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En hommage à
Lucas
Il nous a quittés le:23/12/2012
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En hommage à
Lucas
11 bougies
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Déposé par spanky Henri-Frédéric AMIEL : Les salutaires amitiés sont celles qui stimulent, qui animent, qui augmentent notre vitalité, qui éveillent en nous l'étincelle, la verve,le courage, qui nous rendent plus fort. Déposé par spanky La richesse de votre cœur, c'est le regard sur votre amitié pour lui et sa fidélité qu'il vous a offert...merci à votre ami à 4 pattes pour cette belle aventure qui durera pour l'éternité. Déposé par spanky Tu trouveras, dans la joie ou dans la peine, ma triste main pour soutenir la tienne, mon triste cœur pour écouter le tien - Alfred de Musset Déposé par spanky Puisque votre vie n'a plus beaucoup de sens, puisque vous ne pouvez plus le caressai, puisque vos yeux se ferment pour l'apercevoir, il sera là et guidera vos pas et vous réapprendrez à marcher. Déposé par spanky Nous les avons aimé, nous les aimons et nous les aimerons toujours car il est impossible de les oublier, vivront dans nos mémoires et dans nos cœurs jusque-là fins, c'est tellement dur et déchirant. Déposé par spanky Vous avez votre propre perception de l'endroit où votre ami à 4 pattes est, et vous sentez parfois sa présence si puissante que pendant un bref instant, vous ne le manquez pas. Déposé par spanky Certains jours, vous l'imaginer allongé dans un beau champ de fleurs qui trempe le soleil éternel, qu'il court dans ce très beau champ et libre, et que la douleur ou l'âge sont inconnus où il est. Déposé par spanky Avoir le coeur gros, j'aime cette locution qui laisse entendre que le chagrin n' est pas un manque mais un trop-plein au contraire, un trop-plein qui déborde de souvenirs, d' émotions et de larmes. Déposé par spanky Si vous pouviez le rejoindre là où il est vous le feriez de suite, qu'il vous donne seulement un signe, une adresse ou vous pourriez le retrouver et vous reprendrez votre vie commune comme avant. Déposé par spanky Plus loin que la mort, plus loin que la vie, jusqu'au bout de vos nuits vous l'aimerez pour toute votre vie votre ami 4 pattes. Déposé par spanky Petite étoile du soir ami des petits anges tel un oiseau poses-toi délicatement, murmure une douce mélodie à ce petit coeur et tout en douceur une part de bonheur. Déposé par spanky Asseyez-vous et écouté le souffle lent du vent, et dans ces murmures, c'est le nom de votre compagnon à 4 pattes qui vous manque énormément que vous entendez. Déposé par spanky Vous vous réfugiez dans votre cœur,c'est un rêve,une magie,c'est votre jardin secret où vous vous réfugiez et ne cessez de l'aimer,c'est un endroit merveilleux ce rêve,et ce paradis c'est son cœur. Déposé par spanky Il y a des larmes que vous n'essuierez pas, celles qui glissent dans votre cœur et qui ne sortent pas, celles qui vous brûlent à l'intérieur, comme mille volcans que seul le temps endormira. Déposé par spanky Votre ami à 4 pattes n'est plus là,de votre coeur orphelin coule une source amère qui au ruisseau est devenue rivière!c'est d'un fleuve de larmes qu'alors éploré vous noierez le monde d'un océan salé. Déposé par spanky Quand vous reprenez le chemin de promenade où vous alliez, vous l'imaginez à vos côtés en courant comme un fou dans toutes les directions. Et ces souvenirs effacent un peu votre tristesse. |
1517 messages
