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BICHON-MALTAISNINA
Born on :12/09/1997
left us on:27/01/2016
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NINA
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left by Otosan 🌷 Des bisous 💖 et plein de petites papouilles 💕 Bonne fin de soirée à vous ✨ Amitiés 🌸 left by Binouche gros câlins 🌼🌻💙🐾🕊petit ange de lumière, petit coeur d'amour, douces caresses 💖😘 tu es dans mon coeur à moi aussi |
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left by colombine67 on 11/11/2016Le ciel est rempli d'anges , Cela fait un magnifique mélange , Ils sont si beaux , Ils sont si haut . ... Le ciel en est envahi , De la terre, ils sont partis , Ils nous manquent tellement , On les aime énormément . On les pleure trop souvent , Sans eux, on vit terriblement , Pourtant on doit poursuivre notre chemin , On doit avancer jusqu'à la fin . Parce qu'un énorme vide s'est installé , Toutes ces larmes qu'on ne peut sécher , C'est si dur de continuer sans leur présence , Si dur d'accepter leur absence . On se bat pour eux , On veut les rendre heureux , On fait en sorte qu'ils soient fiers de nous, Pour eux, on ira jusqu'au bout |
left by colombine67 on 10/11/2016Prends le temps d'aimer... C'est le secret de l'éternelle jeunesse ! Prends le temps de lire... C'est la source du savoir ! Prends le temps d'écouter... C'est la force de l'intelligence ! Prends le temps de penser... C'est la clef de la réussite ! Prends le temps de jouer... C'est la fraîcheur de l'enfance ! Prends le temps de rêver... C'est un souffle de bonheur ! Prends le temps de rire... C'est la musique de l'âme ! Prends le temps de pleurer... C'est l'émotion d'un grand cœur ! Prends le temps de vivre car le temps passe vite et ne revient jamais. |
left by colombine67 on 09/11/2016Prendre le temps de vivre Et regarder la vie Le ciel qui brille à son zénith Les larmes de joie d’un bébé Une pêche belle à croquer La brise qui s’envole L’air du temps qui s’en va en sifflotant La ritournelle pour une belle Ces bisous pour mon présent Prendre le temps de remercier L’amour de ses bienfaits De son sourire doucement offert De cette main qui était et est toujours là De ces gestes de tendresse fait sans y avoir pensé Prendre le temps de regarder La rose qui va éclore L’olivier qui va pousser Le jasmin qui fait tant de bien L’oranger couleur d’été La fourmi qui persévère Le rai de lumière qui fait des ombres chinoises Le silence si lourd de sens Prendre le temps de respirer Le temps qui passe sans compter Le temps qui enlace mes pensées Le temps qui m’offre sa sérénité Prendre le temps de perdre mon temps Juste pour voir le temps présent s’envoler Juste le plaisir de sentir le doux frisson De laisser le temps prendre son temps Un instant Prendre le temps de vivre Et regarder la vie Prendre le temps de remercier L’amour de ses bienfaits Prendre le temps de regarder La rose qui va éclore Prendre le temps de respirer Le temps qui passe sans compter Prendre le temps de perdre mon temps Juste pour voir le présent s’envoler. |
left by colombine67 on 08/11/2016Comme une étoile dans le ciel qui brille Tu as ta place dans ma vie, tu scintilles Les nuages m'empêchent parfois de voir clair Et en ton absence, il me manque mes repères Comme un enfant perdu dans la foule Je suis là, toute seule, mes larmes coulent Cherchant ton ombre, ton sourire, ton odeur Pour que parte ce sentiment effrayant de peur Vide à l'intérieur et ne sachant où aller Tu n'éclaires plus les chemins, pour me guider Tu es comme un doigt de ma main On survit sans, mais toujours ce manque est là au lendemain Notre histoire est unique, très belle Comme une liaison que les mots « pour toujours » scellent Mais à distance celle-ci sera forcée Le temps entre nous, on nous l'a refusé Malgré cette règle établit Les sentiments, l'amour