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En hommage à
WEST-HIGHLAND-WHITE-TERRIERRafia du Moulin de Labatut
Il est né le:24/10/2000
Il nous a quittés le:03/11/2011
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Déposé par mindy le 28/01/2015COMMENT EST-CE POSSIBLE ? Par Jim Willis 2001 (Source « chez Maya ») Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire. Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et me demandais " Comment est-ce possible ? ", mais après on s'amusait ensemble. Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite. Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que " la glace est mauvaise pour les chiens, " comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison. Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirements de cour et déceptions, je ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joie lors de tes retours au foyer. Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une "personne chien ", mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux. Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autre pièce ou dans une niche. Oh, comme je voulais les aimer, mais je suis devenu un "prisonnier de l'amour ". Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était. J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée. Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet. Je suis passé du statut de " ton chien" à " seulement un chien, " et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi. Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta " famille", mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille. J'étais excité par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit : " Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle." Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec "des papiers." Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié "Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !" Et je me suis inquiété pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donné un " au revoir caresse" sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous. Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous n'aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit : " Comment est-ce possible ?". Ils sont aussi attentifs à nous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu. J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon cœur battait d'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. Le "prisonnier de l'amour" avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue. J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : " Comment as-tu pu ?". Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit " je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignorée ou abusée ou abandonnée, où j'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différent de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon " Comment as-tu pu ?" n'était pas dirigé contre elle. C'était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que je pensais. Je penserai à toi et t'attendrai à jamais. Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté. |
Déposé par ovanek le 28/01/2015❤ ***** Parlé de Toi ***** Tu sais que j'ai du mal Encore à parler de toi car tu reste présent je pense que c'est normal y'a pas de bon ou de mauvais moment. La vie apporte l’Hier … le Jour … et le Demain Tu sais j'ai la voix qui ce noue et les yeux qui ce flou d’un voile humide Quand je te croise dans les photos de mon esprit souvent j'ai le cœur qui se perd …Je crois qu'il te pense un peu trop C'est comme ça J'aurais aimé tenir serré contre moi un peu plus longtemps j’aurais aimé que mon chagrin ne dure qu'un instant la faute à qui ? La faute à quoi ? La faute à Toi …la faute à Moi certainement la faute à la Vie celle qui nous attendris. Nous meurtris. Nous endurcis je sais que tu m'entends c'est dur de briser le silence alors nos pensée sont la pour nous faire parlé de notre côté sombre enfouit en nous. Ecrire nos bonheurs et nos colères Même dans les cris même dans la joie c'est dur de combattre l'absence Mais personne ne peut comprendre On a chacun sa propre histoire. Son fardeau la Vie dit qu'il faut attendre que la peine devienne comme un espoir Je peux te dire que je suis fier de notre rencontre de notre vie ensemble que de chemin parcouru Même si la vie A ses détours elle reste fidèle à elle-même j’étais ton compagnon de route je reste ton compagnon de cœur ** Fidèle à Jamais … Mes Pensées Phil ** ❤ |
