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vabou prince
CAVALIER-KING-CHARLES
Il est né le:06/06/2004
Il nous a quittés le:10/09/2012
 

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Déposé par poutounou le 29/01/2023  
Mais non, ils sont toujours lĂ  : dans le vent, dans la pluie, dans les rayons du soleil
 ! Il suffit d’écouter avec son cƓur

*
Sur le fil
*
Ma chair fissure
Sous l’absence
Les silences grignotent
L’hier
Les mots gercent
Les lĂšvres
De cette vie en barbelés
Tu ne sens pas mon odeur
Tu n’entends pas le son de ma voix
Tu ne me vois pas
Tu ne me touches pas
Tu me laisses seule ici
Tu oublies de me faire un signe
Tu gommes mon sourire
Tu me prives de toi, de nous

*
Sandrine Davin

Déposé par poutounou le 25/01/2023  
« Mon Ăąme immortelle reviendra prĂšs de toi ». Elle est toujours Ă  nos cĂŽtĂ©s leur belle Ăąme 
 !!!
*
Rappelle toi
*
(Vergiss mein nicht)
(Paroles faites sur la musique de Mozart)
*
Rappelle-toi, quand l’Aurore craintive
Ouvre au Soleil son palais enchanté ;
Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive
Passe en rĂȘvant sous son voile argentĂ© ;
Aux doux songes du soir lorsque l’ombre t’invite,
Ecoute au fond des bois
Murmurer une voix :
Rappelle-toi.
*
Rappelle-toi, lorsque les destinées
M’auront de toi pour jamais sĂ©parĂ©,
Quand le chagrin, l’exil et les annĂ©es
Auront flétri ce coeur désespéré ;
Songe Ă  mon triste amour, songe Ă  l’adieu suprĂȘme !
L’absence ni le temps ne sont rien quand on aime.
Tant que mon coeur battra,
Toujours il te dira
Rappelle-toi.
*
Rappelle-toi, quand sous la froide terre
Mon coeur brisé pour toujours dormira ;
Rappelle-toi, quand la fleur solitaire
Sur mon tombeau doucement s’ouvrira.
Je ne te verrai plus ; mais mon Ăąme immortelle
Reviendra prĂšs de toi comme une soeur fidĂšle.
Ecoute, dans la nuit,
Une voix qui gémit :
Rappelle-toi.
*
Alfred de Musset

Déposé par poutounou le 22/01/2023  
C’est ça la vie : « un fil sur lequel nous dansons ou pleurons », c’est selon
 !!!
*
PĂŽles
*
Quand l’une s’allume
l’autre s’éteint
la joie de la plume
le poids du chagrin
Entre ces deux sentiments
un fil est tendu
sur lequel funambules
nous dansons ou pleurons
La vie nous joue aux dés
cubes du hasard
tantĂŽt Ă©pris de lumiĂšre
tantÎt hantés par le soleil
noir
Quand l’une s’allume
l’autre s’éteint
l’éclat de ma plume
l’ombre de mon chagrin
*
Kamal Zerdoumi, 2019

Déposé par poutounou le 18/01/2023  
Vous croyez qu’ils jouent aux billes là-haut nos Anges ? Et pourquoi pas !!!
*
Un Ange parfois joue aux billes

*
Ah ! que de merveilles scintillent
Lorsque danse une goutte d'eau !
Un ange parfois joue aux billes,
Une Ă©toile tombe au ruisseau.
On ne sait jamais quel manteau
De fée courant dans les jonquilles
On peut coudre avec une aiguille
En rĂȘvant derriĂšre un carreau.
*
Maurice CarĂȘme

Déposé par poutounou le 15/01/2023  
Il arrive au Paradis...lĂ  oĂč se trouvent nos Anges...
*
L'Ăźle des rĂȘves
*
Il a mis le veston du pĂšre,
Les chaussures de la maman
Et le pantalon du grand frĂšre
Il nage dans ses vĂȘtements.
*
Il nage, il nage Ă  perdre haleine.
Il croise des poissons volants,
Des thons, des dauphins, des baleines...
Que de monde, dans l'océan !
*
Écume blanche et coquillages,
Il nage depuis si longtemps
Qu'il aborde enfin au rivage
Du pays des rĂȘves d'enfants (et d'animaux...).
*
Jacques Charpentreau