lui, survit Je te regarde plein d';espoir Sachant qu'une autre t'appartiendra un soir Mais je n'arrive pas à me raisonner Ce que je ressens, très difficile à cerner Mon coeur parle et je l'écoute Le dos tournée déjà, tu me déroutes Ne m'oublies pas et pense à moi parfois Seul tu ne le seras jamais, car je penserai toujours à toi Un jour nos vies seront stables de chaque côté Mais même là, je le sais, ce vide ressentit ne sera comblé Veillez l'un sur l'autre, c'est tout ce qui nous est permis Cette pensée, me permettra d'avancer, moins seule dans la vie Ecoute mon coeur qui te parle et t'explique Notre relation est certainement quelque chose de très magique. Frère et soeur d'antan ou même un beau couple d'amants Nos regards qui se cherchent et se croisent, nous donne ce sentiment si réconfortant L'un sans l'autre, cette complicité, je ne sais expliquer ce lien Je serais ton ange gardien et te demande d'être le mien |
left by colombine67 on 07/11/2016Naissance de la voix lactée Il y a bien longtemps, il n'y avait pas beaucoup d'étoiles dans le ciel. Les indiens stockaient leur récolte de maïs dans de grands paniers. L'hiver ces grains leur permettaient de confectionner du pain. Un matin, un couple découvre qu'on leur a dérobé du maïs pendant la nuit. Des grains sont dispersés sur le sol de la réserve et ils aperçoivent des empreintes géantes de chien. Ils alertent aussitôt les villageois : ces traces ne peuvent avoir été faites que par un chien venant d’un autre monde ! Ils décident de se débarrasser d'une bête aussi monstrueuse en l'effrayant si fort qu'elle n'aura plus envie de revenir. Ils rassemblent des tambours, des carapaces de tortues et se cachent pendant la nuit près de la réserve de grains. Soudain, ils entendent un énorme bruissement d'ailes pareil à celui de milliers d'oiseaux en vol : un chien géant descend en piqué du ciel. Dés que ce dernier se trouve près du maïs, les Indiens font un vacarme énorme en frappant sur leurs ustensiles. L’animal s’enfuit mais les habitants du village le poursuivent en continuant de plus belle leur tintamarre. Le chien géant grimpe alors au sommet d'une colline et se jette dans le ciel, les grains de maïs se répandant de sa gueule. Il traverse la nuit noire et disparaît. Les grains de maïs forment un chemin dans le ciel et chaque grain se transforme en étoile. C’est ainsi qu'est apparue la voie lactée... Les Cherokee l’appellent gi li' ut sun stan un' yi, l'endroit où courait le chien. |
left by poutounou on 06/11/2016Moi j'adore la vérité : ça peut faire mal sur le coup, mais on peut "construire" dessus ; les bases sont solides. Par contre, on ne peut rien construire sur ce qui n'est pas "vrai". * La fable et la vérité * La vérité, toute nue, Sortit un jour de son puits. Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ; Jeune et vieux fuyaient à sa vue. La pauvre vérité restait là morfondue, Sans trouver un asile où pouvoir habiter. A ses yeux vient se présenter La fable, richement vêtue, Portant plumes et diamants, La plupart faux, mais très brillants. Eh ! Vous voilà ! Bon jour, dit-elle : Que faites-vous ici seule sur un chemin ? La vérité répond : vous le voyez, je gêle ; Aux passants je demande en vain De me donner une retraite, Je leur fais peur à tous : hélas ! Je le vois bien, Vieille femme n'obtient plus rien. Vous êtes pourtant ma cadette, Dit la fable, et, sans vanité, Partout je suis fort bien reçue : Mais aussi, dame vérité, Pourquoi vous montrer toute nue ? Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ; Qu'un même intérêt nous rassemble : Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble. Chez le sage, à cause de vous, Je ne serai point rebutée ; A cause de moi, chez les fous Vous ne serez point maltraitée : Servant, par ce moyen, chacun selon son goût, Grâce à votre raison, et grâce à ma folie, Vous verrez, ma soeur, que partout Nous passerons de compagnie. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
