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En hommage à
papyrus
YORKSHIRE-TERRIER
Il est né le:02/07/1999
Il nous a quittés le:10/03/2012
 

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En hommage à papyrus

Mon petit loup tu me manques, mon garçon tu m'as donné tant de joies, je te cherches. tu ai partis rejoindre CYBELLE, OMER, MABROUCk, HUGO, OCTAVIA OPHELIE,
reposes en paix tu es toujours dans nos coeurs




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5 ans déjà... Mille bisoux pour toi bel ange.
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Doux calins adorable petit PAPYRUS en ce triste anniversaire
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Tendres pensées en ce triste jour, bisous petit ange
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Déposé par Evalain
Tendres pensées, doux petit museau
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
dans ce bouquet représentant mon coeur,se trouve pleins de tendresses et de câlins pour toi petit ange Papyrus en cette triste journée de ton anniversaire d'envol
Déposé par helene
Déposé par helene
Déposé par mistral
Déposé par mistral
mistral de la sauvagette et ramsès II
Déposé par Lecmarc
Déposé par Lecmarc
Tendres pensées en ce triste anniversaire
Déposé par chipounettelili
Déposé par chipounettelili
Déposé par coucky
Déposé par coucky
Déposé par caribou
Déposé par caribou
Déposé par susi
Déposé par susi
Déposé par jc
Déposé par jc
Déposé par papyrus
Déposé par papyrus
malgres mon silence, je pense toujours à toi mon p'tit loup j'ai toujours autant mal de ne plus te voir
Déposé par papyrus
Déposé par papyrus
je pense toujours à toi, tu es toujours dans mon coeur je ne t'oublie pas mon p'tit loup


135 messages

Déposé par poutounou le 24/11/2015  
Le bonheur
*
Le bonheur est une plume
La plus légère qui soit.
Il faut l'attraper
Quand elle passe.
*
Le bonheur se cueille dans l'instant,
Avec précaution
Comme une fleur,
Avant qu'elle ne se fane.
*
Le bonheur est cette poudre de soie,
Qui passe, légère, devant la lune,
L'effleure, l'enserre,
Et la pénètre de sa paix.
*
Même fragile, le bonheur
Transfigure les choses insignifiantes,
Il fait oublier le réel,
Alors que la pensée remodèle nos traits.
*
La joie monte en nous, quand nous la donnons.
C'est cela le moteur du bonheur.
La découverte du bonheur d'aimer
S'ajoute au bonheur d'être aimé.
*
Et malgré la nuit du monde,
Malgré les destructions,
Tenons notre lampe allumée,
Pour que vive au dehors la lumière du bonheur.
*
Hélène Ellenberger, Ferveur d'Automne

Déposé par poutounou le 20/11/2015  
C’est toujours l’automne mais nous nous rapprochons à grands pas de l’hiver et du froid. L’important c’est d’avoir chaud au cœur, le reste n’est que détail….
*
Un village
*
Des murs crépis, de pauvres toits,
Un pont, un chemin de halage,
Et le moulin qui fait sa croix
De haut en bas, sur le village.
Les appentis et les maisons
S'échouent ainsi que des choses mortes ;
Le filet dort : et les poissons sèchent,
Pendus au seuil des portes.
Un chien sursaute en longs abois ;
Des cris passent, lourds et funèbres ;
Le menuisier coupe son bois,
Presque à tâtons, dans les ténèbres.
Une pauvresse aux longues mains
Du bout de son bâton tâtonne
De seuil en seuil, par les chemins ;
Le soir se fait, et c'est l'automne.
*
Emile Verhaeren

