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In tribute to Vanille
CHIHUAHUABorn on :07/04/2011
left us on :16/05/2012

In tribute to Vanille
Petite amour. |

456 Flowers
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440 messages
left by poutounou on 29/11/2019Le bel automne * テ pas menus, menus, Le bel automne est revenu Dans le brouillard, sans qu窶冩n s窶册n doute, Il est venu par la grand窶决oute Habillテゥ d窶冩r et de carmin. Et tout le long de son chemin, Le vent bondit, les pommes roulent, Il pleut des noix, les feuilles croulent. Ne l窶兮vez-vous pas reconnu ? Le bel automne est revenu. * Raymond Richard |
left by poutounou on 15/11/2019Jolie petite poテゥsie * Donnez-moi des oiseaux, dit l窶兮rbre, donnez-moi une foule d窶冩iseaux : des moineaux, des hirondelles, des テゥtourneaux, des tourterelles, des merles, des mテゥsanges et un coucou, un seul, comme un bijou, contre mon coeur. Couvrez-moi d窶冩iseaux, de toutes les couleurs afin que ce manteau de plume me tienne chaud pendant l窶冑iver quand mes feuilles, une テ une, mortes, au vent cruel s窶册n sont allテゥes. * Jean Joubert |
left by poutounou on 01/11/2019En ce jour de Toussaint, je vous souhaite テ tous de merveilleux souvenirs de ceux qui ne sont plus... * Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es lテ, auprティs de moi窶ヲツ!!! * QU'UN VOILE * Il n'y a qu'un voile, qu'un voile qui nous sテゥpare. Il y a un souffle qui nous unit, celui des テ「mes, si doux, si fin, si persistant, "Je suis lテ, au-delテ du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix. "Il n'y a que ce voile qui nous sテゥpare et tu me sens parfois". Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et je suis lテ, auprティs de toi ; tu m'entends rire, discourir de ce qui テゥtait. Dテゥsormais c'est un trテゥsor au fond de toi. Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable, impテゥnテゥtrable car nul ne sait ce qui est au-delテ. Nul ne doit savoir, on n'en revient pas, c'est l'テゥblouissant interdit. Mais, pour les cナ砥rs, la frontiティre n'existe pas, l'amour brテサle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'テゥternel. L'amour ne craint l'テゥblouissement mais s'en nourrit constamment. |
left by poutounou on 25/10/2019Je brille sur tous les yeux en pleurs qu窶兮ucun sommeil n窶兮tteint. * Une voix du ciel * Je suis l'astre des nuits. Je brille, pテ「le et blanche, Sur la feuille qui tremble au sommet d'une branche, Sur le ruisseau qui dort, sur les lacs, bien plus beaux Quand mes voiles d'argent s'テゥtendent sur leurs eaux. Mes rayons vont chercher les fleurs que je prテゥfティre, Et font monter au ciel les parfums de la terre ; Je donne la rosテゥe au rameau dessテゥchテゥ, Que l'ardeur du soleil a, sur le sol, penchテゥ. Sitテエt que je parais, tout se tait et repose, L'homme quitte les champs, et l'abeille la rose : Plus de bruit dans les airs, plus de chant dans les bois ; Devant mon doux regard nul n'テゥlティve sa voix, De la terre ou du ciel aucun son ne s'テゥlance, J'arrive avec la nuit, et je rティgne en silence ! Je cache mes rayons quand le cri des hiboux Vient troubler mon repos et mon calme si doux. * Je suis l'astre des nuits ; je brille, pテ「le et blanche, Sur le cナ砥r attristテゥ, sur le front qui se penche, Sur tout ce qui gテゥmit, sur tout ce qui se plaint, Sur tous les yeux en pleurs qu'aucun sommeil n'atteint. |
left by poutounou on 18/10/2019Coulez, テエ larmes テゥternelles, car ici-bas je reste seul窶ヲ * L'ange envolテゥ. * Poティte : Franテァois-Marie Robert-Dutertre (1815-1898) * Mon ange a reployテゥ ses ailes Et dort glacテゥ sous un linceul ; Coulez, テエ larmes テゥternelles, Car ici-bas je reste seul. * テ chティre ombre au ciel envolテゥe, Chaque nuit sous les noirs cyprティs Versant des pleurs sur ton blanc mausolテゥe, Je viens テゥpancher mes regrets. * Cette douce sナ砥r de mon テ「me, Pour charmer mon cナ砥r attristテゥ, Me parlait encore de sa flamme Sur le seuil de l'テゥternitテゥ. * テ chティre ombre au ciel envolテゥe, Chaque nuit sous les noirs cyprティs Versant des pleurs sur ton blanc mausolテゥe, Je viens テゥpancher mes regrets. * Si jusqu'テ toi, de cette terre S'テゥlティve mon chant dテゥsolテゥ, Sois attentive テ ma priティre En ton beau royaume テゥtoilテゥ. * テ chティre ombre au ciel envolテゥe, Chaque nuit sous les noirs cyprティs Versant des pleurs sur ton blanc mausolテゥe, Je viens テゥpancher mes regrets. |