left by rafia on 05/11/2016"Permets à mon sourire de t’offrir ma tendresse, permets à ma main de t’apporter du doux, permets à mon regard de te dire ton importance et accepter ainsi ma gratitude au cadeau de ta présence". Citation de jacques Salomé 💖💌💟💞💖💌💞💖💌💟💞💖💌💞💖💌💟💞💖💌💞💖💌💟💞💖💌💞💖💌💟💞💖💌💞💖💌💟💞💖 Bien chère Hélène, La famille S-M, très touchée pr votre soutien, lors du 5eme anniversaire du Départ de leur Rafia adorée... vous adresse ses plus chaleureux remerciements, toute sa reconnaissance et son amitié. + mes 1000 bisous. 🍄🌰🍂🌿🍄🌰🍂🌿🍄🌰🍂🌿🍄🌰🍂🌿🍄🌰🍂🌿🍄🌰🍂🌿🍄🌰🍂🌿🍄🌰🍂🌿🍄🌰🍂🌿🍄🌰🍂🍁🌻🌼🌾🍁🌻🌼🌾🍁🌻🌼🌾🍁🌻🌼🌾🍁🌻🌼🌾🍁🌻🌼🌾🍁🌻🌼🌾🍁🌻🌼🌾🍁🌻🌼🌾🍁🌻🌼🌾🍁 Maryem, votre amie |
left by colombine67 on 03/11/2016Mike Thawley, un pompier de Sacramento (Etats-Unis), a sauvé un petit chiot tout seul, attaché, et transi de froid sur le bord de la route où il avait été abandonné. Pris en charge par une association, Chunk, le petit chiot, pourrait bien se souvenir longtemps de son ange-gardien… Après avoir sorti Chunk la petite Pitbull de la rue, Mike Thawley l’a transportée jusqu’à la caserne où il l’a séchée, réchauffée et rassurée. Il l’a ensuite confiée au Front Street Animal Shelter, un refuge local pour animaux. Les chiens, des êtres reconnaissants ? Mais dès le lendemain de son sauvetage, le pompier a voulu prendre des nouvelles de sa petite protégée qui, pour ne rien arranger, souffre d’une maladie de peau. Il s’est donc rendu au refuge et, alors qu’il ne s’y attendait pas, a reçu le plus beau des accueils Non seulement Chunk l’a reconnu, mais elle s’est en plus livrée à une vraie démonstration de reconnaissance : lovée dans les bras de son héros, elle a fait fondre son cœur… à tel point que Mike souhaite désormais l’adopter. Chunk deviendra-t-elle une chienne pompier ? |
left by colombine67 on 02/11/2016En une semaine, la petite chienne Fancy a vécu une drôle d’aventure dont une partie restera sans doute un mystère. Disparue de chez sa maîtresse, elle a été trouvée puis adoptée avant de retrouver finalement… sa maison. Lorsque Fancy, une femelle Shih Tzu, a été trouvée errante dans une rue, elle fut conduite par une femme chez le vétérinaire. Sa puce électronique a permis d’identifier son nom, mais les coordonnées de ses maîtres n’étaient pas à jour. Déjà propriétaire de trois chiens, la femme décida alors de donner la chienne. Elle rencontra quelque temps plus tard une femme nommée Bailey qui se proposa de l’adopter. Quelques mois plus tôt, Bailey avait perdu son chien, Preston. Devenu paralysé, il avait dû être euthanasié après avoir passé cinq belles années aux côtés d’une famille aimante. C’est pour combler cette absence que Bailey cherchait à accueillir un nouveau chien. Lorsqu’elle vit Fancy, elle ne put résister. Les premiers jours, Fancy se montra assez distante dans son nouveau foyer. Mais très vite, elle se révéla être une chienne douce et affectueuse qui semblait avoir toujours fait partie de la famille de Bailey. Elle était particulièrement attentionnée avec les enfants. Et pour cause : dans sa « vraie » famille, Fancy devait veiller sur cinq enfants âgés d’un à neuf ans… Mais ça, Bailey l’ignorait. Fancy avait fugué et s’était perdue… En réalité, avant d’être trouvée, Fancy vivait chez les Davis. Elle s’était enfuie de chez elle pendant que son maître tondait la pelouse. Depuis son départ, sa famille était à sa recherche et ignorait tout de ce qu’elle était devenue. Fancy n’aurait jamais pu revoir ses maîtres si Bailey ne s’était pas rendue chez le vétérinaire pour la faire vacciner. C’est par hasard qu’un employé de la clinique reconnut la chienne qu’il avait vue sur Facebook, dans une annonce de chien perdu. Il en était sûr : Fancy était la chienne des Davis. A partir de ce moment-là, les retrouvailles entre la Shih Tzu et ses « vrais » maîtres furent organisées, malgré la tristesse de Bailey qui s’était déjà beaucoup attachée à la chienne. Mais, très reconnaissants envers la jeune femme pour avoir pris soin de leur chienne, les Davis décidèrent de l’aider à trouver le compagnon idéal qui pourrait partager sa vie… pour de longues et belles années. |