Déposé par poutounou le 16/11/2015  
En ces temps si « durs », si « sombres », il est bon de garder au fond de soi, une petite lumière qu’on appelle « Espérance ».
*
La petite espérance
*
C’est la petite lumière qui brille au fond de son coeur
Et que nul au monde ne saurait éteindre.
Si ton coeur est brisé, malheureux, éperdu
Si ta vie est triste, monotone, sans saveur
Si l’angoisse parfois et souvent te saisit
La petite espérance est là, au fond de ton coeur
Qui va te permettre de remonter la pente.
Elle est le doux printemps qui surgit après l’hiver
Elle est ta bonne étoile qui scintille dans le ciel
Elle est le souffle du vent qui chasse les nuages…
Si tu te crois sans force, sans idée, sans espoir,
Tout au fond d’une impasse, dans le noir d’un tunnel
Si tu n’as plus le goût à rien, ni même celui de vivre…
La petite espérance est encore là, au fond de ton coeur
Qui te donne du courage quand tout semble fini.
Elle est la goutte d’eau pure qui jaillit de la source
Le jeune bourgeon qui permet à l’arbre de reverdir
La clarté du jour, là-bas, au bout de la nuit.
Merci d’être toujours là, ma petite espérance, tout au fond de mon coeur
Ma merveilleuse lampe magique où je puise tous mes rêves
Toi qui ne connais pas le mot « Fin« .
*
Auteur inconnu

Déposé par poutounou le 12/11/2015  
Poème de notre ou nos anges pour nous…
*
J’aimerais être l’ange de ton sommeil,
Te protéger jusqu’au réveil.
Tendrement et tout en douceur
Ouvrir les portes de ton cœur.
Et sans faire de bruit
Entrer dans tes rêves les plus enfouis.
Je garderai précieusement la clé
Des plus profondes de tes pensées.
Je dissiperai le brouillard
Qui détruit tous les espoirs.
Et lorsque tu te réveilleras
Tu te souviendras de tout l’amour que j’ai pour toi.

Déposé par ovanek le 11/11/2015  
💖
💖 💖 13 💖 💖
**** Mon Chien ****
Complice de tous mes instants
Boule de polis au regard si parlant
Gardien silencieux de mes peines
Témoin affectueux de mes joies humaines
Mon chien, que certains nomment clébard
N’est certes pas dépourvu de certaines tares
Et si nos malheureux chaussons en firent les frais parfois
Ta loyale compagnie vaut bien ces quelques débordements de joies
Mon chien, ami du 1er moment
A la fois si discret et si imposant
Tu donnes un amour inconditionnel
A tes maîtres souvent indignes d’un honneur pareil
Mon chien, fidèle à la main qui te gourmande et te flatte
Tu es sans nul doute le plus aimant de mes amis à 4 pattes
Et quand ta truffe me presse doucement d’une caresse
Je te dois alors d’y mettre la plus grande des tendresses
**** Pensée ****
*****
💖

Déposé par poutounou le 08/11/2015  
Le plus beau cadeau
*
Faire le plus beau cadeau à quelqu'un :
Ce n'est pas l'aider,
Ce n'est pas combler ses désirs,
Ce n'est pas lui apporter la sécurité,
Ce n'est pas l'Aimer. NON.
*
C'est lui donner sa liberté,
C'est l'accompagner QUELS QUE SOIENT ses choix,
C'est lui montrer sa propre lumière,
C'est croire en lui,
C’est toujours rester dans la vérité,
ET SURTOUT,
C'est être à son écoute et lui donner l'occasion de s'Aimer...

Déposé par poutounou le 04/11/2015  

Quels sont les GROS CAILLOUX de notre vie ?
*
Gros cailloux
*
Un jour, un vieux professeur de l'Ecole Nationale d'Administration Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière".
Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d'un galon (pot de verre de plus de quatre litres) qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?". Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit : "Probablement pas ! ". "Bien ! " répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : "Non !". "Bien !" répondit le vieux prof. Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?".
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : "Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire".
"Non" répondit le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite". Il y eu un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?". "Votre santé ?", "Votre famille ?", "Vos ami(e)s ?", "Réaliser vos rêves ?", "Faire ce que vous aimez ?", "Apprendre ?", "Défendre une cause ?", "Relaxer ?", "Prendre le temps... ?", "Ou... toute autre chose ?".
"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si l'on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?" Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)".
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.
*
Anonyme

