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En hommage à
Bobby
BERGER-BELGE-MALINOIS
Il est né le:09/06/1998
Il nous a quittés le:30/10/2013
 

aucune bougie


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En hommage à Bobby

Voilà notre cher vieux Bobby nous à quitté cet après midi
il va laisser un grand vide dans notre maison
tu nous a beaucoup apporté j espère qu au paradis des chiens
tu sera heureux tu va retrouver Kathy et Flika.
Nous sommes tous très tristes aujourd hui nous ne t oublierons
jamais et tu restera toujours dans nos coeurs.
Ta famille qui t aime.




0 bougie

3819 Fleurs
Déposé par Annie
Déposé par Annie
Bisous Bobby, tout se passera bien pour ton papa puisque tu veilles (27/03/15)
Déposé par jojo46
Déposé par jojo46
FamilleTT.Gros bisous.
Déposé par zenelle
Déposé par zenelle
Ce joli bouquet rempli de tendresse rien que pour toi petit ange!
Déposé par Albina
Déposé par Albina
Tendres câlins pleins de pensées à ta famille.
Déposé par lili2248
Déposé par lili2248
un bouquet d'amour pour ton jardin
Déposé par jojo46
Déposé par jojo46
FamilleTT.bonne soirée.
Déposé par zenelle
Déposé par zenelle
Gipsy t'envoie un joli bouquet pour te souhaiter la plus douce des soirées
Déposé par rafia
Déposé par rafia
(Alexandre Dumas : Quand tu souffres regarde la douleur en face : elle te consolera elle-même et t'apprendra quelque chose.
Déposé par myriam31
Déposé par myriam31
Si une fleur s’ouvrait tous les jours pour chacune de mes pensées, alors la terre serait un grand jardin. plein de bisous bel ange
Déposé par rafia
Déposé par rafia
(Alfred de Musset : Rien ne rend si grands que d'avoir surmonté une grande douleur.
Déposé par myriam31
Déposé par myriam31
Une brassée de câlinous pour toi petit amour avec de gros bisous et beaucoup de tendresse
Déposé par Albina
Déposé par Albina
Douces pesées
Déposé par zenelle
Déposé par zenelle
Un bouquet rempli de bisous et de câlins à partager avec ton papa.
Déposé par jojo46
Déposé par jojo46
FamilleTT.Tendres câlins
Déposé par momo1957
Déposé par momo1957
Douce nuit petit cœur de la part de Pilska et de son papa.
Déposé par menines
Déposé par menines
Bonne soirée amitié.
Déposé par Albina
Déposé par Albina
Pour toi joli petit ange avec toute ma tendresse!
Déposé par zenelle
Déposé par zenelle
Un bouquet printanier pour fleurir ton jardin. Amitiés à ton adorable papa.
Déposé par jojo46
Déposé par jojo46
Famille.TT.Bonne journée.
Déposé par rafia
Déposé par rafia
;Les larmes ! Dieu les aime sans doute dans certains yeux, car il les en remplit toujours ! Citation de Anne Barratin


635 messages

Déposé par rafia le 10/03/2015  
Ne reste pas à pleurer devant ma tombe,
Je n’y suis pas, je n’y dors pas.
Je suis un millier de vents qui soufflent ;
Je suis le scintillement du diamant sur la neige.
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr ;
Je suis la douce pluie d’automne.
Quand tu t’éveilles dans le calme du matin,
Je suis le prompt essor
Qui lance vers le ciel où ils tournoient les oiseaux silencieux.
Je suis la douce étoile qui brille la nuit.
Ne reste pas à te lamenter devant ma tombe.
Je n’y suis pas ; je ne suis pas mort.
Anonyme,

Déposé par colombine67 le 09/03/2015  
J'aimerais que vous consacriez 5 minutes à lire mon histoire, afin que ma mort ne soit pas vaine.
Je suis entrer dans un chenil, alors que je n'avais que 3 mois et ils m'ont appelé PENNA, ce n'était pas un chenil lager, mais chenil normal, surpeuplé du centre de l'Italie.
Et là, j'ai attendu, attendu que quelqu'un me remarque, j'ai attendu pendant 13 longues années! Evidemment, je n'étais pas seul dans mon box et mes camarades de captivité n'ont pas été tendres avec moi, j'ai été mordu tellement de fois, et plus d'une fois, j'ai bien failli mourir, car on ne nous donnait rien à manger, mais j'ai resisté ... et finalement, un ange, appelé Monica m'a remarqué. Elle a décidé de me sortir de là! Et de m'offrir quelques mois de bonheur. Elle m'a confié à deux de ses amies Sandra et Silvana qui ont pris soin de moi, mais j'étais très mal en point, maigre et tout tordu par l'arthrose ....
Je me souviens, que lorsque je suis arrivé à la maison, c'était en hiver et elle m'avaient préparé un grand lit, tout moelleux devant le radiateur .... moi, je ne savais pas ce que c'était qu'une maison et cette merveilleuse chaleur. J'y suis resté deux jours, le dos tout contre le radiateur, pour moi, c'était le paradis!
Et contrairement à tous les pronostics, je me suis remis. Personne n'aurait jamais pensé que j'allais encore vivre 3 ans. Et durant toutes ces 3 années, j'ai été aimé, câliné. J'avais de bonnes gamelles, j'ai dormi au chaud, dans un lit tout doux. Mais la vieillesse, on ne peut l'arrêter!!!
A présent, je suis mort, mais je suis mort heureux, parce que quelqu'un m'a donné de l'espoir et quelques années de bonheur. Mais je ne peux m'empêcher de penser que si Monica ne m'avait pas sauvé, il ne resterait plus rien de moi, pas une photo, pas un souvenir. Personne ne pleurerait ma mort. Et c'est pourtant le destin de beaucoup de chiens, qui passent leur vie entière dans des chenils dans l'indifférence générale. C'est pour toutes ces raisons, qu'avant de faire venir au monde d'autres chiens, pense à moi et avant d'acheter un chien, au lieu d'en adopter un, pense à moi.
Et si tu en as l'occasion, retire un chien âgé du chenil, car un seul jour de bonheur peut donner le change à une vie tout entière de souffrances.

