beagles, des chiens.
---
« adéquats ».
Ils m’avaient inoculé la myopathie, ou peut-être que c’est ma maman qui m’avait filé cette s*****rie, je ne saurai jamais.
Au bout de 9 ans, j’étais pas morte alors à quoi bon continuer des tests sur un chien qui résiste ?? Ils ont dû considérer que soit leur traitement était efficace,
soit j’étais trop résistante… bref, leur conclusion m’a sauvé la vie, elle aurait pu être mon arrêt de mort.
---
C’est à ce moment-là qu’une dame du labo a mis une annonce pour me trouver une famille, certainement pour m’éviter la piqure qui les aurait débarrassés.
Je suis sortie pour la 1ère fois dans l’univers extérieur.
Qu’est-ce que j’ai eu peur ! De tout, des humains, des congénères que je ne connaissais pas, des voitures, des bruits, des mains,…
---
Je ne connaissais rien à rien, j’ai du tout apprendre comme un bébé. A + de 9 ans, si vous saviez comme c’est dur .
Il parait que la nature se débarrasse de ce qui ne sert pas, alors je crois que mon cerveau avait éliminé tout ce qui ne m’avait pas servi depuis 9 ans comme courir, monter les escaliers, aboyer, jouer, montrer des sentiments comme la joie, la peur, la tristesse et même la douleur.
J’ai eu du mal à mettre les pattes dans l’herbe, dans l’eau, dans la neige ; à faire mes besoins lors des sorties.
Mais mes parents m’ont tout fait faire, on ne s’est jamais découragés.
---
J’ai, toute ma vie, conserver une peur farouche lorsqu’on me touchait.
J’ai jamais réussi à communiquer, à créer des liens particuliers avec mes congénères même si, dans mon fort intérieur, je tenais à eux.
Je les ai tous aimés à ma façon.
Je me suis accrochée pendant ces 6 ans et demi de vie de sursis, comme je pouvais, comme mes parents et toute ma famille, pouvaient.
J’étais leur « petite autiste ».
On avait beaucoup de mal à communiquer mais la seule chose dont on était sûr, c’est qu’on s’aimait très fort et qu’on resterait fidèles jusqu’au bout.
Ce bout est arrivé …
J’ai fait un incident cardiaque il y a 10 jours, et vu mon âge, j’ai pas réussi à remonter la pente… j’ai peut-être même fait en plus un avc a dit le véto.
Bref, mon corps a lâché, je ne tenais plus debout, j’avais de grosses grosses difficultés à respirer.
Je savais depuis 2 jours que je n’y arriverais pas, et je l’ai fait comprendre à mes parents, je ne voulais plus être seule, j’avais trop peur de partir sans eux..
---
Voilà, j’espère que la haut, si ça existe ( ??) je retrouverai mon Toto, mon Fidèle et ma copine Doly, la seule avec qui j’ai réussi à tisser des liens particuliers d’amitié visibles.
---
Au revoir tout le monde, je n’oublierai personne…ne m’oubliez pas !
----

left by colombine67 on 22/07/2024  
Pataud
Dans ses yeux brillait encore une lueur d’espoir. En compagnon fidèle il était sûr qu’ils étaient en train de courir vers lui fous d’inquiétude.
Son crâne lui faisait mal, sœur battait avec peine et cette douleur au creux des reins, dieu qu’elle était atroce !
Ils s’étaient arrêtés sur une aire de repos, tout joyeux de pouvoir se dégourdir les muscles et de calmer leur soif par cette matinée torride de juillet. Durant le trajet, les enfants n’avaient pas cessé d’houspiller leur père : « On arrive quand ? Y aura une piscine ? On va où ? » Il n’avait répondu que par bribes, concentré sur la circulation. Son épouse somnolait ou elle faisait semblant. Après un petit déjeuner copieux, le père avait tout rangé soigneusement dans le coffre pendant que la maman avait accompagné les petits diables aux toilettes. Lui avait attendu sagement à l’ombre de la table en bois épais. Il s’était assoupi.
Le claquement des portières le fit sursauter. Il redressa la tête, déjà la voiture démarrait. « Ben et moi ? » pensa-t-il. Les grands yeux étonnés des petits qui lui faisaient de grands signes à la fenêtre arrière lui donnèrent du courage pour se lancer à la poursuite du véhicule. « C’est un jeu » se dit-il, « ils veulent voir combien de temps je mettrai à les rattraper, ils vont s’arrêter plus loin et se cacher. » Il galopa de plus en plus vite, sans peur, confiant en l’innocence de ce nouveau défi. C’était sans compter avec les bolides hurlants qui le frôlèrent. Il en évita un, puis un autre. Il louvoyait entre les carrosseries étincelantes sous le soleil de plomb, essayant de ne pas perdre de vue la belle voiture blanche où l’attendait sa couverture écossaise derrière le siège conducteur.
« Qu’est-ce qui s’est passé ? Sûr, ils se sont arrêtés et je suis en train de rêver aux pieds du petit Marco. »
Il sentit sur lui le souffle répété des véhicules qui passaient devant lui.
« Il y en a bien un qui va me voir, s’arrêter pour m’aider à les retrouver… »
Il sentait autour de lui le parfum de l’herbe écrasée qui se mêlait aux vapeurs des échappements. Le soleil lui sembla moins brûlant, il avait froid tout à coup, il ne sentait plus la douleur qui lui taraudait le dos il y avait à peine quelques minutes, ou était-ce quelques heures… ?
« Où sont-ils ? » Son esprit s’égarait, il avait envie de mordre et tenta de relever la tête. Il se sentait très faible.
« Eh, les petits ! Marco ! Suzy ! Je suis là ! » Il n’entendait plus la circulation que de loin. L’herbe autour de lui était humide à présent, elle avait changé d’odeur et dégageait un parfum qui curieusement réveillait son appétit.
A force de concentration il pu soulever les paupières et ne vit devant lui que le ciel d’un bleu si intense qu’il lui sembla irréel. Ce fut cette image qu’il emporta avec lui au paradis des amis à quatre pattes.
Il ne comprenait pas pourquoi il se retrouvait là ni où étaient ses maîtres, cependant il ne souffrait plus de ses blessures si ce n’est dans son cœur qui cherchait encore une réponse à la question qu’il se poserait à l’infini.
Marie Deluneq

