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En hommage à
WEST-HIGHLAND-WHITE-TERRIERPUNKY du Moulin de Labatut
Il est né le:11/12/1999
Il nous a quittés le:19/06/2012
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En hommage à
PUNKY du Moulin de Labatut
48 bougies
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79205 Fleurs
![]() Déposé par rafia je redoute tjrs..les examens invasifs...bien que je ne devrais pas appréhender car cette clinique est classée 5 eme meilleure clinique (en cardiologie) de France !!! ![]() Déposé par rafia Le cardiologue m'a dit qu'elle se passait ds le cadre d'une hospitalisation...mais brève, fort heureusement. ![]() Déposé par rafia Bsr mon petit pirate d'amour...désolée, je passe bien tard...mais je n'ai pu faire mieux. ![]() Déposé par PATOURITA Coucou mon joli pirate, je t'envoie de tendres et doux baisers mon ange. Amitié Maryem. |
5699 messages
Déposé par colombine67 le 06/02/2015Assieds-toi à côté de moi, j’ai à te parler. Je t’ai, maintenant je le crois, assez écouté. Je me souviens de notre rencontre, c’était un jour ou le soleil brillait, l’air était doux. Un parfum de muguet, que je n’avais encore jamais respiré, se répandait tout autour de nous. Tu es venu vers moi, tu semblais si fatigué, si triste, que je me suis tout de suite senti proche de toi. Les arbres, les fleurs, l’herbe même sentaient la naissance, le début, la fraîcheur. Quand tu m’as pris dans tes bras, ton cœur battait encore plus fort que le mien. Je me le rappelle bien, j’en étais stupéfait! Tu me donnais tant d’amour qu’il me semblait que l’éternité était en nous, que ma vie était elle. Tu m’as connu bébé, je suis maintenant beaucoup plus vieux que toi, au crépuscule de ma vie. C’est moi maintenant qui suis fatigué, si fatigué, éreinté. Je ne sens plus mes membres, je ne sens presque plus rien. Il est pour moi l’heure d’avoir les réponses à mes questions. Es-tu beau? Es-tu laid? Es-tu intelligent, idiot, maigre, gros, petit, grand, noir, blanc, jaune, rouge, vert? Es-tu riche, pauvre? As-tu du goût? Comment t’habilles-tu? Portes-tu du vert avec du bleu? Du marron avec du noir? Non. Ne réponds pas à mes questions, après tout, que m’importe? Tu es ce que tu es, celui que j’ai aimé, que j’ai toujours aimé. Le premier, le dernier. Notre sort aurait pu être si différent… le mien surtout. J’aurais pu me retrouver seul, dans le froid, attendant jusqu’à ma mort ton retour. J’aurais pu me sentir abandonner mais confiant, même si cela peut paraître incompatible. J’aurais pu croire en un faux Dieu, perdre ce que vous appelez des illusions. Comme je me sens bien près de toi… il me semble sentir à nouveau le muguet comme ce jour de mai; je sens ta chaleur, ta vie, il me semble même entendre battre ton cœur, comme au premier jour. Pour moi, c’est le dernier. Ne pleure pas mon ami. Ton tour viendra, et je ne peux m’empêcher de te promettre que je t’attendrais, même si je sais que tu ne crois pas à ces choses là. Que nous reste t’il donc? Rien d’autre que ce que tu penses être un faux espoir. Mais tu en sais sans doute plus que moi sur ce sujet? Je vais continuer de vivre dans ton cœur, aussi longtemps que tu le souhaiteras. Je serais toujours tout près de toi, tant que mon image sera présente en toi. Je dois maintenant m’arrêter. S’il te plait… Poses ta main sur ma tête… caresses-moi. Je vais partir, et j’ai un peu peur. Il me faut ton odeur… Adieu. D’un chien à son ami de maître. |
Déposé par rafia le 05/02/2015Mon copain Quand j'ai du chagrin Il ne me dit rien Il sait bien que ça ne sert à rien Quand j'ai du chagrin. Mon copain Mon ami Quand j'ai de la peine Il ne me dit pas qu'il m'aime Je sais bien que ça le gêne Quand j'ai de la peine. Mon copain Alors il m'écoute Moi je sais qu'il m'entend Et il me regarde Moi je sais qu'il comprend. Mon copain Il se met dans un coin Ses yeux sont plus malheureux Que les miens. Mon copain Mon copain, mon ami Il est plus qu'un ami Plus qu'un bon copain Puisque c'est mon chien. Mon copain Chantal Abraham |
