Mon cher petit compagnon,
Tu as toujours été prés de moi, dans les moments difficiles, quand la vie était cruelle avec moi. Tu me consolais des tes petits coups de museau, comme pour me dire "hey, mais je suis là, moi, tu n'es pas seule"
Ce samedi 13 septembre 2008, alors que je venais de mettre au lit tes petits maitres, tu as gratté à la porte pour que je te laisse sortir. Tu n'es pas revenu gratter à ma porte pour rentrer et je me suis inquiétée...alors je suis sortie pour t'appeller. J'ai crié ton nom longtemps et je me suis trouvé face au vide, au silence. Je ne pouvais pas laisser les enfants seuls pour partir à ta recherche. J'ai prévenu ton maitre de ta disparition. C'est à 23h30 qu'il est rentré du travail, le visage comme décomposé et qu'il m'a annoncé "j'ai ton chien" Ce fut pour moi une lueur d'espoir qui n'a pas duré quand il a précisé : "dans mon coffre" Tu étais parti en passant par un trou dans le grillage et tu devais être sur le chemin du retour, aprés avoir entendu ma voix appeller ton nom...Un chauffard t'as pris la vie. Il n'a même pas eu la descence de s'arreter pour te porter secours. Tu étais à peine à 5 metres de la maison gisant en plein milieu de la route...Comme si tu n'avais d'importance pour personne. Je n'y croyais pas. Jusqu'à ce que je découvre ton corps. Il était trop tard.
J'ai pleuré toute la nuit et dimanche j'ai annoncé ton décés à tes petits maitres. Je sens encore ta présence tout prés mais ton enterrement vient d'avoir lieu et il me pousse a accepter que tu n'es plus là. Je t'aime et tu me manques enormément. J'espere qu'on se retrouvera un jour quand ce sera mon tour de quitter ce monde remplit de personnes cruelles et sans coeur.
Ta maitresse qui t'oubliera jamais
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