Déposé par rafia le 09/03/2015  
Les deux amitiés
Il est deux Amitiés comme il est deux Amours.
L’une ressemble à l’imprudence ;
Faite pour l’âge heureux dont elle a l’ignorance,
C’est une enfant qui rit toujours.
Bruyante, naïve, légère,
Elle éclate en transports joyeux.
Aux préjugés du monde indocile, étrangère,
Elle confond les rangs et folâtre avec eux.
L’instinct du coeur est sa science,
Et son guide est la confiance.
L’enfance ne sait point haïr ;
Elle ignore qu’on peut trahir.
Si l’ennui dans ses yeux (on l’éprouve à tout âge)
Fait rouler quelques pleurs,
L’Amitié les arrête, et couvre ce nuage
D’un nuage de fleurs.
On la voit s’élancer près de l’enfant qu’elle aime,
Caresser la douleur sans la comprendre encor,
Lui jeter des bouquets moins riants qu’elle-même,
L’obliger à la fuite et reprendre l’essor.
C’est elle, ô ma première amie !
Dont la chaîne s’étend pour nous unir toujours.
Elle embellit par toi l’aurore de ma vie,
Elle en doit embellir encor les derniers jours.
Oh ! que son empire est aimable !
Qu’il répand un charme ineffable
Sur la jeunesse et l’avenir,
Ce doux reflet du souvenir !
Ce rêve pur de notre enfance
En a prolongé l’innocence ;
L’Amour, le temps, l’absence, le malheur,
Semblent le respecter dans le fond de mon coeur.
Il traverse avec nous la saison des orages,
Comme un rayon du ciel qui nous guide et nous luit :
C’est, ma chère, un jour sans nuages
Qui prépare une douce nuit.
L’autre Amitié, plus grave, plus austère,
Se donne avec lenteur, choisit avec mystère ;
Elle observe en silence et craint de s’avancer ;
Elle écarte les fleurs, de peur de s’y blesser.
Choisissant la raison pour conseil et pour guide,
Elle voit par ses yeux et marche sur ses pas :
Son abord est craintif, son regard est timide ;
Elle attend, et ne prévient pas.
(Marceline Desbordes-Valmore),

Déposé par colombine67 le 08/03/2015  
J'ai adopté votre chien aujourd'hui.
Celui que vous avez laissé au refuge.
Celui que vous avez eu pendant 10 ans.
Et que vous ne vouliez plus garder.
J'ai adopté votre chien aujurd'hui.
Saviez-vous qu'il avait perdu du poids ?
Saviez-vous qu'il est terrorisé et déprimé ?
Et qu'il semble avoir perdu toute confiance ?
J'ai adopté votre chien aujurd'hui.
Il avait des puces et souffrait du froid.
Je suppose qu'il vous importe peu de savoir dans quel état il est ?
On m'a dit que vous l'aviez abandonné.
J'ai adopté votre chien aujourd'hui.
Avez-vous eu un bébé, ou avez-vous déménagé ?
Avez-vous d'un coup, développé des allergies ?
Ou n'y avait-il AUCUNE raison pour qu'il ne puisse rester avec vous ?
J'ai adopté votre chien aujourd'hui.
Il ne joue pas et mange à peine.
Je crois qu'il est très triste
Et ça prendra du temps avant qu'il ne reprenne confiance.
J'ai adopté votre chien aujourd'hui.
Et ici, il sera aimé.
Il a trouvé sa famille définitive.
Et un chaud panier dans lequel se reposer.
J'ai adopté votre chien aujourd'hui.
Et je lui donnerai tout :
Patience, amour et sécurité.
Afin qu'il puisse oublier votre lâcheté.

