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En hommage à
Lucas
Il nous a quittés le:23/12/2012
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En hommage à
Lucas
10 bougies
3216 Fleurs
Déposé par spanky C'est encore vous avec le désir fou d'ébouriffer son poil, d'embrasser sa jolie frimousse, de jouer ensemble et de lui répéter 1000 fois qu'il vous manque avec l'envie folle de refaire une vie à vous Déposé par spanky Vous le chercherez toujours votre ami à 4 pattes et vous le verrez dans chaque fleur, dans chaque oiseau, dans chaque coucher de soleil car tout ce qui est est beau sera lui a jamais. Déposé par spanky Les photos ne remplaceront pas le plaisir que nous avons éprouvé quand nous les avons prises.Les souvenirs nous donnent du vague à l'âme.Le manque de nos anges fera partie de notre vie à tout jamais. Déposé par spanky Je te cherche par delà l'attente, je te cherche par delà moi-même, et je ne sais plus tant je t'aime, lequel de nous deux est absent. - Paul Eluard - Déposé par spanky Vous pensez à lui,vous regardez ses photos,vous criez son nom,vous regardez son urne,vos larmes coulent,que le vent qui souffle pour l'instant vous fasse parvenir le gros bisous que vous lui envoyez. Déposé par spanky Comme ils peuvent nous manquer nos Loulous nos compagnons, nos amis. Notre vie est devenue monotone sans eux, leurs absences nous brûlent le cœur à chaque pensée qui nous sont destinées. Déposé par spanky Comme vous aimeriez remonter le temps pour revivre tous ces bons moments avec votre ami à 4 pattes. Il brille toujours dans votre cœur, comme il a brillé sur terre et brillé à présent dans le ciel. Déposé par spanky Jamais, absolument jamais, nous ne perdons nos êtres chers. Il nous accompagnent ils ne disparaissent pas de nos vies. Nous sommes seulement dans des chambres différentes. - Paulo Goelho - Déposé par spanky Henri-Frédéric AMIEL : Les salutaires amitiés sont celles qui stimulent, qui animent, qui augmentent notre vitalité, qui éveillent en nous l'étincelle, la verve,le courage, qui nous rendent plus fort. Déposé par spanky La richesse de votre cœur, c'est le regard sur votre amitié pour lui et sa fidélité qu'il vous a offert...merci à votre ami à 4 pattes pour cette belle aventure qui durera pour l'éternité. Déposé par spanky Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien - Alfred de Musset Déposé par spanky Puisque votre vie n'a plus beaucoup de sens, puisque vous ne pouvez plus le caressai, puisque vos yeux se ferment pour l'apercevoir, il sera là et guidera vos pas et vous réapprendrez à marcher. Déposé par spanky Nous les avons aimé, nous les aimons et nous les aimerons toujours car il est impossible de les oublier, vivront dans nos mémoires et dans nos cœurs jusque-là fins, c'est tellement dur et déchirant. Déposé par spanky Vous avez votre propre perception de l'endroit où votre ami à 4 pattes est, et vous sentez parfois sa présence si puissante que pendant un bref instant, vous ne le manquez pas. Déposé par spanky Certains jours, vous l'imaginer allongé dans un beau champ de fleurs qui trempe le soleil éternel, qu'il court dans ce très beau champ et libre, et que la douleur ou l'âge sont inconnus où il est. |
1505 messages
Déposé par rafia le 30/03/2015A mon chien Lorsque je l'ai vu naître Je l'ai pris pour enfant, C'était un petit être, Il était si charmant. Quand je l'ai vu grandir Ce fut mon compagnon, J'aimais le voir courir Dans toute la maison. Quand je l'ai vu vieillir Ce fut moi son enfant Bien qu'il sut m'obéir Toute sa vie durant. Quand je l'ai vu mourir, Je compris que ce jour Venait de s'accomplir La fin d'un bel amour Car tu me fus fidèle, Serviteur dévoué, Ton amour fraternel N'a pas démérité. Je t'aimais bien mon chien Ô, mon chien de berger, Et, pour toi, mon chagrin Ne saura s'effacer." Jack Harris |
