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En hommage à
WEST-HIGHLAND-WHITE-TERRIERPUNKY du Moulin de Labatut
Il est né le:11/12/1999
Il nous a quittés le:19/06/2012
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En hommage à
PUNKY du Moulin de Labatut
50 bougies
77399 Fleurs
Déposé par spanky Aujourd'hui pour vous mes amis à 4 pattes je suis chef de gare... alors,je dispose de 3 Wagons:le 1er remplis d'Amour, le 2ème remplis de Câlins, et pour le dernier wagon des fleurs aux mille couleurs Déposé par poutounou Je voudrais voir le monde dans un grain de sable, et le paradis dans une fleur sauvage. Tenir l'infini dans la paume de ma main et voir l'éternité durer éternellement avec vous à mes côtés... !!! Déposé par colombine67 Quand je regarde dans les yeux de mon chien... Je ne vois pas un animal. Je vois un être vivant... Je vois un ami... Je sens une âme |
5640 messages
Déposé par monkillou le 04/01/2015Alors que Noël vient de s'incliner, revoici l’an neuf 2014 qui se termine, et 2015 qui débute... Les sapins, les guirlandes, les étoiles brillent, La vie continue et les yeux pétillent! Notre cœur réchauffé du message de paix, Voudrait prolonger le temps, à l’amour, il renaît! Cadeaux et cotillons, danses et chansons, Un petit air de fête, un air d’accordéon, Bercent ce dernier jour d’une année qui vient de s'achever... Avec l’espoir grandissant de réaliser de nouveaux rêves! Bonne et heureuse année! Joie, santé, bonheur. Que la vie soit bordée, D’amour, de chaleur et de fleurs! Gardons le meilleur de ces douze mois qui nous quittent... Et que ce nouvel an soit pour tous une complète réussite! ---------------------------------- Mon petit Punky, Je remercie énormément ta gentille maman pour les magnifiques posts qu'elle dépose depuis le début sur la stèle virtuelle de mes AMIS ainsi que pour ses voeux. À mon tour, je lui présente les miens et que tous les souhaits pour cette année deviennent réalité! Une grande pensée pour toi mon beau en ce nouvel an 2015... Mille fois MERCI et à bientôt. Amicalement. |
Déposé par colombine67 le 04/01/2015Bonheur Il y a un bonheur immense à rendre d'autres heureux, en dépit de ses propres soucis. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, est double. Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter toutes les choses que vous possédez et que l'argent ne peut acheter. Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi il s'appelle le présent. |
Déposé par mindy le 03/01/2015La mort tombe dans la vie comme une pierre dans un étang : d’abord, éclaboussures, affolements dans les buissons, battements d’ailes et fuites en tout sens. Ensuite, grands cercles sur l’eau, de plus en plus larges. Enfin le calme à nouveau, mais pas du tout le même silence qu’auparavant, un silence, comment dire : assourdissant. — Christian Bobin |
Déposé par catherine37 le 03/01/2015merci Mryem pour ces jolis mots pour ma Sushi...cela m'a émue et mon mari aussi....comment allez vous? je vous envoie mille voeux de santé et d'espoir pour vous et ceux que vous aimez... |
Déposé par colombine67 le 03/01/2015J’ai appris J’ai appris avec le temps que peu importe ce qui peut arriver aujourd’hui, la vie continue et les choses iront mieux demain. J’ai appris qu’on peut en dire long sur une personne juste de la façon dont elle réagit devant trois situations : un jour de pluie, un sac de voyage perdu et des lumières de Noël toutes mêlées. J’ai appris que peu importe la relation que tu as avec tes parents, tu t’ennuieras d’eux le jour où ils ne feront plus partie de ta vie. J’ai appris la différence entre « réussir dans la vie » et « réussir sa vie ». J’ai appris que parfois, la vie te donne une deuxième chance. J’ai compris que tu ne peux pas toujours avancer dans la vie avec un gant de baseball dans chaque main pour essayer de tout attraper. Tu dois pouvoir lancer la balle à ton tour de temps à autre. J’ai appris que lorsque je décide avec mon coeur, c’est généralement une bonne décision. J’ai appris que lorsque je souffre, je n’ai pas à le faire payer aux autres. J’ai appris que chaque jour, il faut tendre la main à quelqu’un. Les gens aiment bien qu’on les serre dans nos bras, ou même qu’on leur donne juste une petite tape sur l’épaule. J’ai appris que les gens finissent par oublier ce qu’on leur a dit, mais jamais ce qu’on leur a fait. |
