In tribute to

DOUGLAS D'INGLYBER
2008 / 2018


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DOUGLAS D'INGLYBER
SCOTTISH-TERRIER
Born on :04/10/2008
left us on:24/03/2018

Arrivé avec la hotte du Père-Noël, sur un coup de colère majestueux !
Il nous quitte nous laissant dans une peine immense.
Heureusement, sa petite soeur adoptive "GOLDEN MILADY" nous consolera.
Bon voyage DOUGLAS !
MISTRAL et RAMSES II veilleront sur toi et m'enverront des signes comme à l'habitude.




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830 messages

left by colombine67 on 15/05/2024  
Ils l'ont jeté par la portière.
Il n'a pas compris tout de suite.
Il a couru longtemps derrière,
Mais la voiture allait trop vite.
Et pendant des journées entières
Il a vu des autos passer,
Mais personne n'a fait marche arrière
En le voyant dans le fossé.
Après les premières caresses,
Puis quelques mois d'indifférence,
Ils l'ont laissé à sa détresse,
Au début des grandes vacances.
Pareil à l'objet que l'on jette
Quand il devient trop encombrant,
Ils le remplaceront peut-être,
Par un chien plus jeune en rentrant.
Le chien abandonné, en été par ses maîtres,
Flaire toujours la route et fait des kilomètres,
Traversant les villages, faisant peur aux enfants
Qui ne savent pas encore, qu'il n'y a que les gens
Qui soient vraiment méchants.
Il ne les a pas oubliés
Depuis le jour qu'il vagabonde
Dans l'espoir de les retrouver.
Il irait jusqu'au bout du monde.
Il verra bien un jour sans doute,
Finir sa marche solitaire,
En voulant traverser la route,
Ou, emmené par la fourrière.
Le chien abandonné en été par ses maîtres,
Sur le bord du fossé, vaut bien que l'on s'arrête,
Qu'on ouvre sa portière, qu'on le fasse monter,
Pour qu'il n'y ait plus en France, en été,
Qu'il n'y ait plus jamais, de chiens abandonnés.
Patrick Font

left by spanky on 13/05/2024  
- S'il te plaît... apprivoise-moi ! dit le renard au petit prince.
- Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps.
J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
- On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard.
Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître.
Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands.
Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis.
Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
- Que faut-il faire ? dit le petit prince.
- Il faut être patient, répondit le renard.
Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe.
Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien.
Le langage est source de malentendus.
Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près... et le jour viendra où tu comprendras qu'entre nous s’installe la plus grande vérité, lui dit le renard.
- Dis-moi, quelle est cette grande vérité ? répondit le petit prince.
- Voici, cela est très simple : on ne voit bien qu'avec le cœur.
L'essentiel est invisible pour les yeux.
-----
Antoine de Saint Exupéry
----

left by poutounou on 12/05/2024  
Notre « chemin à deux », sous la même ombrelle, si fusionnels…
*
Le chemin à deux
*
Deux routes parallèles,
Jamais ne se touchent,
Un choeur si fusionnel,
Qui jamais ne s’abouche.
*
Deux vies nouvelles,
Parfois s’entremêlent,
Un fossé, une bretelle,
Un lien, une passerelle.
*
Deux rails, une échelle,
À l’assaut du temps, filent,
Deux esprits, une étincelle,
À l’assaut du vent, graciles.
*
Deux forces, aussi belles,
Amies et complices réelles
Deux êtres, aussi rebelles,
Là, sous la même ombrelle.
*
Nashmia Noormohamed, 2016

left by spanky on 11/05/2024  
Reviens mon chien
Hier soir, je t'ai cherché,
J'étais pleine d'espoir
Celui de te retrouver,
Je t'ai appelé si fort que j'y croyais encore.
Je pensais qu'avec toi
Tu m'emmènerais blottie tout contre toi,
Mon visage était inondé de larmes jamais rassasiées.
Tu dois venir me chercher,
Tu n'as pas le droit de m'abandonner.
Viens mon cœur, reviens une dernière fois.
Ne me laisse pas ici!
Je t'aime si fort, je t'aime à mort mon chien d'Amour.
------

left by colombine67 on 10/05/2024  
Sous cette petite boule de poils,
il y a un coeur qui bat,
même si ce petit bouchon
n’a pas la parole,
il ressent la douleur,
la peur et le chagrin,
pour tout ça,
il a le droit de vivre
et d’être respecté
au même titre qu’un humain!