Déposé par rafia le 29/03/2015La bonne chienne. Les deux petits jouaient au fond du grand pacage; La nuit les a surpris, une nuit d’un tel noir Qu’ils se tiennent tous deux par la main sans se voir : L’opaque obscurité les enclot dans sa cage. Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre, Les chèvres, les cochons, la vache, la jument, Sont égarés ou bien muets pour le moment, Ils ne trahissent plus leur présence dans l’ombre. Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes Sourdement fait gronder l’écho. Mais la bonne chienne Margot A rassemblé toutes les têtes Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes, Chacun des deux petits lui tenant une oreille, Tous les trois, à pas d’escargot, Ils regagnent enfin, là-haut, Le vieux seuil où la maman veille. Maurice Rollinat., |
Déposé par rafia le 28/03/2015L'adieu à mon chien (auteur inconnu) La neige tombait tout doucement ce matin-là, Comme pour préparer ton lit de mort. J’ai eu du mal à contenir mes larmes, et de ton départ, tu m’as laissée inconsolable… Te rappelles-tu des belles journées d’été où nous nous promenions dans les bois? Quand on courait, jouait ou s’aventurait sur le bord des ruisseaux ou dans la montagne? Des fois où nous nous chamaillions comme des louveteaux? Des parties de cache-cache et des jeux de balle tout simples? Des fois où dans le champ, je t’aidais à manger des bleuets sauvages en te les donnant dans ma main? Des hivers où nous jouions ensemble et que tu participais à mes histoires imaginaires d’enfant? De nos excursions parfois risquées où nous revenions à la maison pleins de boue? Nous revenions fatigués au soleil couchant, Et je m’endormais à tes côtés au son du chant de la grive. Ton souffle me détendait et me rassurait Et ta présence m’était si précieuse, Tu étais le véritable ami dont j’avais besoin. Tu étais là pour me consoler quand j’étais attristée Et toutes les fois où j’ai versé des larmes, tu as léché mon visage pour les essuyer. Pouvoir mettre mon visage dans la fourrure de ton cou et y passer ma main me manquera toujours Et c’est lorsque je l’ai fait pour la dernière fois que je l’ai su. Tant d’années ont passé à tes côtés. J’ai vu le temps te vieillir, Et c’est là que je me rends compte que toute vie est soumise à s’éteindre un jour. Maintenant tu ne seras plus là pour m’attendre quand je reviendrai, Maintenant tu ne seras plus là quand je me promènerai dans la forêt qui était la nôtre. Je ne te reverrai plus tout heureux lorsque les premières neiges des hivers auront tombé. Ton corps sans vie et tes yeux voilés, Cela avait marqué la fin. Mais au moins nous avons été ensemble jusqu’à la fin, jusqu’à ton dernier souffle Et tu es maintenant libéré de ton corps usé qui devait te faire souffrir. Tu m’as apporté tant de bonnes choses dans ma vie, Et ta perte me fait tant pleurer. Tu étais comme une partie de moi, Mais au moins j’ai tant de beaux souvenirs qui nous appartiennent Je les garde précieusement en ma mémoire, en mon cœur. Merci de m’avoir accompagnée pendant toutes ces années Repose en paix |
Déposé par poutounou le 26/03/2015Une jolie petite histoire de « noisettes » pour toi, doux Ange… * Les trois noisettes * Trois noisettes dans le bois Tout au bout d'une brindille Dansaient la capucine vivement au vent En virant ainsi que filles de roi. * Un escargot vint à passer : « Mon beau monsieur, emmenez-moi dans votre carrosse, Je serai votre fiancée « Disaient-elles toutes trois. * Mais le vieux sire sourd et fatigué, Le sire aux quatre cornes Sous les feuilles Ne s'est point arrêté, * Et, c'est l'ogre de la forêt, je crois, C'est le jeune ogre rouge, gourmand et futé, Monseigneur l'écureuil, Qui les a croquées * Tristan Klingsor |
Déposé par rafia le 26/03/2015LES CHIENS PLEURENT AUSSI Moi je sais que les chiens pleurent aussi Quand ils ont du chagrin, Que parfois ils se cachent Pour souffrir à loisir Sans que leur maître sache Ni où ils sont, Ni le grand mal qui les conduit. J'en sais un qui partit au fond d'une forêt Pour fuir les longs soupirs, De cet enfant malade. Cet enfant qui jouait avec lui Ses chamades, Et qu'il ne s'en revînt Que lorsqu'il fut sauvé. Et j'en sais aussi un qui se laissa mourir, De faim, de désespoir Au départ de son maître Pour les Terres d'Ailleurs, Où seules ne pénètrent, Que les ombres de ceux Dont la vie va finir. Mais moi je sais aussi Que dans ces Pays Hauts, Les hommes et les chiens, Chaque fois se retrouvent, Sur les vastes prairies Quand les portes s'entrouvent Parmi l'immensité des joies Et des repos. Louis AMADE |
