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En hommage à Athor de Sophline
CAVALIER-KING-CHARLESIl est né le :25/02/2005
Il nous a quittés le :14/09/2012

En hommage à Athor de Sophline
"Un seul テェtre vous manque et tout est dテゥpeuplテゥ". Lamartine |

1051 Fleurs
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512 messages
Déposé par poutounou le 01/12/2019Et oui, bientテエt l'hiver !!! Sortez gants et bonnetツ!!! * Les feuilles mortes * Tombent, tombent les feuilles rousses, J'entends la pluie sur la mousse. * Tombent, tombent les feuilles molles, J'entends le vent qui s'envole. * Tombent, tombent les feuilles d'or, J'entends l'テゥtテゥ qui s'endort. * Tombent, tombent les feuilles mortes, J'entends l'hiver テ ma porte. * Pernette Chaponniティre ("L'テゥcharpe d'iris" - Ed Hachette) |
Déposé par poutounou le 24/11/2019Le bel automne * テ pas menus, menus, Le bel automne est revenu Dans le brouillard, sans qu窶冩n s窶册n doute, Il est venu par la grand窶决oute Habillテゥ d窶冩r et de carmin. Et tout le long de son chemin, Le vent bondit, les pommes roulent, Il pleut des noix, les feuilles croulent. Ne l窶兮vez-vous pas reconnu ? Le bel automne est revenu. * Raymond Richard |
Déposé par poutounou le 17/11/2019LE SILENCE DES MOTS * Si seulement il existait des mots qui sauraient te raconter, je trouverais les plus beaux ceux qui ne peuvent rien briser. * Je les placerais devant toi sur une tendre mテゥlodie et ils t'exprimeraient ce que moi je n'ai encore jamais dit. * De ta tendresse et de ta douceur ils sont le lien qui nous unit car j'y ai trouvテゥ dans ton coeur un amour infini. * Pourquoi donc cette solitude d'un coeur qui a tant souffert, vient blesser les habitudes comme si elles ne savaient que faire. * Ce matin je pense テ toi et les mots dansent devant mes yeux, j'aimerais テェtre contre toi plus un seul mot, rien que nous deux. * Dans le silence de chaque mot il y a tant de paroles et d'amour que tout ce que mon coeur trouve beau, grandit テ chaque jour. * (Auteur inconnu) |
Déposé par poutounou le 10/11/2019Jolie petite poテゥsie * Donnez-moi des oiseaux, dit l窶兮rbre, donnez-moi une foule d窶冩iseaux : des moineaux, des hirondelles, des テゥtourneaux, des tourterelles, des merles, des mテゥsanges et un coucou, un seul, comme un bijou, contre mon coeur. Couvrez-moi d窶冩iseaux, de toutes les couleurs afin que ce manteau de plume me tienne chaud pendant l窶冑iver quand mes feuilles, une テ une, mortes, au vent cruel s窶册n sont allテゥes. * Jean Joubert |
Déposé par poutounou le 01/11/2019En ce jour de Toussaint, je vous souhaite テ tous de merveilleux souvenirs de ceux qui ne sont plus... * Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es lテ, auprティs de moi窶ヲツ!!! * QU'UN VOILE * Il n'y a qu'un voile, qu'un voile qui nous sテゥpare. Il y a un souffle qui nous unit, celui des テ「mes, si doux, si fin, si persistant, "Je suis lテ, au-delテ du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix. "Il n'y a que ce voile qui nous sテゥpare et tu me sens parfois". Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et je suis lテ, auprティs de toi ; tu m'entends rire, discourir de ce qui テゥtait. Dテゥsormais c'est un trテゥsor au fond de toi. Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable, impテゥnテゥtrable car nul ne sait ce qui est au-delテ. Nul ne doit savoir, on n'en revient pas, c'est l'テゥblouissant interdit. Mais, pour les cナ砥rs, la frontiティre n'existe pas, l'amour brテサle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'テゥternel. L'amour ne craint l'テゥblouissement mais s'en nourrit constamment. |