left by spanky on 09/05/2024  
Le chemin du bonheur
------
Le chemin du bonheur est tellement étroit, qu'on ne peut passer à deux sans ne faire qu'un.
Le bonheur n'est pas une destination à atteindre, mais une façon de voyager.
Ceux qui croient que l'homme est né pour souffrir ont déjà abdiqué leur devoir fondamentale;
celui de travailler à leur bonheur.
Les souvenirs qui font mal doivent être détruits sans pitié; ils nous cachent la vue donnant
sur le bonheur qui nous attend.
Le bonheur exige que l'on vive son quotidien, puisque le bonheur est le moment présent.
Le secret du bonheur, n'est pas de faire les choses qu'on aime, mais d'aimer ce que l'on fait.
Le bonheur est un doux parfum qu'on ne peut répandre sur autrui sans en faire rejaillir quelques gouttes sur soi.
Souhaiter du bonheur aux autres c'est déjà partager le nôtre avec eux.
Le bonheur se moque des mots, il n'est pas raisonnable, il est tout simplement.
Le bonheur est la seule chose que l'on puisse donner sans l'avoir soi-même.
Le bonheur n'est pas une récompense mais une conséquence.
Il faut s'habituer à faire quotidiennement un dépôt à la banque du bonheur.
Nous sommes si occupés à atteindre le grand bonheur que nous laissons passer les petits qui
défilent tous les jours devant nos yeux.
Ce bonheur il est pour nous, il nous ressemble nos AMOUR c'est leurs loyautés, celle du meilleur AMI DE L'HOMME...
------

left by poutounou on 08/05/2024  
La patte de ton chien, serre-la si fort…
*
La main des dieux, tu peux refuser de la prendre
*
La main des dieux, tu peux refuser de la prendre.
La main du mendiant, tu peux aussi.
Toutes les mains qui frôleront la tienne, tu peux les oublier.
La main de ton ami, ferme les doigts sur elle, et serre-la si fort
que le sang de ton cœur y batte avec le sien au même rythme.
*
Sabine Sicaud, Les poèmes de Sabine Sicaud, 1958 (Recueil posthume)

left by spanky on 07/05/2024  
Hommage :
-----
Le vent souffle en rafales à travers les barreaux,
Au fond du box miteux, un vieux chien se tient droit,
L'hiver il connait ça, il ne craint pas le froid,
et même s'il se sent faible, il ne dit pas un mot.
----
Cinq ans déjà qu'il est au fond de cette cage,
Il a même oublié au juste, quel est son âge,
Ses douleurs lui rappellent qu'il n'est plus un jeune chien,
Mais il se tient bien droit, il ne lâchera rien.
-----
Ses visiteurs qui passent, il faut bien les charmer...
Alors il se tient droit, il oublie son arthrose,
Il espère qu'on lui trouve un petit quelque chose,
Il espère tant et tant, et depuis tant d'années.
-----
La chaleur d'un foyer, bien sûr qu'il l'a connu.
L'amour, il l'a donné bien plus qu'il n'en a eu,
Il les a protégés, aimés, défendus et veillés,
Il n'a eu en retour que cet ultime rejet.
-----
C'était une matinée chaude et ensoleillée.
Son maître l'a largué ici et a rempli deux, trois papiers.
Lui, il n'a rien compris, mais en bon chien, il était sage.
Et pour faire taire sa peur il a rassemblé son courage.
-----
Les aboiements des autres, où il sent de la peur,
Ces sacs poubelles qui passent, tous ces corps sans chaleur,
Ce bruit, ce froid, ces doutes, et tous ces visiteurs,
Cet éternel ballet dans ce déluge d'odeurs.
-----
Il a bombé le torse, il a fait les yeux doux,
Il n'a pas aboyé, pour ne pas leur faire peur,
Et pourtant pas un seul n'a su lire dans son cœur
Le refuge ferme ses portes, tout est noir, tout est flou.
-----
Alors le vieux chien se couche dans son panier.
Ce n'est pas grave, pense-t-il, demain, j'y arriverai.
Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que demain, en matinée,
Il a été prévu qu'il serait euthanasié.
------