left by poutounou on 21/07/2024  
Qu’elle est belle cette petite prière de Saint François d’Assise. C’est ce que nos Amours à quatre pattes font : Ils nous consolent, nous comprennent et nous aiment surtout… !!!
*
PRIÈRE SIMPLE
*
Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.
Là où il y a de la haine, que je mette l'amour.
Là où il y a l'offense, que je mette le pardon.
Là où il y a la discorde, que je mette l'union.
Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité.
Là où il y a le doute, que je mette la foi.
Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.
*
Que je ne cherche pas tant
À être consolé, qu'à consoler ;
À être compris, qu'à comprendre ;
À être aimé, qu'à aimer.
*
• Car,
C'est en donnant, qu'on reçoit ;
C'est en s'oubliant, qu'on trouve ;
C'est en pardonnant, qu'on est pardonné ;
C'est en mourant, qu'on ressuscite à l'éternelle vie.
• *
(Saint François d'Assise)

left by colombine67 on 21/07/2024  
Quand ils ont claqué la portière
Il n'a pas compris tout de suite
Il a couru longtemps derrière
Mais la voiture allait trop vite
Et pendant des journées entières
Il a vu les autos passer
Mais vous, auriez-vous fait marche arrière
En voyant ce chien sans collier ?
Car après les premières caresses
Puis quelques mois d'indifférence
Beaucoup de chiens perdent leur laisse
Au début des grandes vacances…
Comme un objet que l'on jette
Quand il n'est plus au goût du jour
Il sera remplacé peut-être
Par un chien plus jeune au retour…
Le chien abandonné en été par ses maîtres
Flaire toujours la route et fait des kilomètres
Il traverse les villages et s'approche des enfants
Qui n'osent le caresser de peur qu'il soit méchant,
De peur qu'il soit méchant
Il n'a pas oublié ses maîtres
Depuis le jour qu'il vagabonde
Et pour les retrouver peut-être
Il ira jusqu'au bout du monde
Il n'a plus d'âge et plus de race
Qu'importe comment il s'appelle
Mais à le voir suivre leurs traces
Moi, je vais l'appeler Fidèle
Le chien abandonné en été par ses maîtres
Sur le bord d'un fossé vaut bien que l'on s'arrête
Qu'on ouvre sa portière pour le faire monter
Pour qu'un jour en été il n'y ait plus jamais
De chien abandonné.

left by spanky on 20/07/2024  
"Je déménage je ne peux pas emmener mon chien avec moi"
« Le bébé est allergique »
"Je suis trop occupé pour lui"
"Mon propriétaire ne veut pas de chiens"
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Celui-ci.
C'est ici que ton chien finit.
Je suis fatigué des excuses des gens.
J'en ai marre que les chiens finissent morts sur le sol du refuge.
Je suis fatigué.
Un chien est une responsabilité à vie.
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Un engagement de plus de 10 ans.
Ce chien que vous avez envoyé à la fourrière pour n'importe quelle excuse, vous a fait confiance et vous a aimé.
Pas d'excuses.
Je ne veux pas l'entendre.
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Réfléchissez à deux fois avant de trouver une petite excuse insignifiante sur la raison pour laquelle vous devriez abandonner votre chien.
Si vous devez abandonner un chien, faites un effort sincère pour lui trouver un foyer aimant et pour toujours.
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Soyez une meilleure personne.
Fais mieux que ça !
Les chiens ne sont pas jetés
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left by colombine67 on 19/07/2024  
C'est dans l'aube chère à Verlaine
Que tu courais notre domaine
Humant l'air des quatre saisons
Odeurs de thym et de bruyère.
Sous tes pattes fraîches légères
S'élevaient comme une oraison,
Berger des landes familières
Tu vivais digne et solitaire.
Animal doué de raison
J'écris ce jour anniversaire
Où tu reposes sous la terre
A deux pas de notre maison
Jour après jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaître
C'est ce qui fait vieillir trop tôt.
Au paradis des chiens peut-être
Ton long museau à la fenêtre
Tu nous accueilleras bientôt.
Au triple galop caracole,
Je vois tes pattes qui s'envolent,
Chevauchant l'herbe et les nuées.
Le vent siffle dans ton pelage,
Vole vole mon loup sauvage
Comme au temps des vertes années.
Jean Ferrat