Déposé par Anne54 le 28/01/2015Sans toi Ce soir, je suis seule pour la première fois Ton absence, trop présente me ramène à toi Quelle douleur que d’aimer quand l’autre a disparu C’est la fin de l’histoire et le bonheur n’est plus Tu restes sur les photos que j’avais encadrées Mais déjà à mes yeux, tu deviens étranger Le temps impitoyable continue sa besogne Les moments partagés et les séjours passés Comment ne pas pleurer, comment ne pas souffrir Devant toutes ces années devant ces souvenirs Mon cœur battait pour deux, aujourd’hui il s’endort Mes aiguilles sont bloquées au cadran de ton départ Le soleil peut briller mais ma vie reste sombre Rescapée, malheureuse, tapie dans nos décombres J’erre dans un royaume qui ne m’appartient plus La bataille est finie, les armées sont vaincues La reine n’a plus de roi, le jeu est terminé Le duel est perdu, tu aurais dû m’emmener On aurait pu ensemble s'engouffrer dans l’oubli Et enfin pour toujours y sceller nos deux vies |
Déposé par mindy le 27/01/2015Ceux qui nous quittent nous font mal, le mystère de la mort est bien là... mais si on pense à eux avec beaucoup d'amour, ils restent vivants, en tout cas dans notre cœur |
Déposé par Ana le 27/01/2015"C'est parce qu'on imagine simultanément tous les pas qu'on devrait faire qu'on se décourage, alors qu'il s'agit de les aligner un à un". M.JOUHANDEAU Malgré les épreuves il faut continuer d'avancer, et penser que le pessimisme prend souvent les proportions que nous lui donnons... Mille mercis pour tous vos gentils messages! amitiés |
Déposé par choupinou le 27/01/2015 RAFIA j'ai beau courir,courir et courir jamais je ne te rejoindrai... mais je sais que je peux suivre le chemin de l'envolé pour y ramasser tes plumes, les belles plumes de tes aile mon ange. Tu sais un jour viendra ,un jour magnifique, ou moi aussi,je prendrai mon envol, je partirai pour te rejoindre pour aller vers toi vers toi a tout jamais et nous seront toujours ensemble pour l'éternité ,l'amour éternel : TOI ET MOI, |
Déposé par poutounou le 25/01/2015Le printemps reviendra * Hé oui, je sais bien qu’il fait froid, Que le ciel est tout de travers; Je sais que ni la primevère Ni l’agneau ne sont encor là. La terre tourne ; il reviendra, Le printemps, sur son cheval vert. Que ferait le bois sans pivert, Le petit jardin sans lilas ? Oui, tout passe, même l’hiver, Je le sais par mon petit doigt Que je garde toujours en l’air… * Maurice Carême * Qu’il se dépêche un peu ! Y en a marre d’avoir froid… |
Déposé par mindy le 25/01/2015La vie c'est comme le soleil, Parfois ça brille de mille feux, Parfois ça ne brille pas du tout, La vie est faite de joies et de peines, De colères et de bonheurs, La vie c'est aussi être malheureux et souffrir, Et parfois être heureux, La vie est un mystère, Il faut tout accepter dans la vie |
Déposé par tinou20042001 le 24/01/2015RIEN N'EST COMME AVANT Ecouter le ciel Sensible à ces âmes qui dansent Qui font que nos vies avancent Même si tout s'enfuit Chercher l'essentiel Voir l'ombre de ceux qui manquent Continuer comme ça vous chante Même si tout s'enfuit Tournent les anges Quand tout se mélange Quand on ferme les yeux {Refrain:} Mais rien n'est comme avant Toujours la vie reprend Tout ce qu'elle a donné Tout ce qu'on a aimé, tellement Mais rien n'est comme avant L'absence nous apprend Tout ce qu'on a aimé Continue d'exister Mais pas comme avant Espérer le sel De la vie sur l'existence Au-delà de nos souffrances Même si tout s'enfuit Tournent les anges Quand tout se mélange Quand on ferme les yeux {Au Refrain} Mon amour, on attend Pour se retrouver là-bas Pour un jour, un instant Se retrouver dans leurs pas Hélène SEGARA |