left by spanky on 05/05/2024  
Petit chien de la rue...
Petit chien en noir ce matin
Ton petit corps est usé fatigué et surtout bien malade...
----
On m'appelle pour un chien blotti à l'agonie vers une maison de retraite ....
Lorsque j'arrive avec ma petite Garance nous finissons par te découvrir dans une
position qui laisse penser au pire.. La tête vers le bas...
Très amaigri, ton bout de nez que nous ne voyons plus , est quasi totalement obstrué par un amas de pus et d'herbes séchées.
Tu tentes de respirer par la bouche et j'entends ce râle profond qui montre à quel point tu te bats pour survivre ..Déshydraté, anémié, épuisé..
Oh ce n'est pas d'hier que tu souffres et cela m'est insupportable de le savoir...
----
Heureusement notre vétérinaire est encore au refuge (nous avons d'ailleurs travaillé très tard dans la nuit).
Une chance qu'il soit là!
----
Nettoyage antibio anti-inflammatoire perfusion. ..Bouillottes cocon douillet...
Hier j'ai passé du temps avec toi....
Pas de grognements, tu n'en n'as la force mais je sent que tu apprécie car tu pousses ta tête dans ma main qui te caresse plusieurs fois..
Oh non tu n'est pas sauvage....Pas du tout....
Voilà à quoi te sert le reste de ta force....
Les bouillottes changées toute les 3 h...De l'amour...
Mais cela n'aura pas suffit...
Cette nuit après mon urgence de chatons (je ne peux pas tout raconter sinon je ne ferais que ça)
je retourne vers toi et je sens que les battements de ton petit cœur sont comptés...
----
Tu meurs dans ma main à 3h du matin....
Pardon de ne pas avoir su plus tôt que tu n'étais pas un chien sauvage mais un chien remis après stérilisation
et identification sur site sans personne derrière pour te nourrir à priori..
Ni te soigner...(Ce n'est pas notre asso et j aimerais beaucoup que les assos locales puissent travailler ensemble
ce serait formidable et optimiserait les alternatives positives pour les chiens)
Ta mort ne sera pas lié à l'indifférence car nous allons mettre un point de nourrissage sur place....
Je suis fatiguée de tout cela surtout que cela aurait pu être évité.....
Paix à ton âme petit ange noir,
Et oui tu es un petit Loulou.....
Volé vite petite ange.....
-------

left by poutounou on 05/05/2024  
Joli chardonneret, tu es venu me dire que l’Amour est devant…
*
Oiseau de Printemps
*
Joli Chardonneret, tu es sorti de l’ombre
Posé sur la rembarde pour venir me chanter
Une ode à la Nature, au Soleil, au Printemps
Tu es venu me dire que l’Amour est devant
*
Saute, vrille, vole
Et mange toutes les graines que je t’ai données
Reviens sur mon balcon, recommence ton chant
Qui m’envahit toute entière
Ces matins des beaux jours
*
Joli Chardonneret je te veux sur ma route
dans ma jolie campagne
au pied de mon balcon
*
Elodie Santos, 2009

left by colombine67 on 05/05/2024  
"Ses yeux ont croisé les miens alors qu’elle traversait le couloir du refuge avec appréhension. J’ai ressenti son besoin immédiatement et su que je devais l’aider.
J’ai remué la queue, sans trop d’exubérance, pour qu’elle n’ait pas peur. Comme elle s’est arrêtée devant mon box, j’ai détourné son regard d’un petit accident que j’avais eu au fond de ma cage.
Je ne voulais pas qu’elle sache que je n’avais pas été sortie aujourd’hui. Parfois les travailleurs du refuge, fatigués, sont débordés et je ne voulais pas qu’elle pense du mal d’eux.
Lorsqu’elle a lu ma carte d’adoption, j’espérais qu’elle ne se sente pas triste à la vue de mon passé. Je ne peux que me tourner vers le futur et souhaite compter dans la vie de quelqu’un.
Elle se mit à genoux et me fit des petits bruits de bisous. J’ai collé mon épaule et le coté de ma tête contre les barreaux pour la réconforter. Du bout des doigts, elle caressait doucement mon cou, elle était prête à tout pour avoir de la compagnie. Une larme a coulé sur sa joue et j’ai levé la patte pour lui assurer que tout irait bien.
Aussitôt, la porte de mon box s’ouvrit, son sourire était si radieux que je lui ai tout de suite sauté dans les bras.
J’ai promis de prendre soin d’elle.
J’ai promis d’être toujours à ses cotés.
J’ai promis de faire tout mon possible pour voir ce sourire radieux et cette étincelle dans ses yeux.
J’étais tellement chanceuse qu’elle passe par mon couloir. Aussi, beaucoup d’autres sont là-bas, qui n’ont pas traversé ce couloir. Au moins j’en ai sauvé un.
Aujourd’hui, j’ai sauvé un humain."
Janine Allen