Déposé par poutounou le 31/10/2015  
Pour la Toussaint et la fête des morts, un tendre poème sur une « belle dame », fidèle à son amour comme nous le sommes à nos anges….
*
Une ombre qui passe…
*
Toute de noir vêtue et sa canne à la main,
Elle avance à pas lents dans la petite allée
En serrant sur son coeur cette fleur d'azalée
Qu'elle va déposer juste au bout du chemin.
*
Qui pourrait maintenant dire quel est son âge?
Elle vient chaque jour retrouver un moment
Celui dont le départ a causé son tourment.
La douleur a creusé les traits de son visage.
*
Elle ferme les yeux pour lui dire tout bas,
dans le calme apaisant du petit cimetière,
Qu'elle adresse au seigneur une ardente prière
Pour aller au plus tôt le rejoindre là-bas.
*
Mais la foule aujourd'hui va troubler sa retraite :
C'est le jour de l'année où chacun se souvient
Qu'un être cher repose en la tombe qu'il vient
Couvrir de belles fleurs, comme pour une fête.
*
Présence inopportune où sombre sa douleur,
Elle ne peut ce soir, comme à son habitude,
partager un instant de tendre solitude
Avec celui qui fut sa source de bonheur.
*
Alors, elle s'en va, telle une ombre qui passe,
En essuyant un pleur du revers de la main.
Elle sera fidèle au rendez-vous demain,
Lorsque les visiteurs auront quitté la place.

Déposé par poutounou le 28/10/2015  
Lorsque je raconte autour de moi que je vais tous les jours sur le cimetière pour chiens, les réactions sont quelquefois bizarres… Beaucoup de « gens » ont du mal à accepter la différence…. Vive la tolérance !
*
Nous autres les rêveurs aux idées un peu folles
Sommes interpellés par les intolérances
Qui pullulent en nos mondes envers les différences
Dans la vie de chacun et elles nous affolent
*
Heureux est lors celui dont l’esprit batifole
Seraient ternes les jours sans quelques dissemblances
Et vivre sous le joug de lois sans tolérance
Venues de temps anciens ne peut point faire école
*
La vie en harmonie apporte maints plaisirs
La nature nous guide en des choix à loisir
Elle a fait des unions sous nombres de symbioses
*
L’homme pourtant doté de multiples cultures
Serait bien inspiré s’il suivait la nature
Et gagnerait en sus un statut grandiose

Déposé par poutounou le 23/10/2015  
Jolie petite histoire…
*
Les deux scarabées
*
Un scarabée montait la rue,
Un scarabée la descendait.
-Passez donc, monsieur, s’il vous plait,
Puisque vous descendez la rue.
-Après vous, monsieur, s’il vous plait,
La remonter est plus ardu.
Chacun tenant son chapeau gris
Dans une main gantée de gris
Voulait être le plus poli
Des scarabées nés dans la dune.
Ils s’étaient croisés à midi.
A minuit, madame la lune
Les vit encore se souriant,
Se parlant et se saluant,
Chacun tenant son chapeau gris
Dans une main gantée de gris.
*
Maurice Carême

Déposé par poutounou le 19/10/2015  
Un des plus beaux métiers du monde…
*
Le bâtisseur de ponts
*
Voici l'histoire de deux frères qui s'aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans leur ferme jusqu'au jour où un conflit éclata entre eux.
Les deux frères vivaient du travail de leurs champs. Ils cultivaient ensemble et récoltaient ensemble. Ils avaient tout en commun. Tout commença par un malheureux malentendu entre eux. Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu'au jour où il y eut une vive discussion puis un silence douloureux qui dura plusieurs semaines.
*
Un jour quelqu'un frappa à la porte du frère aîné. C'était un homme à tout faire qui cherchait du travail. Quelques réparations à faire...
*
- Oui, lui répondit-il, j'ai du travail pour toi. Tu vois, de l'autre côté du ruisseau vit mon frère cadet. Il y a quelques semaines, il m'a offensé gravement et nos rapports se sont brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi me venger. Tu vois ces pierres à côté de ma maison ? Je voudrais que tu en construises un mur de deux mètres de haut, car je ne veux plus le voir.
*
L'homme répondit :
- Je crois que je comprends la situation.
*
L'homme aida son visiteur à réunir tout le matériel de travail puis il partit en voyage le laissant seul pendant toute une semaine.
*
Quelques jours plus tard, lorsqu'il revint de la ville, l'homme à tout faire avait déjà terminé son travail. Mais quelle surprise ! Au lieu d'un mur de deux mètres de haut, il y avait un pont. Précisément à ce moment, le frère cadet sortit de sa maison et courut vers son aîné en s'exclamant :
- Tu es vraiment formidable ! Construire un pont alors que nous étions si fâchés ! Je suis fier de toi !
*
Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l'homme à tout faire ramassa ses outils pour partir.
*
- Non, attends ! lui dirent-ils. Il y a ici du travail pour toi.
*
Mais il répondit :
- Je voudrais bien rester, mais j'ai encore d'autres ponts à construire...