left by spanky on 18/07/2024  
Le Paradis des animaux (de Paulo Coelbo) 
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Un homme, son cheval et son chien cheminaient sur une route.                 
Alors qu'ils passaient près d'un arbre gigantesque, un  éclair les frappa, les tuant instantanément.             
Mais le voyageur ne se rendit pas compte qu'il avait quitté ce monde et continua à cheminer,
accompagné de ses animaux.            
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Parfois, les morts prennent quelque temps pour se rendre compte de leur nouvel état...            
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Le chemin était très long; ils devaient gravir une colline, le soleil frappait fort et ils étaient en sueur et assoiffés.                                
A un virage de la route, ils virent un magnifique grand portail, en marbre, qui conduisait à une place            
pavée de blocs d'or, au centre de laquelle s'élevait une fontaine d'où coulait une eau cristalline.           
Le voyageur s'adressa à l'homme qui surveillait l'entrée.                 
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"Bonjour;"                 
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"Bonjour", répondit le gardien.             
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-Quel est donc ce lieu, tellement beau?"                  
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"C'est le ciel."
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"Qu'il est bon d'être arrivés au ciel, nous avons une telle soif !"             
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 Entrez donc et buvez à volonté." Le gardien indiqua la fontaine. 
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"Mon cheval  et mon chien, aussi, ont soif."
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"Je suis désolé", dit le gardien, "mais ici l'entrée est interdite aux animaux."           
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L'homme fut profondément déçu: sa soif était grande, mais il n'aurait jamais bu seul. Il remercia le gardien et poursuivit sa route.
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Après avoir cheminé longuement sur la colline, le voyageur et les animaux arrivèrent en un lieu dont l'entrée
était constituée d'une vieille porte, qui s'ouvrait sur un sentier de terre battue, bordée d'arbres.                
A l'ombre de l'un de ceux-ci, un homme qui portait un chapeau, était étendu; il était probablement endormi.               
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"Bonjour", dit le voyageur.
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L'homme fit un signe de la tête.
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"Moi, mon cheval et mon chien, nous avons très soif."
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"Il y a une source entre ces rochers", dit l'homme et indiquant l'endroit, ajouta: "Vous pouvez boire à volonté."
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L'homme, le cheval et le chien s'approchèrent de la source et se désaltérèrent. Le voyageur s'en alla remercier.
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"Revenez quand vous voulez", répondit l'homme.
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"A propos, comment s'appelle cet endroit ?"                 
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"Ciel."   
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"Ciel ? Mais le gardien du portail en marbre a dit que le ciel était celui-là !"   
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"Cela n'est pas le ciel, c'est l'enfer." Le voyageur resta perplexe.
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"Vous devriez leur interdire d'utiliser votre nom ! Assurément, cette fausse information cause de
Assurément, cette fausse information cause de grandes confusions !"
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"Absolument pas.En réalité, ils nous rendent un grand service. Parce que, là, s'arrêtent tous ceux qui n'hésitent pas à abandonner leurs meilleurs amis..."
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left by poutounou on 17/07/2024  
Ce n’est pas l’amour qui fait si mal, c’est d’être sans toi…
*
TU ME MANQUES
*
Je suis assise ici, seule, si triste et solitaire. Je pense à toi souvent -- chaque minute du jour, me demandant comment tu vas, ce que tu fais, souhaitant te serrer dans mes bras.
*
Je suis assise, me souvenant de tout ce que nous avons partagé, rêvant à tout ce qui sera, et je verse une larme pour chaque minute sans toi.
*
Parfois, je crois en ma force et que le temps qui nous sépare s'écoulera vite, et puis parfois, je m'assieds et pleure et me demande pourquoi faut-il que l'amour fasse si mal...
*
Bien que parfois dans la solitude... quelque part dans le vide je me sente pourtant très aimée, et je réalise que ce n'est pas l'amour qui fait si mal... c'est d'être sans toi.
*
(Cathy Lynn Oaks)

left by mistral on 16/07/2024  
Merci à tous les visiteurs pour vos fleurs, bougies et messages.




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