left by spanky on 03/05/2024  
…Je t'appelle et tu ne viens pas
Ton absence est entrée chez moi
C'est un grand vide au fond de moi
Tout ce bonheur qui n'est plus là
Si tu savais quand il est tard
Comme je m'ennuie de ton regard
C'est le revers de ton amour
La vie qui pèse un peu plus lourd
Comme une marche de silence
Qui prend ta place et qui s'avance…
-----
(Paroles Y.Duteil)
-------

left by spanky on 01/05/2024  
A Pâques
-----
Frère Jacques, frère Jacques,
Réveille-toi de ton sommeil d'hiver
Les fins taillis sont déjà verts
Et nous voici au temps de Pâques,
Frère Jacques.
----
Au coin du bois morne et blêmi
Où ton grand corps s'est endormi
Depuis l'automne,
L'aveugle et vacillant brouillard,
Sur les grand-routes du hasard,
S'est promené, longtemps, par les champs monotones ;
Et les chênes aux rameaux noirs
Tordus de vent farouche
Ont laissé choir,
De soir en soir,
Leur feuillage d'or mort sur les bords de ta couche.
----
Frère Jacques,
Il a neigé durant des mois
Et sur tes mains, et sur tes doigts
Pleins de gerçures ;
Il a neigé, il a givré,
Sur ton chef pâle et tonsuré
Et dans les plis décolorés
De ta robe de bure.
----
La torpide saison est comme entrée en toi
Avec son deuil et son effroi,
Et sa bise sournoise et son gel volontaire ;
Et telle est la lourdeur de ton vieux front lassé
Et l'immobilité de tes deux bras croisés,
Qu'on les dirait d'un mort qui repose sous terre.
----
Frère Jacques,
Hier au matin, malgré le froid,
Deux jonquilles, trois anémones
Ont soulevé leurs pétales roses ou jaunes
Vers toi,
Et la mésange à tête blanche,
Fragile et preste, a sautillé
Sur la branche de cornouiller
Qui vers ton large lit de feuillages mouillés
Se penche.
----
Et tu dors, et tu dors toujours,
Au coin du bois profond et sourd,
Bien que s'en viennent les abeilles
Bourdonner jusqu'au soir à tes closes oreilles
Et que l'on voie en tourbillons
Rôder sur ta barbe rigide
Un couple clair et rapide
De papillons.
----
Pourtant, voici qu'à travers ton somme
Tu as surpris, dès l'aube, s'en aller
Le cortège bariolé
Des cent cloches qui vont à Rome ;
Et, leurs clochers restant
Muets et hésitants
Durant ces trois longs jours et d'angoisse et d'absence,
Tu t'éveilles en écoutant
Régner de l'un à l'autre bout des champs
Le silence.
----
Et secouant alors
De ton pesant manteau que les ronces festonnent
Les glaçons de l'hiver et les brumes d'automne,
Frère Jacques, tu sonnes
D'un bras si rude et fort
Que tout se hâte aux prés et s'enfièvre aux collines
A l'appel clair de tes matines.
----
Et du bout d'un verger le coucou te répond ;
Et l'insecte reluit de broussaille en broussaille ;
Et les sèves sous terre immensément tressaillent ;
Et les frondaisons d'or se propagent et font
Que leur ombre s'incline aux vieux murs des chaumières ;
Et le travail surgit innombrable et puissant ;
Et le vent semble fait de mouvante lumière
Pour frôler le bouton d'une rose trémière
Et le front hérissé d'un pâle épi naissant.
----
Frère Jacques, frère Jacques
Combien la vie entière à confiance en toi ;
Et comme l'oiseau chante au faîte de mon toit ;
Frère Jacques, frère Jacques,
Rude et vaillant carillonneur de Pâques.
----
Émile VERHAEREN
1855 - 1916
----