Déposé par poutounou le 11/01/2023  
Oui, tu vis Ă  l'infini mon Ange...
*
À l'infini
*
LĂ -haut, tu es. LĂ -haut quoiqu'il advienne,
ange-soleil d'un miracle Ă  jamais
que rien ne sépare de la pure lumiÚre
ni du souffle ascendant de notre amour promis
*
A une autre altitude, tu es lĂ , hors d'atteinte,
hors du monde oĂč meurent les Ăąmes et les corps.
Tu danses sur l'horizon que je porte en moi
pour abolir l'espace et le temps. Tu vis Ă  l'infini.
*
André Velter ("L'amour extrÚme, poÚmes pour Chantal Mauduit", éditions Gallimard, 2000)

Déposé par poutounou le 08/01/2023  
Partout, je t'ai vu, bel Ange...
*
Air vif
*
J'ai regardé devant moi
Dans la foule, je t'ai vu
Parmi les blés, je t'ai vu
Sous un arbre, je t'ai vu
*
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
*
L'été, l'hiver je t'ai vu
Dans ma maison, je t'ai vu
Entre mes bras, je t'ai vu
Dans mes rĂȘves, je t'ai vu
*
Je ne te quitterai plus.
*
Paul Éluard ("Derniers poùmes d'amour")

Déposé par ovanek le 06/01/2023  
♡     ‱ .    ‱ .   ♡   ★    
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‱ .      ★     ‱ .       ♡     
‱ .    ★      ‱ .★  ‱ . 
Merci!!!˜˜”*°‱💖.
C'est un petit mot tout simple
Mais qui pĂšse lourd
Si mes lĂšvres l'expriment avec douceur
C'est qu'il prend naissance au fond de mon cƓur
💖 ¾.‱°*”˜˜”*°‱. 💖¾.‱°*”˜˜”*°‱. 💖.
💙 ¾.‱°*”˜˜”*°‱.💙 ¾.‱°*”˜˜”*°‱. 💙.
Un grand Merci💖 un petit Merci💖
Peu importe sa taille
Il n'a pas de dimension...
Que ce soit dans la joie ou dans la tristesse
C'est un signe de reconnaissance
qui ne connaßt pas l'indifférence.
💙 ¾.‱°*”˜˜”*°‱.💙 ¾.‱°*”˜˜”*°‱. 💙.
💖¾.‱°*”˜˜”*°‱.💖 ¾.‱°*”˜˜”*°‱💖.
Merci!˜˜”*°‱💖.
Un petit mot qui fait du bien quand on le prononce
Un petit mot gracieux qui calme et réjouit
💙 ¾.‱°*”˜˜”*°‱.💙 ¾.‱°*”˜˜”*°‱. 💙.
💖¾.‱°*”˜˜”*°‱.💖 ¾.‱°*”˜˜”*°‱💖.
Merci!!! Merci!!!
Merci de m'avoir permis de te dire
De vous dire
Merci !˜˜”*°‱💖.
♡     ‱ .    ‱ .   ♡   ★    
‱ .          ‱ .     ★     ‱ . 
‱ .      ★     ‱ .       ♡     
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Déposé par poutounou le 04/01/2023  
Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles, car ici-bas je reste seul

*
L'ange envolé.
*
Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ĂŽ larmes Ă©ternelles,
Car ici-bas je reste seul.
*
Ô chĂšre ombre au ciel envolĂ©e,
Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens Ă©pancher mes regrets.
*
Cette douce sƓur de mon ñme,
Pour charmer mon cƓur attristĂ©,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l'éternité.
*
Ô chĂšre ombre au ciel envolĂ©e,
Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens Ă©pancher mes regrets.
*
Si jusqu'Ă  toi, de cette terre
S'élÚve mon chant désolé,
Sois attentive Ă  ma priĂšre
En ton beau royaume étoilé.
*
Ô chĂšre ombre au ciel envolĂ©e,
Chaque nuit sous les noirs cyprĂšs
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens Ă©pancher mes regrets.
*
François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898)

