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En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERpapyrus
Il est né le:02/07/1999
Il nous a quittés le:10/03/2012
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En hommage à
papyrus
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295 Fleurs
Déposé par isabeldehb douces pensées petit ange en ce jour si particulier pour ceux qui t'ont tant aimé |
111 messages
Déposé par poutounou le 07/10/2015Prenons notre plus belle plume et écrivons tout ce qui nous passe par la tête….des mots doux à nos anges, par exemple. * J’écris * J'écris des mots bizarres J'écris des longues histoires J'écris juste pour rire Des choses qui ne veulent rien dire. Ecrire c'est jouer. J'écris le soleil J'écris les étoiles J'invente des merveilles Et des bateaux à voiles. Ecrire c'est rêver. J'écris pour toi. J'écris pour moi J'écris pour ceux qui liront Et pour ceux qui ne liront pas. Ecrire c'est aimer. J'écris pour ceux d'ici Ou pour ceux qui sont loin Pour les gens d'aujourd'hui Et pour ceux de demain. Ecrire c'est vivre. * Geneviève Rousseau |
Déposé par poutounou le 03/10/2015Il y a tant de beaux mots dans la langue française…..et il y a aussi les beaux petits noms que nous donnons à nos anges… * Les mots qui font vivre * Il y a des mots qui font vivre Et ce sont des mots innocents Le mot chaleur et le mot confiance Amour, justice et le mot liberté Le mot enfant et le mot gentillesse Et certains noms de fleurs et Certains noms de fruits Le mot courage et le mot découvrir Et le mot frère et le mot camarade Et certains noms de pays, de villages Et certains noms de femmes et d'amis. * Paul Eluard ( 1895-1952) |
Déposé par poutounou le 29/09/2015Et oui ! Avec tout l’amour qu’ils donnent, ils arrivent à faire des miracles, nos Amours à quatre pattes…. * "Gigica est le plus petit chien de l’équipe Dogs For People de QUATRE PATTES. Elle a été sélectionnée pour travailler avec Cornel, un petit trisomique de cinq ans. Pendant leur première année ensemble, le garçon a fait des progrès incroyables. Il est à présent capable d’interagir, de s’amuser avec des jouets ou de se tenir debout. C’est là encore une histoire à succès du projet Dogs for People de QUATRE PATTES. La première tâche de Gigica a été d’amener Cornel à ne plus avoir peur d’elle. Même s'il a fallu un certain temps avant que le petit garçon de cinq ans se rassure, il a peu à peu commencé à considérer la présence du chien comme tout à fait normale. Le caractère doux de Gigica et sa petite taille ont ici joué un rôle important. C’étaient d’ailleurs là les principaux critères qui avaient amené à la choisir pour cette tâche. Après l’acceptation, il y a eu le contact visuel, constituant une nouvelle percée : les yeux de Cornel suivaient les mouvements de Gigica, suivaient tout ce qu’elle faisait avec beaucoup de curiosité. Cette curiosité est bientôt devenue si forte qu’il a permis à Gigica de s’approcher pour pouvoir toucher son pelage. Pour le petit garçon qui présente également des symptômes autistes, cette expérience du contact proche et du toucher était quelque chose de tout à fait nouveau. * Au fur et à mesure que sa relation avec Gigica se développait, la période d’attention de l’enfant a augmenté, mais c’était loin d’être tout. La façon dont il se rapprochait tout près du chien, comme s’il voulait l’examiner au microscope, signalait clairement qu'il avait développé un réel intérêt pour un autre être vivant. Cornel a commencé à jouer avec des jouets – ce qu’il n’avait encore jamais fait. A présent, il se reconnaît lui-même dans la glace et s’y découvre. Il danse avec sa thérapeute Ema et Gigica aux sons de la musique de la radio. Ce sont des progrès inouïs pour un petit garçon qui ne parvenait pas à établir le contact avec les gens qui l’entouraient avant d’avoir rencontré Gigica. Elle est devenue l’année dernière un élément central de sa vie et de son bien-être. Son caractère exceptionnel, sa patience et son intelligence ont obtenu d'incroyables succès." |
