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MIQUETTE

Il nous a quittés le:24/12/1985
 

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3801 Fleurs
Déposé par Pachkounet17
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Mille mercis pour Chanel. Bisouxx et cĂąlins pour toi, Miquette.
Déposé par SHIZUKA
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A TOI PETIT COEUR
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Cet 🌈t'apporte mes plus tendres caresses💖et 💼une profusionđŸŒŒ de fleursđŸ€đŸŒŒđŸŒŒđŸ’đŸŒŒđŸŒž
Déposé par Rafiarock
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31/10 Grande fĂȘte de🎆 la🎇🏼 Bienvenue🏼.🎇🎆31/10 Grande fĂȘte de🎆 la🎇🏼 Bienvenue🏼.🎇🎆 JournĂ©e 🎇de 
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Une envolĂ©e de gros bisous pour toi 💕💕
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un gros bisous a ce bel ange
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Merci pour mon Lulu, belles pensées pour Miquette
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Miquette, je te charge te donner ce bouquet Ă  Mamie. Bisous, je t'aime
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Déposé par maraskka
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Déposé par choupinou
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merci pour mon adorable TITUS,les années s'écoulent mais lui est toujours si présent,douce caresses a votre merveilleux petit amour ,petit ange de douceur, et de doux bisous
Déposé par lili2248
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Belle journée au paradis blanc...
Déposé par raymondepuech
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Déposé par choupinou
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doux cĂąlinoux belle ange MIQUETTE,votre absence nous pĂšse chaque jour de plus en plus fort. c'est un quotidien qui est dur a vivre....Vous nous manquez tant
Déposé par tazounette
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merci
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En HOMMAGE💖. Pr vs💖, le papa/saxophonisteđŸŽ¶ de tes amis/Westies, joue le Concerto d'AranjuezđŸŽ·Keilwert/Shadow/tĂ©nor
Déposé par rafia
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Tendres caresses pour ✿◕ ‿ â—•âœżÆžÌ”ÌĄÓœÌ”ÌšÌ„Æ·TOIÆžÌ”ÌĄÓœÌ”ÌšÌ„Æ·âœżâ—• ‿ ◕✿
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Plein de douces pensées pour toi bel ange


952 messages

Déposé par poutounou le 16/11/2016  
Quelle est la fin de tout ?
*
Quelle est la fin de tout ? la vie, ou bien la tombe ?
Est-ce l'onde oĂč l'on flotte ? est-ce l'ombre oĂč l'on tombe ?
De tant de pas croisés quel est le but lointain ?
Le berceau contient-il l'homme ou bien le destin ?
Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies,
Des rois prédestinés ou de fatales proies ?
*
Ô Seigneur, dites-nous, dites-nous, î Dieu fort,
Si vous n'avez créé l'homme que pour le sort ?
Si déjà le calvaire est caché dans la crÚche ?
Et si les nids soyeux, dorés par l'aube fraßche,
OĂč la plume naissante Ă©clĂŽt parmi des fleurs,
Sont faits pour les oiseaux ou pour les oiseleurs ?
*
Victor HUGO (1802-1885)