Déposé par rafia le 08/03/2015  

Mon ami à quatre pattes
Mon chien s’en est allé à l’aurore d’un jour
Vers le lieu mystérieux d’où l’on ne revient pas.
C’était mon compagnon, mon ami de toujours
Et comme les humains il connut le trépas.
La maison désormais se retrouve sans lui.
Il repose en forêt sous les feuilles jaunies.
Plus jamais son accueil, son regard tendre et doux
Ses jappements de joie, son amour un peu fou !
Je garderai toujours le souvenir ému
De cet ami charmant et à jamais perdu.
Et je comprends très bien que l’on aime son chien
Quand beaucoup d’hommes hélas ! ne valent presque rien.
de Christian Chabellard

Déposé par colombine67 le 07/03/2015  
"Ses yeux ont rencontrés les miens lorsqu' elle a descendu le couloir regardant fixement et avec appréhension dans les niches. J'ai senti son besoin immédiatement et savais que je devais l'aider.
J'ai remué ma queue, non trop avec exubérance, ainsi elle n'a pas eu peur. Comme elle s'est arrêtée à ma niche, j'ai bloqué sa vue d'un petit accident que j'avais derrière moi dans ma c
age. Je n'ai pas voulu qu'elle ait su que je n'avais pas été marché aujourd'hui.
Parfois les gardiens de refuges surmenés sont trop occupés, et je n'ai pas voulu qu'elle ait pensé du mal d'eux.
Comme elle a lu ma carte de niche j'ai espéré qu'elle ne serait pas triste de mon passé. J'ai seulement l'avenir pour me réjouir et chercher à fabriquer une vie différente avec quelqu'un.
Elle est descendue sur ses genoux et m'a fait un peu de baisers. J'ai posé mon épaule et le côté de ma tête contre les barreaux pour la réconforter. Une main douce a caressé mon cou ; elle était désespérée elle avait grand besoin de compagnie. Une larme est tombée de sa joue et j'ai levé ma patte pour l'assurer que tout irait bien.
Bientôt ma porte de niche s'est ouverte et son sourire était si brillant que j'ai immédiatement sauté dans ses bras.
Je promettais de garder son coffre-fort. Je promettais de toujours être à ses côtés. Je promettais de faire tout ce que je pourrais pour ne voir que le sourire radieux et miroiter dans ses yeux.
J'étais si chanceux qu'elle soit descendue dans mon couloir. Tellement plus là-bas qui n'ont pas marché dans les couloirs. Tellement plus aurait pu être sauvé. Au moins je pourrais sauver celle-ci."

Déposé par rafia le 07/03/2015  

L'AMITIÉ
L'amitié c'est une main qui vous soutient
dans la douleur et le désarroi.
C'est une oreille qui écoute
tantôt votre peine, tantôt votre joie.
C'est un regard qui voit
jusqu'au plus profond de votre âme
sans jamais se faire juge.
C'est un coeur qui s'ouvre
et jamais ne se referme...
comme un refuge
- Sarah Biguet -,

Déposé par colombine67 le 06/03/2015  
Quand l'Homme n'a plus d'amis, qu'il est renié par les uns, calomnié par les autres, délaissé par ses proches, détesté quelques fois par ses propres amis, dans ce dédale de faux sentiments et bien souvent de vie devenue quasi virtuelle, il reste à l'Homme un être plein de chaleur, plein de tendresse, de joie de vivre et d'amour pour lui : son chien. Le chien rarement ne délaisse de son gré son ami, son maître ou sa famille. Le chien non plus jamais ne reniera ou n'abandonnera - s'il reçoit le minimum d'amour - ceux qui l'ont un jour adopté. Il ira même jusqu'à donner sa vie, parfois, pour ceux-ci. Et cela, sans la moindre hésitation.
Sujets : Joliette
Le chien, jamais, ne parlera dans votre dos. Il fera même en sorte, par toutes ses manifestations joyeuses, que tout le monde sache que vous l'aimez. Même bafoué, il vous lèchera encore la main. Vous pouvez constater son amour pour vous, chaque jour, juste en regardant la joie dans ses iris joyeux lorsque vous rentrez à la maison, à sa queue qui fend l'air énergiquement quand vous l'amenez en promenade, à son excitation quand vous décidez de l'amener en voiture avec vous, pour aller faire les courses. Le chien ne veut pas partir courrir le monde, encore moins aller au bout du monde. Non. Car le MONDE pour lui, c'est VOUS. Et seule compte, à ses yeux, votre PRÉSENCE. Le chien n'a rien d'une tortue, d'un boa ou d'un poisson rouge. Or donc, le chien laissé à lui-même s'ennuie en votre absence, il pense à vous, il vous espère, il vous attend. Il sait que vous rentrerez, que vous finirez bien par arriver et il guette. Il guette le bruit des pneus de la voiture dans l'allée, il entend une feuille qui bouge ou le moindre bruit de vos pas sur le seuil ou dans l'escalier; il écoute - et encore plus - il espère la clé dans la porte, la voix familière. Bref : il attend LE signe qui annonce votre arrivée.
Le chien aime, pense, ressent, autant que les humains. Peut-être même plus que les humains. Mais il est encore assez sage, quand il est en détresse ou si vous tardez trop, pour ne pas vous faire le moindre reproche. Tout au plus se limitera-t-il à émettre un petit gémissement de plaisir, que de vous voir enfin revenir ! Car le chien ne peut pas cacher ses sentiments : il ne fait pas partie des humains... Et ce chien-là, laissé trop longtemps à lui-même, sans savoir ce qui vous arrive ni pourquoi vous ne revenez pas, pleure en silence. Il pleure dans une trop longue attente de vous-mêmes. Pourquoi ? Parce qu'IL VOUS AIME, et qu'il tient vraiment à vous. Et ces chiens, trop souvent abandonnés à eux-mêmes, me tirent les larmes aussi. Car le meilleur ami de l'Homme n'a certes pas été créé ni pour vivre seul ni pour devenir à vie, gardien de fond de cour...
À chaque Noël qui vient, je fais le même souhait : je prie que tous ceux qui n'ont PAS VRAIMENT LE TEMPS de caresser, de parler ou d'accorder le minimum de temps à leur véritable (peut-être seul sincère) compagnon ainsi qu'à ceux qui promettent d'acheter aux enfants qui insistent, sans savoir à quel engagement on se doit d'obéir quand on décide d'acquérir un chien, d'acheter plutôt des chats ou des toutous de peluche, ou encore de plâtre...
Car ceux-là ne souffriront pas, pendant des heures, tout esseulés qu'ils seraient, en vous attendant...
SolAnge Bouchard