left by poutounou on 01/05/2024  
Petit brin de Bonheur…
*
Très tôt dans la matinée,
Du pied droit, je me suis levée.
Mes gros sabots aux pieds,
Dans mon jardin, je suis allée,
Pour y cueillir des brins de muguet,
Recouverts de rosée.
*
Tintinnabulez, tintinnabulez !
Jolies clochettes de Mai.
Epandez vos douces senteurs
Jusque dans nos cœurs.
Et déposez dans chaque foyer
Un océan d’amour et d’amitié.
*
Je t’envoie, merveilleux Ange, un beau brin de muguet de mon jardin. Garde-le bien au chaud, tout contre ton cœur, car il porte Bonheur… Amitié, santé et joli brin de muguet à ta famille de cœur aussi…

left by spanky on 30/04/2024  
Salut, je suis une petite chauve-souris.
Je ne suce pas le sang et je ne veux certainement pas rester coincé dans vos cheveux.
Si je devais accidentellement entrer dans votre maison, s'il vous plaît, ne me frappez pas avec des battes de cricket et des balais,
ça fait vraiment mal et j'ai tellement peur.
C'était un accident, je ne voulais pas faire peur.
Si je dois atterrir sur le sol, je ne pourrai pas me relever, j'aurai besoin de votre aide.
Il suffit d'utiliser une serviette et de m'emmener dehors, je m'envolerai immédiatement, je vous le promet.
Je mange des moustiques et beaucoup d'autres insectes.
Nos maisons sont en train d'être démantelées pour plus de bâtiments et nous avons peu d'endroits où aller.
Donc, si je m'envole accidentellement dans la vôtre, éteignez votre lumière et laissez la lumière extérieure allumée avec la porte ouverte, je sortirai en un éclair.
Cordialement votre petite chauve-souris inoffensive.
-------

left by spanky on 28/04/2024  
-- Espérance --
-------
La grande et triste erreur de certains êtres humains c'est de s'imaginer que nos chers et adorables compagnons à quatre pattes,
que la mort a emportées, nous quittons à jamais.
Rassurez-vous, bien au contraire, alors on se pose la question: ou sont-ils? dans l'ombre?
oh non ils ne sont pas dans l'ombre! eux se trouvent dans la lumière, la plus belle qu'il soit.
Nous, oui, nous sommes dans l'ombre, eux sont à côté de nous, sous le voile épais;
Plus présent que jamais.
Nous ne les voyons pas, car le nuage obscur nous enveloppe eux nous voient, ils tiennent leurs beaux yeux pleins d'Amour, arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
ILS SONT INVISIBLES, MAIS PAS ABSENTS.
J'ai pensé de nombreuses fois à consoler au mieux tous ceux qui les pleurent,
En leur disant ceci:
Nos amis a quatre pattes que nous considérons comme nos enfants, ne sont ni éteints ni absents.
Ils sont vivants prés de nous, heureux et ils n'ont pas perdu ni la délicatesse de leurs âmes;
Ni la tendresse de leurs cœurs, ils ne sont Amour pour toujours.
Priez pour eux, parlez leur, ils vous écoutent, ils vous entendent;
Continuer de les aimer de tout votre cœur, vous ferez leur bonheur.