Déposé par poutounou le 01/01/2023  
En 2023, il y aura

*
Des sourires, pour chasser la tristesse,
De l’audace, pour que les choses ne restent jamais en place,
De la confiance, pour faire disparaĂźtre les doutes,
Des gourmandises, pour croquer et déguster la vie,
Du réconfort, pour adoucir les jours difficiles,
De la générosité, pour se nourrir du plaisir de partager,
Des arcs en ciel, pour colorer les idées noires,
De la santĂ©, en veux-tu, en voilà

Du courage, pour continuer Ă  avancer !
Et de l’Amour, beaucoup d’Amour, parce que sans Amour rien ne va

*
Certes, les annĂ©es passent et les rides s'entassent. Mais si le coeur et l'esprit gardent leur Ăąme d'enfant, l'essentiel est lĂ . Je vous souhaite Ă  tous et toutes, ainsi qu’à vos proches, une trĂšs bonne annĂ©e 2023 avec une santĂ© du tonnerre, avec plein d'arcs en ciel et une tonne de courage et d’Amour, et je fais un tout gros poutounou bien baveux Ă  votre ou vos anges... Pour ceux qui n’aiment pas les poutounoux baveux, un bisou tout doux lĂ  sur le bout de la truffe

*
Amicalement,
*
Martine, Rubens, Diesel et « fripouillous » d’Iron


Déposé par poutounou le 28/12/2022  
Reviens-nous bel Ă©té  !!! DĂ©pĂȘche-toi un peu s’il te plaĂźt

*
Les papillons
*
De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu'aimez-vous mieux ?
- Moi, les roses ;
- Moi, l'aspect d'un beau pré vert ;
- Moi, la moisson blondissante,
Chevelure des sillons ;
- Moi, le rossignol qui chante ;
- Et moi, les beaux papillons !
*
Le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l'on cueille en un réseau ;
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l'oiseau !...
*
Quand revient l'été superbe,
Je m'en vais au bois tout seul :
Je m'Ă©tends dans la grande herbe,
Perdu dans ce vert linceul.
Sur ma tĂȘte renversĂ©e,
LĂ , chacun d'eux Ă  son tour,
Passe comme une pensée
De poésie ou d'amour !
*
GĂ©rard de Nerval.