Déposé par poutounou le 27/10/2019Une maille テ l窶册ndroit, une maille テ l窶册nversツ! L窶冑iver approche テ grands pasツ! Sortons nos pelotes de laine窶ヲツ!!! * L窶凖ゥcureuil * Dans le tronc d'un platane Se cache une cabane. Un petit テゥcureuil Est assis sur le seuil. Il mange des cerises, Tricote une chemise; Recrache les noyaux, Se tricote un maillot; Attaque les noisettes, Fait des gants, des chaussettes... Qu'importe s'il fait froid ! Tant pis si vient l'hiver ! Une maille テ l'endroit, Une maille テ l'envers : L'テゥcureuil, fort adroit, Se fait des pull-overs. * Jean-Luc Moreau |
Déposé par poutounou le 20/10/2019Je brille sur tous les yeux en pleurs qu窶兮ucun sommeil n窶兮tteint. * Une voix du ciel * Je suis l'astre des nuits. Je brille, pテ「le et blanche, Sur la feuille qui tremble au sommet d'une branche, Sur le ruisseau qui dort, sur les lacs, bien plus beaux Quand mes voiles d'argent s'テゥtendent sur leurs eaux. Mes rayons vont chercher les fleurs que je prテゥfティre, Et font monter au ciel les parfums de la terre ; Je donne la rosテゥe au rameau dessテゥchテゥ, Que l'ardeur du soleil a, sur le sol, penchテゥ. Sitテエt que je parais, tout se tait et repose, L'homme quitte les champs, et l'abeille la rose : Plus de bruit dans les airs, plus de chant dans les bois ; Devant mon doux regard nul n'テゥlティve sa voix, De la terre ou du ciel aucun son ne s'テゥlance, J'arrive avec la nuit, et je rティgne en silence ! Je cache mes rayons quand le cri des hiboux Vient troubler mon repos et mon calme si doux. * Je suis l'astre des nuits ; je brille, pテ「le et blanche, Sur le cナ砥r attristテゥ, sur le front qui se penche, Sur tout ce qui gテゥmit, sur tout ce qui se plaint, Sur tous les yeux en pleurs qu'aucun sommeil n'atteint. |
Déposé par poutounou le 13/10/2019Coulez, テエ larmes テゥternelles, car ici-bas je reste seul窶ヲ * L'ange envolテゥ. * Poティte : Franテァois-Marie Robert-Dutertre (1815-1898) * Mon ange a reployテゥ ses ailes Et dort glacテゥ sous un linceul ; Coulez, テエ larmes テゥternelles, Car ici-bas je reste seul. * テ chティre ombre au ciel envolテゥe, Chaque nuit sous les noirs cyprティs Versant des pleurs sur ton blanc mausolテゥe, Je viens テゥpancher mes regrets. * Cette douce sナ砥r de mon テ「me, Pour charmer mon cナ砥r attristテゥ, Me parlait encore de sa flamme Sur le seuil de l'テゥternitテゥ. * テ chティre ombre au ciel envolテゥe, Chaque nuit sous les noirs cyprティs Versant des pleurs sur ton blanc mausolテゥe, Je viens テゥpancher mes regrets. * Si jusqu'テ toi, de cette terre S'テゥlティve mon chant dテゥsolテゥ, Sois attentive テ ma priティre En ton beau royaume テゥtoilテゥ. * テ chティre ombre au ciel envolテゥe, Chaque nuit sous les noirs cyprティs Versant des pleurs sur ton blanc mausolテゥe, Je viens テゥpancher mes regrets. |
Déposé par poutounou le 06/10/2019Jamais nous ne vous oublierons, doux Anges que vous テェtes窶ヲ. * Oubli * Allez, vieilles amours, chimティres, Caresses qui m'avez meurtri, Tourments heureux, douceurs amティres, Abandonnez ce coeur flテゥtri ! * Sous l'azur sombre, テ tire-d'ailes, Dans l'espoir d'un gテョte meilleur, Fuyez, plaintives hirondelles, Le nid dテゥsormais sans chaleur ! * Tout s'テゥteint, grテ「ce aux jours moroses, Dans un tiティde et terne unisson. Oテケ sont les テゥpines des roses ? Oテケ sont les roses du buisson ? * Aprティs l'angoisse et la folie, Comme la nuit aprティs le soir, L'oubli m'est venu. Car j'oublie ! Et c'est mon dernier dテゥsespoir. * Et mon テ「me aux vagues pensテゥes N'a pas mテェme su retenir De toutes ses douleurs passテゥes La douleur de s'en souvenir. * Catulle MENDテS (1841-1909) |
Déposé par poutounou le 29/09/2019Vous テェtes mort un matin, un aprティs-midi ou un soir, magnifiques Angesツ!!! ツォツEt la plus morte mort est d窶兮voir survテゥcuツツサツ!!! * Vous テェtes mort un soir * Vous テェtes mort un soir テ l'heure oテケ le jour cesse. Ce fut soudain. La douce et terrible paresse En vous envahissant ne vous a pas vaincu. Rien ne vous a prテゥdit la torpeur et la tombe. Vous eテサtes le sommeil. Moi, je peine et je tombe, Et la plus morte mort est d'avoir survテゥcu. * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par lili2248 le 23/09/2019Et voilテ la fin de l窶凖ゥtテゥ !!! L窶兮utomne s窶册n vient テ grands pas !!! Et il faut commencer テ se couvrir un peu plus窶ヲ Brrrrr... * L'automne * Voici venu le froid radieux de septembre : Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ; Mais la maison a l'air sテゥvティre, ce matin, Et le laisse dehors qui sanglote au jardin. * Comme toutes les voix de l'テゥtテゥ se sont tues ! Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ? Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois Que la bise grelotte et que l'eau mテェme a froid. * Les feuilles dans le vent courent comme des folles ; Elles voudraient aller oテケ les oiseaux s'envolent, Mais le vent les reprend et barre leur chemin Elles iront mourir sur les テゥtangs demain. * Le silence est lテゥger et calme ; par minute Le vent passe au travers comme un joueur de flテサte, Et puis tout redevient encor silencieux, Et l'Amour qui jouait sous la bontテゥ des cieux * S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes, Et la vieille maison qu'il va transfigurer Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer... |
Déposé par poutounou le 22/09/2019Et voilテ la fin de l窶凖ゥtテゥツ!!! L窶兮utomne s窶册n vient テ grands pasツ!!! Et il faut commencer テ se couvrir un peu plus窶ヲ Brrrrr... * L'automne * Voici venu le froid radieux de septembre : Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ; Mais la maison a l'air sテゥvティre, ce matin, Et le laisse dehors qui sanglote au jardin. * Comme toutes les voix de l'テゥtテゥ se sont tues ! Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ? Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois Que la bise grelotte et que l'eau mテェme a froid. * Les feuilles dans le vent courent comme des folles ; Elles voudraient aller oテケ les oiseaux s'envolent, Mais le vent les reprend et barre leur chemin Elles iront mourir sur les テゥtangs demain. * Le silence est lテゥger et calme ; par minute Le vent passe au travers comme un joueur de flテサte, Et puis tout redevient encor silencieux, Et l'Amour qui jouait sous la bontテゥ des cieux * S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes, Et la vieille maison qu'il va transfigurer Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par choupinou le 20/09/2019c'est un mot joli qui vient de l'enfance un mot ennemi de l'indiffテゥrence c'est un mot trティs court que l'on nous a appris qui mテェle a la fois le coeur et l'esprit bien qu'il soit passテゥ dans nos habitudes il est le reflet de nos gratitudes il sait テェtre doux tout en テゥtant fort, et il est reテァu tel un rテゥconfort. J'ai donc le grand plaisir,pour vous aujourd'hui avec du retard mais sテサrement,de prononcer,ce seul petit mot MERCI MERCI de m'avoir permis de le dire, de vous dire MERCI Un petit テェtre cher ne vous quitte jamais,il vit au plus profond de votre テ「me,de votre coeur et pour le revoir,il suffit de fermer les yeux,de penser a lui trティs fort a tout nos petits amours MERCI pour votre soutien,de votre gentillesse lors du dテゥcティs de notre petit lapin Pampan ,petit coeur de ma fille pouilledamour MERCI d'テェtre toujours prテゥsent ,de votre amour ,par vos fleurs,messages,bougies MERCI pour lui ,MERCI pour moi,il vous en sera toujours reconnaissant,tout comme moi MERCI choupinou |
Déposé par poutounou le 15/09/2019C窶册st la vie qui nous blesse le coeur et les yeux lorsque nous perdons un de nos Anges...et pourtant nous continuons テ marcher, ne jamais s窶兮rrテェter, supportant la souffrance comme on peutツ!!! * C'est La Vie 窶 Marc Lavoine * Tous les matins, c'est la mテェme corrida Lever la tテェte, ouvrir les bras Tous les matins, c'est le mテェme numテゥro Trouver l'amour, chercher les mots * Je suis coincテゥ comme un テゥvadテゥ Faut marcher, ne jamais s'arrテェter Je suis piテゥgテゥ, comme un condamnテゥ A marcher, ne jamais se retourner * C'est la vie, la vie c'est du vent Qui nous souffle les rテェves d'enfant