Déposé par rafia le 10/04/2015L'attachement peut se passer de retour, jamais l'amitié ; elle est un échange, un contrat comme les autres, mais elle est le plus saint de tous. Le mot d'ami n'a point d'autre corrélatif que lui-même. Tout homme qui n'est pas l'ami de son ami est très sûrement un fourbe, car ce n'est qu'en rendant l'amitié qu'on peut l'obtenir. Citation de Jean-Jacques Rousseau, |
Déposé par rafia le 09/04/2015Si tu ne sais pas voler, cours Si tu ne sais pas courir, marche Si tu ne sais pas marcher, rampe … Mais essaie de ne jamais rester sur place. Essaie de ne jamais descendre, mais de monter. Si tu ne sais pas rire, souris. Si tu ne sais pas sourire, sois heureux. Si tu ne sais pas être heureux, sois satisfait Mais essaie de ne jamais perdre espoir. Essaie de t’efforcer d’aller en avant. |
Déposé par rafia le 08/04/2015Prends un sourire, Fais- en cadeau à celui qui n'a jamais souri. Prends un rayon de soleil, Fais-le voler, là où règne la nuit. Prends une larme, Poses-la sur le visage De celui qui n'a jamais pleuré. Prends le courage, Mets-le dans l'âme De celui qui ne sait pas lutter. Prends l'espérance Et vis dans sa lumière. Prends la bonté, Donnes-la à qui ne sait pas donner. Découvre enfin l'Amour, Et fais-le comprendre au monde entier. Gandhi |
Déposé par rafia le 07/04/2015Notre vie.....colorions-la !!! OU......lorsque l'ESPOIR RENAIT...et me fait, à nouveau, AVANCER. Mille mercis pr Quentin. Mais aussi pr l'excellent accueil réservé à Maël, mon très dévoué Maël/ La plupart des dessins y sont déjà tracés, C'est ce que l'on nomme le DESTIN Mais ce sont les couleurs que nous y mettrons Qui feront de ce cahier « notre » cahier… Au début, nous "gribouillons", nous mettons des couleurs bizarres Et nous dépassons les lignes, comme l’enfant quand il apprend à colorier. Puis, peu à peu, nous apprenons comment agencer les couleurs, Maîtriser nos traits de crayon, et alors, nos dessins deviennent plus beaux. Au fur et à mesure que nous acquérons de l’expérience, Les dessins deviennent plus complexes et nous maîtrisons davantage Cet art de faire de chaque page une page unique, à nous, qui nous ressemble. Et quand le talent est assuré, Alors nous n’avons plus besoin des esquisses préfabriquées: Nous créons nous-mêmes nos propres dessins Sur les pages laissées vierges Car nous avons compris comment le tout fonctionne. Il n'existe qu’une lettre de différente entre le mot "dessin" et le mot "destin": Une partie de notre vie est tracée d’avance: Ce sont les apprentissages… Que nous sommes venus faire dans cette vie; Les événements… Que nous avons besoin de vivre pour évoluer; Le bonheur côtoyant le malheur. Les personnes… Qu’il nous faut rencontrer pour cheminer ensemble. Mais, il nous revient de décider de ce que nous Ferons de ces apprentissages, Et quelles couleurs nous y mettrons. De même, quelques pages de notre destin sont laissés en blanc: C’est à nous de créer le dessin ce que nous voulons y voir. C’est dans ces moments de grâce Que nous pouvons réaliser notre plein potentiel, Avec toutes nos couleurs. En dessinant notre destin…!!! Je vs offre cette citation, traduite de l'arabe, citation que j'affectionne, tout particulièrement : "C'est impossible dit la Fierté, C'est risqué dit l'Expérience, C'est sans issue dit la Raison, Essayons dit le Coeur", Avec toute ma bien sincère et fidèle Amitié. + 1000 bisous pr ma très chère "K" Maryem, votre amie. |