Déposé par rafia le 25/03/2015CITATION DE BENJAMIN CONSTANT La douleur réveille en nous, tantôt ce qu'il y a de plus noble dans notre nature : le courage. Tantôt ce qu'il y a de plus tendre : la sympathie et la pitié. Elle nous apprend à lutter pour nous et pour les autres. |
Déposé par poutounou le 22/03/2015Mars * Il tombe encore des grêlons, Mais on sait bien que c'est pour rire. Quand les nuages se déchirent, Le ciel écume de rayons. Le vent caresse les bourgeons Si longuement qu'il les fait luire. Il tombe encore des grêlons, Mais on sait bien que c'est pour rire. Les fauvettes et les pinsons Ont tant de choses à se dire Que dans les jardins en délire On oublie les premiers bourdons. Il tombe encore des grêlons … * Maurice CARÊME |
Déposé par rafia le 16/03/2015Poème pour nos amis-canins victimes de l'abandon. ------------------------------------------------- Dans la chaîne de l'horreur, On ne fait que monter d'heure en heure Plus on veut sauver, Plus on continue à martyriser. Y a-t-il dans le ciel quelques anges-humains sans occupations ??? Car il serait plus que temps qu'ils fassent leurs bonnes actions, Punir les mauvais, les envoyer au purgatoire, Qu'ils se débarrassent de leurs âmes noires. Redonner espoir et lumière à ces amours muets Pour qui l'homme reste encore un terrible danger Que doivent-ils dire de nous humains, Comment les comprendre ceux-là quand ils nous tendent la main ? Parfois c'est pour nous offrir l'harmonie, Parfois c'est pour nous ôter la vie, Comment leur faire confiance ??? Il y a dans leurs sentiments trop d'alternance. Alors les ailés où que vous soyez, agissez Nous allons finir par nous noyer, Les quelques microbes que nous sommes ici-bas Devons faire face à nos semblables, enfin si peu dans ce cas. Mais vous voyez nos coeurs sont en lambeaux et si las, Nous aimerions ouvrir immensément nos bras Cette terre hélas aujourd'hui n’est gouvernée que par l’argent, Elle ne connaît plus le sens de l’adverbe simplement. Au nom de cette monnaie dominante et trébuchante, On abandonne, on torture, on supprime, c’est une déferlante. Moi là, je vous parle, j’écris, j’étale des mots Je vide mon coeur au quotidien de tous ces maux. Je ne peux faire plus, Des fonds, il m'en faudrait bcp plus, Mais pour vous sauver, je donnerais ma peau Pour ne plus voir tant de misères, ce n'est pas beau. Non pas que je veuille disparaître de la planète Car pour être tout à fait honnête, J’ai envie de tenir encore les manettes Entourée de meilleurs-amis tendres qu'on nomme "bêtes". Et tant qu’il y aura toutes ces galères, Je ne pourrais poursuivre l’âme légère En voyant ts ces petits chiens en souffrance Nous n’avons pas le droit de continuer dans l’ignorance. Je souhaite : plus jamais d'abandonnés, Mais, hélas, nous ne sommes pas des fées Nous avons un seul mot d’ordre c’est vouloir, Notre volonté c’est votre espoir ! |
Déposé par poutounou le 15/03/2015Extrait de la chanson « Fais moi une place » de Julien Clerc. * Paroles d’un Ange pour son maître ou sa maîtresse… * Fais-moi une place Au fond d' ton coeur Pour que j' t'embrasse Lorsque tu pleures Je deviendrai Tout fou, tout clown, gentil Pour qu' tu souries Fais-moi une place Dans tes urgences Dans tes audaces Dans ta confiance Je s'rai jamais Distant, distrait, cruel Pour q' tu sois « belle » (beau) J' veux q' t'aies jamais mal Q' t'aies jamais froid Et tout m'est égal Tout, à part toi Je t'aime… |
Déposé par rafia le 15/03/2015Le vieux et son chien S'il était le plus laid De tous les chiens du monde, Je l'aimerais encore A cause de ses yeux. Si j'étais le plus laid De tous les vieux du monde, L'amour luirait encore Dans le fond de ses yeux. Et nous serions tous deux, Lui si laid, moi si vieux, Un peu moins seuls au monde A cause de ses yeux. Pierre Menanteau |