Déposé par ovanek le 24/01/2015❤ **** Sur ton chemin **** un triste jour , tes yeux ce sont refermés et me plongent dans une nuit sans fin Je n'imaginais pas que notre bonheur ce briserais telle une vague sur un rocher ne laissant derrière elle que sont écumes ont c’était rien promis mais on savait ce comprendre J'entends ta présence, dans cette écume blanche celle d’un ange…te perçois vers moi je sais que tu es là et peu importe la pensée des uns et des autres Qui sont ces gens qui crient et parlent de malheur ? On me donne des paroles, on me raconte un peu de toi mais tu es bien trop grand pour tenir dans si peu de mots C'est toi qui es ma force et m'empêches d'avoir peur …d’avoir pleurs N'y va-t-il donc pas déjà eu assez de solitude dans la pensée des hommes !!! d'avant quand tu n'étais pas là …je savais pas …je ne savais rien… maintenant tout est clair dans des moments sombres Jamais tu ne partirais de mon Cœur qui resteras près de toi Mes êtres cher… au cieux qui sont partis ne pense pas toujours la détresse qu'ils ont laissée en moi Les hommes ne savent pas mais les chiens sentent cela Ces fleurs sans Pleurs que je dépose sur une pierre à ton nom sans nom je sais que tu les vois, les sens, je sais tes habitudes. Je creuse comme toi la terre, un jour notre chemin va ce rejoindre à nouveau ….ensemble tu verras on va devenir vieux… le temps usure tout sur son passage…. Mais je serais la-t-elle une montagne face aux quatre Vents Je déteste les pleurs mais j'aime tes abois de joie ... alors j'inventerai ce qui n'existe pas… penserai ce qui ai Toi pour toi mon beau soleil, au milieu des étoiles magicien de ma vie dont tu chasses le gris. Même si je hurle ton nom et que tu ne reviens pas je te chercherais partout je sais, tu y serais déjà en ce jardin si loin d’où l'on n'en revient pas un jour Je suivrais tes pas sur ton chemin, alors je serais la… Tout près de Toi à Tes côtés. Mon Chien **** Mes Pensées… Phil **** ❤ |
Déposé par seensouaree le 23/01/2015La mort n'est rien L'amour ne disparaît jamais. La mort n’est rien. Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté. Je suis moi, tu es toi : Ce que nous étions l’un pour l’autre, Nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné. Parle-moi comme tu l’as toujours fait. N’emploie pas un ton différent. Ne prends pas un air solennel ou triste. Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Prie, souris, pense à moi, prie pour moi. Que mon nom soit prononcé à la maison Comme il l’a toujours été, Sans emphase d’aucune sorte, Sans trace d’ombre. La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié. Elle est ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de ta pensée Parce que je suis hors de ta vue ? Je t’attends, je ne suis pas loin, Juste de l’autre côté du chemin. Tu vois tout est bien. (Henry Scott Holland) Bon week-end avec toute mon amitié et de gros bisous |
Déposé par mindy le 23/01/2015A toi qui as perdu un être qui t'était cher, Retiens les souvenirs qui t'ont tant fait frémir, Tu déplores ta tristesse, tu maudis l'éphémère, Tu rêves de sa main pour pouvoir la tenir, Il entame une autre ère comme on joue un prélude, Regarde autour de toi même si tu ne le vois pas, Offre-lui quelques mots malgré les habitudes, Ressens donc sa présence car son âme est vers toi, Les ailes lui ont poussé, il est devenu ange, Bien heureux et posé il guidera tes pas, Il veut te sentir bien, que surtout rien ne change, La mort des âmes n'est pas, écoute le tout bas, Il viendra te trouver sous forme déguisée, Et malgré son absence, il va te soutenir, Il te lance un message, celui de continuer, Sur le chemin de la vie il veut te voir sourire.. |
Déposé par choupinou le 23/01/2015Souvenir. En vain le jour succède au jour, Ils glissent sans laisser de trace ; Dans mon âme rien ne t'efface, Ô dernier songe de l'amour ! Je vois mes rapides années S'accumuler derrière moi, Comme le chêne autour de soi Voit tomber ses feuilles fanées. Mon front est blanchi par le temps ; Mon sang refroidi coule à peine, Semblable à cette onde qu'enchaîne Le souffle glacé des autans. Mais ta jeune et brillante image, Que le regret vient embellir, Dans mon sein ne saurait vieillir Comme l'âme, elle n'a point d'âge. Non, tu n'as pas quitté mes yeux ; Et quand mon regard solitaire Cessa de te voir sur la terre, Soudain je te vis dans les cieux. Là, tu m'apparais telle encore Que tu fus à ce dernier jour, Quand vers ton céleste séjour Tu t'envolas avec l'aurore. Ta pure et touchante beauté Dans les cieux même t'a suivie ; Tes yeux, où s'éteignait la vie, Rayonnent d'immortalité ! L'ombre de ce voile incertain Adoucit encor ton image, Comme l'aube qui se dégage Des derniers voiles du matin. Du soleil la céleste flamme Avec les jours revient et fuit ; Mais mon amour n'a pas de nuit, Et tu luis toujours sur mon âme. C'est toi que j'entends, que je vois, Dans le désert, dans le nuage ; L'onde