left by poutounou on 08/10/2019Jamais nous ne vous oublierons, doux Anges que vous テェtes窶ヲ. * Oubli * Allez, vieilles amours, chimティres, Caresses qui m'avez meurtri, Tourments heureux, douceurs amティres, Abandonnez ce coeur flテゥtri ! * Sous l'azur sombre, テ tire-d'ailes, Dans l'espoir d'un gテョte meilleur, Fuyez, plaintives hirondelles, Le nid dテゥsormais sans chaleur ! * Tout s'テゥteint, grテ「ce aux jours moroses, Dans un tiティde et terne unisson. Oテケ sont les テゥpines des roses ? Oテケ sont les roses du buisson ? * Aprティs l'angoisse et la folie, Comme la nuit aprティs le soir, L'oubli m'est venu. Car j'oublie ! Et c'est mon dernier dテゥsespoir. * Et mon テ「me aux vagues pensテゥes N'a pas mテェme su retenir De toutes ses douleurs passテゥes La douleur de s'en souvenir. * Catulle MENDテS (1841-1909) |
left by poutounou on 01/10/2019Vous テェtes mort un matin, un aprティs-midi ou un soir, magnifiques Angesツ!!! ツォツEt la plus morte mort est d窶兮voir survテゥcuツツサツ!!! * Vous テェtes mort un soir * Vous テェtes mort un soir テ l'heure oテケ le jour cesse. Ce fut soudain. La douce et terrible paresse En vous envahissant ne vous a pas vaincu. Rien ne vous a prテゥdit la torpeur et la tombe. Vous eテサtes le sommeil. Moi, je peine et je tombe, Et la plus morte mort est d'avoir survテゥcu. * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by poutounou on 26/09/2019Et voilテ la fin de l窶凖ゥtテゥツ!!! L窶兮utomne s窶册n vient テ grands pasツ!!! Et il faut commencer テ se couvrir un peu plus窶ヲ Brrrrr... * L'automne * Voici venu le froid radieux de septembre : Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ; Mais la maison a l'air sテゥvティre, ce matin, Et le laisse dehors qui sanglote au jardin. * Comme toutes les voix de l'テゥtテゥ se sont tues ! Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ? Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois Que la bise grelotte et que l'eau mテェme a froid. * Les feuilles dans le vent courent comme des folles ; Elles voudraient aller oテケ les oiseaux s'envolent, Mais le vent les reprend et barre leur chemin Elles iront mourir sur les テゥtangs demain. * Le silence est lテゥger et calme ; par minute Le vent passe au travers comme un joueur de flテサte, Et puis tout redevient encor silencieux, Et l'Amour qui jouait sous la bontテゥ des cieux * S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes, Et la vieille maison qu'il va transfigurer Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by poutounou on 17/09/2019C窶册st la vie qui nous blesse le coeur et les yeux lorsque nous perdons un de nos Anges...et pourtant nous continuons テ marcher, ne jamais s窶兮rrテェter, supportant la souffrance comme on peutツ!!! * C'est La Vie 窶 Marc Lavoine * Tous les matins, c'est la mテェme corrida Lever la tテェte, ouvrir les bras Tous les matins, c'est le mテェme numテゥro Trouver l'amour, chercher les mots * Je suis coincテゥ comme un テゥvadテゥ Faut marcher, ne jamais s'arrテェter Je suis piテゥgテゥ, comme un condamnテゥ A marcher, ne jamais se retourner * C'est la vie, la vie c'est du vent Qui nous souffle les rテェves d'enfant C'est la nuit qui descend, C'est jamais comme avant Il ne faut plus faire semblant, attends C'est la vie, la vie qui le veut Qui nous blesse, le coeur et les yeux C'est la nuit qui retombe Comme la pluie et les bombes Il ne faut plus faire semblant, attends * Tous les matins c'est le mテェme cinテゥma Tendre