Déposé par rafia le 06/03/2015  
Rien de plus
Rien de plus
Rien de moins
Rien du tout
Trois fois rien
J’existe encore
Et pour longtemps
Longtemps à attendre
À rêver
À rêver du rêve
Rêve sans trêve
Rêve d’espérance
Histoire de vivre
Vivre sans trêve
Chaque jour
Renaît l’espoir
Puis il disparaît
Et vient l’après
L’après-qui-dure
L’après-qui-s’installe
Dans le jeu de l’après
Règne la permanence
La permanence du doute
Et du doute naît la raison
De la raison naît le choix
Choix du possible
Ou de l’impossible
Et se dédouble le je
Pour ne pas se prendre au jeu
Le jeu du hasard
Le hasard qui nous surpasse
Et qui se confond avec le sort
Le sort, incarnat du bon et/ou du mauvais
(Maggy De Coster),

Déposé par colombine67 le 05/03/2015  
*~*~*Salauds au coeur tendre par François Cavanna. *~*~*
Salauds au coeur tendre
Écoutez. Le tuer, j’ai pas le cœur.
Alors, je vous l’amène.
Vous, vous les tuez pas. Vous les sauvez. Un refuge,
c’est fait pour ça, pour les sauver. Alors bon, le voilà ! C’est à prendre ou à laisser. Si vous en voulez pas, j’irai le perdre dans les bois. Je l’attacherai à un arbre, pour ne pas qu’il me coure derrière, vous savez comment ils sont, paraît qu’il y en a qui ont retrouvé leur maison après des centaines de kilomètres, alors vaut mieux l’attacher et puis se sauver, pas l’entendre crier, c’est trop triste, on n’est pas des bêtes. Bon, vous le prenez, ou vous le prenez pas ? Faut vous décider, j’ai pas que ça à faire, on n’a pas encore fini les bagages.
Évidemment, il ou elle le prend. Quoi faire d’autre ? Le bon ****** le sait bien. Quand on gère un refuge pour animaux, c’est qu’on a le cœur tendre, qu’on ne peut absolument pas supporter l’idée qu’une bête souffre, soit abandonnée, perdue, vouée à la piqûre, fatale, ou pis, aux pourvoyeurs des laboratoires. Les pseudos-amis des bêtes qui, lorsque le chien ne veut plus chasser, ou bien est devenu trop vieux, ou bien a osé donner un coup de dent au sale môme qui le harcèle, ou lorsque le mignon chaton offert pour Noël est devenu au 14 juillet, un gros matou qui a son caractère et ne veut plus jouer les nounours en peluche, ou encore lorsque “ces gentils compagnons” se mettent à être malades et coûtent “les yeux de la tête” en visites au véto, ces salopards délicats qui décident de les supprimer mais n’ont pas le courage de faire le vilain geste qui tue vont les déposer à la porte du refuge (variantes : ils les jettent par-dessus le grillage, ils enferment dans une boite en carton la chatte miaulante et ses petits...) comme on déposait jadis les nouveaux nés non désirés à la porte des couvents.
Fonder un refuge pour animaux est la pire façon de s’empoisonner la vie. Non seulement cela ne peut pas rapporter d’argent (les abandonneurs ne laissent jamais de quoi acheter un peu de bouffe, cela ne leur vient même pas à l’idée), mais c’est un gouffre financier. Fonder un refuge ne peut être qu’une action bénévole et précaire, un élan de révolte contre l’indifférence générale devant l’omniprésence de la misère animale. C’est le fait d’âmes sensibles qui mettent sur le même plan toute souffrance, toute angoisse, humaine ou non humaine. La plupart du temps, dans le cas des petits refuges, il s’agit de gens à faibles ressources qui s’épuisent à mener un combat sans fin comme sans espoir, mais qui ne pourraient pas ne pas le mener. Ils sont parfois aidés par de maigres subventions (dans le meilleur des cas), par la générosité de quelques adhérents, mais en général abandonnés à leurs seules ressources personnelles.
Un refuge est vite submergé. Là comme ailleurs, la mode imposée par les éleveurs et la publicité des fabricants d’aliments ont stimulé une frénésie d’achat dont les conséquences sont la versatilité du public et la cupidité des éleveurs et des marchands. La “rentabilité” exige qu’une femelle d’une race “vendeuse” ponde et ponde jusqu’à en crever. On achète par caprice, le caprice passé on est bien emmerdé, et comme on n’est pas des tueurs on se débarrasse, au plus proche refuge. Et là, c’est le chantage cynique de tout à l’heure : “Vous le prenez ou je vais le perdre”. C’est exactement le coup de l’otage à qui le malfrat a mis le couteau sur la carotide : “Vous me la donnez la caisse ou je l’égorge.”
On ne sait pas assez, même chez ceux qui considèrent l’animal comme un être vivant et souffrant à part entière (je n’aime pas dire “amis des bêtes”), quelle terrible et décourageante corvée est la gestion d’un refuge quand on dispose de peu de moyens. Pour un animal placé à grand-peine, il en arrive dix, vingt, cent ! Cela vous dévore la vie, vous écrase sous une conviction d’inéluctable impuissance. Beaucoup de petits refuges de province luttent envers et contre tous, ignorés, méprisés, abandonnés à leurs seules ressources, et, cela va de soi, en butte aux sarcasmes des imbéciles et aux froncements de sourcils des vertueux qui jugent bien futile de s’occuper d’animaux alors qu’il y a tant de détresses humaines... Et quand l’apôtre qui a englouti sa vie dans un refuge meurt ou devient impotent, que deviennent les bêtes ? Pardi, l’euthanasie en masse par les services de l’hygiène publique, pas fâchés d’être débarrassés.
Savez-vous que, si vous possédez plus de 9 chiens, vous devenez de ce seul fait “refuge” et devez déclarer la chose à votre mairie et à la D.S.V. (Direction des Services Vétérinaires) ? A partir de là, vous serez soumis aux inspections d’usage concernant les règles d’hygiène, de sécurité, etc. En somme le bénévolat est pénalisé. Tout se passe comme si la seule voie “normale” était l’euthanasie systématique, le sauvetage étant considéré comme anormal, suspect et fortement découragé.
Il faut que l’animal cesse d’être considéré comme un objet, un bien “meuble” qu’on achète, qu’on vend, qu’on cède, avec à peine quelques restrictions concernant les “mauvais traitements”, d’ailleurs bien légèrement punis. Il faut que la survenue d’un animal dans un foyer soit aussi grave, aussi importante, aussi contraignante que la naissance d’un enfant. C’est le formidable et trop prévu nombre d’abandons liés aux départs en vacances qui m’a mordu au cul. Savez-vous qu’ils font la queue aux portes des refuges, les enfoirés, avant d’aller faire bronzer leurs gueules de sales cons ? “Avec la planche à voile sur le toit de la voiture” m’a-t-on confié. Que leurs têtes, à ces sous-m****s, volent haut dans l’air, propulsées par les pales tranchantes des hélices des hors-bord, pêle-mêle avec celles des toréadors et des aficionados !
PS : Vous qui les aimez, faites les STÉRILISER ! Les laisser proliférer est criminel : ce sont ces portées innombrables qui fournissent la matière première des vivisecteurs et condamnent les refuges au naufrage.
S'il vous plaît, ayez du coeur !