Déposé par rafia le 06/04/2015Pâques, Je souhaite que cette Lumière rejaillisse sur le monde, afin de nous apporter la Paix, cette Paix si difficile à obtenir et à conserver. Cette Paix qui pourrait nous permettre d’y vivre harmonieusement, afin de développer, rebâtir un monde nouveau, un monde meilleur… Un monde de douceur, d’amour, d’amitié, de bien-être, ce monde auquel nous aspirons tous. Au Liban, ns fêtions Pâques...c'était une belle fête de famille et en famille. C'était aussi la confection des succulents maamouls...mes préférés !!! Lorsque l'on évoque cette prétendue tradition des poussins colorés de Pâques...je m'insurge...car il ne s'agit pas vraiment d'une tradition chrétienne libanaise. Elle a été...importée par les syriens, lorsqu'ils occupaient "mon" Liban, mon pays "martyr". Peu leur importait la cruauté et ce, ds ts les domaines !!! Pr conclure sur une note plus optimiste...tout à l'heure (décalage horaire oblige) Quentin a ouvert les yeux, en présence de son papa. Ce dernier lui a dit "Sais-tu qui je suis ???" Si tu sais, essaie de cligner des yeux".....et Quentin a cligné des yeux !!! Il ne peut parler étant trachéotomisé. Son papa s'est penché pr l'embrasser...Quentin pleurait. Je ne voudrais pas être stupidement optimiste, mais cet échange pour moi, est synonyme d'espoir de le retrouver bientôt, tout à fait conscient. Je regrette cependant de ne pas être présente. C'est un peu plus confiante en l'avenir, que j'ai le plaisir de vs retrouver. Mille mercis pr votre amitié, la mienne vs est acquise. J'espère que l'heureuse future maman, se porte à merveille. Je vs fais 1000 bisous. Maryem..votre amie |
Déposé par rafia le 05/04/2015DESSINE-MOI...un ESPOIR C’est une petite voix que j’entends, depuis mercredi, dans le désert de ma tête, une petite voix qui me demande : Dessine-moi un espoir !!! J’aimerais bien, mais on dessine ça comment un espoir, quand on vient de voir des gens se faire tuer à cause de leurs dessins ??? On dessine un soleil ??? Un gros soleil. Un rond jaune avec plein de lignes autour. De nos jours, le soleil, ce n’est plus l’espoir. Le soleil, c’est le danger. C’est la folie des hommes qui a transformé l’astre de la vie en bombe à retardement, à cause de leur fumée. De leur progrès. De leur argent. On dessine une maison ??? Un carré avec un triangle par-dessus pour faire le toit.... Une porte et deux fenêtres. Et on se dit que dans la maison, il y a des gens heureux.... Mais s’ils ne l’étaient pas ? Il y a tellement de maisons avec des habitants malheureux dedans. Avec des frères qui méprisent les maisons qui les entourent. Et qui débarquent dans l’une d’elles, pour commettre l’irréparable. On dessine un coeur ? ?? Un grand coeur..... Et on le colore tout rouge pour qu’il ne soit pas vide. Parce qu’il n’y a rien de plus triste qu’un coeur vide. Mais un coeur tout rouge, ça devient un coeur qui saigne. L’amour et le sang ont la même couleur....... Et c’est toujours pour le premier que coule le second. On dessine une fleur ? Un rond, des pétales autour et une tige.... C’est beau, une fleur. Mais aujourdhui, impossible d’en voir une sans penser qu’il y a un mort en-dessous. Comme toutes ces fleurs laissées sur le trottoir devant le 10, rue Nicolas-Appert..... J’ai peur qu’un jour, il n’y ait plus assez de fleurs pour tous les morts que l’on fait. On dessine un bonhomme allumette ??? Un rond pour la tête, une ligne pour le corps, deux lignes pour les jambes, deux lignes pour les bras. Un être humain, ça devrait être ça, le symbole de