Déposé par poutounou le 25/12/2022  
Coucou les mamans et papas de cƓur ! Avant tout, je vous souhaite Ă  tous de passer un merveilleux NoĂ«l avec des surprises et une bonne tonne d’Amour
 !!! Je vous envoie un joli petit conte de NoĂ«l ! Et oui il existe le »Jardin magique du Paradis », et tous nos Anges y sont Ă  prĂ©sent, et bien sĂ»r qu’un jour nous les rejoindrons comme le gĂ©ant du jardin, c’est une Ă©vidence
 !!!
*
Petit conte de Noël : le jardin du géant
*
Tous les aprÚs-midis, en revenant de l'école, les enfants allaient jouer dans le jardin du Géant qui était parti depuis sept ans déjà.
Le jardin Ă©tait ravissant ; ça et lĂ , sur l'herbe douce et verte, poussaient de belles fleurs qui ressemblaient Ă  des Ă©toiles. Vers le ciel magnifique, s'Ă©lançaient douze pĂȘchers qui au printemps s'Ă©panouissaient en dĂ©licates floraisons couleur de rose et de perle, et qui, en automne, portaient des fruits couleur de fĂȘte. Les oiseaux assis sur les arbres chantaient si joliment que les enfants s'arrĂȘtaient de jouer pour les Ă©couter. C'Ă©tait le jardin du Bonheur...
*
Un jour, le GĂ©ant revint. Il vit les enfants dans le jardin. Et comme c'Ă©tait un GĂ©ant trĂšs Ă©goĂŻste, il les fit fuir avec sa grosse voix. Ensuite, il construisit un MUR tout autour du jardin et mit un Ă©criteau : DĂ©fense d'entrer sous peine d'amende !
*
L'hiver arriva...
Puis vint le printemps avec les fleurs des champs et les oiseaux du ciel...
Mais dans le jardin de l'EgoĂŻste, c'Ă©tait encore l'hiver, la neige, le froid et le gel. Le Vent du Nord, glacial, avait trouvĂ© son logis. Il invita Madame La GrĂȘle Ă  venir le rejoindre et tous deux s'en donnĂšrent Ă  coeur joie... Ils dĂ©cidĂšrent de ne plus quitter l'endroit et de l'occuper toute l'annĂ©e.
Le GĂ©ant se posait des questions : "Pourquoi est-ce toujours l'hiver chez moi ?" "Pourquoi les oiseaux ne viennent-ils plus ? Pourquoi les fleurs ne s'Ă©panouissent-elles pas ?"
L'homme ne comprenait pas et s'attristait.
*
Un matin pourtant, il entendit une musique ravissante. Un petit linot chantait dehors, il chantait la plus merveilleuse musique du monde. Le GĂ©ant s'approcha de la fenĂȘtre et aperçut une multitude d'enfants installĂ©s sur les branches des arbres... et les arbres, si contents de les revoir, s'Ă©taient mis Ă  refleurir... et la grĂȘle et le vent s'Ă©taient enfuis... Les oiseaux voletaient et gazouillaient avec dĂ©lice ; les fleurs souriaient ; les enfants riaient...
Mais dans un coin du jardin, l'hiver Ă©tait restĂ© avec ses amis GrĂȘle et Vent du Nord. Au pied d'un arbre gelĂ©, un tout petit enfant pleurait. Il ne pouvait grimper Ă  l'arbre. Le GĂ©ant comprit alors son Ă©goĂŻsme : « Maintenant je sais pourquoi le Printemps ne voulait pas venir ici. Je vais mettre ce pauvre petit garçon tout en haut de l'arbre, et je dĂ©molirai le mur, et mon jardin sera Ă  tout jamais la cour de rĂ©crĂ©ation des enfants. »
*
Le GĂ©ant descendit sans bruit l'escalier, ouvrit trĂšs doucement la porte et pĂ©nĂ©tra dans le jardin. Mais quand les enfants le virent, ils furent si effrayĂ©s qu'ils s'enfuirent, et le jardin reprit ses couleurs d'hiver. Seul le petit garçon ne s'enfuit point car ses yeux Ă©taient si pleins de larmes glacĂ©es qu'il ne vit pas le GĂ©ant s’approcher. Celui-ci le prit doucement dans sa main et le posa dans l'arbre. Et l'arbre se couvrit aussitĂŽt de fleurs, et les oiseaux vinrent y chanter, et le petit garçon Ă©tendit ses deux bras et les jeta autour du cou du GĂ©ant, et l'embrassa (c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on embrassait le GĂ©ant). Et quand les autres enfants virent que le GĂ©ant n'Ă©tait plus mĂ©chant, ils revinrent en courant, et le Printemps revint avec eux.
"C'est votre jardin, maintenant, petits enfants ”, dit le GĂ©ant.
Et il prit une grande hache et fit tomber le mur. Les enfants jouĂšrent tout le jour et, le soir, ils vinrent dire au revoir au GĂ©ant.
*
Celui-ci demanda : "Mais oĂč donc est votre petit compagnon, celui que j'ai posĂ© dans l'arbre ?” (Le GĂ©ant avait un faible pour lui parce qu'il l'avait embrassĂ©.)
*
"Nous n'en savons rien ”, rĂ©pondirent les enfants. “ Il est parti et nous ne savons pas oĂč il habite. Nous ne l'avons jamais vu auparavant."
Le GĂ©ant en fut trĂšs triste. Les annĂ©es passĂšrent, et le GĂ©ant devint trĂšs vieux et trĂšs faible. Il restait assis dans un fauteuil immense, regardait les jeux des enfants et admirait son jardin. “ J'ai beaucoup de belles fleurs, disait-il, mais les enfants sont les plus belles fleurs de toutes".
*
Un matin d'hiver, il regardait par la fenĂȘtre en s'habillant. Il ne dĂ©testait plus autant l'hiver, car il savait que c'Ă©tait simplement le printemps endormi, et que les fleurs se reposaient.
Ce matin-là, dans le coin le plus reculé du jardin, il aperçut un arbre tout couvert de ravissantes fleurs blanches. Ses branches étaient toutes dorées et des fruits d'argent y étaient suspendus... Au-dessous de l'arbre, se tenait le petit garçon qu'il avait aimé.
Dans sa joie, le Géant descendit en courant l'escalier et pénétra dans le jardin. Il traversa l'herbe en toute hùte et arriva prÚs de l'enfant. Quand il fut tout prÚs, il s'aperçut que l'enfant était blessé. Sur ses paumes et sur ses pieds, il y avait l'empreinte de deux clous...
“ Qui a osĂ© te blesser ?” s'Ă©cria le GĂ©ant ; “ dis-le moi afin que je prenne mon grand sabre et que je le tue.
« Non ! » répondit l'enfant ; ce sont les blessures de l'Amour.
“ Qui donc es-tu ?" demanda le GĂ©ant en s'agenouillant devant le petit enfant.
L'enfant sourit au GĂ©ant et lui dit : “ Tu m'as laissĂ© un jour jouer dans ton jardin, aujourd'hui tu viendras avec moi dans mon jardin, qui est le Paradis."
Et ce jour-là, quand les enfants du village coururent au jardin, ils trouvÚrent le Géant couché sous un arbre mort et tout couvert de fleurs blanches.
*
D’aprùs un conte d’Oscar Wilde