Déposé par colombine67 le 04/03/2015  
"Ce n'est qu'un chien de refuge..."
Par avance condamné...
"Ce n'est qu'un chien de refuge !"
Mérite-t-il d'être aimé?
Différent aux yeux des hommes
Des autres toutous "bien nés",
Voila comment on te nomme,
Pauvre chien abandonné...
Pourtant ton coeur est immense,
Comme immense est ta douceur.
Il te manque cette chance :
Gagner l'amour d'un grand coeur.
Parfois tu sembles lointain,
Tu évites les caresses,
Tu te terres dans un coin :
Crains-tu tant la main qui blesse ?
Car qui connaît ton histoire ?
T'a-t-on battu ? Rejeté ?
Tout au fond de ta mémoire,
Quels souvenirs ? Quels regrets ?
Sois confiant ! Un jour, la porte
S'ouvrira sur ton destin,
Afin qu'un maître t'emporte
Pour suivre un même chemin...
Qui dira "C'est d'un refuge
Qu'il est venu, mon bon chien !
C'était un chien de refuge...
Je l'aime, il me le rend bien !"

Déposé par colombine67 le 03/03/2015  
L'homme... m'achète
L'homme... me reproduit
L'homme... me mutile
L'homme... me bat
L'homme... me force à me battre
L'homme... m'abandonne
et maintenant
L'homme... m'a détruit
pourtant je voulais seulement être AIME

Déposé par rafia le 03/03/2015  
L'Amitié est la richesse d'une vie
*********
L'amitié est une force dont nul ne peut
prétendre pouvoir se passer.
On a besoin d'amis, comme on a besoin de manger,
de boire ou de dormir.
L'amitié, c'est un peu la nourriture de l'âme :
elle ravitaille le coeur, elle sustente l'esprit,
elle nous comble de joie, d'espoir et de paix.
Elle est la richesse d'une vie.
Et le gage d'une certaine idée du bonheur
Barbara Abel.,