réfléchit ton image ; Le zéphyr m'apporte ta voix. Tandis que la terre sommeille, Si j'entends le vent soupirer, Je crois t'entendre murmurer Des mots sacrés à mon oreille. Si j'admire ces feux épars Qui des nuits parsèment le voile, Je crois te voir dans chaque étoile Qui plaît le plus à mes regards. Et si le souffle du zéphyr M'enivre du parfum des fleurs. Dans ses plus suaves odeurs C'est ton souffle que je respire. C'est ta patte qui sèche mes pleurs, Quand je vais, triste et solitaire, Répandre en secret ma prière Près des autels consolateurs. Quand je dors, tu veilles dans l'ombre ; Tes ailes reposent sur moi ; Tous mes songes viennent de toi, Doux comme le regard d'une ombre. Comme deux rayons de l'aurore, Comme deux soupirs confondus, Nos deux âmes ne forment plus Qu'une âme, et je soupire encore ! Alphonse de Lamartin |
Déposé par mindy le 22/01/2015La nuit n’est jamais complète Il y a toujours, puisque je le dis, Puisque je l’affirme, Au bout du chagrin Une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée Il y a toujours un rêve qui veille, Désir à combler, Faim à satisfaire, Un cœur généreux, Une main tendue, une main ouverte, Des yeux attentifs, Une vie, la vie à se partager. (La nuit n’est jamais complète - Paul Eluard) |
Déposé par goulou50 le 22/01/2015Mon Ange, Aujourd'hui j'aimerais tant que tu sois encore avec moi, je sais que tu es parmi les étoiles et que de là-haut tu brille pour nous protéger, que tu es près de nous à chaque instant, que tu me donnes la force de surmonter ton absence. a chaque jour qui passe... ton absence se fait sentir très fort, quand j'ai le coeur lourd de tristesse, quand mes larmes coulent, je peux sentir tes baisers de papillon qui par tes Ailes d'Ange, tu viens me les sécher. avec ta douceur qui est la tienne... je sais que tu seras toujours là jusqu'au jour ou l'on se retrouveras... Je t'aime mon petit ange |
Déposé par Anne54 le 20/01/2015Le chien Tête de boule chaude qu’on nourrit, qu’on élève. Petit animal qui cahote sur ses pattes, glisse sur les postérieurs, écroulé sur son ventre tendre et mou de bébé trop nourri. Chien enfant que l’on aime, que l’on instruit du mieux qu’il peut. Dont on a la fierté de la patte donnée. Dont on a la tendresse, la chaleur, le silence qui parle, les yeux qui vous regardent. Chien compagnon, chien de la promenade qui gambade avec vous, s’en va pour revenir avec le plus beau des présents : un caillou, une branche, son amour qui rythme votre vie et vous force à la vie. Chien qui donne : un regard, la poussée d’une tête, un œil doré d’amour, une patte. Chien qui accepte un soin, une caresse, une tape, un reproche. Chien qui est votre enfant, mais qui devient le parent qui vieillit avant vous, que vous voyez marcher lorsqu’il aimait courir, se lever pesamment, venir vers vous avec la lenteur de l’âge. Chien qui s’abîme, s’use avec la vie, chien qui déroule en douze ans une vie, vieux chien qu’on aime, et qui s’éloigne, et qui s’en va, qui est parti et que l’on pleure. Christian Chabellard, Amitiés à vous Chère Maryem, des câlins à vos anges... Anne |
Déposé par mindy le 20/01/2015Je marchais à l’épicerie, pas particulièrement intéressée par mes achats de nourriture. Je n’avais pas faim. La récente perte de mon mari de 57 ans était encore trop vive. Cette épicerie renfermait de si beaux souvenirs. Il venait souvent avec moi et, presque à chaque fois, il s’éloignait faisant semblant de chercher autre chose. Je savais ce qu’il planifiait. Tout à coup, je l’apercevais, marchant dans l’allée, avec trois roses jaunes dans sa main. Il savait que j’affectionnais tout particulièrement les roses jaunes. Subitement, le cœur rempli de chagrin, je voulais rapidement prendre les quelques items dont j’avais besoin et partir. Depuis qu’il n’était plus là, même faire l’épicerie devenait éprouvant. Magasiner, pour un, prenait du temps… Un peu plus de temps qu’il n’en prenait pour deux! Debout devant le comptoir des viandes, je cherchais le petit steak parfait et me suis souvenue à quel point il aimait son steak. Soudainement, une femme approcha tout près de moi. Elle était blonde, mince et jolie, et portait une robe verte. Je la regardais alors qu’elle prenait, dans ses mains, un gros paquet de T-Bones. Elle le déposa dans son panier, hésita, et le remit dans le comptoir. Elle se tourna pour partir, mais décida de