Déposé par vacodile le 03/01/2015Que cette Année 2015 ne soit que Bonheur, Amour et Tendresse, en compagnie de tous tes amis du pont de l’arc en ciel… Bonne et heureuse année 2015 à ta famille, bonheur, et une excellente santé sans embûches et soucis. Bien affectueusement |
Déposé par colombine67 le 02/01/2015Un Ami Un ami c’est quelqu’un qui dit oui à l’amour et non à la manipulation. Un ami c’est quelqu’un qui reconnaît la souffrance de mon silence et qui sait attendre le bon moment pour parler. Un ami c’est quelqu’un qui peut écouter la même histoire une deuxième fois comme si c’étais la première. Un ami c’est quelqu’un dont le toucher transmet la tendresse de son cœur. Un ami c’est quelqu’un qui peut en lire autant dans mes yeux que dans mes paroles. Un ami c’est quelqu’un dont la fermeté et la conviction ne sont jamais dures, même dans la correction fraternelle. Un ami c’est quelqu’un qui ne profite jamais de ma faiblesse à son avantage. Un ami c’est quelqu’un qui reconnaît ma fatigue et qui se plait à certains moments de savoir que je dors plutôt que d’être avec lui. Un ami c’est quelqu’un qui me permet de pleurer en sa présence. Un ami c’est quelqu’un qui m’aime et qui peut admettre qu’il ne sait pas au juste pourquoi. Un ami c’est quelqu’un qui se demande pourquoi je l’aime autant. Un ami c’est quelqu’un que Dieu met sur le chemin de la vie pour me montrer son amour. Un ami c’est quelqu’un qui m’invite à la sainteté sans me pousser à la contention. Un ami c’est quelqu’un qui me libère de la honte du péché pour me convaincre du pardon. Un ami c’est quelqu’un qui connaît la valeur de la parole et du silence. Un ami c’est quelqu’un qui sait me protéger des illusions pour faire face à la réalité sans me détruire. |
Déposé par nikita le 01/01/2015Si les roses rouges poussent au Paradis je voudrais petits Anges Que vous en fassiez un joli bouquet fleuri Et que de ma part vous l'offriez à mon PUNKY Mon joli trésor adoré En lui disant que je l’aime tant qu’IL me manque terriblement toujours je pense à lui à chaque instants <3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3<3 Encore 1 année qui commence Même si le temps a passé Je n’ai rien oublié. J’ai pu te retrouver Au détour d’un sentier Et dans cette forêt Où nous aimions marcher Avant ta maladie Avant ta fin de vie. Tu es ma plus belle pensée Tu es mon énergie et ma force A chaque pas tu es en moi, dans mon cœur En chaque rayons de soleil je te reconnaîtrais j’étais ton petit ange et tu es devenu le mien Puisque la vie nous à séparé Au paradis tu m’attendra Le jour ou j'irai te retrouver bonne année 2015 remplies de bonnes choses dans ton joli paradis auprès de tes amis(es)mon beau corsaire PUNKY mon prince d'amour avec des baisers et des caresses par millier sur ta truffe d'amour Bonne et heureuse année ,santé et bonheur à ta maman d'amour et tout ceux qui sont cher à ton cœur avec des bisous et des pensées par millier |
Déposé par colombine67 le 01/01/2015pour 2015 faut: Dire « oui » au bonheur Dire « non » à la mauvaise humeur, Dire « peut être » à l’avenir, Dire « je ne t’oublie pas » aux souvenirs, Dire « adieu » au stress, Dire « pourquoi pas » à la paresse, Dire « j’ai compris » aux erreurs, Dire « plus jamais » aux jugements de valeur, Dire « pardon » à la peine, Dire « bye bye » à la haine, Dire « heureusement que tu es là » à l’humour, Dire « pour toujours » à l’amour, Dire « reste là » à l’envie, Dire « je t’aime » à la vie ! BONNE ANNEE |