les mains, croiser les doigts Tous les matins, c'est la mテェme comテゥdie Chercher quelqu'un, trouver celle ou celui qui * Je suis piテゥgテゥ comme un naufragテゥ Faut marcher, ne jamais s'arrテェter Je suis coincテゥ, comme un rテゥvoltテゥ A marcher, jamais se retourner * C'est la vie, la vie c'est du vent Qui nous souffle les rテェves d'enfant C'est la nuit qui descend, C'est jamais comme avant Il ne faut plus faire semblant, attends C'est la vie, la vie qui le veut Qui nous blesse, le coeur et les yeux C'est la nuit qui retombe Comme la pluie et les bombes Il ne faut plus faire semblant, attends |
left by poutounou on 14/09/2019Jolie chanson sur l窶册spoir... Rester debout mais テ quel prixツ??? Debout peu importe le prixツ!!! * Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie 窶 Etienne Daho * Un matin comme tous les autres Un nouveau pari Rechercher un peu de magie Dans cette inertie morose * Clopin clopan sous la pluie Jouer le rテエle de sa vie Puis un soir le rideau tombe C'est pareil pour tout l'monde * Rester debout mais テ quel prix Sacrifier son instinct et ses envies Les plus essentielles * Mais tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Plus confidentiel * Pourquoi vouloir toujours plus beau Plus loin plus haut Et vouloir dテゥcrocher la lune Quand on a les テゥtoiles * Quand les certitudes s'effondrent En quelques secondes Sache que du berceau テ la tombe C'est dur pour tout l'monde * Rester debout mais テ quel prix Sacrifier son instinct et ses envies Les plus confidentielles * Mais tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie C'est providentiel * Debout peu importe le prix Suivre son instinct et ses envies Les plus essentielles * Tu peux exploser aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Non accidentel * Oui tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Plus confidentiel |
left by poutounou on 04/09/2019Poティme de Mr. de LAMARTINE, un peu triste mais tellement beau : ツォツOn entend, dans l窶册space, les choeurs mystテゥrieux de l窶僊nge qui passe...ツツサ * La tristesse * L'テ「me triste est pareille Au doux ciel de la nuit, Quand l'astre qui sommeille De la voテサte vermeille A fait tomber le bruit ; * Plus pure et plus sonore, On y voit sur ses pas Mille テゥtoiles テゥclore, Qu'テ l'テゥclatante aurore On n'y soupテァonnait pas ! * Des テョles de lumiティre Plus brillante qu'ici, Et des mondes derriティre, Et des flots de poussiティre Qui sont mondes aussi ! * On entend dans l'espace Les choeurs mystテゥrieux Ou du ciel qui rend grテ「ce, Ou de l'ange qui passe, Ou de l'homme pieux ! * Et pures テゥtincelles De nos テ「mes de feu, Les priティres mortelles Sur leurs brテサlantes ailes Nous soulティvent un peu ! * Tristesse qui m'inonde, Coule donc de mes yeux, Coule comme cette onde Oテケ la terre fテゥconde Voit un prテゥsent des cieux ! * Et n'accuse point l'heure Qui te ramティne テ Dieu ! Soit qu'il naisse ou qu'il meure, Il faut que l'homme pleure Ou l'exil, ou l'adieu ! * Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) |
left by poutounou on 28/08/2019Le cri tinte l窶冩bscur et triste adieu de quelque vie テゥteinte窶ヲ. * Le cri * Prティs d'un テゥtang dテゥsert, oテケ dort une eau brunie, Un rai du soir s'accroche au sommet d'un roseau ; Un cri s'テゥcoute, un cri dテゥsespテゥrテゥ d'oiseau, Un cri pauvre et perdu dans la plaine infinie. * Comme il est faible et frテェle et peureux et fluet ! Et comme avec tristesse il se traテョne et s'テゥcoute, Et comme il se rテゥpティte et comme avec la route Il s'enfonce et se perd dans l'horizon muet ! * Et comme il marque l'heure, au rythme de son rテ「le, Et comme, en son accent minable et souffreteux, Et comme, en son テゥcho languissant et boiteux, Se plaint infiniment la douleur vespテゥrale ! * Il est si doux parfois qu'on ne le saisit pas. Et nテゥanmoins toujours, et sans fatigue, il tinte L'obscur et triste adieu de quelque vie テゥteinte ; Il dit les pauvres morts et les pauvres trテゥpas : * La mort des fleurs, la mort des insectes, la douce Mort des ailes et des tiges et des parfums ; Il pleure au souvenir des vols qui sont dテゥfunts Et qui gisent, cassテゥs, dans l'herbe et dans la mousse. * テ盈ile VERHAEREN (1855-1916) |