Déposé par poutounou le 25/09/2015C’est fini l’été… C’est le temps du « bel automne ». Sortons vite nos couvertures… * Le bel automne * À pas menus, menus, Le bel automne est revenu Dans le brouillard, sans qu’on s’en doute, Il est venu par la grand’route Habillé d’or et de carmin. Et tout le long de son chemin, Le vent bondit, les pommes roulent, Il pleut des noix, les feuilles croulent. Ne l’avez-vous pas reconnu ? Le bel automne est revenu. * Raymond Richard |
Déposé par poutounou le 21/09/2015Prière indienne * Si un jour tu as perdu ton équilibre, que tu es dans le doute, trouve une forêt, cherche un tapis d’herbe ou de mousse, allonge toi dessus, ferme les yeux, vide tes pensées, respire l’odeur de la terre, écoute la vie, adapte ta respiration aux battements de ton cœur, ressens les moindres recoins de ton corps et relâche un à un les muscles et les nerfs raidis par le temps. * Deviens oiseau au son du vent, deviens arbre parmi les arbres, deviens le vent qui bruisse dans le feuillage, deviens le cerf qui t’observe et que tu n’avais pas vu, deviens fleur, deviens ruisseau, écoute le chant des ancêtres… |
Déposé par poutounou le 17/09/2015Chers papas et chères mamans de cœur : vous souvenez-vous de l’odeur de votre cartable ? * Mon cartable * Mon cartable a mille odeurs. Mon cartable sent la pomme, Le livre, l’encre, la gomme, Et les crayons de couleurs. Mon cartable sent l’orange, Le buisson et le nougat. Il sent tout ce que l’on mange Et ce qu’on ne mange pas. La figue et la mandarine, Le papier d’argent ou d’or, Et la coquille marine, Les bateaux sortant du port. (…) Les longs cheveux de ma mère Et les joues de mon papa, Les matins dans la lumière, La rose et le chocolat. * Pierre Gamarra |
Déposé par poutounou le 13/09/2015Jolie poésie qui ne manque pas de piquant…. * Le hérisson * Bien que je sois très pacifique, Ce que je pique et pique et pique Se lamentait le hérisson. * Je n'ai pas un seul compagnon. Je suis pareil à un buisson, Un tout petit buisson d'épines Qui marcherait sur des chaussons. * J'envie la taupe ma cousine, Douce comme un gant de velours. Émergeant soudain des labours * "Il faut toujours que tu te plaignes" Me reproche la musaraigne. * "Certes, je sais me mettre en boule Ainsi qu'une grosse châtaigne, Mais c'est surtout lorsque je roule Plein de piquants, sous un buisson, Que je pique et pique et repique Moi qui suis si pacifique" Se lamentait le hérisson. * Maurice Carême |
Déposé par poutounou le 09/09/2015Mes poèmes ! soyez des fleuves ! Allez en vous élargissant ! Désaltérez dans les épreuves Les coeurs saignants, les âmes veuves, Celui qui monte ou qui descend. * Que l'aigle plonge, loin des fanges, Son bec de lumière en vos eaux ! Et dans vos murmures étranges Mêlez l'hymne de tous les anges Aux chansons de tous les oiseaux ! * Victor Hugo. |
Déposé par poutounou le 05/09/2015Joli petit poème…. pour toi, bel Ange, et ta famille de cœur… * Te rêver c’est l’espoir. * Je pense fort à toi Quand j’ai du vague à l’âme Et que ma joie s’en va, Tout en moi te réclame Je pense fort à toi. * Lorsque le gris du ciel Déteint sur mes idées, Pour recevoir l’arc-en-ciel Vers toi vont mes pensées. S’il pleure dans mon cœur Et que je broie du noir, Quand demain me fait peur Te rêver c’est l’espoir. * Alors je t’imagine : Te voilà devant moi. D’un coup tout s’illumine… Que j’ai de la chance De penser fort à toi. |
Déposé par poutounou le 01/09/2015Amour véritable * C'est vrai que l'amour nous transforme c'est quelque chose d'impalpable c'est la douceur d'un bonheur énorme qui nous transcende de façon inexplicable * On se sent joyeux, on se sent léger on a envie de rire, de danser, de chanter on a envie de faire plaisir, de partager on se sent capable de tout affronter * L'amour nous comble et nous rassasie parfois on perd même l'envie de manger nous avons des ailes, c'est la frénésie nous serions presque capables de voler * On ne sait pas ce que c'est que l'amour c'est quelque chose d'indéfinissable c'est une recherche de toujours un sentiment fécond et insaisissable * On sait juste qu'il est intarissable que plus on donne et plus il abonde c'est la chose la plus formidable qui puisse nous arriver en ce monde * L’Amour Véritable, c’est ce que nous ressentons toutes et tous pour nos Anges, qu’ils soient près de nous sur terre ou dans ce merveilleux Paradis Blanc qu’est le leur après la vie ici bas… |