Déposé par poutounou le 15/10/2015  
Il dit vraiment n’importe quoi, le petit doigt !
*
Un petit doigt bavard
*
C’est mon p’tit doigt qui m’ l’a dit
Au jardin des deux chats gris
Une fourmi en bigoudis
Est sortie d’un trou de souris
Mon petit doigt affabule
Au jardin des campanules
Libellule et tarentule
Tricotent des mandibules
Mon petit doigt a raison
Au jardin des hérissons
Moi j’ai vu deux limaçons
Ficelés comme des saucissons
Qui enfilaient leurs caleçons
*
Chantal Abraham

Déposé par poutounou le 11/10/2015  
A vos aiguilles et pelotes…..Je vais demander à Monsieur l’écureuil de me tricoter un joli bonnet pour l’hiver qui ne va pas tarder….
*
L’écureuil
*
Dans le tronc d'un platane
Se cache une cabane.
Un petit écureuil
Est assis sur le seuil.
Il mange des cerises,
Tricote une chemise;
Recrache les noyaux,
Se tricote un maillot;
Attaque les noisettes,
Fait des gants, des chaussettes...
Qu'importe s'il fait froid !
Tant pis si vient l'hiver !
Une maille à l'endroit,
Une maille à l'envers :
L'écureuil, fort adroit,
Se fait des pull-overs.
*
Jean-Luc Moreau

Déposé par poutounou le 07/10/2015  
Prenons notre plus belle plume et écrivons tout ce qui nous passe par la tête….des mots doux à nos anges, par exemple.
*
J’écris
*
J'écris des mots bizarres
J'écris des longues histoires
J'écris juste pour rire
Des choses qui ne veulent rien dire.
Ecrire c'est jouer.
J'écris le soleil
J'écris les étoiles
J'invente des merveilles
Et des bateaux à voiles.
Ecrire c'est rêver.
J'écris pour toi. J'écris pour moi
J'écris pour ceux qui liront
Et pour ceux qui ne liront pas.
Ecrire c'est aimer.
J'écris pour ceux d'ici
Ou pour ceux qui sont loin
Pour les gens d'aujourd'hui
Et pour ceux de demain.
Ecrire c'est vivre.
*
Geneviève Rousseau

Déposé par poutounou le 03/10/2015  
Il y a tant de beaux mots dans la langue française…..et il y a aussi les beaux petits noms que nous donnons à nos anges…
*
Les mots qui font vivre
*
Il y a des mots qui font vivre
Et ce sont des mots innocents
Le mot chaleur et le mot confiance
Amour, justice et le mot liberté
Le mot enfant et le mot gentillesse
Et certains noms de fleurs et
Certains noms de fruits
Le mot courage et le mot découvrir
Et le mot frère et le mot camarade
Et certains noms de pays, de villages
Et certains noms de femmes et d'amis.
*
Paul Eluard ( 1895-1952)