Déposé par choupinou le 02/03/2015  
Là,
Derrière nos voix,
Est-ce que l'on voit nos coeurs
Et les tourments, à l'intérieur
Ou seulement la la, là,
Derrière nos voix,
Est-ce que l'on voit nos coeurs
Et les tourments, à l'intérieur
Ou seulement la la la,
Entendez-vous dans les mélodies,
Derrière les mots, derrière nos voix
Les sentiments, les pleurs, les envies
Qu'on ne peut pas dire, non non non
Entendez-vous l'amour caché là,
Derrière les mots, derrière les voix,
Et puis après quand l'amour s'en va
Love you're on my mind
You make me see
You make me blind
It is, so, so...
Là,
Derrière nos voix,
Est-ce que l'on voit nos coeurs
Et les tourments, à l'intérieur
Ou seulement la la la,
La révolté, la colère, parfois,
Derrière les mots, derrière les voix,
Sur une guitare tout seul et tout bas
Chanter tristement en levant les yeux vers l'au-dela
Il y a le rêve aussi de partir
Derrière les mots, derrière nos voix,
vers cette terre lointaine, qui m'attire
La mer, les étoiles,
Rêve à hélices ou, rêve à voiles
S'en aller, hé, hé
Là,
Derrière nos voix,
Est-ce que l'on voit nos coeurs
Et les tourments, à l'intérieur
Ou seulement oh oh oh
Là,
Derrière nos voix,
Est-ce que l'on voit nos coeurs
Et les tourments, à l'intérieur
Ou seulement la la la,
Est-ce que l'ont voit nos coeurs,
Et les tourments à l'intérieur
Derrière nos voix
Derrière les mots
Derrière nos voix
Est-ce qu'on entrevoit...
Laurent Voulzi et Alain Souchon (avec 2 ou 3 changements de ma part )

Déposé par colombine67 le 02/03/2015  
DEMAIN MATIN, JE VAIS MOURIR….
Demain matin je vais mourir, car je suis un chien classé deuxième catégorie.
Je suis un Rottweiler, et pour moi il n’y a pas de pitié, je dois payer de ma vie.
A l’aube de mes trois ans, je suis en pleine forme, et je ne demande qu’à jouer,
Je suis docile, doux, gentil, je ne comprends pas la loi des hommes qui m’a jugé.
Je n’ai pas connu mes parents ; tout petit j’étais chez un marchand qui m’a vendu
Comme mes sœurs et frères, dans les sous-sols d’une cité, que je n’ai jamais vue.
Dans un appartement je fus alors gardé, au milieu des enfants venant me taquiner,
S’amusant avec moi, tout en se chamaillant, pour savoir qui pourrait me caresser.
Quelques mois sont passés, dans cette famille j’ai vécu des jours de grand bonheur,
Je mangeais bien, je promenais toutes les nuits, et ça durait une, deux ou trois heures.
C’est au parc qu’on m’emmenait, je pouvais gambader et même aller jusqu’à l’étang,
J’étais heureux, j’en profitais pour me baigner, et revenais me secouer prés des enfants.
Je croisais quelques congénères, qui comme moi se promenaient, et tout se passait bien.
Quelques chats aussi croisaient mon chemin, ils me narguaient parfois, je ne disais rien,
Car j’entendais mon Chef, le plus vieux des enfants, celui qui devait avoir dix huit ans,
Me dire : « pas bouger », « sage », et je savais que lui obéir était nécessaire et prudent.
Alors pourquoi beaucoup de gens me regardaient d’un air bizarre, ou même interrogateur.
Ils me donnaient l’impression de se méfier de moi, cherchant à m’éviter, ils avaient peur.
J’avais remarqué, les mamans serraient de beaucoup plus prés, protégeant leurs enfants.
Pourtant, leurs petites mains se tendaient vers moi, leurs yeux pétillaient en me voyant.
Et ce soir fatidique, du début de juillet, en rentrant au quartier, j’ai vu surgir trois ombres,
Et j’entendrais toujours : « halte, Police ! » Il en arriva d’autres, je ne sais plus le nombre,
Mais tous autour de nous, menaçants de leurs armes, disant : « s’il nous mord on le plombe »
Ils étaient là pour moi, en mission très spéciale, commençant ici pour finir… dans ma tombe.
Mon jeune maître du s’expliquer, je fus mis en laisse et muselé, puis enfermé dans une cage,
Pendant que ces messieurs de la police, constataient que j’étais illégal, ni papiers ni tatouage.
Alors à la fourrière on m’emmena, ou sans ménagement on me jeta dans un bien triste chenil,
Ou finissent beaucoup de chiens errants, qui sont retrouvés aux environs ou au centre ville.
A partir de cet instant, j’étais condamné, victime innocente d’une loi aussi bête qu’injuste,
Un peu du même genre que celle que l’on voudrait prendre en ce moment pour les « putes ».
Il est vrai, j’étais « sans papiers », mais je n’en veux pas à ma famille, ils n’en ont jamais eu,
Vivant dans un ghetto depuis dix ans, j’étais le cadeau des enfants qu’ils ne reverront plus.
Bien sur et je le sais, certains chiens de ma race ont commis des forfaits, même des drames,
Souvent rendus méchants par des Maîtres infâmes, ils ont mordu enfants, messieurs ou dames.
Mais moi je suis gentil, doux et caressant, je n’ai jamais mordu ni grogné, et je dois partir,
Laissant tous seuls ces enfants qui m’adorent, qui ne comprennent pas pourquoi je dois mourir.
La société humaine ainsi a décidé, qu’être un Rottweiler en famille immigrée, sans papiers,
Etait un acte grave, passible de la mort, sans autre alternative et surtout sans procès, ni pitié.
Soyez bien surs que s’ils osaient, ils ne se contenteraient pas d’euthanasier seulement le chien,
Mais pour l’instant la vie humaine, heureusement vaut bien plus cher, et c’est ce qui les retient.