Déposé par poutounou le 28/08/2015Sauvons-nous tous dans le fond de notre cœur avec notre ou nos anges… * L'absence * Poète : Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) *. Quand je me sens mourir du poids de ma pensée, Quand sur moi tout mon sort assemble sa rigueur, D'un courage inutile affranchie et lassée, Je me sauve avec toi dans le fond de mon cœur ! * Tu grondes ma tristesse, et, triste de mes larmes, De tes plus doux accents tu me redis les charmes : J'espère ! ... car ta voix, plus forte que mon sort, De mes chagrins profonds triomphe sans effort. * Je ne sais ; mais je crois qu'à tes regrets rendue, Dans ces seuls entretiens tu m'as tout entendue. Tu ne dis pas : « Ce soir ! » Tu ne dis pas : « Demain ! » Non, mais tu dis : « Toujours ! » en pleurant sur ma main. |
Déposé par poutounou le 23/08/2015Nous, les mamans et papas de cœur, avons tous, souvent, des gouttes de rosée au bord des cils… * Le temps calme l’esprit * L'heure de l'homélie au moment de l’adieu Où tant de souvenirs sont noyés de nos larmes Le temps interrompu s'absente et nous désarme Viennent les derniers mots vers le départ aux cieux * Tristes sont les instants sur l'être que l'on aime Qui ne peut plus répondre au sommeil infini De lui plus de pardon, ni d'avenir uni Aucun secours d’amour au tombeau qui se ferme * Longues sont les heures, dans les nuits sans espoir Car chaque jour nouveau s’éveille par mégarde Mais la douleur d'absence en devient moins bavarde Et dessine un rayon au silence du soir * Les jours se dispersent, les derniers pas se meurent Le sentiment du cœur garde en soi l’être aimé Mais voici son étoile au firmament voilé Dont le chemin s'égare aux rideaux de mes pleurs * Sur les rives du jour où vogue ma pensée Le nuage s'estompe au gré de la mémoire Se feuillette toujours, en écho, notre histoire Laissant au bord des cils des gouttes de rosée * Le temps calme l’esprit, et les saisons reviennent Mais sont gravés en nous, tous les maux du passé Et ne peut se guérir un cœur aimant blessé L'appel des souvenirs en provoque les peines. * Ecrit par Flamme |
Déposé par poutounou le 18/08/2015Une voix du ciel * Je suis l'astre des nuits. Je brille, pâle et blanche, Sur la feuille qui tremble au sommet d'une branche, Sur le ruisseau qui dort, sur les lacs, bien plus beaux Quand mes voiles d'argent s'étendent sur leurs eaux. Mes rayons vont chercher les fleurs que je préfère, Et font monter au ciel les parfums de la terre ; Je donne la rosée au rameau desséché, Que l'ardeur du soleil a, sur le sol, penché. Sitôt que je parais, tout se tait et repose, L'homme quitte les champs, et l'abeille la rose : Plus de bruit dans les airs, plus de chant dans les bois ; Devant mon doux regard nul n'élève sa voix, De la terre ou du ciel aucun son ne s'élance, J'arrive avec la nuit, et je règne en silence ! Je cache mes rayons quand le cri des hiboux Vient troubler mon repos et mon calme si doux. * Je suis l'astre des nuits ; je brille, pâle et blanche, Sur le cœur attristé, sur le front qui se penche, Sur tout ce qui gémit, sur tout ce qui se plaint, Sur tous les yeux en pleurs qu'aucun sommeil n'atteint. |
Déposé par poutounou le 13/08/2015Les cloches du soir * Quand les cloches du soir, dans leur lente volée, Feront descendre l'heure au fond de la vallée ; Quand tu n'auras d'amis, ni d'amours près de toi, Pense à moi ! pense à moi ! * Car les cloches du soir avec leur voix sonore A ton cœur solitaire iront parler encore ; Et l'air fera vibrer ces mots autour de toi : Aime-moi ! aime-moi ! * Si les cloches du soir éveillent tes alarmes, Demande au temps ému qui passe entre nos larmes : Le temps dira toujours qu'il n'a trouvé que toi, Près de moi ! près de moi ! * Quand les cloches du soir, si tristes dans l'absence, Tinteront sur mon cœur ivre de ta présence : Ah ! c'est le chant du ciel qui sonnera pour toi, Et pour moi ! et pour moi ! * Poète : Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) |