Déposé par rafia le 14/03/2015Poème dédié à chaque petit ange, ami//amie de mes Niagara, Rafia, Punky et Rock adorés/ Mon ange adoré Tu es mon oxygène, Tu es la joie que je promène, La force qui brise mes chaînes, L'indispensable qui coule dans mes veines. Tu es l'objet de mon existence, L'ange pur de l'innocence, Mon étoile de bienveillance, Plus qu'un espoir et plus qu'une chance. Tu es ma mélodie, La douceur de mes nuits, Les couleurs de ma vie, Le bonheur à l'infini. Mille mercis pr votre précieuse Amitié, la mienne, vs est acquise. + 1000 bisous pr mon adorable amie "K". + les plus tendres léchouilles de Paramour-chérie et DJ. Excellent WE Maryem, votre amie |
Déposé par rafia le 13/03/2015Le désintéressement est l'un des caractères nécessaires de l'amitié, et ajoutons que le devoir d'un ami qui peut rendre un service, est de deviner les soucis de l'autre et de rendre le service avant qu'il ait été demandé. André Maurois L'amitié est plus tolérante que l'amour, mais elle aussi a son honneur qui ne peut être impunément blessé, et vilipendé ; l'amitié exige qu'on pense d'elle avec noblesse, et ne condescend pas à demander le respect de sa dignité. Citation de Henri-Frédéric Amiel |
Déposé par rafia le 12/03/2015Il est plus nécessaire qu'on ne croit, de s'imposer l'obligation d'être tous les jours utiles à ses semblables ; cela tient en haleine, et même pour faire le bien, nous avons besoin bien souvent d'une force qui nous pousse. Sophie Cottin ;, |
Déposé par tinou20042001 le 11/03/2015C'EST IMPOSSIBLE Crois-tu que le ciel Pourrait vivre sans soleil ? Mais non c'est impossible Crois-tu qu'un enfant Pourrait vivre sans printemps ? Mais non c'est impossible Et de même Moi qui t'aime Qui t'espère, et te rêve Crois-tu vraiment Que je puisse vivre sans toi ? Mais non, c'est impossible D'autres, mieux que moi Sauront-ils tout te donner ? Mais non, c'est impossible Moi si je t'avais Aurais-je besoin d'autre chose ? Mais non c'est impossible Et si jamais Tu voulais le monde entier Je te le donnerais Je vendrais jusqu'à ma vie Sans le moindre regret Parce que vivre sans toi Cela m'est impossible D'autres mieux que moi Sauront-ils tout te donner ? Mais non, c'est impossible Moi, si je t'avais Aurais-je besoin d'autre chose ? Mais non, c'est impossible Et si jamais, tu voulais Le monde entier Je te le donnerais Je vendrais jusqu'à ma vie Sans le moindre regret Parce que vivre sans toi Cela m'est impossible Impossible Mmmm, c'est impossible. Sacha DISTEL |
Déposé par rafia le 11/03/2015Ode détournée, pr nos Amours Canins Hélas ! après avoir perdu un être cher, les arbres retrouveront leur verdure et les fleurs leur parfum ; un feu secret circulera dans toutes les sèves ; tout revivra après cette mort, et tout renaîtra pour aimer : moi seule je n'aimerai plus ; et le temps, en s'écoulant, ne peut m'apporter d'autre bien que de m'approcher de mon dernier jour. Sophie Cottin , |
Déposé par poutounou le 10/03/2015Joli petit poème pour toi, bel Ange, en attendant le printemps… * Premier sourire du printemps * Tandis qu'à leurs oeuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgré les averses, Prépare en secret le printemps. * Pour les petites pâquerettes, Sournoisement lorsque tout dort, Il repasse des collerettes Et cisèle des boutons d'or. * Dans le verger et dans la vigne, Il s'en va, furtif perruquier, Avec une houppe de cygne, Poudrer à frimas l'amandier. * La nature au lit se repose ; Lui descend au jardin désert, Et lace les boutons de rose Dans leur corset de velours vert. * Tout en composant des solfèges, Qu'aux merles il siffle à mi-voix, Il sème aux prés les perce-neiges Et les violettes aux bois. * Sur le cresson de la fontaine Où le cerf boit, l'oreille au guet, De sa main cachée il égrène Les grelots d'argent du muguet. * Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, Il met la fraise au teint vermeil, Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil. * Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son règne va finir, Au seuil d'avril tournant la tête, Il dit : " Printemps, tu peux venir ! " * Théophile GAUTIER (1811-1872) - Émaux et camées |