Déposé par poutounou le 11/11/2016  
TrĂšs belle histoire et tellement vraie !
*
L'aveugle et le paralytique
*
Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légÚre ;
Le bien que l'on fait Ă  son frĂšre
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine.
Pour la persuader aux peuples de la Chine,
Il leur contait le trait suivant.
*
Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ;
Mais leurs cris Ă©taient superflus,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique,
Couché sur un grabat dans la place publique,
Souffrait sans ĂȘtre plaint : il en souffrait bien plus.
L'aveugle, Ă  qui tout pouvait nuire,
Etait sans guide, sans soutien,
Sans avoir mĂȘme un pauvre chien
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour, il arriva
Que l'aveugle à tùtons, au détour d'une rue,
PrĂšs du malade se trouva ;
Il entendit ses cris, son Ăąme en fut Ă©mue.
Il n'est tel que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
" J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vĂŽtres :
Unissons-les, mon frĂšre, ils seront moins affreux.
- HĂ©las ! dit le perclus, vous ignorez, mon frĂšre,
Que je ne puis faire un seul pas ;
Vous-mĂȘme vous n'y voyez pas :
A quoi nous servirait d'unir notre misĂšre ?
- A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire :
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide :
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ;
Mes jambes, Ă  leur tour, iront oĂč vous voudrez.
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. "
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 06/11/2016  
Moi j'adore la vérité : ça peut faire mal sur le coup, mais on peut "construire" dessus ; les bases sont solides. Par contre, on ne peut rien construire sur ce qui n'est pas "vrai".
*
La fable et la vérité
*
La vérité, toute nue,
Sortit un jour de son puits.
Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ;
Jeune et vieux fuyaient Ă  sa vue.
La pauvre vérité restait là morfondue,
Sans trouver un asile oĂč pouvoir habiter.
A ses yeux vient se présenter
La fable, richement vĂȘtue,
Portant plumes et diamants,
La plupart faux, mais trĂšs brillants.
Eh ! Vous voilĂ  ! Bon jour, dit-elle :
Que faites-vous ici seule sur un chemin ?
La vĂ©ritĂ© rĂ©pond : vous le voyez, je gĂȘle ;
Aux passants je demande en vain
De me donner une retraite,
Je leur fais peur à tous : hélas ! Je le vois bien,
Vieille femme n'obtient plus rien.
Vous ĂȘtes pourtant ma cadette,
Dit la fable, et, sans vanité,
Partout je suis fort bien reçue :
Mais aussi, dame vérité,
Pourquoi vous montrer toute nue ?
Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ;
Qu'un mĂȘme intĂ©rĂȘt nous rassemble :
Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble.
Chez le sage, Ă  cause de vous,
Je ne serai point rebutée ;
A cause de moi, chez les fous
Vous ne serez point maltraitée :
Servant, par ce moyen, chacun selon son goût,
GrĂące Ă  votre raison, et grĂące Ă  ma folie,
Vous verrez, ma soeur, que partout
Nous passerons de compagnie.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 30/10/2016  
Joli poùme pour la Toussaint

*
Les chrysanthĂšmes_
*
O ! Fleur pñle ornement des images d’automne
Sans parfum qui nous grise, aussi sans volupté
Quand je te vois t’ouvrir, la gaietĂ© m’abandonne
Mais tu souris toujours sous le ciel attristé.
*
Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entiĂšre.
Quand d’un feuillage d’or les arbres sont parĂ©s
Tu fleuris quand la rose Ă  son heure derniĂšre
Effeuille tristement ses pétales fanés.
*
Dans les jardins en deuil ta frileuse parure
Jette une note gaie et sur les tapis d’or
Par l’automne Ă©tendus, tes rameaux de verdure
Font croire que l’hiver est loin de nous encor.
*
Sur les tombeaux glacés tu remplaces les roses
Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards
Tu figures partout et dans les chambres roses
Et dans les grands salons et sur les corbillards.
*
N’es-tu pas, par ta grñce et par ta modestie,
La fleur qui plaĂźt aux yeux parmi toutes les fleurs.
Puisqu’au sein de la mort tu fais briller la vie
Comme un rayon d’espoir brille au sein des douleurs.