Déposé par poutounou le 08/08/2015Un papier, un crayon et c’est parti… * Avez-vous déjà envoyé une lettre au père Noël, quand vous étiez enfant, en espérant qu’il vous apporte des jouets par milliers? Avez-vous déjà écrit dans votre journal intime toute votre tristesse et votre désespoir? Avez-vous déjà écrit et jeté à la mer un message dans une bouteille vide, en espérant qu’il soit lu un jour? Avez-vous déjà écrit une lettre d’amour anonyme à votre amour secret pour lui dire que vous l’aimez? Avez-vous déjà écrit un poème à votre ange gardien? Comme ça, juste pour voir l’effet que cela vous fait, un papier, un crayon, par envie, ou par curiosité. On l’oubli souvent et pourtant… L’ange est là, en train de nous regarder. Alors voici un poème que je t’écris ange, mon gardien, pour te remercier. * * * Poème à mon ange, un été, en août * "Dis-moi une phrase ou un mot Parle-moi des nuages ou des eaux Le soir avant de m’endormir Chante-moi tes mots doux à l’oreille car ils apaisent mes pensées Dis-moi les histoires d’amour que le Seigneur t’a racontées Eclaire avec ton cœur mes nuits sombres Pour que même ton ombre m’aide à retrouver la paix Tu me dessines de façon subtil car toi seul sais Et lorsque tu caresses mes mains, mes cheveux Alors je sais que je suis en sécurité J’entends, j’ai entendu, je t’aime ! que ta douce voix m’a chuchoté Tu es la plus belle preuve d’amour même dans mes tourments tu sais comment m’aimer" * L’ange est là, en train de nous regarder, de nous guider, de nous protéger, de nous aimer. * Nadia Lalaoui |
Déposé par poutounou le 03/08/2015Quel beau programme ! * FARNIENTE * Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage, J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis, Loin des chemins poudreux, à demeurer assis Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse, Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse. Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi, Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe, Le puceron qui grimpe et se pend au brin d’herbe, La chenille traînant ses anneaux veloutés, La limace baveuse aux sillons argentés, Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole. Ensuite je regarde, amusement frivole, La lumière brisant dans chacun de mes cils, Palissade opposée à ses rayons subtils, Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ; Et lorsque je suis las, je me laisse endormir, Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir, Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette, Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette. * Théophile Gautier, Premières Poésies |
Déposé par poutounou le 29/07/2015Une très belle histoire avec une belle fin comme on les aime… * A la Réunion, un chien s'évade du chenil de la SPA et fait 10 km pour retrouver son frère! * Le comportement des animaux n'a pas fini de nous surprendre. * Christian, en adoptant Atchy à la SPA de Sainte-Marie, était loin d'imaginer qu'il allait en fait adopter aussi le frère de l'animal. "En adoptant ce chien, j'avais remarqué un autre chien qui avait l'air triste. En fait, c'était son frère", explique-t-il. * Ne souhaitant adopter qu'un seul chien, Christian emmène Atchy chez lui. * Quinze jours plus tard, Atchy s'est parfaitement habitué à son nouveau domicile. "C'est un chien très gentil", indique Marie-Lina, l'épouse de Christian. * Jeudi dernier, Marie Lina remarque un chien au rond-point de la Rivière des Pluies. "Je ne pouvais savoir qu'il s'agissait en fait du frère d'Atchy", affirme Marie-Lina, laissant transparaître son émotion. * Dimanche dernier, toute la famille est surprise de voir Atchy aboyer pendant un long moment après un autre chien au portail. "Ils ont longtemps aboyé et j'ai fini par ouvrir le portail", raconte Christian. "Quand l'autre chien est entré, il s'est mis tout de suite à jouer avec Atchy. J'en ai eu des frissons à cause de l'émotion qui est monté à cet instant. Le lendemain, lorsque j'ai appelé la SPA, ils m'ont expliqué que ce