Déposé par ovanek le 01/01/2015Un bisou sur ta joue Une fleur pour ton cœur Un câlin sur ta patte Un baiser sur ta truffe Une pensée pour te dire BONNE ANNÉE !!! °*° Amitié °*° |
Déposé par poutounou le 31/12/2014Pour la nouvelle année, je t’envoie, bel Ange, plein de douceur et de calinouxxx. Dans ton Paradis blanc, tout est pur, tout est beau. Il n’y a plus ni maltraitance, ni méchanceté, ni abandon. Tout n’est qu’Amour. Voilà pourquoi on appelle cet endroit, le Paradis. Pour 2015, j’aimerais que, sur terre, les humains soient un peu plus humains, que tout ne soit qu’amour comme chez vous tout là-haut. On a le droit de rêver à un monde meilleur ! * Gros poutounou à toi, petit cœur, et plein de bonnes choses, de beaux moments et une super-santé à ta famille de cœur. * Martine, Rubens et Iron |
Déposé par nounours le 31/12/2014. ........................ADIEUX 2014................ . Là ou l'année se termine commence une Nouvelle Année avec de nouveaux rêve et espérance les plus audacieux que cette Années nous garde en bonne santé et nous permet de réaliser un avenir meilleur..... Je te souhaite une Année pleine de bonheur et de belles surprises sans oublier plein de Nonosse pour toi sans oublier des jours ensoleillés si ce n’est pas dans le ciel cela sera dans ton cœur et aussi dans celui de ceux qui ton aimés................. . ......................BONNE ANNEE 2015.................. . ........................AMITIE A MAMAN........................ . |
Déposé par mindy le 31/12/2014Un petit ange part, Un petit ange vient, Et pour un ange qui part, Une étoile devient. Là-haut, bercé par les nuages, Sa maison n’est maintenant Plus qu‘une fleur en voyage, C’est une rose évidemment. |
Déposé par colombine67 le 31/12/2014Le 31 décembre sonne l’heure où douze mois se meurent. Le 1er janvier et une renaissance pour chacun et chacune. Le 1er janvier est le printemps de la vie… espérons que l'année 2015 soit meilleur et qu'elle nous réserve du bonheur, de la chance et surtout une bonne santé |
Déposé par lili2248 le 30/12/2014Il était une fois….. * Il était une fois un chien Qui cherchait une main. Une main chaude et douce, Qui le caresserait de la tête aux reins. * Partout il chercha cette main. De l’aube à l’aurore, du soir au matin, Sur tous les chemins ; Mais nulle part de douce main. * Il tomba dans le chagrin. Mille larmes coulaient de ses yeux de chien. Il pleura et pleura longtemps, Mais rien, toujours pas de douce main. * « Médor, Médor »… Réveille-toi mon chien ! Un frisson le parcourut de la tête aux reins… La voilà la douce main qui fait tant de bien. * Plus de larmes, plus de chagrin. Ce n’était qu’un mauvais rêve ; Un vilain rêve de chien… Tout est bien qui finit bien. |
Déposé par colombine67 le 30/12/2014 Ami Au combien sur le chemin, l'Ami est un bien précieux. Dans la douceur et la chaleur de sa présence nous trouvons vraiment la force de Vivre notre chemin. Mais une véritable Amitié n'est pas facile à trouver, car elle doit se vivre dans la plus belle et grande transparence. Lorsqu'on a la chance de la rencontrer, de la vivre, on voit alors naître dans notre coeur la plus jolie des fleurs, et dans son calice de lumière on peut trouver la clef d'un monde merveilleux, un monde où les larmes de la Vie se cristallisent en poésie. Puissiez-vous connaître ce bonheur! Mais si un jour la Vie dépose dans votre cœur, une pluie acide et fait souffrir puis mourir cette fleur que vous chérissiez tant, puissiez-vous voir à travers cet étrange présent qui n’est pour vous que profondes et grandes douleurs, la plus belle de Ses offrandes. Car si