Déposé par poutounou le 05/02/2015L’Arbre et la graine * Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent. Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe. Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ? Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque. Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ? Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle. Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ? * Benoît Marchon |
Déposé par rafia le 05/02/2015L'amitié et l'ami La réelle amitié d'un ami est sacrée, Un merveilleux trésor qu'il faut protéger. On peut se passer de l'amour, Mais l'amitié il en faut toujours. À qui confier nos joies, nos chagrins ? Si ce n'est à un ami, tel un frangin. Il est agréable de se sentir indispensable, Quand lui vit des problèmes semblables. L'amitié c'est beau, mais tellement rare, Que la vie parfois ainsi nous sépare. On oubliera jamais le véritable ami, À qui on s'est confié sur sa vie. Mais on oubliera bien plus vite, Ces faux amis qui autour de nous gravitent. Maxalexis. |
Déposé par rafia le 05/02/2015L'Amitié On ressent l'amitié du plus profond du cœur, C'est un beau sentiment, qu'on donne avec candeur, Il pointe et nous ravit, comme une rose fraîche, Mais, si vite, souvent, la rose se dessèche. L'amitié se chérit comme les tendres fleurs, Que cultive le cœur, pour ses mille couleurs, C'est un très beau bouquet, si plein d'exubérance, Qui répand dans nos coeurs une douce fragrance. Pour garder l'amitié, pour la faire fleurir, Il lui faut du respect, qui la fera mûrir, Il faut la ménager, parce qu'elle est fragile, Même avec les amis, qui ont des pieds d'argile. Nous choisissons l'ami, pour pouvoir partager Nos secrets, nos loisirs, et pour nous entraider, S'il a quelques défauts, laissons passer les choses, Les épines sont là pour protéger les roses. L'amitié se cultive avec beaucoup de soins, Dans un fertile sol, qui reçoit les pépins, Et, pour l'épanouir, seule la confiance Lui donne cet élan que nourrit l'espérance. Lorsqu'on perd un ami, l'âme se met en deuil, L'amitié se répand, en débris, sur l'écueil, La déchirure saigne, et puis se putréfie ; La suppuration dure toute la vie. Christian Cally. |
Déposé par mindy le 05/02/2015Le Petit Prince de Saint-Éxupéry Cette nuit-là, je ne le vis pas se mettre en route. Il s’était évadé sans bruit. Quand je réussis à le rejoindre, il marchait, décidé, d’un pas rapide. Il me dit seulement : ― Ah ! Tu es là … Et il me prit par la main. Mais il se tourmenta encore : ― Tu as eu tort. Tu auras de la peine. J’aurai l’air d’être mort, mais ce ne sera pas vrai … Moi, je me taisais. ― Tu comprends. C’est trop loin. Je ne peux pas emporter ce corps-là. C’est trop lourd. Moi, je me taisais. ― Mais ce sera comme une vieille écorce abandonnée. Ce n’est pas triste les vieilles écorces. |
Déposé par Ana le 05/02/2015"personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître" M.Yourcenar bien sûr que la deuxième supposition est la plus belle, alors on va y croire ... bonne soirée et mille mercis chère Maryem amitiés. |
Déposé par colombine67 le 05/02/2015Suis-je célèbre maintenant ? Je suis née aujourd'hui, une des dix. Mon papa était très célèbre. J'ai beaucoup de demi-frères et soeurs. Ma maman aussi était très célèbre. Quand elle est devenue célèbre, elle n'a eu que des chiots. Fini les mains caressantes, fini les excursions ... seulement encore plus de chiots. Elle est toujours triste quand ils la quittent. Aujourd'hui, j'ai quitté ma maison. Je ne voulais pas partir, donc je me suis cachée derrière ma maman et mes trois compagnons de nichée qui restaient. Ils disaient qu'un certain jour moi aussi je deviendrais célèbre. Je me demande, est-ce que célèbre veut dire la même chose que plaisir et bon temps ? Donc tu me soulevais et m'emportais, bien que tu étais consciente que je me cachais pour toi. Je crois que tu ne m'aimais pas non plus. Ma nouvelle demeure est très éloignée. J'ai très peur. Mon petit coeur me disait "sois courageuse" ... comme mes ancêtres. Est-ce qu'il y avait une bonne maison ? J'ai faim, je