Déposé par choupinou le 26/10/2016  
Quand je rĂȘve de toi, moi je rĂȘve d’amour
Et quand je pense Ăš toi je pense Ă  nos beaux jours
J’avance pas à pas vers cet oubli de nous
Qui me blesse dĂ©jĂ  car l’amour est si doux.
Ce sont tous ces instants qui me parlent de nous
Qui partent au fil du temps rĂ©duisant l’amour fou
À ce petit espoir que tu te souviendras
De notre belle histoire d'amour tu te rappelleras.
Je n'ai que ton amours celui qui me hante
Restera pour toujours ce bonheur qui m’enchante
Bien du temps est passĂ©, elle ne s’est pas Ă©teinte
La passion enflammée, celle de nos étreintes.
Le temps est cruauté il éteint nos bonheurs
On veut toujours aimer,ton coeur endormi fait mon malheur
Le temps se fait bourreau des rĂȘves de chacun
Il nous met au repos dans nos derniers matins.
Oui, je refuserai cette triste contrainte
Qui Ă©puise la flamme et deviens ma complainte
Dans notre ùme en éveil elle brûlera toujours
Mais le corps en sommeil vibre bien moins d’amour.
L’éternel assassin ce temps qui nous domine
Ne nous donne plus rien que des rĂȘves inutiles
Et nous nous effaçons sans pourtant oublier
Notre seul horizon, continuer Ă  aimer.
Par : RĂ©gina Augusto.

Déposé par poutounou le 24/10/2016  
Le voyage
*
Partir avant le jour, Ă  tĂątons, sans voir goutte,
Sans songer seulement Ă  demander sa route ;
Aller de chute en chute, et, se traĂźnant ainsi,
Faire un tiers du chemin jusqu'Ă  prĂšs de midi ;
Voir sur sa tĂȘte alors s'amasser les nuages,
Dans un sable mouvant précipiter ses pas,
Courir, en essuyant orages sur orages,
Vers un but incertain oĂč l'on n'arrive pas ;
Détrempé vers le soir, chercher une retraite,
Arriver haletant, se coucher, s'endormir :
On appelle cela naĂźtre, vivre et mourir.
La volonté de Dieu soit faite !
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 20/10/2016  
Certains jours, on se dit que le monde est rempli de haine, puis certaines fois, on écoute des histoires comme celle de Alaa qui redonnent espoir. Cet homme a sauvé 200 chats. Un immense respect à lui...
*
Des dizaines de chats abandonnés
*
Mohammad Alaa Aljaleel vit à Alep en Syrie. Vous savez tout comme moi à quel point ce pays est dévasté par la guerre et la violence. De nombreuses personnes ont quitté la ville dans l'espoir d'obtenir des jours meilleurs. Pour Alaa, ce n'est pas si simple. Il ne peut se résigner à quitter la ville tout en sachant à quel point de nombreuses vies dépendent de lui.
*
Alaa s'est occupé de quelques chiens et de plus de 170 chats. Tous ces chats sont devenus errants suite aux nombreux départs des habitants d'Alep. C'est tout naturellement que ces chats se sont tournés vers Alaa qui les a nourris et soignés pendant tout ce temps.
*
Alaa, le sauveur des chats
*
Les bonnes actions de Alaa se sont répandues dans la ville. Lorsque des familles souhaitaient quitter le pays, elles déposaient systématiquement leur chat dans les mains de Alaa dans l'espoir qu'il le prenne en charge.
*
Une jeune fille qui avait élevé son chat depuis toujours l'a laissé à Alaa. Ses parents souhaitaient quitter la ville, et il était impossible d'emmener le chat. La jeune fille pria Alaa de lui envoyer des photos de son chat. Alaa, touché par la petite fille, lui promit de lui envoyer des photos autant que possible. "Vous pensez que je pourrai récupérer mon chat quand je reviendrai ?" pleure la petite fille.
*
Le groupe de chats qui était d'une vingtaine a donc grossi jusqu'à atteindre les 100 chats. Dans le but de trouver une maison pour tous ces chats, Alaa a fondé un sanctuaire nommé Il Gattoro d'Aleppo.
*
Cet homme est clairement le sauveur de ces chats. Il risque sa vie chaque jour sous les bombardements pour s'occuper de sa nouvelle famille.
*
Pour Alaa, aimer les gens c'est aussi aimer tous les ĂȘtres vivants. Et les animaux en font partie intĂ©grante. C'est pourquoi il se donne tant de mal Ă  les aider. Comme il l'explique dans son interview pour la BBC, les bombardements et la guerre sont son quotidien, alors il fait tout son possible pour aider ces chats et se procurer un peu de bonheur.