C'est la nuit qui descend, C'est jamais comme avant Il ne faut plus faire semblant, attends C'est la vie, la vie qui le veut Qui nous blesse, le coeur et les yeux C'est la nuit qui retombe Comme la pluie et les bombes Il ne faut plus faire semblant, attends * Tous les matins c'est le mテェme cinテゥma Tendre les mains, croiser les doigts Tous les matins, c'est la mテェme comテゥdie Chercher quelqu'un, trouver celle ou celui qui * Je suis piテゥgテゥ comme un naufragテゥ Faut marcher, ne jamais s'arrテェter Je suis coincテゥ, comme un rテゥvoltテゥ A marcher, jamais se retourner * C'est la vie, la vie c'est du vent Qui nous souffle les rテェves d'enfant C'est la nuit qui descend, C'est jamais comme avant Il ne faut plus faire semblant, attends C'est la vie, la vie qui le veut Qui nous blesse, le coeur et les yeux C'est la nuit qui retombe Comme la pluie et les bombes Il ne faut plus faire semblant, attends |
Déposé par choupinou le 14/09/2019L'amour c'est le sentiment le plus merveilleux qui soit L'amour c'est la tendresse,l'amour partage Celui qui nous unit toujours davantage L'amour confiance,l'amour loyal Celui qui comprend et pardonne L'amour fidティle,l'amour constant Celui qui rテゥsiste aux plus grand tourments Celui qui rテゥsiste malgrテゥ le temps qui passe le plus beau des cadeaux,c'est celui que nous partageons l'amour de nos petits coeurs et en ce jour de ton anniversaire ATHOR Ou simplement chaque jour,chaque minute,chaque instant tendre pensテゥes en cette journテゥe du souvenir Amitiテゥ choupinou |
Déposé par poutounou le 08/09/2019Jolie chanson sur l窶册spoir... Rester debout mais テ quel prixツ??? Debout peu importe le prixツ!!! * Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie 窶 Etienne Daho * Un matin comme tous les autres Un nouveau pari Rechercher un peu de magie Dans cette inertie morose * Clopin clopan sous la pluie Jouer le rテエle de sa vie Puis un soir le rideau tombe C'est pareil pour tout l'monde * Rester debout mais テ quel prix Sacrifier son instinct et ses envies Les plus essentielles * Mais tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Plus confidentiel * Pourquoi vouloir toujours plus beau Plus loin plus haut Et vouloir dテゥcrocher la lune Quand on a les テゥtoiles * Quand les certitudes s'effondrent En quelques secondes Sache que du berceau テ la tombe C'est dur pour tout l'monde * Rester debout mais テ quel prix Sacrifier son instinct et ses envies Les plus confidentielles * Mais tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie C'est providentiel * Debout peu importe le prix Suivre son instinct et ses envies Les plus essentielles * Tu peux exploser aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Non accidentel * Oui tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Plus confidentiel |
Déposé par poutounou le 01/09/2019Poティme de Mr. de LAMARTINE, un peu triste mais tellement beau : ツォツOn entend, dans l窶册space, les choeurs mystテゥrieux de l窶僊nge qui passe...ツツサ * La tristesse * L'テ「me triste est pareille Au doux ciel de la nuit, Quand l'astre qui sommeille De la voテサte vermeille A fait tomber le bruit ; * Plus pure et plus sonore, On y voit sur ses pas Mille テゥtoiles テゥclore, Qu'テ l'テゥclatante aurore On n'y soupテァonnait pas ! * Des テョles de lumiティre Plus brillante qu'ici, Et des mondes derriティre, Et des flots de poussiティre Qui sont mondes aussi ! * On entend dans l'espace Les choeurs mystテゥrieux Ou du ciel qui rend grテ「ce, Ou de l'ange qui passe, Ou de l'homme pieux ! * Et pures テゥtincelles De nos テ「mes de feu, Les priティres mortelles Sur leurs brテサlantes ailes Nous soulティvent un peu ! * Tristesse qui m'inonde, Coule donc de mes yeux, Coule comme cette onde Oテケ la terre fテゥconde Voit un prテゥsent des cieux ! * Et n'accuse point l'heure Qui te ramティne テ Dieu ! Soit qu'il naisse ou qu'il meure, Il faut que l'homme pleure Ou l'exil, ou l'adieu ! * Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) |