ne peux pas trop manger, c'est mauvais pour mon ossature. Je ne peux pas mordre ni grogner quand les enfants me tourmentent. Je cours seule et m'imagine que je cours dans une prairie verte avec des papillons, des oiseaux et des coccinelles. Je ne comprends pas pourquoi ils me battent. Je suis tranquille, mais l'homme frappe et crie des gros mots. La dame ne me donne pas la bonne nourriture comme chez ma maman. Elle jette simplement de la nourriture sèche par terre, se retourne et disparaît avant que j'ai le temps pour une caresse ou un autre contact. Parfois ma nourriture sent mauvais, mais je la mange quand même. Aujourd'hui, j'ai mis au monde dix chiots. Ils sont tellement jolis. Suis-je célèbre maintenant ? Je voudrais bien jouer avec eux, mais ils sont tellement petits. Je suis encore tellement jeune et folâtre que c'est difficile pour moi de seulement soigner mes petits et rien d'autre. Ils pleurent maintenant. J'ai tellement faim. Je souhaite que quelqu'un me jette quelque nourriture. J'ai également très soif. Maintenant je n'ai plus que huit chiots. Deux sont décédés pendant la nuit, je ne parvenais plus à les réchauffer. Nous sommes tous très faibles. Aujourd'hui on est venu nous chercher, c'était trop de travail pour nous nourrir. Quelqu'un m'a enlevé mes chiots. Ils pleuraient. Ils ont été mis dans un camion avec des cages. Mes chiots sont-ils célèbres maintenant ? Je l'espère car ils me manquent. Ils sont partis. Ca sent l'urine ici, la peur et la maladie. Pourquoi suis-je ici ? J'étais belle comme mes aïeux. Maintenant, je suis affamée, sale, j'ai du mal et on ne veut pas de moi. Ce qui est encore le pire de tout, c'est de ne pas être désirée. Personne ne venait, bien que j'essayais d'être sage et agréable. Aujourd'hui, quelqu'un est venu. Ils m'ont noué une corde autour du cou et m'ont emmenée dans une chambre où tout était propre avec une table brillante. Quelqu'un me prenait et me caressait. Ca me faisait tellement de bien ! Je devenais fatiguée et j'ai regardé la dernière personne qui se souciait de moi quand je m'endormais. Maintenant je suis célèbre. Aujourd'hui, il y avait quelqu'un qui m'aimait ! Je ne me souviens plus beaucoup de l'endroit où je suis née. C'était très petit et sombre et les gens ne jouaient jamais avec nous. Je me souviens de maman et de son doux pelage, mais elle était souvent malade et très maigre. Elle n'avait presque pas de lait pour moi et mes frères et soeurs. Je me souviens que beaucoup d'eux décédaient, ils me manquent tellement. Je me rappelle bien le jour où j'ai été enlevée de chez ma maman. J'étais tellement triste et effrayée, mes dents de lait commencaient à percer et j'aurais dû rester chez ma maman. Mais elle était si malade et les gens continuaient à dire qu'ils n'avaient pas d'argent et qu'ils en avaient marre de la "pagaille" que faisaient ma soeur et moi. Donc nous étions mises en cage et transportées ailleurs. Seulement nous deux. Nous nous sommes serrées tout près l'une de l'autre et avions peur, mais encore une fois, pas de mains humaines pour nous caresser et nous aimer. Tant d'endroits et de bruits différents ! Nous sommes dans un magasin où il y a beaucoup d'autres animaux. Certains hurlent, d'autres gémissent ! Ma soeur et moi sommes enfermées dans une petite cage, j'entends d'autres chiots. Je vois des gens qui me regardent. J'adore les petits enfants, ils me semblent tellement gentils et amusants. Comme ils aimeraient jouer avec moi ! Toute la journée, nous restons enfermées dans notre cage étroite, parfois des gens frappent sur la fenêtre et nous effrayent, parfois on nous sort pour être présentées aux gens. Certains sont gentils, d'autres nous font mal. Nous entendons toujours : "Oh, comme elles sont gentilles ! ", "J'en veux une !", mais on ne nous emmène pas. Ma petite soeur est décédée cette nuit quand il faisait noir dans le magasin. J'ai mis ma tête sur son doux pelage et je sentais la vie s'échapper de son petit corps tout mince. J'avais entendu dire qu'elle était malade et que je pouvais être vendue avec "réduction" pour que je sorte vite du magasin. Je crois que mes gémissements étaient les seuls signes de deuil quand son petit corps a été enlevé de la cage pour être jeté. Aujourd'hui une famille est venue et ils m'ont achetée ! Quel jour heureux ! C'est une famille gentille, ils me voulaient vraiment ! Ils ont acheté un plat et de la nourriture et la petite fille me serrait dans les bras. Je l'aime tellement. Papa et maman disent que je suis un chiot adorable ! Ils m'ont appelé "Ange". J'ai donné des petits bécots à mes nouveaux amis. La famille me soigne bien, ils sont gentils, doux et tendres. Ils m'apprennent doucement et avec beaucoup de patience ce que je peux faire et ce qui est défendu, ils me donnent de la nourriture adorable et beaucoup d'amour ! La seule chose que je veux c'est leur faire plaisir. J'aime beaucoup la petite fille et j'adore jouer et courir avec elle. Aujourd'hui, nous sommes allés chez le vétérinaire. C'est un endroit peu agréable et j'avais très peur. On m'a donné quelques piqûres, mais ma meilleure copine, la petite fille, me tenait si tendrement et m'assurait que tout allait bien, donc je me suis calmée. Le vétérinaire a dû dire des mots tristes à ma famille car ils avaient le regard sombre. J'entendais le vétérinaire dire des choses comme ... "il y a un problème au coeur" et ... "c'est à cause des gens qui élèvent sans réfléchir et sans se soucier de la santé des animaux". Je ne sais pas ce que cela signifie mais ça m'attriste de voir ma famille tellement malheureuse, mais elle continue malgré cela à m'aimer, et je dois dire que cela est réciproque. J'ai six mois maintenant, d'autres chiots de mon âge sont très robustes et brusques, j'aimerais être comme eux. Mais il y a toujours cette douleur qui me fait mal pour courir et jouer avec ma petite fille bien aimée. J'ai des difficultés à respirer. Je fais de mon mieux pour être un chiot bien fort mais c'est difficile. Ca me fait mal au coeur de voir ma petite fille tellement triste et d'entendre dire papa et maman ... "peut-être que son heure est arrivée ?". J'ai déjà été plusieurs fois chez le vétérinaire et les nouvelles ne sont jamais bonnes. Ils parlent toujours de malformations congénitales. Moi, je ne veux que sentir les rayons du soleil, courir, jouer et faire des câlins a ma famille. La nuit passée était la plus dure, la douleur devient de plus en plus atroce. Je sais à peine me lever pour boire. On m'a mise dans la voiture ... pour la dernière fois. Tout le monde a du chagrin et je ne comprends pas pourquoi. Ai-je été désobéissante ? J'essaie d'être sage et gentille. Qu'ai-je fait de mal ? Oh, si seulement cette douleur pouvait disparaître ! Si je pouvais faire disparaître les larmes de la petite fille. J'essaie de m'étendre pour lécher sa petite main, mais je ne peux que hurler de douleur. La table chez le vétérinaire est froide. J'ai tellement peur. Les gens me font tous des caresses, ils pleurent et je sens leurs larmes sur mon doux pelage. Je sens leur amour et leur chagrin. Je lèche doucement leurs mains, même le vétérinaire ne semble pas être désagréable aujourd'hui. Il est tendre et je sens un soulagement de mes douleurs. La petite fille me tient doucement et je la remercie pour tout son amour. Je sens une petite piqûre dans ma patte avant, la douleur s'en va et je sens la paix qui m'envahit. Je lèche doucement ces mains. Ma vue devient trouble et comme dans un rêve, je vois ma maman et mes frères et soeurs, dans le lointain, dans un espace vert. Ils me disent que là, il n'y a pas de douleur, seulement paix et bonheur. Je dis adieu à ma famille à la seule façon que je connais, en agitant légèrement ma queue et en poussant doucement avec mon nez. J'avais espéré de pouvoir passer avec eux beaucoup, beaucoup d'années, mais le sort en a décidé autrement. "Voyez vous", disait le vétérinaire, "les chiots vendus dans les animaleries ne viennent pas d'éleveurs ayant le sens des responsabilités". La douleur s'est arrêtée maintenant et je sais que ça prendra des années avant que je ne revoie ma famille bien aimée. Si suelement, cela avait été autrement ... -------------------------------------------------- ------------------------------ Avec l'autorisation permanente de l'auteur et à condition de repecter l'esprit, ce récit peut être publié ou copié. Cette autorisation est donnée dans l'espoir que cela mettra fin auc élevages par des éleveurs immoraux qui élèvent, non pas pour le bien-être de ces animaux ou pour améliorer la race, mais uniquement pour leur propre profit. Traduit de l'anglais par Mme W. Michiels Copyright 1999 - J. Ellis. |