Déposé par poutounou le 24/12/2022  
Histoire de NOEL : le carnet d’adresses du PĂšre NoĂ«l
*
Le PÚre Noël se brosse les dents. Il peigne sa barbe, il enfile son manteau rouge, ses bottes, son bonnet. Il monte sur son traßneau, il crie à ses rennes : « allez, au boulot ! »
*
Et le traĂźneau s’envole dans le ciel. C’est la nuit de NoĂ«l et le PĂšre NoĂ«l va distribuer ses cadeaux. Il se dit : « bon, par qui vais-je commencer ? » Il plonge la main dans une poche de son manteau. Puis il fouille dans une autre poche. Il s’écrie : « sapristi, j’ai oubliĂ© mon carnet d’adresses ! »
*
Dans son carnet, le PĂšre NoĂ«l a Ă©crit les adresses de tous les enfants de la terre et les jouets qu’ils veulent recevoir. Vite, il fait faire demi-tour Ă  ses rennes et il retourne chez lui. Le PĂšre NoĂ«l fouille partout, sur son armoire, sous son lit. Il vide ses placards, il secoue ses chaussures, mais il ne trouve rien. Son carnet d’adresses a disparu.
*
Le PĂšre NoĂ«l regarde son traĂźneau chargĂ© de cadeaux. Il dit tristement : « qu’est-ce que je vais faire de tout ça ? » Une grosse larme coule le long de sa barbe. Il soupire : « ce NoĂ«l va ĂȘtre ratĂ©, complĂštement ratĂ© ! » Les rennes du PĂšre NoĂ«l commencent Ă  s’impatienter. Ils secouent leurs clochettes. Le PĂšre NoĂ«l caresse le grand renne qui conduit l’attelage, et il murmure : « oui, oui, il est l’heure de partir, mais je ne sais plus dans quelles maisons dĂ©poser les jouets ! »
*
Alors, le grand renne dĂ©clare : « tu as perdu ton carnet d’adresses, vieil Ă©tourdi ! Il ne reste qu’une solution, puisque tu ne sais pas dans quelles maisons dorment les enfants, il faut distribuer des jouets dans toutes les maisons de la terre. Allons, accroche les autres traĂźneaux derriĂšre nous et va chercher tous les jouets qui restent dans ton grenier ! »
DĂ©jĂ , une horloge sonne les douze coups de minuit. Le PĂšre NoĂ«l se met au travail : il court, il porte, il grogne. Il remplit encore cinq traĂźneaux de jouets pour ĂȘtre sĂ»r d’en avoir assez. Puis il fait claquer son fouet en l’air et l’attelage file sous les Ă©toiles.
*
Le PĂšre NoĂ«l n’a jamais connu une nuit aussi fatigante. Il dĂ©pose des paquets dans toutes les maisons, mĂȘme dans les maisons oĂč il n’y a pas d’enfants.
*
Le lendemain matin, les grands-mĂšres trouvent des ours en peluche dans leurs chaussons, les grands-pĂšres ont des trains Ă©lectriques, les bĂ©bĂ©s ont des vĂ©los de cross, les papas des poupĂ©es et les mamans des hochets. Alors les gens sortent des maisons. Certains disent : « j’ai reçu ça et je n’ai rien demandĂ© ! » D’autres ronchonnent : « j’ai un jouet de bĂ©bĂ©, ce n’est pas ce que je voulais ! »
*
Heureusement les papas donnent leurs jouets aux enfants, les bĂ©bĂ©s aux mamans, les mamans aux garçons, les garçons aux grands-mĂšres, les grands-mĂšres aux filles et les filles aux grands-pĂšres. À la fin, d’échange en Ă©change, chacun a un cadeau qui lui plaĂźt.
*
Dans les nuages, le PĂšre NoĂ«l observe ce qui se passe sur la terre. Il se dit en riant : « hĂ©, hĂ©, je leur ai fait une bonne surprise ! » Puis il rentre chez lui. Il enfile son pyjama, il se glisse dans son lit et, sous son oreiller, il retrouve son carnet d’adresses.