left by larrydoudou on 01/11/2016Il y a des moments dans la vie où l'on aimerait ramener quelqu'un du ciel , passer juste une journée avec lui , lui faire juste un câlin , l'embrasser ou écouter juste sa voix ou son rire , avoir l'occasion de lui dire qu'on l'aime et lui dire que c'est tellement difficile sans sa présence |
left by colombine67 on 01/11/2016Très beau texte d'Yves Duteil sur le rôle de nos défunts dans notre vie. Où s’en vont ceux qui nous manquent ? Nous accompagnons leurs corps jusqu’en terre et puis après ?... Nous fleurissons leur mémoire, nous leur parlons comme s’ils étaient encore là, quelque part, inaccessibles mais présents, bienveillants et sages. Que donnerait-on pour une réponse, un conseil de leur part, un mot pour dire… « Je veille sur vous » ? Et il nous suffit de les évoquer pour qu’ils nous sourient dans notre plus beau souvenir, de leur visage le plus lumineux. Nos absents nous accompagnent. On ne peut rien leur cacher puisqu’ils nous regardent avec nos propres yeux. C’est une étrange et intime conviction que l’on ne peut partager qu’avec ceux que l’on aime, dans la confiance de n’être pas raillé, mais, au contraire, conforté. Ceux qui nous manquent remplissent le vide de leur absence par une présence silencieuse et tendre. Toujours disponibles, ils sont auprès de nous, derrière nos paupières closes, dans les moments de doute ou de peur, dans les joies profondes. Dans la douleur de les avoir perdus, il y avait cette impuissance à les retenir, à les aider, à les accompagner. Dans le chagrin de leur absence, on a le sentiment d’être guidés par eux, de leur conférer un rôle qu’ils n’ont ainsi jamais perdu. En fermant les yeux, ils nous laissent leur regard, à la façon d’une boussole. Peut-être ont-ils besoin eux aussi de nos pensées, de nos lumières, pour éclairer leur route ? Le chagrin n’est que le revers de l’amour. Mais c’est encore de l’amour. Qu’il serait « triste de n’être plus triste sans eux… ». Au Panthéon de nos cœurs, nos absents ont toujours raison. Si l’on devait faire le portrait du bonheur, il aurait parfois le visage du chagrin, et la quiétude bienveillante de ceux qui nous ont quittés mais qui veillent sur nous tendrement. C’est une image apaisante pour s’endormir, pour s’orienter, ou se perdre dans leur sourire. Il y a un peu d’infini dans cet amour-là. Ceux qui nous manquent semblent si sereins, si proches, comme en apesanteur… Est-ce qu’ils trouvent en nous leur chemin vers ailleurs ? Alors les vivants deviendraient la maison de ceux qu’ils ont aimés. Et si un jour ils n’existent plus pour personne, auront-ils vraiment disparus ? Se sentir aimé de son vivant, c’est savoir qu’il existe quelque part un après, un moyen de poursuivre la route ensemble. L’absence n’est pas qu’un vide. C’est aussi de l’amour qui nous accompagne. Servir encore, être utile à quelqu’un… Un beau destin pour nos absents… |
left by colombine67 on 31/10/2016Poème sur la mort de Jules Vernes. " Nous mourrons mais nos actes ne meurent pas, Car ils se perpétuent dans leurs conséquences infinies. Passants d’un jour, Nos pas laissent dans le sable de la route Des traces éternelles Rien n’arrive qui n’ait été déterminé par ce qui l’a précédé Et l’avenir est fait des prolongements inconnus du passé." |