reprendre le paquet de steaks. Elle s’aperçut alors que je la regardais, et, en souriant, elle me dit : mon mari adore les T-Bones, mais, honnêtement, à ce prix, je ne suis plus certaine! Ravalant l’émotion, je rejoignis ses yeux bleus et lui dit: mon mari vient tout juste de mourir il y a huit jours. Achetez-lui les steaks! Et chérissez tous les moments que vous avez ensemble! Elle secoua la tête. Lisant l’émotion dans ses yeux, elle reprit le paquet, le déposa dans son panier, et partit. Je me retournai et poussai mon panier jusqu’au comptoir des produits laitiers. J’étais là me demandant quel format me procurer. Je décidai pour le demi-litre et, ensuite, poussai le panier vers l’allée de la crème glacée. S’il n’y avait rien d’autre, je pourrais toujours me préparer un cornet de crème glacée. Je déposai la crème glacée dans mon panier, et me dirigeai vers l’allée menant aux caisses. J’ai vu la robe verte en premier, puis j'ai reconnu la jolie femme s’approchant vers moi. Dans ses bras, elle portait un paquet. Son visage affichait un sourire magnifique. J’aurais juré avoir aperçu un halo tout autour de ses cheveux blonds. Alors qu’elle s’approchait de moi, j’ai vu ce qu’elle tenait dans ses mains, et mes yeux ne purent s’empêcher de s’emplir d’eau. Ceci est pour vous, me dit-elle, en me remettant trois belles roses jaunes dans les bras. Lorsque vous passerez à la caisse, ils sauront qu’elles ont déjà été payées. Elle se pencha et déposa un délicat baiser sur ma joue, et me sourit à nouveau. J’ai voulu lui expliquer ce qu’elle venait de faire, ce que les roses représentaient. Incapable de sortir un mot, je l’ai regardé s’éloigner, les larmes brouillant ma vision… J’ai contemplé les magnifiques roses nichées dans le papier vert les trouvant presque irréelles! Comment pouvait-elle savoir? Soudainement, la réponse m’apparut clairement. Je n’étais pas seule. Tu ne m’as pas oubliée, n’est-ce pas? J'ai chuchoté ceci, les larmes aux yeux! Il était encore ici, avec moi, et elle était son ange. (source internet canadienne : « chez maya ») |
Déposé par choupinou le 20/01/2015Je suis sortie ce soir, seule, sous l'ombre troublée, à travers la pluie du miroir, aux larmes de mes pensées. Pour attraper un peu de toi, je n'avais plus qu'à me cacher, sous ce parapluie noir d'émoi et laisser les gouttes m'inonder. C'était pas il y à demain... C'était pas, il y des mois... Le temps est une traine de toi, qui oublie la pluie sans fin. Il transporte les rivières. Transforme les torrents d'hier. Déverse ses larmes aux abois, qui dégoulinent à soif de toi. Sur l'horizon blême, au ciel sans but même. Cachée sous l'ombrelle, j'écoute la pluie ruisselle. C'était pas il y a des heures... C'était pas il a des siècles... Le temps de toi qui passe, me traine tant qu'il me glace. Sur mes joues de chagrin, il pleut de toi sans fin. J'entends pleurer la pluie, en silence dans la nuit. Je n'avais plus qu'à me fondre, sous cette ondée de tristesse. Me décomposer et me confondre, en pluie de larmes caresse. Myriam Ghibaudo douces pensées |
Déposé par sandra40 le 19/01/2015L 'enfant et le chien Un enfant seul, Tout seul avec en main Une belle tranche de pain. Un enfant seul, Avec un chien Qui le regarde comme un dieu Qui tiendrait dans sa main, La clé du paradis des chiens. Un enfant seul Qui mord dans sa tranche de pain, Et que le monde entier Observe pour le voir donner Avec simplicité, Alors qu'il a très faim, La moitié de son pain Bien beurré à son chien. Maurice Carême. |
Déposé par poutounou le 18/01/2015L'arbre de la tolérance * Pour toi, bel Ange… * Quels mots veux-tu que j'apprivoise pour toi aujourd'hui ? Pendre, prendre, prétendre Ils sont bien trop enferrés aux boulets de la vanité * Prévaloir, pouvoir, avoir Ceux-ci vivent leur deuil Au fond des prisons d'orgueil * Imposer, condamner, spéculer Tous sont opprimés Dans les étaux de la cupidité * Pour toi j'apprivoiserai plutôt les mots Ecouter, respecter, partager Et si c'est leur préférence Je leur offrirai les fleurs de la tolérance * Pour toi, j'apprivoiserai plutôt les mots Apprendre, comprendre, entendre Et si c'est leur volonté Je leur offrirai les branches de l'humilité * Pour toi, j'apprivoiserai surtout les mots S'ouvrir, sourire, offrir Et si c'est pour toujours Je leur offrirai l'arbre d'amour |
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