Déposé par poutounou le 15/10/2016  
C'est vrai qu'on a tendance Ă  voir la couleur qui sait nous plaire...
*
L'habit d'Arlequin
*
Vous connaissez ce quai nommé de la Ferraille,
OĂč l'on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs.
A mes fables souvent c'est lĂ  que je travaille ;
J'y vois des animaux, et j'observe leurs moeurs.
Un jour de mardi gras j'Ă©tais Ă  la fenĂȘtre
D'un oiseleur de mes amis,
Quand sur le quai je vis paraĂźtre
Un petit arlequin leste, bien fait, bien mis,
Qui, la batte à la main, d'une grùce légÚre,
Courait aprĂšs un masque en habit de bergĂšre.
Le peuple applaudissait par des ris, par des cris.
Tout prĂšs de moi, dans une cage,
Trois oiseaux étrangers, de différent plumage,
Perruche, cardinal, serin,
Regardaient aussi l'arlequin.
La perruche disait : " J'aime peu son visage,
Mais son charmant habit n'eut jamais son Ă©gal.
Il est d'un si beau vert ! - Vert ! dit le cardinal ;
Vous n'y voyez donc pas, ma chĂšre ?
L'habit est rouge assurément :
VoilĂ  ce qui le rend charmant.
- Oh ! pour celui-lĂ , mon compĂšre,
RĂ©pondit le serin, vous n'avez pas raison,
Car l'habit est jaune-citron ;
Et c'est ce jaune-là qui fait tout son mérite.
- Il est vert. - Il est jaune. - Il est rouge morbleu ! "
Interrompt chacun avec feu ;
Et déjà le trio s'irrite.
" Amis, apaisez-vous, leur crie un bon pivert ;
L'habit est jaune, rouge et vert.
Cela vous surprend fort ; voici tout le mystĂšre :
Ainsi que bien des gens d'esprit et de savoir,
Mais qui d'un seul cÎté regardent une affaire,
Chacun de vous ne veut y voir
Que la couleur qui sait lui plaire. "
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 09/10/2016  
Et oui ! Le bien et le mal nous sont rendus. C'est vrai aussi pour ceux qui font du mal Ă  nos amis les bĂȘtes...
*
L'enfant et le miroir
*
Un enfant élevé dans un pauvre village
Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir
Un miroir.
D'abord il aima son image ;
Et puis, par un travers bien digne d'un enfant,
Et mĂȘme d'un ĂȘtre plus grand,
Il veut outrager ce qu'il aime,
Lui fait une grimace, et le miroir la rend.
Alors son dĂ©pit est extrĂȘme ;
Il lui montre un poing menaçant,
Il se voit menacĂ© de mĂȘme.
Notre marmot fùché s'en vient, en frémissant,
Battre cette image insolente ;
Il se fait mal aux mains. Sa colĂšre en augmente ;
Et, furieux, au désespoir,
Le voilĂ  devant ce miroir,
Criant, pleurant, frappant la glace.
Sa mĂšre, qui survient, le console, l'embrasse,
Tarit ses pleurs, et doucement lui dit :
N'as-tu pas commencé par faire la grimace
A ce méchant enfant qui cause ton dépit ?
- Oui. - Regarde à présent : tu souris, il sourit ;
Tu tends vers lui les bras, il te les tend de mĂȘme ;
Tu n'es plus en colĂšre, il ne se fĂąche plus :
De la sociĂ©tĂ© tu vois ici l'emblĂȘme ;
Le bien, le mal, nous sont rendus.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 05/10/2016  
La brebis et le chien
*
La brebis et le chien, de tous les temps amis,
Se racontaient un jour leur vie infortunée.
Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis
Quand je songe aux malheurs de notre destinée.
Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats,
Toujours soumis, tendre et fidĂšle,
Tu reçois, pour prix de ton zÚle,
Des coups et souvent le trépas.
Moi, qui tous les ans les habille,
Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs,
Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille
Assassiné par ces méchants.
Leurs confrÚres les loups dévorent ce qui reste.
Victimes de ces inhumains,
Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains,
VoilĂ  notre destin funeste !
Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux
Les auteurs de notre misĂšre ?
Va, ma soeur, il vaut encor mieux
Souffrir le mal que de le faire.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 30/09/2016  
Voici Octobre qui s'en vient Ă  grands pas avec les jours qui raccourcissent encore...
*
Matin d'Octobre
*
C'est l'heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
*
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chĂȘne Ă  sa feuille de cuivre,
L'Ă©rable Ă  sa feuille de sang.
*
Les derniÚres, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées :
Mais ce n'est pas l'hiver encor.
*
Une blonde lumiĂšre arrose la nature
Et, dans l'air tout rose,
On croirait qu'il neige de l'or.