left by poutounou on 30/10/2016Joli poème pour la Toussaint… * Les chrysanthèmes_ * O ! Fleur pâle ornement des images d’automne Sans parfum qui nous grise, aussi sans volupté Quand je te vois t’ouvrir, la gaieté m’abandonne Mais tu souris toujours sous le ciel attristé. * Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entière. Quand d’un feuillage d’or les arbres sont parés Tu fleuris quand la rose à son heure dernière Effeuille tristement ses pétales fanés. * Dans les jardins en deuil ta frileuse parure Jette une note gaie et sur les tapis d’or Par l’automne étendus, tes rameaux de verdure Font croire que l’hiver est loin de nous encor. * Sur les tombeaux glacés tu remplaces les roses Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards Tu figures partout et dans les chambres roses Et dans les grands salons et sur les corbillards. * N’es-tu pas, par ta grâce et par ta modestie, La fleur qui plaît aux yeux parmi toutes les fleurs. Puisqu’au sein de la mort tu fais briller la vie Comme un rayon d’espoir brille au sein des douleurs. |
left by colombine67 on 30/10/2016Poème - prière de Gabriel Ringlet sur la vie, l'amour, la mort. Aimez-vous. Aimez-moi. Si vous m'aimez, laissez-moi m'échapper. Si vous aimez vos proches, laissez-les s'écarter. Si vous aimez vos petits, laissez-les s'élever. Si vous aimez vos grands, laissez-les s'envoler. Si vous aimez vos défunts, laissez-les s'en aller. Aimez-vous. L'éloignement n'empêche pas la proximité. L'absence ne supprime pas la présence. L'écart n'interdit pas l'alliance. La solitude ne rejette pas la solidarité. Aimez-vous. Le silence n'interrompt pas la parole. L'ombre n'éteint pas la lumière. Aimez-vous les uns les autres. Allégez-vous les uns les autres. Inventez-vous les uns les autres. Elevez-vous. Grandissez-vous. Aimez-vous, C'est tout neuf. Aimez-vous, Et vous donnerez du fruit. Aimez-vous Et vous goûterez la paix. Aimez-vous, Et vous mourrez la mort. Aimez-vous, Et vous vivrez la vie. Aimez-vous, Et ma joie viendra vous caresser. Et cette joie, je vous le dit, Personne ne pourra vous l'ôter. |
left by colombine67 on 29/10/2016 Grand corps malade - Nos Absents C´est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte Qu´elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte C´est ceux qu´on a aimés qui créent un vide presque tangible Car l´amour qu´on leur donnait est orphelin et cherche une cible Pour certains on le savait, on s´était préparé au pire Mais d´autres ont disparu d´un seul coup, sans prévenir On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord Car la mort a ses raisons que notre raison ignore Alors on s´est regroupé d´un réconfort utopiste À plusieurs on est plus fort mais on n´est pas moins triste C´est seul qu´on fait son deuil, car on est seul quand on ressent On apprivoise la douleur et la présence de nos absents Nos absents sont toujours là, à l´esprit, dans nos souvenirs Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés Ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n´était On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou En se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure Dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur Nous, on a des projets, on dessine nos lendemains On décide du chemin, on regarde l´avenir entre nos mains Et au cœur de l´action, dans nos victoires ou nos enfers On imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant Je me suis bien renseigné, on n´en sortira pas vivant Il faut apprendre à l´accepter pour essayer de vieillir heureux Mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle Mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel Ce temps qui, pour une fois, est un véritable allié Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers Moi, les morts, les disparus, je n´en parle pas beaucoup Alors j´écris sur eux, je titille mes sujets tabous Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous Qui fait qu´on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses C´est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte Qu´elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte C´est ceux qu´on a aimés qui créent un vide presque infini Qu´inspirent des textes premier degré Faut dire que la mort manque d´ironie |