Déposé par mindy le 04/02/2015Tu peux pleurer son départ Ou tu peux sourire parce qu’elle a vécu Tu peux fermer les yeux et prier pour qu’elle revienne Ou ouvrir les yeux et voir qu’elle est partie Ton cœur peut être vide de ne plus la voir Ou il peut être rempli de l’amour qu’elle a partagé Tu peux tourner le dos à demain et vivre le passé Ou tu peux être heureux pour demain à cause du passé Tu peux te souvenir d’elle et seulement qu’elle n’est plus Ou tu peux chérir sa mémoire et la laisser vivre Tu peux pleurer et te renfermer, être vide et tourner le dos Ou tu peux faire ce qu’elle aurait voulu, sourire, ouvrir les yeux, aimer et aller de l’avant. |
Déposé par ovanek le 04/02/2015❤ ***** ***** Il n'y a qu'un voile ***** Qu'un voile qui nous sépare Il y a un souffle qui nous unis, celui des âmes Si doux, si fin, si persistant "Je suis là, au-delà du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix "Il n'y a que ce voile qui nous sépare et tu me sens parfois" Une odeur, un geste, une musique, un endroit Et je suis là, auprès de toi Tu m'entends rire, discourir de ce qui était Désormais, c'est un trésor au fond de toi Il n'y qu'un voile si fin pourtant si infranchissable Impénétrable car nul ne sait ce qui est au-delà Nul ne doit savoir On n'en revient pas C'est l'éblouissant interdit Mais pour les cœurs la frontière n'existe pas L'amour brûle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'éternel L'amour ne craint l'éblouissement mais s'en nourrit constamment ***** pensée ***** ***** ❤ |
Déposé par colombine67 le 04/02/2015Quand le temps viendra... Si arrive le moment où je deviens frêle et faible Et que la douleur m'empêche de dormir Alors fais ce qui doit être fait La dernière bataille ne peut être gagnée. Tu sera triste, je comprends Mais ne laisse pas le chagrin t'arrêter. Pour ce jour, plus que tous les autres Ton amour et ton amitié doivent supporter l'épreuve. Nous avons eu tellement de belles années Tu ne voudrais pas me voir souffrir davantage. Quand le temps viendra, s'il te plait laisse-moi partir. Emmène-moi où quelqu'un prendra soin de moi Et reste avec moi jusqu'à la fin. Tiens-moi très fort et parle-moi Jusqu'à ce que mes yeux ne voient plus. Je sais qu'avec le temps tu seras d'accord Que c'est une bonté qu tu m'as fait. Bien que ma queue ait branlé pour la dernière fois Tu m'as sauvé de la misère et de la souffrance N'aie pas de peine Que ce soit toi qui a dû prendre cette décision Nous étions très proches pendant toutes ces années Ne te laisse surtout pas envahir par le chagrin. ...ton copain à 4 pattes, qui te remercie de lui avoir offert une si belle vie ! |
Déposé par mindy le 03/02/2015Il n’y a pas de mort, il n’y a que des métamorphoses. Tu ne nous a pas quittés Mais tu t’en es allé au pays de la Vie, Là où les fleurs Plus jamais ne se fanent, Là où le temps Ne sait plus rien de nous. Ignorant les rides et les soirs, Là où c’est toujours matin, Là où c’est toujours serein. Tu as quitté nos ombres, Nos souffrances et nos peines. Tu as pris de l’avance Au pays de la Vie. Je fleurirai mon cœur En souvenir de toi, Là où tu vis en moi, Là où je vis pour toi. Et je vivrai deux fois… Par Père André Marie |