Déposé par rafia le 02/03/2015  
Savoir attendre
Sans vouloir tout comprendre
Savoir hurler
Sans pour autant se résigner,
Savoir pleurer
Sans pour cela désespérer.
Essayer d'avancer
Pour ne pas retomber,
Essayer d'oublier
Pour ne pas se noyer,
Essayer d'espérer
Pour ne pas se révolter.
Laisser couler son coeur
Comme s'ouvre une fleur,
Laisser sortir son âme
Comme s'élève une flamme,
Laisser renaître la vie
Comme pousse l'épi.
Regarder l'horizon
Pour une autre ascension,
Attendre un navire
Pour un autre avenir,
Guetter l'Espérance
Pour une autre naissance.
( Elisabeth Lafont )

Déposé par rafia le 01/03/2015  
Ta vie de chien ( Sylvie Vartan )
Le chien est un précieux réconfort lors d'une séparation à condition qu'il soit bien tenu à l'écart des conflits entre les personnes, mais hélas, ce n'est pas toujours le cas, bien au contraire.
On est tous les deux mon chien,
Moi ma peine, toi ton coussin,
C'est toujours la même scène
Quand les gens que j'aime,
Brillent par toute leur absence.
Encore tous les deux mon chien,
Tu somnoles dans ton coin,
Tu me couves d'un regard
Plein de tendresse en vigilance.
Ton maître et moi, tu sais bien
Qu'entre nous, c'est temps de chien.
Tu ne peux pas savoir pourquoi,
Tes balades au bois,
Tu les dois à l'un comme à l'autre.
Pour toi, les problèmes humains
Se règlent en léchant les mains.
Fidélité, tu connais !
T'es pas là pour compter les fautes.
Et moi j'ai besoin de ta vie de chien.
C'est un peu comme mon dernier refuge
D'avoir ta bonne tête à portée de ma main,
Et d'oublier ces gens qui me jugent.
Et moi j'ai besoin de tes bons yeux de chien,
Pour changer des regards qu'on me lance.
J'ai besoin de ta vie de chien,
Sitôt qu'elle revient s'installer, l'absence.
Tu sens à des petits riens,
Que je ne suis pas très bien,
Tu sais que ma vie et moi
Quand plus rien ne va,
On se regarde en chiens de faïence.
Mais si ton maître revient,
Obéis à ton instinct,
Montre lui toute ta joie,
Faut pas compliquer l'existence.
Et moi j'ai besoin de ta vie de chien.
C'est un peu comme mon dernier refuge
D'avoir ta bonne tête à portée de ma main,
Et d'oublier ces gens qui me jugent.
Et moi j'ai besoin de tes bons yeux de chien,
Pour changer des regards qu'on me lance.
J'ai besoin de ta vie de chien,
Sitôt qu'elle revient s'installer, l'absence.

Déposé par colombine67 le 28/02/2015  
J'ai trouvé votre chien aujourd'hui.
Non, il n'a pas été adopté par quelqu'un. La plupart d’entre nous qui vivent par ici ont autant de chiens qu'ils le désirent, et ceux qui n'en n'ont pas le font par choix.
Je sais que vous espériez qu'il trouverait un bon foyer quand vous l'avez abandonné par ici, mais ce n'est pas le cas.
La première fois que je l'ai vu il était à des kilomètres de la plus proche maison, et il était seul, assoiffé, maigre et léchant une blessure à sa patte. Comme j’aurais espéré être vous quand je me suis tenu devant lui. Voir sa queue s’agiter, ses yeux s'éclairer alors qu’il aurait sauté dans vos bras, sachant que vous l'avez retrouvé et que vous ne l'avez pas oublié. Voir son pardon dans ses yeux pour toutes les souffrances qu’il a rencontré dans sa recherche sans fin pour vous
retrouver......mais ce n’était pas vous. Et malgré toute ma persuasion, ses yeux ne voient qu’un étranger. Il ne me fait pas confiance, il ne vient pas. Il s’est retourné et a continué son périple, celui qui doit le ramener vers vous.
Il ne comprend pas pourquoi vous ne le recherchez pas, il sait seulement que vous n'êtes pas là et qu’il doit vous
retrouver. Cela est plus important que la nourriture ou l'eau qu'un étranger pourrait lui donner. Le persuader ou le poursuivre n’aurait servi à rien, je ne connais même pas son nom. J'ai conduit jusqu'à la maison, rempli un seau d’eau et un bol avec de la nourriture et je suis retourné où je l'avais rencontré. Je ne pouvais voir aucun signe de lui, mais j’ai laissé mon offrande sous un arbre où il avait trouvé refuge du soleil et une chance de repos.
Vous voyez, il n'est pas dans le désert.
Lorsque vous l'avez domestiqué vous lui avez enlevé toute chance de survie. Son objectif lui demande de
voyager durant la journée, il ne sait pas que le soleil et la chaleur vont le tuer, il sait seulement qu'il doit vous trouver. J'ai attendu qu'il revienne vers l'arbre, espérant que mon cadeau bâtirait un élément de confiance qui me permettrait de le ramener à la maison, d'enlever sa blessure à la patte, lui donner une place fraiche pour se coucher, et l'aider à comprendre que la partie de sa vie avec vous était finie.
Il n'est pas revenu le matin, et le soir l'eau et la nourriture était encore là, intactes. Je suis devenu inquiet. Vous devez comprendre que beaucoup de personnes n'aideront pas votre chien. Certains le feront fuir, d'autres appelleront leur municipalité et le destin dont vous pensiez l’avoir préservé sera défait par des jours sans eau ni nourriture.
J’y suis retourné à la nuit, je ne l'ai pas vu. J'y suis allé très tôt le matin d'après rien n'y avait été touché. Si seulement vous étiez là pour l'appeler par son nom, votre voix est si familière pour lui. J'ai commencé mes recherches par la direction qu’il avait pris la veille, mes doutes obscurcissant mon espoir de le trouver. C’est des heures plus tard et à une bonne distance de notre première rencontre que j’ai retrouvé votre chien.
Sa soif s’est arrêtée, ce n’est plus un tourment. Sa faim a disparu, sa blessure ne l’embête plus. Votre chien a été libéré de ses tourments, voyez vous, votre chien est mort. Je me suis agenouillé à ses cotés, et je vous ai damné pour ne pas avoir été là hier pour que je puisse voir la lueur même pour un moment dans ses yeux maintenant libérés.
Et j'agonise, car je sais que s’il se réveillait maintenant et que j'étais vous ses yeux se mettraient à briller de reconnaissance et sa queue s’agiterait dans un signe de pardon.