left by colombine67 on 28/10/2016Tu manques tant Chaque matin, chaque soir Chaque soir, chaque matin A toutes heures Entretemps A chaque souffle A tous ces battements de cœur Vides. Ce n’est pas qu’il n’ y aurait plus de joies, Plus de devoirs, plus de buts Plus de sens, plus de chemins Ce n’est pas ainsi. C’est seulement, Que tu manques Tant Chaque matin, chaque soir, Chaque soir, chaque matin A toutes heures |
left by colombine67 on 27/10/2016Je suis un chien, Je suis vivant, un animal qui respire. Je sens la douleur, le bonheur, l’amour, la peur et le plaisir. Je ne suis pas un objet. Si je suis frappé – J’aurai un bleu, je vais saigner, je vais être brisé. Je sentirai la douleur. Je ne suis pas un objet. Je suis un chien. J’adore jouer, me promener, mais j’aime plus que tout, le temps que je passe avec ma meute – ma famille – mes siens. J’aime plus que tout être à côté de mon humain. Je veux dormir là où vous dormez et marcher là où vous marchez. Je suis un chien et je sens l’amour… Je demande l’amitié. J’apprécie le toucher d’une main gentille et la douceur d’un bon lit. Je veux être dans la maison avec ma famille, non pas coincé au bout d’une chaîne ou seul dans une cage ou dans une cours clôturée pour des heures. Je suis né pour être un compagnon, pas pour vivre une vie de solitude. Je peux avoir très froid ou très chaud. Je sens la faim et la soif. Je suis une créature vivante, pas un objet. Quand vous partez, je veux partir avec vous. Si je reste derrière, je vais attendre impatiemment votre retour. Il me tarde d’entendre le son de votre voix. Je vais tout faire pour vous faire plaisir. Je vis pour être votre compagnon précieux. Je suis un chien. Mes actions ne sont pas dictées par l’argent, la cupidité ou la haine. Je ne connais pas les préjudices. Je vis dans le moment présent et je suis guidé par l’amour et la loyauté. Ne me prenez pas pour un objet dans cervelle. Je peux sentir et je peux penser. Je peux sentir plus que le mal physique, je peux sentir la peur et la joie. Je peux sentir l’amour et la confusion. J’ai des émotions. Je peux comprendre peut-être plus que vous ne comprenez. Je suis capable de comprendre les mots que vous m’adressez, mais vous n’êtes pas toujours capable de me comprendre. Je suis un chien. Je ne suis pas capable de prendre soin de moi-même sans votre aide. Si vous choisissez de m’attacher et de refuser de me nourrir, je vais souffrir de faim. Si vous m’abandonnez dans une rue déserte, je vais avoir peur et me sentir seul. Je vais vous chercher partout et je vais me demander pourquoi j’ai été laissé derrière. Je ne suis pas une pièce de propriété à abandonner et oublier. Si vous me laissez dans un refuge, je vais avoir peur et serai confus. Je vais attendre votre retour avec chaque pas qui s’approchera de ma cage. Je suis un chien – une créature vivante qui respire. Si vous choisissez de me prendre à la maison, s’il vous plait donnez moi les choses dont j’ai besoin pour rester en bonne santé et heureux. Donnez-moi de la bonne nourriture, de l’eau claire, un bon foyer chaud et votre amour. Ne m’abandonnez pas. Ne me frappez pas. Ne me laissez pas tomber quand votre vie devient difficile. Engagez-vous à moi pour le restant de mes jours, ou ne me prenez pas à la maison en premier lieu. Si vous me désertez, je ne saurai pas prendre soin de moi-même. Je suis à la merci de la bonté des gens – si je tombe entre de mauvaises mains, ma vie sera ruinée. Je sentirai la douleur, la peur et la solitude. Si je finis dans un refuge pour animaux, je n’aurais que mes yeux pour supplier quelqu’un de me sauver, et ma queue pour vous montrer que je suis un ami. Si ce n’est pas assez, je vais mourir. Je suis un chien. Je veux donner et avoir de l’amour. Je veux vivre. Je ne suis pas un objet. Je ne suis pas une pièce de propriété. S’il vous plait ne me rejetez pas. S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect. Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai. |