Déposé par colombine67 le 03/02/2015NE PLEURE PAS Ne pleure pas, si tu m'aimes ! Si tu savais le don de Dieu et ce que c'est que le ciel, Si tu pouvais d'ici entendre le chant des anges, et me voir au milieu d'eux. Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où je marche ! Si, un instant, tu pouvais contempler comme moi la Beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent ! Quoi... ? Tu m'as vu... tu m'as aimé dans le pays des ombres et tu ne pourrais ni me voir ni m'aimer encore dans le pays des immuables réalités ? Crois-moi, quand la mort viendra briser tes liens comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient, et quand, un jour que Dieu seul connaît et qu'il a fixé, ton âme viendra dans ce ciel où l'a précédée la mienne... ce jour-là, tu reverras Celui qui t’aimait et qui t’aime encore, tu retrouveras son Cœur, tu en retrouveras les tendresses épurées. A Dieu ne plaise qu'entrant dans une vie plus heureuse, infidèle aux souvenirs et aux vraies joies de mon autre vie, je sois devenu moins aimant ! Tu me reverras donc, transfiguré dans l'extase et le bonheur, non plus attendant la mort, mais avançant, d'instant en instant avec toi, dans les sentiers nouveaux de la lumière et de la Vie ! Alors... essuie tes larmes, et ne pleure plus... si tu m'aimes... Saint Augustin |
Déposé par choupinou le 02/02/2015une petite étoile luit dans la nuit une petite étoile brille et me souris une petite étoile qui me tend toujours la patte une petite étoile qui m'aide à construire mon chemin une petite étoile qui me rassure quand j'ai peur une petite étoile qui me console quand je pleure une petite étoile qui m'écoute quand je suis seule une petite étoile en moi qui demeure cette petite étoile ne s'éteindra jamais cette petite étoile brillera toujours pour l'éternité cette petite étoile c'est toi,mon doux,mon aimée cette petite étoile qui resplendit dans mes moment sombre cette petite étoile qui s'acharne pour que je sorte de l'ombre... votre amie babeth ,maman de caroline toiletteuse |
Déposé par ovanek le 02/02/2015❤ ***** Ma journée a été maussade Mon soleil a viré à la pluie. Mon étoile c'était perdue dans le brouillard Le monde entier sait mit à hurlé .... Mais il a suffi d'une pensée de toi et je vois la vie de mille lumières *** Je t'aime .....Phil *** ❤ |
Déposé par colombine67 le 02/02/2015Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement. J'ai tout appris de toi sur les choses humaines Et j'ai vu désormais le monde à ta façon J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines Comme au passant qui chante on reprend sa chanson J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson. Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement. J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux Tu m'as pris par la main comme un amant heureux. Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement. Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes N'est-ce pas un sanglot que la déconvenue Une corde brisée aux doigts du guitariste Etpourtant je vous dis que le bonheur existe Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues. Terre, terre, voici ses rades inconnues. Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement. Louis Aragon |
Déposé par colombine67 le 01/02/2015 Dès lors qu'un chien s'en est allé, des lambeaux de notre peau s'en vont aussi et des poils restent agrippés à notre chandail. On pourra lire, du matin au soir, l'empreinte laissée par sa tête et son museau au creux de notre main, l'aboiement et les mouvements frénétiques de son fouet retentiront dans le vide de notre retour, incroyablement silencieux, sans le cliquetis de ses ongles sur le sol ni les hululements de joie. Et tout nous reviendra en mémoire, les vertes prairies des parcs, les empreintes sur la neige, les patounes qui, sous l'eau, nagent à nos côtés. Les bâtons lancés, le sable dans les oreilles et sur la truffe, les coquillages sur les coussins du divan. Dès lors qu'un chien s'en est allé, la gamelle reste là et la laisse est accrochée, inerte. On se regarde les pieds dans la cuisine, et il n'y a plus de couinements d'une queue, heurtée par mégarde. On se sent volé, perdu et muet. Voilà pourquoi on parle à tort et à travers de ce qui n'a pas d'importance, pourvu qu'on nous enlève le poids de l'absence de ce corps chaud et poilu, étendu et endormi sur nos jambes ou sur