Déposé par poutounou le 25/08/2019Le cri tinte l窶冩bscur et triste adieu de quelque vie テゥteinte窶ヲ. * Le cri * Prティs d'un テゥtang dテゥsert, oテケ dort une eau brunie, Un rai du soir s'accroche au sommet d'un roseau ; Un cri s'テゥcoute, un cri dテゥsespテゥrテゥ d'oiseau, Un cri pauvre et perdu dans la plaine infinie. * Comme il est faible et frテェle et peureux et fluet ! Et comme avec tristesse il se traテョne et s'テゥcoute, Et comme il se rテゥpティte et comme avec la route Il s'enfonce et se perd dans l'horizon muet ! * Et comme il marque l'heure, au rythme de son rテ「le, Et comme, en son accent minable et souffreteux, Et comme, en son テゥcho languissant et boiteux, Se plaint infiniment la douleur vespテゥrale ! * Il est si doux parfois qu'on ne le saisit pas. Et nテゥanmoins toujours, et sans fatigue, il tinte L'obscur et triste adieu de quelque vie テゥteinte ; Il dit les pauvres morts et les pauvres trテゥpas : * La mort des fleurs, la mort des insectes, la douce Mort des ailes et des tiges et des parfums ; Il pleure au souvenir des vols qui sont dテゥfunts Et qui gisent, cassテゥs, dans l'herbe et dans la mousse. * テ盈ile VERHAEREN (1855-1916) |
Déposé par poutounou le 18/08/2019ツォツParadis oテケ le coeur donne ses rendez-vous...ツツサ * Le sommeil * Les perdus, les absents, les morts que fait la vie, Ces fantテエmes d'un jour si longuement pleurテゥs, Reparaissent en rテェve avec leur voix amie, Le piティge テゥtincelant des regards adorテゥs. * Les amours prisonniers prennent tous leur volテゥe, La nuit tient la revanche テゥclatante du jour. L'aveu brテサle la lティvre un moment descellテゥe. Aprティs le dur rテゥel, l'idテゥal a son tour ! * テ vie en plein azur que le sommeil ramティne, Paradis oテケ le coeur donne ses rendez-vous, N'es-tu pas テ ton heure une autre vie humaine, Aussi vraie, aussi sテサre, aussi palpable en nous, * Une vie invisible aussi pleine et vibrante Que la visible vie oテケ s'テゥtouffent nos jours, Cette vie incomplティte, inassouvie, errante, S'ouvrant sur l'infini, nous dテゥcevant toujours ? * Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895) |
Déposé par poutounou le 11/08/2019Un Paradis oテケ ツォツl'infini flotte dans l'テゥternelツツサ, comme le Paradis blanc de nos Anges !!! * Savez-vous pas... * Savez-vous pas quelque douce retraite, Au fond des bois, un lac au flot vermeil, Oテケ des palmiers la grande feuille arrテェte Les bruits du monde et les traits du soleil - Oh ! je voudrais, loin de nos vieilles villes, Par la savane aux ondoyants cheveux, Suivre, en rテェvant, les テゥcureuils agiles, Et voir sauter, sur les branches mobiles, L'ara de pourpre et les bengalis bleus ! * Savez-vous pas, sur les plages lointaines Oテケ n'ont jamais passテゥ les matelots, Une テョle heureuse aux suaves haleines, Bouquet de fleurs effeuillテゥ sur les flots ? - Oh ! je voudrais, seul avec ma pensテゥe, Jetant au vent la poussiティre des jours, Sentir mon テ「me aux vagues balancテゥe, Et m'endormir sur l'onde cadencテゥe Comme un enfant que l'on berce toujours ! * Savez-vous pas, loin de la froide terre, Lテ-haut ! lテ-haut ! dans les plis du ciel bleu, Un astre d'or, un monde solitaire Roulant en paix sous le souffle de Dieu ? - Oh ! je voudrais une planティte blonde, Des cieux nouveaux, d'テゥtranges rテゥgions, Oテケ l'on entend, ainsi qu'un vent sur l'onde, Glisser la nuit, sous la voテサte profonde, Le char brillant de constellations ! * Oテケ fuir ? oテケ fuir ? Par les routes humaines Le sable est dur et le soleil est lourd. Ma bouche ardente a tari les fontaines Et l'arbre est mort oテケ j'ai cueilli l'amour. - Oh ! je voudrais, loin du temps et des choses, Dテゥbarrassテゥ de tout lien charnel, Courir joyeux dans les mテゥtamorphoses, Puis me plonger テ la source des causes, Oテケ l'Infini flotte dans l'テ液ernel ! * Louis BOUILHET (1822-1869) |