l’espoir.....Pourtant, il n’y a rien de plus désespérant qu’un être humain. Il peut tuer son voisin parce qu’il n’aime pas son dessin.... L’espoir, c’est croire que demain, ça ira mieux. Que demain, le monde sera meilleur. Les journalistes de Charlie Hebdo le croyaient.... C’est pour ça qu’ils se tenaient debout. Cest pour ça qu’ils riaient. On leur a fait peur.... Ça n’a rien changé. La peur n’a pas eu raison de leur foi en l’homme..... Ils sont restés debout. Ils ont continué à rire. Des vrais. Pour tuer leur espoir, il fallait les tuer. C’est ce que des fous ont fait. Et nous qui assistons à ça, nous qui ne sommes pas aussi braves que les victimes, ni aussi lâches que les agresseurs, comment on fait pour continuer de croire qu’un jour, ça ira mieux ? Quand les plus convaincus sont partis à cause de leurs convictions?? ? Et que la tuerie se poursuit, le lendemain ???? C’est l’ultime but des terroristes : tuer l’espoir. Ils veulent rendre tout le monde semblable à eux. Il n’y a, en eux, aucun espoir. C’est pour ça qu’ils sont prêts à tuer. C’est pour ça qu’ils sont prêts à mourir. L’espoir fait vivre. L’absence d’espoir fait tuer. Pourquoi en sont-ils rendus là ??? Sûrement à cause des hommes...!!! D’autres hommes...... Désespérés avant eux. Et la roue tourne. Gigantesque..... Et elle écrase tous ceux qui ont le malheur d’être sur son chemin. Bien sûr, la solidarité qui naît après l’horreur est émouvante. Ça réconforte. Nous sommes tous Charlie. C’est joli. Mais un coup que c’est dit, qu’est-ce qu’on fait ??? On redevient Stéphane, Martine ou François. Et on pense à soi. En premier. Comment rester Charlie ??? Depuis mercredi, j’ai la tête comme un désert. Vidée de mes repères. Vidée de mes beautés. Chaque fois que l’homme est un loup pour l’homme, ça m’anéantit. Vous aussi. Et l’enfant en moi qui supplie : Dessine-moi un espoir !!! Dessine-moi un espoir !!! Mon soleil, ma maison, mon coeur, ma fleur, mon bonhomme n’ont pas fait l’affaire..... Je m’essaie une dernière fois. Je prends une feuille blanche. Et je n’y dessine rien.... Je la lui tends : Tiens mon enfant, c’est ça l’espoir. Une page blanche.... Il la prend. Il est content.... Il comprend. L’espoir est une page blanche..... Tant que la page est blanche, il est permis de croire que l’on va faire le plus beau des dessins. Tellement beau qu’il nous rendra heureux. Si on tournait la page de nos marques et de nos blessures. Si on avait tous devant nous une page blanche !!!!… |
Déposé par rafia le 04/04/2015"Le Christ ressuscité a besoin de notre regard de tendresse et de miséricorde pour aborder chaque être. Plonger dans ce que chaque personne a de meilleur, c'est recevoir une parcelle de la lumière du Ressuscité." Père Guy Gilbert |
Déposé par poutounou le 04/04/2015Coucou bel Ange, Va-t-en voir dans ton jardin… Le lapin de Pâques, ce farceur, Y a caché cette nuit Un panier rempli de surprises : * Des œufs de toutes les couleurs, Des sucettes, des guimauves, Des meringues, des nonosss, Une baballe qui rebondit. * Regarde aussi dans tes fleurs. Tu y trouveras des bonbons à la liqueur. Je te souhaite, de tout cœur, De Joyeuses Pâques, tout en douceur… |
Déposé par tinou20042001 le 04/04/2015Meilleurs Voeux Pâques En cette belle saison, Le soleil fait danser Ses doux rayons, Et le vent aime chanter Une tendre chanson... C'est le grand réveil Miraculeux de la nature, Qui émerveille par la beauté De sa verdure, La pureté d'un ciel d'azur, Et qui est un appel À une vie nouvelle! Joyeuses Pâques! |