Déposé par poutounou le 26/09/2016  
Automne en forĂȘt
*
Un Ă©cureuil sur la bruyĂšre
Se lave avec de la lumiĂšre
Une feuille morte descend
Doucement portée par le vent
Et le vent balance la feuille
Juste au-dessus de l'Ă©cureuil
Le vent attend pour la poser
LĂ©gĂšrement sur la bruyĂšre
Que l'écureuil soit remonté
Sur le chĂȘne de la clairiĂšre
OĂč il aime se balancer
Comme une feuille de lumiĂšre.
*
Maurice CarĂȘme (1899-1978)

Déposé par lili2248 le 25/09/2016  
Chanson d’automne
Paul Verlaine
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blĂȘme, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil Ă  la
Feuille morte.,

Déposé par poutounou le 21/09/2016  
Chers amis des animaux,
*
Laissez-moi vous raconter l’histoire d’Aïna.
*
Quand nous l'avons secourue, elle Ă©tait trĂšs maigre, avait deux terribles tumeurs et une patte fracturĂ©e. Son Ă©tat de fragilitĂ© ne permettait aucune intervention chirurgicale. Nous lui avons donc laissĂ© le temps de se refaire une santé 
*
Une fois ses forces retrouvĂ©es, AĂŻna a pu subir une opĂ©ration. Notre vĂ©tĂ©rinaire l’a stĂ©rilisĂ©e, lui a retirĂ© ses tumeurs et l’a amputĂ©e de sa patte qu’il Ă©tait malheureusement impossible de sauver.
*
Aujourd'hui Aïna se remet doucement, grùce à sa bravoure exemplaire et au soutien sans faille de notre équipe. On peut dire que cette gentille chienne porte bien son nom... Aïna signifie « vie » en malgache !
*
Aïna est une championne, elle n’abandonne pas.
*
Et nous non plus


Déposé par poutounou le 15/09/2016  

La vie est faite de "charmantes fleurs" mais aussi d'Ă©pines et de cailloux...
*
La Mort et la Vie
*
Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes
Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ?
Et lorsqu'au vent d'automne elles s'envolent toutes,
Pourquoi les voir partir d'un oeil momifié de pleurs ?
*
Si la vie est le but, pourquoi donc sur les routes
Tant de pierres dans l'herbe et d'Ă©pines aux fleurs,
Que, pendant le voyage, hélas ! nous devons toutes
Tacher de notre sang et mouiller de nos pleurs ?
*
Louise-Angélique BERTIN (1805-1863)

Déposé par choupinou le 14/09/2016  
Que les Ă©toiles Ă©loignent notre tristesse
que les fleurs remplissent notre coeur de beauté
que l'espoir essuie nos larmes a jamais
que le silence nous rende fort.
pensée Amérindienne.
mais que le souvenir de ce passé si fragile a notre ùme ,notre amour pour nos petits anges ne s'éteigne a jamais,que la lueur de cette flamme brille pour toujours dans notre chair meurtri,
afin d'y apporter un peu de lumiÚre ,de sérénité et apaise notre douleur,afin que leur sommeil soit en paix....