Déposé par poutounou le 21/12/2022  
Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rĂȘvons de nos Anges !!!
*
Le petit rĂȘve
*
C’est un petit rĂȘve lĂ©ger
Un rĂȘve bien pliĂ© sous mon oreiller
C’est un rĂȘve doux et chaud
Qui va pieds nus dans l’herbe fraüche,
Un rĂȘve transparent
Qui glisse entre les yeux
Et se blottit sous les paupiĂšres.
C’est un rĂȘve colorĂ©
Qui murmure encore en moi
Quand le soleil ouvre ma porte.
C’est un petit rĂȘve lĂ©ger
Qui accompagne ma journée.
*
Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - Ă©ditions Soc et Foc)

Déposé par poutounou le 18/12/2022  
Un joli petit poùme hivernal

Je ne sais pas chez vous, mais ici, en Lorraine, il fait un froid de canard
 Vivement le printemps et le doux soleil
!!!
*
Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain ...
*
Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain,
Eté est plaisant et gentil,
En témoin de Mai et d'Avril
Qui l'accompagnent soir et matin.
*
EtĂ© revĂȘt champs, bois et fleurs
De sa livrée de verdure,
Et de maintes autres couleurs,
Par l'ordonnance de Nature.
*
Mais vous, hiver, vous ĂȘtes plein
De neige, vent, pluie et grésil :
On doit vous bannir en exil.
Sans vous flatter je parle plein,
*
Hiver, vous n'ĂȘtes qu'un vilain !
*
Charles d'Orléans (1394-1465)

Déposé par poutounou le 14/12/2022  
Bien sĂ»r qu’il y a des gens qui vous aiment pour vous ! Venez faire un tour sur le CimetiĂšre des chiens ou chats et vous verrez combien vous ĂȘtes aimĂ©s
 !!!
*
Le chien et le chat
*
Un chien vendu par son maĂźtre
Brisa sa chaĂźne, et revint
Au logis qui le vit naĂźtre.
Jugez de ce qu'il devint
Lorsque, pour prix de son zĂšle,
Il fut de cette maison
Reconduit par le bĂąton
Vers sa demeure nouvelle.
Un vieux chat, son compagnon,
Voyant sa surprise extrĂȘme,
En passant lui dit ce mot :
Tu croyais donc, pauvre sot,
Que c'est pour nous qu'on nous aime !
*
Jean-Pierre Claris de Florian

Déposé par poutounou le 11/12/2022  
Nos Anges ont le coeur rempli de sous d’Amour, de vrai Amour ! Et nous, mamans et papas de coeur, avons fait tout notre possible pour leur rendre ces sous d’Amour
!!!
*
La priĂšre aux Ă©toiles
*
Et on s’embrasse, et on se dit « Je t’aime »,
Et on se fait du charme
Et tout le reste, et ça va trùs bien

Et tout d’un coup, il y en a un qui donne à l’autre

Un sou d’amour.
Mais de vrai Amour, tu comprends !
Un sou, pas plus. Oh
 ce n’est presque rien,
C’est peut-ĂȘtre une nouvelle robe de la couleur de sa cravate,
C’est peut-ĂȘtre de rĂ©pĂ©ter une phrase qu’il a dite la veille