deuxième chien était le frère d'Atchy et qu'il s'était échappé depuis plusieurs jours, sûrement parce que son frère lui manquait trop". * Appelé Rex, le frère d'Atchy est encore un peu maigre à cause de son périple de plusieurs jours pour effectuer les 10 km qui séparent le chenil de la SPA de la maison de Christian et Marie-Lina . Depuis, les deux chiens ne se quittent plus et ils ont droit chaque soir à une petite balade dans le quartier de Beauséjour. * Aujourd'hui, Christian et Marie-Lina s'interrogent. Comment Rex a-t-il fait pour retrouver la maison où Atchy avait été emmené ? S'est-il servi de son odorat pour y arriver ? Ou est-ce que ce sont plutôt les aboiements d'Atchy qui étaient audibles à 10km de distance et qui ont guidé Rex jusqu'à Beauséjour ? Une bien belle histoire en tous les cas... |
Déposé par poutounou le 16/07/2015Un petit bonheur… * Rien qu'un petit bonheur, Suzette, Un petit bonheur qui se tait. Le bleu du ciel est de la fête; Rien qu'un petit bonheur secret. * Il monte ! C'est une alouette Et puis voilà qu'il disparaît; Le bleu du ciel est de la fête. Il chante, il monte, il disparaît. * Mais si tu l'écoutes, Suzette, Si dans tes paumes tu le prends Comme un oiseau tombé des crêtes, Petit bonheur deviendra grand. * Géo Norge. |
Déposé par poutounou le 09/07/2015Ce qu'il faut pour être heureux * Il faut penser ; sans quoi l'homme devient, Malgré son âme, un vrai cheval de somme. Il faut aimer ; c'est ce qui nous soutient ; Sans rien aimer il est triste d'être homme. * Il faut avoir douce société, Des gens savants, instruits, sans suffisance, Et de plaisirs grande variété, Sans quoi les jours sont plus longs qu'on ne pense. * Il faut avoir un ami, qu'en tout temps, Pour son bonheur, on écoute, on consulte, Qui puisse rendre à notre âme en tumulte, Les maux moins vifs et les plaisirs plus grands. * Il faut, le soir, un souper délectable Où l'on soit libre, où l'on goûte à propos, Les mets exquis, les bons vins, les bons mots Et sans être ivre, il faut sortir de table. * Il faut, la nuit, tenir entre deux draps Le tendre objet que notre coeur adore, Le caresser, s'endormir dans ses bras, Et le matin, recommencer encore. * Voltaire |
Déposé par poutounou le 24/06/2015Si je pouvais revivre ma vie * J’aurais moins parlé mais écouté davantage. J’aurais invité des amis à venir souper même si le tapis était taché et le divan défraîchi. J’aurais grignoté du maïs soufflé au salon et ne me serais pas souciée de la saleté quand quelqu’un voulait faire un feu dans le foyer. J’aurais pris le temps d’écouter mon grand-père évoquer sa jeunesse. Je n’aurais jamais insisté pour que les fenêtres de la voiture soient fermées par un beau jour d’été tout simplement parce que mes cheveux venaient justes d’être coiffés. J’aurais fait brûler ma chandelle sculptée en forme de rose au lieu de la laisser fondre d’elle même parce qu’entreposée trop longtemps dans l’armoire. Je me serais assise dans l’herbe avec mes enfants sans me soucier des taches de gazon. J’aurais moins ri et pleuré en regardant la télé, mais davantage ri et pleuré en regardant la vie. Je serais restée au lit lorsque malade plutôt que de prétendre que la terre cesserait de tourner si je ne travaillais pas cette journée là. Je n’aurais jamais rien acheté pour la simple raison que c’était pratique, ou encore à l’épreuve des taches ou parce que garanti pour durer toute la vie. Au lieu de souhaiter la fin de mes neuf mois de grossesse, j’en aurais savouré chacun des instants en réalisant que la merveille grandissant en dedans de moi était la seule chance de ma vie d’aider Dieu à faire un miracle. Lorsque mes enfants m’embrassaient avec fougue, je n’aurais jamais dit : « plus tard. Maintenant va te laver les mains avant de souper. » Il y aurait eu plus de « je t’aime »…, plus de « je suis désolée »…, mais surtout, si on me donnait une autre chance de revivre ma vie, j’en saisirais chaque minute… la regarderais et la verrais vraiment…, la vivrais… et ne la redonnerais jamais. * Emma Bombeck, décédée d'un cancer |
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