left by colombine67 on 26/10/2016 J'ai mendié un peu de tendresse pour éclairer ma nuit.... J'ai hurlé, espérant un sourire, une caresse, un baiser..... Monstre de l'indifférence, tu m'as laissé là, sans peine... Je vis dans l'oubli, et dans ce box, je meurs doucement.... Blottis dans un coin, te souviens tu de moi ? Moi qui suis là, et je te demande pourquoi ? Je ne comprends rien de ce qui m'entoure....... Les jours passent et se ressemblent, jusqu'au jour où l'on viendra me chercher.... Il ne me restera de la vie, qu'un goût amer....De la joie, qu'un souvenir lointain......De la confiance, qu'une plaie grande ouverte..... Mais je serais toujours fidèle pour mon maître, mes yeux te chercheront toujours en vain..... Je t'attendrais longtemps, transis, désespéré et enfin je laisserais tomber mon lourd fardeau de rêves je poserais ma tête et je m'endormirais.............................................. |
left by colombine67 on 25/10/2016 L’Homme a besoin de se dire, de se raconter, De se faire plaindre, de se faire encourager, Mais ne sait pas regarder autour de lui, sourire. Faire, donner un geste de tendresse. Un sourire, une caresse, une parole douce ne coûte rien, Mais produit beaucoup, du réconfort pour celui qui reçoit. Sourire, caresser un court instant n’appauvrir pas celui qui donne, Mais laisse un souvenir à celui qui reçoit, souvenir souvent éternel. Aucun être vivant n’est assez riche pour s’en passer, Aucun être vivant n’est trop pauvre pour ne pouvoir donner, Un sourire, une caresse ou une parole tendre, ça ne coûte rien, Juste savoir donner un peu de soi.. Un geste tendre donne du repos à un être fatigué, Lui donne du courage à poursuivre une route qui lui semble si longue, Quand il a connue souffrance, délaissement, ignorance. Etre vieux, ne veut pas dire jeté, mais sentir une main se tendre, Pour pouvoir aider un vieux à ne pas terminer ce long chemin dans l’ombre. |
left by colombine67 on 24/10/2016J'ai nulle part où rentrer Nulle part où reposer J'ai tellement sillonné Nulle part où m’arrêter J'suis tellement accroché A ces trains qui passaient, A ces trains qui filaient Sans jamais me retourner Encoree un j'me disais Encore un dernier Ce monde n'est pas le mien J'ai rien à regretter Peut être j'ai trop dit oui Peut être pas assez Peut être parti trop tôt Pas tout à fait formé, déformé J'ai nulle part où rentrer Nulle part où reposer Peut être j'vais continuer Sans savoir où je vais Parfois tu peux me voir Marcher et fredonner Parfois tu peux me voir Tourner d'l'oeil et tomber Parfois dans la gare Je te tombe dans les bras Je tombe sans crier gare Et je t'embrasse hagard C'est parce que cet amour Qu'on pourrait se donner Pourrait me réchauffer pourrait me requinquer, me réanimer J'ai nulle part où rentrer Nulle part où reposer Nulle part c'est mon pays Et nulle part ma partie Ça te parait bizarre De te voir dans ta gare Ainsi déambuler Tout démantibulé Cette route m'a enlevé Cette route m'a entamé Cette route m'a éclipsé La vie m'a fait marcher Surement j'vais continuer Aller à ta rencontre Mais pas à ton encontre La route à moi me montre, démontre J'ai nulle part où rentrer Ça te parait bizarre De te voir dans la gare La nuit et la journée J'ai nulle part où rentrer Ça te parait bizarre Que même avec du blé On sache pas où aller Je suis très bien ici Ici c'est ma vie Comme on a qu'une vie Je suis très bien merci Je crains les policiers Les gens trop policés Mais j'suis très bien ici Je s'rais p't'être mieux assis |
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