Déposé par poutounou le 12/09/2016  
C'est vrai qu'il est bon d'aimer ; aimer un chien, un chat, des oiseaux, un hérisson,
" une puce", la musique, les poĂšmes, celui ou celle qui partage notre vie... Il est simplement bon d'aimer...
*
Comme il est bon d'aimer
*
Il suffit d'un mot
Pour prendre le monde
Au piĂšge de nos rĂȘves.
Il suffit d'un geste
Pour relever la branche,
Pour apaiser le vent.
Il suffit d'un sourire
Pour endormir la nuit,
DĂ©livrer nos visages
De leur masque d'ombre.
Mais cent milliards de poĂšmes
Ne suffirait pas
Pour dire
Comme il est bon d'aimer
*
Jean-Pierre Siméon

Déposé par poutounou le 06/09/2016  
Je veux la mĂȘme et je ne la tuerai pas ; promis ! J'en ferai profiter tout le monde...
*
La Poule aux oeufs d'or
*
L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la Poule, Ă  ce que dit la fable,
Pondait tous les jours un oeuf d'or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor.
Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien,
S'Ă©tant lui-mĂȘme ĂŽtĂ© le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches :
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tĂŽt ĂȘtre riches ?
*
Jean de La Fontaine
Mes poésies préférées

Déposé par poutounou le 02/09/2016  
Disons « au revoir » au mois d’aoĂ»t
..
*
Soleil d'août...
*
Partir sur les sentiers brûlés, écouter battre la garrigue,
Respirer les herbes arrosées d'un soleil d'août, sous les figues...
Fermer les yeux, ouvrir son ùme et se gorger des sons d'été,
Se laisser prendre par le calme, s'approprier l'éternité...
Vibrer des souffles d'air humide, sentir la vie souterraine,
Source d'images translucides, d'une douceur souveraine...
Noyer ses yeux dans les couleurs d'une eau limpide, enchanteresse,
Glissant sur les grises rondeurs des gorges arides qu'elle caresse...
Ecouter craquer sous nos pas les souvenirs des argiles,
DĂ©licatement, du bout des doigts, saisir la magie subtile...
Se parfumer de la chaleur qui ensorcelle et qui envoûte,
L'humble berger, le promeneur, sous le torride soleil d'août...
*
Blanche Plume

Déposé par poutounou le 28/08/2016  
Quelle jolie poĂ©sie sur l’étĂ© qui s’en va tout doucement

*
L'ETE (Les 4 saisons suite : l'été)
*
Un sphinx m'a dit bonjour de ses ailes de velours.
La libellule s'envole sur les berges de roseaux,
Tandis que l'alouette Ă©grĂšne son chant d'amour
RĂ©veillant dame chouette qui bougonne en sursaut.
*
Maman chevreuil présente son fils tout tacheté
A la forĂȘt, tandis que le roux martin-pĂȘcheur
Donne une leçon d'envol à sa derniÚre couvée,
Perchée au bord du nid, elle tremble de tout son coeur !
*
Dans la plaine irradiée, le soleil monte au zénith,
Obligeant les animaux Ă  chercher de l'ombre
DĂ©daignant la mare oĂč les grenouilles vous invitent,
A venir les rejoindre dans les belles eaux profondes...
*
Une chaleur Ă©touffante rĂšgne au milieu des terres
Quand une brise soudaine prosterne tous les blés,
Un éclair précÚde le grondement du tonnerre.
Un orage se prépare, il faut tout rassembler.
*
Soleil qui nourrit et fait grandir toutes choses,
Complice de nos vacances, tu remplis notre vie,
D'instants merveilleux qui changent la vie en rose,
Au lieu du quotidien qui trop vite ressurgit.
*
Les plages sont désertes, c'est la fin de l'été,
Vacanciers et flùneurs sont retournés en ville :
L'ùme débordant d'espaces, d'air pur, de liberté...
Premier amour, premiers baisers tendres et subtils ...
*
(Jean-Claude Brinette)




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