C’est une façon de tenir une main,
Un regard plus bleu,
Un petit tremblement dans la voix

Alors il faut que l’autre le comprenne

Il faut que, tout Ă  coup,
Il sente que ce n’est pas trois mille francs de coquetterie,
Ou dix mille francs de flirt,
Mais que c’est beaucoup plus que ça,
Parce que c’est un sou d’Amour.
Et alors, tout de suite,
Il faut que, pour un sou,
Il rende tout à coup
 deux sous d’Amour.
*
Marcel Pagnol

Déposé par poutounou le 07/12/2022  
Encore faudrait-il que ceux qui font du mal se rendent compte du mal qu’ils font
 !!!
*
La brebis et le chien
*
La brebis et le chien, de tous les temps amis,
Se racontaient un jour leur vie infortunée.
Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis
Quand je songe aux malheurs de notre destinée.
Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats,
Toujours soumis, tendre et fidĂšle,
Tu reçois, pour prix de ton zÚle,
Des coups et souvent le trépas.
Moi, qui tous les ans les habille,
Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs,
Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille
Assassiné par ces méchants.
Leurs confrÚres les loups dévorent ce qui reste.
Victimes de ces inhumains,
Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains,
VoilĂ  notre destin funeste !
Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux
Les auteurs de notre misĂšre ?
Va, ma sƓur, il vaut encor mieux
Souffrir le mal que de le faire.
*
Jean-Pierre Claris de Florian

Déposé par poutounou le 04/12/2022  
Je crois que nous avons tous et toutes, mamans et papas de cƓur, des cuirasses
..à trous !!!
*
Se faire une cuirasse
*
Je ne veux du bonheur
que plaisirs éphémÚres
et ces joies passagĂšres
que l’on oublie sur l’heure.
*
Me suis fait une cuirasse
et me complais dedans.
J’y conjugue au prĂ©sent.
Elle ne prend nulle trace
*
J’y conjugue au prĂ©sent.
Et pourtant sans savoir,
que de choses d’antan
me font mal ! De toutes parts.
*
Me font mal et me blessent.
Mais je les tiens en laisse !
Et dans ma forteresse,
je ne cesse de m’armer !
*
Contre quoi ? Contre tout
dans ma cuirasse Ă  trous
oĂč s’installe comme chez soi
ce dont je ne veux pas !
*
Esther Granek, Je cours aprĂšs mon ombre, 1981

Déposé par poutounou le 30/11/2022  
Il y en a des tas de jolies demoiselles au Paradis et de trĂšs beaux gamins aussi. Mais ils sont tous beaux et belles parce qu’ils et elles ont une Ăąme tout ce qu’il y a de plus noble. Je ne savais pas ce qu’était la « mĂ©tempsychose » ! C’est la rĂ©incarnation de l’ñme aprĂšs la mort dans un corps humain, dans celui d’un animal ou dans un vĂ©gĂ©tal. On en apprend tous les jours
 !!! Je suis sĂ»re que Rubens, le Sage, Ă©tait un moine ou un DalaĂŻ-lama dans une vie antĂ©rieure et Iron un Ă©talon fougueux
 !!!
*
Sur une petite chienne
*
Moi qui suis partisan de la métempsychose,
Je soupçonne trÚs fort que Coquette, autrefois,
Était une marquise à l'agaçant minois,
Et rien que son aspect confirmerait la chose.
*
Observez sa figure et son geste et sa pose,
De quel air grande dame on saute aux bons endroits,
Comme aux places d'honneur on sent qu'on a des droits,
Et comme on porte au cou son nƓud de ruban rose !
*
Si l'on prĂŽnait jadis notre beau petit nez,
Notre Ɠillade assassine et nos traits chiffonnĂ©s,
Et notre pied charmant, le plus mignon du globe,
*
Notre queue aujourd'hui n'est pas moins belle Ă  voir,
Ou notre fine patte, ou notre museau noir,
Ou le long poil soyeux qui forme notre robe.
*
Amédée Pommier




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petit prince
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prince
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