nos chaussures pendant que nous regardions le téléjournal. Dès lors qu'un chien s'en est allé, nous pleurons à chaudes larmes, sans retenue ni contrôle, sans l'ambivalence que nous éprouvons à la mort d'un humain, sans conflits et litiges, tourments et passion d'une vie entière. Au contraire, avec lui, nous connaissons la pureté d'un amour, et lorsque le chien s'en va, cet amour reste en nous. Il nous l'a offert sans hésitation, nous en a fait cadeau sans défection dans son regard infini, doucement velouté, constamment vigilant, qui n'a jamais fléchi quand il croisait le nôtre. Dès lors qu'un chien s'en va, c'est réellement un part de notre vie qui s'en va avec lui. |
Déposé par mindy le 31/01/2015Le bonheur, c’est notre vie à traverser Sans jamais, jamais regretter le passé Il arrive ce jour, ou encore ce temps Ou l’on se voit obligé de faire un bilan Ou nous arrêter, devient une nécessité Ou, l’on vit des choses qui vont nous changer Notre vie, ne sera plus pareille à celle d’hier On rencontre tous un jour ce point de repère Ou le avant et le après ne se ressembleront plus Ou l’on voudra oublier tout c’qu’on a vécu Et pourtant, que l’on soit ou non, croyant Quelque chose nous poussera à aller de l’avant On aura beau être fatigué, même découragé Quelque chose nous poussera à continuer Notre perception des choses changera totalement La vie, nous semblera plus belle qu’avant Au fond, c’est qu’on le voulait tellement Qu’il ne peut pas, en être autrement Tant mieux, qu’on ait cette tendance à oublier Sur une médaille, il y a toujours deux cotés Et si dans la vie on a choisi le mieux C’était, qu’on voulait encore être heureux Toutes ces leçons nous ont grandi, on a appris Il en reste, que c’était le but de notre vie On vit tous un jour, de la peur dans notre vie Mais enfin, c’est notre histoire qui se construit Texte Claude Marcel Breault |
Déposé par colombine67 le 31/01/2015Un pont géant J’avais devant les yeux les ténèbres. L’abîme qui n’a pas de rivage et qui n’a pas de cime, était là, morne, immense ; et rien n’y remuait. Au fond, à travers l’ombre, impénétrable voile, je m’écriais : « Mon âme, ô mon âme ! il faudrait, pour traverser ce gouffre, où nul bord n’apparaît, et pour qu’en cette nuit jusqu’à ton Dieu tu marches, bâtir un pont géant sur des millions d’arches. Qui le pourra jamais ? Personne ! ô deuil ! effroi ! pleure ! » Un fantôme blanc se dressa devant moi et ce fantôme avait la forme d’une larme ; c’était un front de vierge avec des mains d’enfants : il ressemblait au lys que la blancheur défend : ses mains en se joignant faisaient de la lumière. Il me montra l’abîme où va toute poussière , si profond que jamais un écho n’y répond ; et me dit : « si tu veux je bâtirai le pont ». Vers ce pâle inconnu je levais ma paupière. Quel est ton nom ? lui dis-je . Il le dit : « la prière ». (Victor Hugo) |
Déposé par colombine67 le 30/01/2015Même s'il me faut lâcher ta main Sans pouvoir te dire "à demain" Rien ne défera jamais nos liens. Même s'il me faut aller plus loin Couper les ponts, changer de train, L'amour est plus fort que le chagrin. L'amour qui fait battre nos cœurs Va sublimer cette douleur, Transformer le plomb en or ! Tu as tant de belles choses à vivre encore. Tu verras au bout du tunnel Se dessiner un arc-en-ciel Et refleurir les lilas. Tu as tant de belles choses devant toi. Même si je veille d'une autre rive, Quoi que tu fasses, quoi qu'il t'arrive, Je serai avec toi comme autrefois. Même si tu pars à la dérive, L'état de grâce, les forces vives Reviendront plus vite que tu ne crois. Dans l'espace qui lie le ciel et la terre Se cache le plus grand des mystères Comme la brume voilant l'aurore. Il y a tant de belles choses que tu ignores : La foi qui abat les montagnes, La source blanche dans ton âme, Penses-y quand tu t'endors : L'amour est plus fort que la mort. Dans le temps qui lie ciel et terre Se cache le plus beau des mystères. Penses-y quand tu t'endors : L'amour est plus fort que la mort. (Françoise Hardy) |
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