left by poutounou on 28/04/2024  
Les Roses
*
Le Printemps rayonnant, qui fait rire le jour
En montrant son beau front, vermeil comme l’aurore,
Naît, tressaille, fleurit, chante, et dans l’air sonore
Éveille les divins murmures de l’amour.
*
O Sylphes ingénus, vous voilà de retour!
De mille joyaux d’or la forêt se décore,
Et blanche, regardant les corolles éclore,
Titania folâtre au milieu de sa cour,
*
A travers l’éther pur dont elle fait sa proie,
Tandis que la lumière, éclatante de joie,
Frissonne dans la bleue immensité des cieux.
*
Beauté qui nous ravit avec tes molles poses,
Dis, n’est-ce pas qu’il est doux et délicieux
De plonger follement ta bouche dans les roses ?
*
Théodore de Banville,

left by colombine67 on 28/04/2024  
Magnifique poème d'Emanuele Grandi en hommage à nos chiens disparus.
« Si vous avez peur de m'avoir donné peu de caresses, vous devriez savoir que je n'en ai oublié même pas une.
Si tu regrettes de m'avoir grondé une seule fois, tu devrais savoir que je ne m'en souviens même pas.
Si tu penses m'avoir laissé seul pendant trop longtemps, tu devrais savoir que je t'ai toujours attendu.
Si tu as peur d'avoir passé peu de temps avec moi, tu dois savoir que moi, même si peu, j'ai apprécié chaque instant.
Si tu penses que tu as peu joué avec moi, tu devrais savoir que je n'ai jamais compté les fois où tu m'as lancé la balle.
Si tu penses que j'ai oublié ton parfum, tu devrais savoir que même maintenant je le sens dans le vent.
Si tu voulais renaître dans une autre vie, tu devrais savoir que j'aimerais être ton chiot dans celle-ci aussi.
Si tu es convaincu que tu as quelques défauts, tu devrais savoir que pour moi tu as été le parfait.
Si tu crois que l'amour peut avoir une fin, tu devrais savoir que dans mon cœur la place de l'amour est infinie.
Si tu penses avoir des regrets à mon sujet, tu devrais savoir que je ne changerais pas une seule seconde de la vie que j'ai passée avec toi.
Si tu penses que je n'entends plus ta voix quand tu m'appelles, confie juste à la brise du coucher de soleil la tâche de m'apporter tes mots.
Si tu penses que je peux oublier ton visage, tu devrais savoir qu'il est gravé dans ma mémoire
Si tu penses que j'aurais pu aimer quelqu'un plus que toi, tu devrais savoir que je t'ai aimé plus que moi-même.
Si vous pensez que j'aimerais un canapé doux, sachez qu'avec vous j'aurais aussi dormi sur les pierres.
Si tu penses que je voulais plus que ce que tu m'as donné, tu devrais savoir que je me suis toujours senti comme le chiot le plus heureux du monde.
Si tu t'es déjà senti seul, tu devrais savoir que je n'ai jamais quitté ma place à côté de toi.
Si tu penses que ma vie a été courte, tu devrais savoir que je n'aurais pas voulu vivre une minute de plus si je ne l'avais pas passée à tes côtés.
Si tu as peur que je ne sois plus près de toi sache que dès que tu ferme les yeux je m'endormirai à côté de toi.
Si tu penses que tu n'as pas pris la bonne décision, tu devrais savoir que je t'ai toujours fait confiance.
Toujours.
Si tu rêves un jour de pouvoir me revoir, sache que je serai là à t'attendre, comme je l'ai toujours fait. »
Emanuele Grandi

left by poutounou on 27/04/2024  
Désolée pour ma petite « absence » du cimetière, due à un petit problème d’ordinateur. Me revoilà… !!!
*
A quel beau songe évanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange...
*
Pensée perdue
*
Elle est si douce, la pensée,
Qu'il faut, pour en sentir l'attrait,
D'une vision commencée
S'éveiller tout à coup distrait.
*
Le coeur dépouillé la réclame ;
Il ne la fait point revenir,
Et cependant elle est dans l'âme,
Et l'on mourrait pour la finir.
*
A quoi pensais-je tout à l'heure ?
A quel beau songe évanoui
Dois-je les larmes que je pleure ?
Il m'a laissé tout ébloui.
*
Et ce bonheur d'une seconde,
Nul effort ne me l'a rendu ;
Je n'ai goûté de joie au monde
Qu'en rêve, et mon rêve est perdu.
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

left by spanky on 26/04/2024  
Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux…
-------
Avril
---
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
---
Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d’aucun espoir
Vous n’êtes pour lui messagères.
---
Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j’ai bien pleuré.
---
Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d’Avril
Je m’abandonne et me confie.
---
Depuis qu’un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.
---
Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l’azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S’accuse de n’avoir pas d’ailes.
---
François Coppée
-------




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