Déposé par rafia le 28/02/2015  
Le petit chien de Madeleine Reynaud
Je suis un petit chien
Mais j’ai déjà quinze ans.
Si je présente bien,
Mon âge, je le sens.
Mon cœur est fatigué,
J’ai des douleurs partout,
Ma vue a bien baissé,
Je n’entends plus du tout.
J’aimais bien la montagne
Quand j’étais casse cou.
Le vertige me gagne,
Je fatigue beaucoup.
Je vais plus doucement
Et je marche très peu.
Je dors bien plus longtemps,
J’ai caché tous mes jeux.
Quand une chienne passe,
Je redeviens fringant,
Je fais preuve d’audace,
Je me sens élégant.
Mais dès qu’elle est partie,
Je retrouve mon âge
Et mon dos s’arrondit :
Ce n’était qu’un mirage.
Mes maîtres m’aiment autant
Que quand j’étais petit.
Ils me disent souvent
Que j’ai changé leur vie.
La mienne aura été
Faite de grandes joies,
J’aurai été choyé,
J’aurai été un roi.
Quand il faudra partir,
Je ne gémirai pas.
Je voudrais m’endormir
Blotti entre leurs bras.

Déposé par colombine67 le 27/02/2015  

LE VIEUX CHIEN et L’ENFANT !
Je les ai tant aimés, et ils m’ont tant donné,
Je revois leurs yeux quand ils me fixaient,
Je ne pourrai jamais vraiment les oublier.
J’entends encore leur cœur, contre le mien serré.
Pourtant ils sont partis, me laissant sur la route.
Là, ils ont mis en moi la grande peur du doute,
De n’avoir pas su faire les signes qu’il fallait,
Ou les gestes pour dire combien je les aimais.
Je n’ai jamais compté le nombre de caresses,
Les heures consacrées à capter la tendresse,
Complicités du jour, compagnie de la nuit,
Instants sacrés, qui me manquent aujourd’hui.
Le monde est cruel et l’humain n’est pas tendre,
Les Animaux sont là pour nous faire comprendre
Que l’Amour se rencontre mais ne s’achète pas,
Il se trouve souvent… en lui tendant les bras.
Des yeux qui vous implorent, une queue qui remue,
Un miaulement, un aboiement, sont un appel qui tue.
Ils voudraient bien vous dire « c’est moi qui te choisis »,
Mais hélas bien trop vite, déjà, vous êtes repartis.
Nous resterons ici, dans ces cages affolantes, carcérales,
Merci pour les bons soins grâce à la protection Animale,
Certains pour quelques temps et d’autres pour toujours,
Espoir sans avenir, quête éperdue d’un impossible Amour.
Puis tu es arrivé, charmant petit enfant, tu t’es mis à pleurer,
Tes doigts se sont serrés sur la grille que tu n’as pas lâchée.
La pluie de tes larmes, les sanglots de ta voix, déchirants
De sincérité, de joie, d’Amour mêlés, ont touché tes parents.
Oh ! Que tu étais fier ! Tenir en ta main la laisse du bonheur,
Te rendait bien plus fort, puissant, tout en ouvrant ton cœur.
Tu as gagné petit, tu as gagné pour toi, tu as gagné pour lui,
Maintenant tu es deux, il veillera sur toi qui fus son seul Ami.
Qui a dit que les vieux chiens ne s’adoptent jamais,
Il a plus de 10 ans, mais son cœur est prêt à t’aimer.
Son destin est entre tes mains, tu viens de lui sauver la vie,
Trois ans qu’il était là ; je suis content, son calvaire est fini.
Texte de Gilbert DUMAS




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