Déposé par tinou20042001 le 31/03/2015MA PRIERE Pour vous, ma prière d'amour Monte vers le ciel lourd Chaque nuit, chaque jour Pour vous, ma prière du soir Met sur un reposoir Des lumières d'espoir Pour vous, loin du monde et du bruit Loin des jours d'ennui Je prierai chaque nuit Pour vous, chaque croix du chemin N'entend qu'un chant divin Ma prière sans fin La prière éternelle Des amours sans chagrin Car, quand le jour pleure et s'en va Dans mon cœur triste et las, Semble tinter le glas Et je m'en vais prier pour vous Loin de tout André DASSARY |
Déposé par rafia le 31/03/2015Vie de chien Toi mon maître qui as peur de me perdre et qui m’attaches, Ai-je besoin de ces chaînes pour marcher dans tes pas ? Tu cries partout ta liberté, mais il faudrait que tu saches, Que j’aime être près de toi, même si je ne te parle pas. J’en ai vu des corniauds, des errants et des abandonnés, J’en ai vu pleurer le temps où ils étaient gâtés et caressés. Pour jouer, tu me jettes la balle jaune que tu m’as donnée, Elle en a perdu toute sa couleur, à force de me la balancer. Ce que je n’aime pas, c’est ta voix quand elle se fait grave, Excuse-moi si je suis bête, tu devrais pourtant t’en rappeler, J’écarte tous les intrus, je te connais tu es tellement brave, Tu utilises mon nom, et jamais ne me siffles pour m’appeler. Un jour si tu me vois dormir en rêvant et en poussant des wifs, Sache que je crains de ne pas être pour toi un parfait animal, Je ne suis ni bâtard, ni méchant et ne connais pas mes griffes, J’aime sentir ta main sur ma tête, là, j’en oublie ce qui fait mal. Certains travaillent dans les cirques, et sont devenus savants, Pour toi, je sais faire une seule chose et ça n’a rien d’un tour, C'est joindre à ta vie d’humain, ma vie de chien très énervant, J’ai attrapé la rage tu le sais, et c’est celle de t’aimer d’amour Auteur inconnu |
Déposé par poutounou le 30/03/2015Le papillon * J’aimerais, dans ma maison, Avoir pour seul compagnon Un très joli papillon Qui de saison en saison Changerait de couleur. Il serait vert au printemps Comme les feuilles mignonnes, Bleu en été, couleur du temps, Marron dès que viendrait l’automne Et, dans les mois d’hiver, tout blanc. Parfois, pour la fantaisie, Rose, violet, mauve ou gris Mais jamais le papillon noir De l’ennui et du désespoir. * Jean Joubert |
Déposé par rafia le 30/03/2015A mon chien Lorsque je l'ai vu naître Je l'ai pris pour enfant, C'était un petit être, Il était si charmant. Quand je l'ai vu grandir Ce fut mon compagnon, J'aimais le voir courir Dans toute la maison. Quand je l'ai vu vieillir Ce fut moi son enfant Bien qu'il sut m'obéir Toute sa vie durant. Quand je l'ai vu mourir, Je compris que ce jour Venait de s'accomplir La fin d'un bel amour Car tu me fus fidèle, Serviteur dévoué, Ton amour fraternel N'a pas démérité. Je t'aimais bien mon chien Ô, mon chien de berger, Et, pour toi, mon chagrin Ne saura s'effacer." Jack Harris |
Déposé par rafia le 29/03/2015La bonne chienne. Les deux petits jouaient au fond du grand pacage; La nuit les a surpris, une nuit d’un tel noir Qu’ils se tiennent tous deux par la main sans se voir : L’opaque obscurité les enclot dans sa cage. Que faire ? les brebis qui paissaient en bon nombre, Les chèvres, les cochons, la vache, la jument, Sont égarés ou bien muets pour le moment, Ils ne trahissent plus leur présence dans l’ombre. Puis, la vague rumeur des mauvaises tempêtes Sourdement fait gronder l’écho. Mais la bonne chienne Margot A rassemblé toutes les têtes Du grand troupeau... si bien que, derrière les bêtes, Chacun des deux petits lui tenant une oreille, Tous les trois, à pas d’escargot, Ils regagnent enfin, là-haut, Le vieux seuil où la maman veille. Maurice Rollinat., |