Déposé par poutounou le 29/09/2015  
Et oui ! Avec tout l’amour qu’ils donnent, ils arrivent à faire des miracles, nos Amours à quatre pattes….
*
"Gigica est le plus petit chien de l’équipe Dogs For People de QUATRE PATTES. Elle a été sélectionnée pour travailler avec Cornel, un petit trisomique de cinq ans. Pendant leur première année ensemble, le garçon a fait des progrès incroyables. Il est à présent capable d’interagir, de s’amuser avec des jouets ou de se tenir debout. C’est là encore une histoire à succès du projet Dogs for People de QUATRE PATTES.
La première tâche de Gigica a été d’amener Cornel à ne plus avoir peur d’elle. Même s'il a fallu un certain temps avant que le petit garçon de cinq ans se rassure, il a peu à peu commencé à considérer la présence du chien comme tout à fait normale. Le caractère doux de Gigica et sa petite taille ont ici joué un rôle important. C’étaient d’ailleurs là les principaux critères qui avaient amené à la choisir pour cette tâche. Après l’acceptation, il y a eu le contact visuel, constituant une nouvelle percée : les yeux de Cornel suivaient les mouvements de Gigica, suivaient tout ce qu’elle faisait avec beaucoup de curiosité. Cette curiosité est bientôt devenue si forte qu’il a permis à Gigica de s’approcher pour pouvoir toucher son pelage. Pour le petit garçon qui présente également des symptômes autistes, cette expérience du contact proche et du toucher était quelque chose de tout à fait nouveau.
*
Au fur et à mesure que sa relation avec Gigica se développait, la période d’attention de l’enfant a augmenté, mais c’était loin d’être tout. La façon dont il se rapprochait tout près du chien, comme s’il voulait l’examiner au microscope, signalait clairement qu'il avait développé un réel intérêt pour un autre être vivant. Cornel a commencé à jouer avec des jouets – ce qu’il n’avait encore jamais fait. A présent, il se reconnaît lui-même dans la glace et s’y découvre. Il danse avec sa thérapeute Ema et Gigica aux sons de la musique de la radio. Ce sont des progrès inouïs pour un petit garçon qui ne parvenait pas à établir le contact avec les gens qui l’entouraient avant d’avoir rencontré Gigica. Elle est devenue l’année dernière un élément central de sa vie et de son bien-être. Son caractère exceptionnel, sa patience et son intelligence ont obtenu d'incroyables succès."

Déposé par poutounou le 25/09/2015  
C’est fini l’été… C’est le temps du « bel automne ». Sortons vite nos couvertures…
*
Le bel automne
*
À pas menus, menus,
Le bel automne est revenu
Dans le brouillard, sans qu’on s’en doute,
Il est venu par la grand’route
Habillé d’or et de carmin.
Et tout le long de son chemin,
Le vent bondit, les pommes roulent,
Il pleut des noix, les feuilles croulent.
Ne l’avez-vous pas reconnu ?
Le bel automne est revenu.
*
Raymond Richard

Déposé par poutounou le 21/09/2015  
Prière indienne
*
Si un jour tu as perdu ton équilibre, que tu es dans le doute, trouve une forêt, cherche un tapis d’herbe ou de mousse, allonge toi dessus, ferme les yeux, vide tes pensées, respire l’odeur de la terre, écoute la vie, adapte ta respiration aux battements de ton cœur, ressens les moindres recoins de ton corps et relâche un à un les muscles et les nerfs raidis par le temps.
*
Deviens oiseau au son du vent, deviens arbre parmi les arbres, deviens le vent qui bruisse dans le feuillage, deviens le cerf qui t’observe et que tu n’avais pas vu, deviens fleur, deviens ruisseau, écoute le chant des ancêtres…

Déposé par poutounou le 17/09/2015  
Chers papas et chères mamans de cœur : vous souvenez-vous de l’odeur de votre cartable ?
*
Mon cartable
*
Mon cartable a mille odeurs.
Mon cartable sent la pomme,
Le livre, l’encre, la gomme,
Et les crayons de couleurs.
Mon cartable sent l’orange,
Le buisson et le nougat.
Il sent tout ce que l’on mange
Et ce qu’on ne mange pas.
La figue et la mandarine,
Le papier d’argent ou d’or,
Et la coquille marine,
Les bateaux sortant du port. (…)
Les longs cheveux de ma mère
Et les joues de mon papa,
Les matins dans la lumière,
La rose et le chocolat.
*
Pierre Gamarra

Déposé par poutounou le 13/09/2015  

Jolie poésie qui ne manque pas de piquant….
*
Le hérisson
*
Bien que je sois très pacifique,
Ce que je pique et pique et pique
Se lamentait le hérisson.
*
Je n'ai pas un seul compagnon.
Je suis pareil à un buisson,
Un tout petit buisson d'épines
Qui marcherait sur des chaussons.
*
J'envie la taupe ma cousine,
Douce comme un gant de velours.
Émergeant soudain des labours
*
"Il faut toujours que tu te plaignes"
Me reproche la musaraigne.
*
"Certes, je sais me mettre en boule
Ainsi qu'une grosse châtaigne,
Mais c'est surtout lorsque je roule
Plein de piquants, sous un buisson,
Que je pique et pique et repique
Moi qui suis si pacifique"
Se lamentait le hérisson.
*
Maurice Carême



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