un vent glacial emporte cette fleur vidée de sa substance, et forme ainsi un éclat, il vous ouvre aussi la plus lumineuse des portes. Alors puissiez-vous sentir dans votre coeur, au delà de vos souffrances, la présence toujours vivante de votre Ami, la présence de votre Amour pour Lui ! Puissiez-vous vous laisser remplir de cet Amour et vous inonder en Lui, et ainsi pouvoir franchir cette Porte. Car à l’intérieur, là où cette Fleur a offert toute son essence, vous découvrirez le plus beau des fruits : un Fruit de Lumière ! le Fruit de l’Amen ! Puissiez vous connaître ce grand et profond bonheur! Puissiez-vous un jour parvenir à Le cueillir et vous délecter de Son grand festin, dans un retour vers le UN ! |
Déposé par colombine67 le 29/12/2014Les Amitiés au fil de la Vie Les amis entrent dans notre vie pour une raison, une saison ou la vie entière. Si nous arrivons à déterminer pour chaque rencontre si nous l'avons faite pour une raison, une saison ou la vie, alors nous saurons comment réagir envers elle. Celui qui passe dans notre vie pour une RAISON… C'est généralement pour combler un besoin que nous exprimons consciemment ou non. Il est là pour nous aider à traverser des difficultés, pour nous fournir des pistes ou nous guider et soutenir, pour nous aider physiquement, émotionnellement ou spirituellement. Il peut nous apparaître comme une aubaine et cela en est une! Il est là parce que nous en avons besoin. Un jour, sans que nous n'y ayons pas la moindre part de responsabilité, cette relation fera ou dira quelque chose qui brisera le lien. Peut-être mourra-t-elle ou partira-t-elle, peut-être agira-t-elle de telle manière que nous ne pourrons continuer à cheminer à ses côtés. Ce que nous devons réaliser alors, c'est que notre besoin a été comblé, notre désir satisfait, qu'il n'y a plus de raison de cheminer ensemble et qu'il devait être temps de se séparer. Celui qui entre dans notre vie pour une SAISON… Parce que notre tour est venu de partager, d'évoluer ou d'apprendre. Il nous apporte un sentiment de paix, ou nous fait rire. Il se peut qu'il nous fasse découvrir quelque chose de nouveau, ou nous fasse faire quelque chose dont nous nous sentions incapable? Celui-là nous apporte généralement une somme immense de joies. Mais ce n'est que pour une saison! Ceux qui sont là pour la VIE ENTIÈRE Ceux-là nous forgent pour la vie, nous aident à construire nos base émotionnelles. Notre tâche est d'accepter les leçons, d'aimer et de mettre ce que nous en avons reçu et appris dans les autres relations qui émaillent notre vie. On dit que l'amour est aveugle, l'amitié, elle, est clairvoyante. Merci de faire partie de ma vie! Arrête-toi là, un instant et sourit! Dans tous les cas: Travaille comme si tu n'avais pas besoin d'argent, aime comme si tu n'avais jamais été blessé(e) et danse comme si personne ne te regardait ? |
Déposé par poutounou le 28/12/2014Il était une fois….. * Il était une fois un chien Qui cherchait une main. Une main chaude et douce, Qui le caresserait de la tête aux reins. * Partout il chercha cette main. De l’aube à l’aurore, du soir au matin, Sur tous les chemins ; Mais nulle part de douce main. * Il tomba dans le chagrin. Mille larmes coulaient de ses yeux de chien. Il pleura et pleura longtemps, Mais rien, toujours pas de douce main. * « Médor, Médor »… Réveille-toi mon chien ! Un frisson le parcourut de la tête aux reins… La voilà la douce main qui fait tant de bien. * Plus de larmes, plus de chagrin. Ce n’était qu’un mauvais rêve ; Un vilain rêve de chien… Tout est bien qui finit bien. |