Déposé par rafia le 28/03/2015L'adieu à mon chien (auteur inconnu) La neige tombait tout doucement ce matin-là, Comme pour préparer ton lit de mort. J’ai eu du mal à contenir mes larmes, et de ton départ, tu m’as laissée inconsolable… Te rappelles-tu des belles journées d’été où nous nous promenions dans les bois? Quand on courait, jouait ou s’aventurait sur le bord des ruisseaux ou dans la montagne? Des fois où nous nous chamaillions comme des louveteaux? Des parties de cache-cache et des jeux de balle tout simples? Des fois où dans le champ, je t’aidais à manger des bleuets sauvages en te les donnant dans ma main? Des hivers où nous jouions ensemble et que tu participais à mes histoires imaginaires d’enfant? De nos excursions parfois risquées où nous revenions à la maison pleins de boue? Nous revenions fatigués au soleil couchant, Et je m’endormais à tes côtés au son du chant de la grive. Ton souffle me détendait et me rassurait Et ta présence m’était si précieuse, Tu étais le véritable ami dont j’avais besoin. Tu étais là pour me consoler quand j’étais attristée Et toutes les fois où j’ai versé des larmes, tu as léché mon visage pour les essuyer. Pouvoir mettre mon visage dans la fourrure de ton cou et y passer ma main me manquera toujours Et c’est lorsque je l’ai fait pour la dernière fois que je l’ai su. Tant d’années ont passé à tes côtés. J’ai vu le temps te vieillir, Et c’est là que je me rends compte que toute vie est soumise à s’éteindre un jour. Maintenant tu ne seras plus là pour m’attendre quand je reviendrai, Maintenant tu ne seras plus là quand je me promènerai dans la forêt qui était la nôtre. Je ne te reverrai plus tout heureux lorsque les premières neiges des hivers auront tombé. Ton corps sans vie et tes yeux voilés, Cela avait marqué la fin. Mais au moins nous avons été ensemble jusqu’à la fin, jusqu’à ton dernier souffle Et tu es maintenant libéré de ton corps usé qui devait te faire souffrir. Tu m’as apporté tant de bonnes choses dans ma vie, Et ta perte me fait tant pleurer. Tu étais comme une partie de moi, Mais au moins j’ai tant de beaux souvenirs qui nous appartiennent Je les garde précieusement en ma mémoire, en mon cœur. Merci de m’avoir accompagnée pendant toutes ces années Repose en paix |
Déposé par poutounou le 26/03/2015Une jolie petite histoire de « noisettes » pour toi, doux Ange… * Les trois noisettes * Trois noisettes dans le bois Tout au bout d'une brindille Dansaient la capucine vivement au vent En virant ainsi que filles de roi. * Un escargot vint à passer : « Mon beau monsieur, emmenez-moi dans votre carrosse, Je serai votre fiancée « Disaient-elles toutes trois. * Mais le vieux sire sourd et fatigué, Le sire aux quatre cornes Sous les feuilles Ne s'est point arrêté, * Et, c'est l'ogre de la forêt, je crois, C'est le jeune ogre rouge, gourmand et futé, Monseigneur l'écureuil, Qui les a croquées * Tristan Klingsor |