left by poutounou on 20/08/2019ツォツParadis oテケ le coeur donne ses rendez-vous...ツツサ * Le sommeil * Les perdus, les absents, les morts que fait la vie, Ces fantテエmes d'un jour si longuement pleurテゥs, Reparaissent en rテェve avec leur voix amie, Le piティge テゥtincelant des regards adorテゥs. * Les amours prisonniers prennent tous leur volテゥe, La nuit tient la revanche テゥclatante du jour. L'aveu brテサle la lティvre un moment descellテゥe. Aprティs le dur rテゥel, l'idテゥal a son tour ! * テ vie en plein azur que le sommeil ramティne, Paradis oテケ le coeur donne ses rendez-vous, N'es-tu pas テ ton heure une autre vie humaine, Aussi vraie, aussi sテサre, aussi palpable en nous, * Une vie invisible aussi pleine et vibrante Que la visible vie oテケ s'テゥtouffent nos jours, Cette vie incomplティte, inassouvie, errante, S'ouvrant sur l'infini, nous dテゥcevant toujours ? * Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895) |
left by poutounou on 14/08/2019Un Paradis oテケ ツォツl'infini flotte dans l'テゥternelツツサ, comme le Paradis blanc de nos Anges !!! * Savez-vous pas... * Savez-vous pas quelque douce retraite, Au fond des bois, un lac au flot vermeil, Oテケ des palmiers la grande feuille arrテェte Les bruits du monde et les traits du soleil - Oh ! je voudrais, loin de nos vieilles villes, Par la savane aux ondoyants cheveux, Suivre, en rテェvant, les テゥcureuils agiles, Et voir sauter, sur les branches mobiles, L'ara de pourpre et les bengalis bleus ! * Savez-vous pas, sur les plages lointaines Oテケ n'ont jamais passテゥ les matelots, Une テョle heureuse aux suaves haleines, Bouquet de fleurs effeuillテゥ sur les flots ? - Oh ! je voudrais, seul avec ma pensテゥe, Jetant au vent la poussiティre des jours, Sentir mon テ「me aux vagues balancテゥe, Et m'endormir sur l'onde cadencテゥe Comme un enfant que l'on berce toujours ! * Savez-vous pas, loin de la froide terre, Lテ-haut ! lテ-haut ! dans les plis du ciel bleu, Un astre d'or, un monde solitaire Roulant en paix sous le souffle de Dieu ? - Oh ! je voudrais une planティte blonde, Des cieux nouveaux, d'テゥtranges rテゥgions, Oテケ l'on entend, ainsi qu'un vent sur l'onde, Glisser la nuit, sous la voテサte profonde, Le char brillant de constellations ! * Oテケ fuir ? oテケ fuir ? Par les routes humaines Le sable est dur et le soleil est lourd. Ma bouche ardente a tari les fontaines Et l'arbre est mort oテケ j'ai cueilli l'amour. - Oh ! je voudrais, loin du temps et des choses, Dテゥbarrassテゥ de tout lien charnel, Courir joyeux dans les mテゥtamorphoses, Puis me plonger テ la source des causes, Oテケ l'Infini flotte dans l'テ液ernel ! * Louis BOUILHET (1822-1869) |
left by poutounou on 06/08/2019Que c窶册st bien ditツ: ツォツLe vivre vous chagrine et le mourir vous fテ「che...ツツサ * Voix intテゥrieure * Mon ami, quels ennuis vous donnent de l'humeur ? Le vivre vous chagrine et le mourir vous fテ「che. Pourtant, vous n'aurez point au monde d'autre tテ「che Que d'テェtre objet qui vit, qui jouit et qui meurt. * Mon テ「me, aimez la vie, auguste, テ「pre ou facile, Aimez tout le labeur et tout l'effort humains, Que la vテゥritテゥ soit, vivace entre vos mains, Une lampe toujours par vos soins pleine d'huile. * Aimez l'oiseau, la fleur, l'odeur de la forテェt, Le gai bourdonnement de la citテゥ qui chante, Le plaisir de n'avoir pas de haine mテゥchante, Pas de malicieux et tテゥnテゥbreux secret, * Aimez la mort aussi, votre bonne patronne, Par qui votre dテゥsir de toutes choses croテョt, Et, comme un beau jardin qui s'テゥveille du froid, Remonte dans l'azur, reverdit et fleuronne ; * L'hospitaliティre mort aux genoux reposants Dans la douceur desquels notre nテゥant se pテ「me, Et qui vous bercera d'un geste, ma chティre テ「me, Inconcevablement テゥternel et plaisant... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by poutounou on 29/07/2019Il y a une vie aprティs la mort, c窶册st sテサrツ!!! Mais qu窶冓l est beau ce poティmeツ! ツォツMort qu窶冩n appelle enfin quand on l窶兮 mテゥditテゥe窶ヲツ!!!ツサ * Priティre * Fantテエme qui nous dois dans la tombe enfermer, Mort dont le nom rテゥpugne et dont l'image effraie, Mais qu'テ force de crainte on finit par aimer, Puisque la vie est vaine et que toi seule es vraie ; * テ Mort, qui fais qu'on vit sans but et qu'on est las, Et qu'on rejette au loin la coupe non goテサtテゥe, Mort qu'on maudit d'abord et dont on ne veut pas, Mais qu'on appelle enfin quand on t'a mテゥditテゥe ; * テ la peur et l'espoir des テ「mes, bonne Mort, Dont le souci nous trouble un temps, et puis nous aide, Mystテゥrieux テゥcueil oテケ se blottit un port, Et poison merveilleux oテケ se cache un remティde. ... * Jules TELLIER (1863-1889) |
left by poutounou on 23/07/2019Merci Monsieur Verlaine pour vos magnifiques poティmesツ!!! * Il pleure dans mon coeur * Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pテゥnティtre mon coeur ? * テ bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie, テ le chant de la pluie ! * Il pleure sans raison Dans ce coeur qui s'テゥcoeure. Quoi ! nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison. * C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon coeur a tant de peine ! * Paul VERLAINE (1844-1896) |
left by poutounou on 15/07/2019Quelqu窶冰n meurt, et c窶册st comme un silence qui hurleツ!!! * L窶僊rbre et la graine * Quelqu窶冰n meurt, et c窶册st comme des pas qui s窶兮rrテェtent. Mais si c窶凖ゥtait un dテゥpart pour un nouveau voyage ? Quelqu窶冰n meurt, et c窶册st comme un arbre qui tombe. Mais si c窶凖ゥtait une graine germant dans une terre nouvelle ? Quelqu窶冰n meurt, et c窶册st comme une porte qui claque. Mais si c窶凖ゥtait un passage s窶冩uvrant sur d窶兮utres paysages ? Quelqu窶冰n meurt, et c窶册st comme un silence qui hurle. Mais s窶冓l nous aidait テ entendre la fragile musique de la vie ? * Benoテョt Marchon |
left by poutounou on 10/07/2019Nos anges ne seront jamais oubliテゥs... * Le calmant * Plus qu'ennuyテゥe Triste. Plus que triste Malheureuse. Plus que malheureuse Souffrante. Plus que souffrante Abandonnテゥe. Plus qu'abandonnテゥe Seule au monde. Plus que seule au monde Exilテゥe. Plus qu'exilテゥe Morte. Plus que morte Oubliテゥe. * Marie Laurencin ("Poティmes" - Bernouard テゥditeur, 1926) Marie Laurencin (1883-1956) , peintre certes, mais テゥgalement poティte sous le pseudonyme de Louis Lalanne, et muse de Guillaume Apollinaire ... |
left by poutounou on 05/07/2019C'est exactement comme テァa quand on est mテゥlancolique... Heureusement qu'il y a de beaux moments dans la vieツ: Le souvenir des moments passテゥs avec nos Anges par exemple... et le contact que nous gardons avec eux bien aprティs leur disparitionツ!!! C窶册st un poティme que j窶兮doreツ!!! * Spleen... * Quand le ciel bas et lourd pティse comme un couvercle Sur l'esprit gテゥmissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; * Quand la terre est changテゥe en un cachot humide, Oテケ l'Espテゥrance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tテェte テ des plafonds pourris ; * Quand la pluie テゥtalant ses immenses traテョnテゥes D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infテ「mes araignテゥes Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, * Des cloches tout テ coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent テ geindre opiniテ「trement. * Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Dテゥfilent lentement dans mon テ「me ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crテ「ne inclinテゥ plante son drapeau noir. * Charles BAUDELAIRE (1821-1867) |

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