Déposé par ovanek le 28/12/2014*** Je suis la *** Toi qui est là, ne pleures pas devant ma pierre..... Je n'y suis pas et je ne dors pas... Je souffle dans le ciel, tels un millier de vents, semé de fleurs je suis l'éclat du diamant sur la neige, et je scintille pour toi..... Je suis le soleil sur les champs de blé, qui rayonne dans tes yeux je suis la pluie, la douce pluie d'automne....celle qui t’étonne Toi qui est là, ne pleures pas devant ma Mémoire, car je suis la à tes cotés tout près de toi et à jamais je suis au plus profond de ton cœur **** Ton fidèle **** |
Déposé par colombine67 le 28/12/2014Souvenir J’espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir En osant te revoir, place à jamais sacrée, O la plus chère tombe et la plus ignorée Où dorme un souvenir ! Que redoutiez-vous donc de cette solitude, Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main, Alors qu’une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m’enlaçait. Les voilà, ces sapins à la sombre verdure, Cette gorge profonde aux nonchalants détours, Ces sauvages amis, dont l’antique murmure A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse, Comme un essaim d’oiseaux, chante au bruit de mes pas. Lieux charmants, beau désert où passa ma maîtresse, Ne m’attendiez-vous pas ? Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un coeur encor blessé ! Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières Ce voile du passé ! Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l’écho de ces bois témoins de mon bonheur. Fière est cette forêt dans sa beauté tranquille, Et fier aussi mon coeur. Que celui-là se livre à des plaintes amères, Qui s’agenouille et prie au tombeau d’un ami. Tout respire en ces lieux ; les fleurs des cimetières Ne poussent point ici. Voyez ! la lune monte à travers ces ombrages. Ton regard tremble encor, belle reine des nuits ; Mais du sombre horizon déjà tu te dégages, Et tu t’épanouis. Ainsi de cette terre, humide encor de pluie, Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour : Aussi calme, aussi pur, de mon âme attendrie Sort mon ancien amour. Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie ? Tout ce qui m’a fait vieux est bien loin maintenant ; Et rien qu’en regardant cette vallée amie Je redeviens enfant. O puissance du temps ! ô légères années ! Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets ; Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon coeur te bénit, bonté consolatrice ! Je n’aurais jamais cru que l’on pût tant souffrir D’une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir. Loin de moi les vains mots, les frivoles pensées, Des vulgaires douleurs linceul accoutumé, Que viennent étaler sur leurs amours passées Ceux qui n’ont point aimé ! Dante, pourquoi dis-tu qu’il n’est pire misère Qu’un souvenir heureux dans les jours de douleur ? Quel chagrin t’a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur ? En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l’oublier du moment qu’il fait nuit ? Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l’as dit ? Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m’éclaire, Ce blasphème vanté ne vient pas de ton coeur. Un souvenir heureux est peut-être sur terre Plus vrai que le bonheur. Eh quoi ! l’infortuné qui trouve une étincelle Dans la cendre brûlante où dorment ses ennuis, Qui saisit cette flamme et qui fixe sur elle Ses regards éblouis ; Dans ce passé perdu quand son âme se noie, Sur ce miroir brisé lorsqu’il rêve en pleurant, Tu lui dis qu’il se trompe, et que sa faible joie N’est qu’un affreux tourment ! Et c’est à ta Françoise, à ton ange de gloire, Que tu pouvais donner ces mots à prononcer, Elle qui s’interrompt, pour conter son histoire, D’un éternel baiser ! Qu’est-ce donc, juste Dieu, que la pensée humaine, Et qui pourra jamais aimer la vérité, S’il n’est joie ou douleur si juste et si certaine Dont quelqu’un n’ait douté ? Comment vivez-vous donc, étranges créatures ? Vous riez, vous chantez, vous marchez à grands pas ; Le ciel et sa beauté, le monde et