Déposé par celibab le 10/03/2015MERCI Merci,c'est un petit mot tout simple, mais qui pèse lourd si mes lèvres ou mes mains sur le clavier, l'expriment avec douceur c'est qu'il prend naissance au fond de mon coeur un grand merci,un petit merci peu importe sa taille,il n'a pas de dimension que ce soit dans la joie ou la tristesse c'est un signe de reconnaissance qui connaît pas l'indifférence MERCI un petit mot qui fait du bien quand on le prononce ou l'on écrit un petit mot gracieux qui calme et réjouit MERCI MERCI MERCI de m'avoir permis de vous dire MERCI HATCHIKO ET c'est mamans de coeur allias choupinou (babeth) et céline |
Déposé par rafia le 10/03/2015Ne reste pas à pleurer devant ma tombe, Je n’y suis pas, je n’y dors pas. Je suis un millier de vents qui soufflent ; Je suis le scintillement du diamant sur la neige. Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr ; Je suis la douce pluie d’automne. Quand tu t’éveilles dans le calme du matin, Je suis le prompt essor Qui lance vers le ciel où ils tournoient les oiseaux silencieux. Je suis la douce étoile qui brille la nuit. Ne reste pas à te lamenter devant ma tombe. Je n’y suis pas ; je ne suis pas mort. Anonyme, |
Déposé par rafia le 09/03/2015Les deux amitiés Il est deux Amitiés comme il est deux Amours. L’une ressemble à l’imprudence ; Faite pour l’âge heureux dont elle a l’ignorance, C’est une enfant qui rit toujours. Bruyante, naïve, légère, Elle éclate en transports joyeux. Aux préjugés du monde indocile, étrangère, Elle confond les rangs et folâtre avec eux. L’instinct du coeur est sa science, Et son guide est la confiance. L’enfance ne sait point haïr ; Elle ignore qu’on peut trahir. Si l’ennui dans ses yeux (on l’éprouve à tout âge) Fait rouler quelques pleurs, L’Amitié les arrête, et couvre ce nuage D’un nuage de fleurs. On la voit s’élancer près de l’enfant qu’elle aime, Caresser la douleur sans la comprendre encor, Lui jeter des bouquets moins riants qu’elle-même, L’obliger à la fuite et reprendre l’essor. C’est elle, ô ma première amie ! Dont la chaîne s’étend pour nous unir toujours. Elle embellit par toi l’aurore de ma vie, Elle en doit embellir encor les derniers jours. Oh ! que son empire est aimable ! Qu’il répand un charme ineffable Sur la jeunesse et l’avenir, Ce doux reflet du souvenir ! Ce rêve pur de notre enfance En a prolongé l’innocence ; L’Amour, le temps, l’absence, le malheur, Semblent le respecter dans le fond de mon coeur. Il traverse avec nous la saison des orages, Comme un rayon du ciel qui nous guide et nous luit : C’est, ma chère, un jour sans nuages Qui prépare une douce nuit. L’autre Amitié, plus grave, plus austère, Se donne avec lenteur, choisit avec mystère ; Elle observe en silence et craint de s’avancer ; Elle écarte les fleurs, de peur de s’y blesser. Choisissant la raison pour conseil et pour guide, Elle voit par ses yeux et marche sur ses pas : Son abord est craintif, son regard est timide ; Elle attend, et ne prévient pas. (Marceline Desbordes-Valmore), |
Déposé par rafia le 08/03/2015Mon ami à quatre pattes Mon chien s’en est allé à l’aurore d’un jour Vers le lieu mystérieux d’où l’on ne revient pas. C’était mon compagnon, mon ami de toujours Et comme les humains il connut le trépas. La maison désormais se retrouve sans lui. Il repose en forêt sous les feuilles jaunies. Plus jamais son accueil, son regard tendre et doux Ses jappements de joie, son amour un peu fou ! Je garderai toujours le souvenir ému De cet ami charmant et à jamais perdu. Et je comprends très bien que l’on aime son chien Quand beaucoup d’hommes hélas ! ne valent presque rien. de Christian Chabellard |
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