Déposé par rafia le 26/03/2015LES CHIENS PLEURENT AUSSI Moi je sais que les chiens pleurent aussi Quand ils ont du chagrin, Que parfois ils se cachent Pour souffrir à loisir Sans que leur maître sache Ni où ils sont, Ni le grand mal qui les conduit. J'en sais un qui partit au fond d'une forêt Pour fuir les longs soupirs, De cet enfant malade. Cet enfant qui jouait avec lui Ses chamades, Et qu'il ne s'en revînt Que lorsqu'il fut sauvé. Et j'en sais aussi un qui se laissa mourir, De faim, de désespoir Au départ de son maître Pour les Terres d'Ailleurs, Où seules ne pénètrent, Que les ombres de ceux Dont la vie va finir. Mais moi je sais aussi Que dans ces Pays Hauts, Les hommes et les chiens, Chaque fois se retrouvent, Sur les vastes prairies Quand les portes s'entrouvent Parmi l'immensité des joies Et des repos. Louis AMADE |
Déposé par rafia le 25/03/2015CITATION DE BENJAMIN CONSTANT La douleur réveille en nous, tantôt ce qu'il y a de plus noble dans notre nature : le courage. Tantôt ce qu'il y a de plus tendre : la sympathie et la pitié. Elle nous apprend à lutter pour nous et pour les autres. |
Déposé par poutounou le 22/03/2015Mars * Il tombe encore des grêlons, Mais on sait bien que c'est pour rire. Quand les nuages se déchirent, Le ciel écume de rayons. Le vent caresse les bourgeons Si longuement qu'il les fait luire. Il tombe encore des grêlons, Mais on sait bien que c'est pour rire. Les fauvettes et les pinsons Ont tant de choses à se dire Que dans les jardins en délire On oublie les premiers bourdons. Il tombe encore des grêlons … * Maurice CARÊME |
Déposé par rafia le 16/03/2015Poème pour nos amis-canins victimes de l'abandon. ------------------------------------------------- Dans la chaîne de l'horreur, On ne fait que monter d'heure en heure Plus on veut sauver, Plus on continue à martyriser. Y a-t-il dans le ciel quelques anges-humains sans occupations ??? Car il serait plus que temps qu'ils fassent leurs bonnes actions, Punir les mauvais, les envoyer au purgatoire, Qu'ils se débarrassent de leurs âmes noires. Redonner espoir et lumière à ces amours muets Pour qui l'homme reste encore un terrible danger Que doivent-ils dire de nous humains, Comment les comprendre ceux-là quand ils nous tendent la main ? Parfois c'est pour nous offrir l'harmonie, Parfois c'est pour nous ôter la vie, Comment leur faire confiance ??? Il y a dans leurs sentiments trop d'alternance. Alors les ailés où que vous soyez, agissez Nous allons finir par nous noyer, Les quelques microbes que nous sommes ici-bas Devons faire face à nos semblables, enfin si peu dans ce cas. Mais vous voyez nos coeurs sont en lambeaux et si las, Nous aimerions ouvrir immensément nos bras Cette terre hélas aujourd'hui n’est gouvernée que par l’argent, Elle ne connaît plus le sens de l’adverbe simplement. Au nom de cette monnaie dominante et trébuchante, On abandonne, on torture, on supprime, c’est une déferlante. Moi là, je vous parle, j’écris, j’étale des mots Je vide mon coeur au quotidien de tous ces maux. Je ne peux faire plus, Des fonds, il m'en faudrait bcp plus, Mais pour vous sauver, je donnerais ma peau Pour ne plus voir tant de misères, ce n'est pas beau. Non pas que je veuille disparaître de la planète Car pour être tout à fait honnête, J’ai envie de tenir encore les manettes Entourée de meilleurs-amis tendres qu'on nomme "bêtes". Et tant qu’il y aura toutes ces galères, Je ne pourrais poursuivre l’âme légère En voyant ts ces petits chiens en souffrance Nous n’avons pas le droit de continuer dans l’ignorance. Je souhaite : plus jamais d'abandonnés, Mais, hélas, nous ne sommes pas des fées Nous avons un seul mot d’ordre c’est vouloir, Notre volonté c’est votre espoir ! |
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