ses souillures Ne vous dérangent pas ; Mais, lorsque par hasard le destin vous ramène Vers quelque monument d’un amour oublié, Ce caillou vous arrête, et cela vous fait peine Qu’il vous heurte le pied. Et vous criez alors que la vie est un songe ; Vous vous tordez les bras comme en vous réveillant, Et vous trouvez fâcheux qu’un si joyeux mensonge Ne dure qu’un instant. Malheureux ! cet instant où votre âme engourdie A secoué les fers qu’elle traîne ici-bas, Ce fugitif instant fut toute votre vie ; Ne le regrettez pas ! Regrettez la torpeur qui vous cloue à la terre, Vos agitations dans la fange et le sang, Vos nuits sans espérance et vos jours sans lumière : C’est là qu’est le néant ! Mais que vous revient-il de vos froides doctrines ? Que demandent au ciel ces regrets inconstants Que vous allez semant sur vos propres ruines, A chaque pas du Temps ? Oui, sans doute, tout meurt ; ce monde est un grand rêve, Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin, Nous n’avons pas plus tôt ce roseau dans la main, Que le vent nous l’enlève. Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d’un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment, Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment. Tout mourait autour d’eux, l’oiseau dans le feuillage, La fleur entre leurs mains, l’insecte sous leurs pieds, La source desséchée où vacillait l’image De leurs traits oubliés ; Et sur tous ces débris joignant leurs mains d’argile, Etourdis des éclairs d’un instant de plaisir, Ils croyaient échapper à cet être immobile Qui regarde mourir ! Insensés ! dit le sage. Heureux dit le poète. Et quels tristes amours as-tu donc dans le coeur, Si le bruit du torrent te trouble et t’inquiète, Si le vent te fait peur? J’ai vu sous le soleil tomber bien d’autres choses Que les feuilles des bois et l’écume des eaux, Bien d’autres s’en aller que le parfum des roses Et le chant des oiseaux. Mes yeux ont contemplé des objets plus funèbres Que Juliette morte au fond de son tombeau, Plus affreux que le toast à l’ange des ténèbres Porté par Roméo. J’ai vu ma seule amie, à jamais la plus chère, Devenue elle-même un sépulcre blanchi, Une tombe vivante où flottait la poussière De notre mort chéri, De notre pauvre amour, que, dans la nuit profonde, Nous avions sur nos coeurs si doucement bercé ! C’était plus qu’une vie, hélas ! c’était un monde Qui s’était effacé ! Oui, jeune et belle encor, plus belle, osait-on dire, Je l’ai vue, et ses yeux brillaient comme autrefois. Ses lèvres s’entr’ouvraient, et c’était un sourire, Et c’était une voix ; Mais non plus cette voix, non plus ce doux langage, Ces regards adorés dans les miens confondus ; Mon coeur, encor plein d’elle, errait sur son visage, Et ne la trouvait plus. Et pourtant j’aurais pu marcher alors vers elle, Entourer de mes bras ce sein vide et glacé, Et j’aurais pu crier : ” Qu’as-tu fait, infidèle, Qu’as-tu fait du passé? ” Mais non : il me semblait qu’une femme inconnue Avait pris par hasard cette voix et ces yeux ; Et je laissai passer cette froide statue En regardant les cieux. Eh bien ! ce fut sans doute une horrible misère Que ce riant adieu d’un être inanimé. Eh bien ! qu’importe encore ? O nature! ô ma mère ! En ai-je moins aimé? La foudre maintenant peut tomber sur ma tête : Jamais ce souvenir ne peut m’être arraché ! Comme le matelot brisé par la tempête, Je m’y tiens attaché. Je ne veux rien savoir, ni si les champs fleurissent; Ni ce qu’il adviendra du simulacre humain, Ni si ces vastes cieux éclaireront demain Ce qu’ils ensevelissent. Je me dis seulement : ” À cette heure, en ce lieu, Un jour, je fus aimé, j’aimais, elle était belle. ” J’enfouis ce trésor dans mon âme immortelle, Et je l’emporte à Dieu ! Alfred de Musset, Poésies nouvelles |
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