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En hommage à
Titus
Il nous a quittés le:08/09/1989
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En hommage à
Titus
45 bougies
10633 Fleurs
Déposé par choupinou coucou mon tus, je pars en vacances, je sais pas si je pourrais venir te fleurir, mais tu es dans mes pensées, de toute façon ,je sais que tu seras pas très loin, je t'aime mon Titus Déposé par nina1997 Je ne cesserai jamais de t'aimer🐕 car le soleil ne cesse de briller☀️Tant qu'il y aura de la lumière dans le ciel 🌈 il y en aura dans mon cœur ❤️ Déposé par spanky Les caresses des yeux sont les plus adorables, elles apportent l'âme et livrent des secrets dans lesquels seuls le fond du cœur peut apparaître. Déposé par poutounou « Il fait trop de bruit, ton silence . . . Elle prend trop de place, ton absence . . . » Déposé par nina1997 Quand tu me manques 🐕 je mets la main sur mon coeur 🩷 et je ferme les yeux. Car je sais que c'est le seul endroit où tu existes toujours 🩷 |
2282 messages
Déposé par poutounou le 06/11/2016Moi j'adore la vérité : ça peut faire mal sur le coup, mais on peut "construire" dessus ; les bases sont solides. Par contre, on ne peut rien construire sur ce qui n'est pas "vrai". * La fable et la vérité * La vérité, toute nue, Sortit un jour de son puits. Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ; Jeune et vieux fuyaient à sa vue. La pauvre vérité restait là morfondue, Sans trouver un asile où pouvoir habiter. A ses yeux vient se présenter La fable, richement vêtue, Portant plumes et diamants, La plupart faux, mais très brillants. Eh ! Vous voilà ! Bon jour, dit-elle : Que faites-vous ici seule sur un chemin ? La vérité répond : vous le voyez, je gêle ; Aux passants je demande en vain De me donner une retraite, Je leur fais peur à tous : hélas ! Je le vois bien, Vieille femme n'obtient plus rien. Vous êtes pourtant ma cadette, Dit la fable, et, sans vanité, Partout je suis fort bien reçue : Mais aussi, dame vérité, Pourquoi vous montrer toute nue ? Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ; Qu'un même intérêt nous rassemble : Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble. Chez le sage, à cause de vous, Je ne serai point rebutée ; A cause de moi, chez les fous Vous ne serez point maltraitée : Servant, par ce moyen, chacun selon son goût, Grâce à votre raison, et grâce à ma folie, Vous verrez, ma soeur, que partout Nous passerons de compagnie. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par choupinou le 02/11/2016Dans le ciel on voit tous des étoiles qui brille,plus que les autres.... celle d'un être cher a notre coeur et qui veille sur nous.... une pensée a nos anges en ce lendemain de Toussaint une pensée pour nos anges partis dans le ciel,mais toujours dans nos coeurs Que la flamme de l'espérance ne s'éteigne jamais au fond de nous car nous les retrouverons et les blessures du passé redeviendrons magie de l'amour,une nouvelle et belle vie,avec eux et notre histoire, a chacun, de nouveau continuera pour toujours car c'est sur ils nous attendent...., |
Déposé par viana67 le 01/11/2016Nous avons tous des êtres chers disparus de notre horizon mais pas de notre coeur. En ce jour de Toussaint, rendons leur hommage et pensons à tout ce qu'ils nous ont apporté, aux souvenirs intacts, joyeux ou empreints de nostalgie. Désormais, libérés de toute chaîne, ils veillent sur nous. Pour les remercier de leur générosité, osons le bonheur sans arrière-pensée de mélancolie et encore moins de tristesse. Qu'ils vivent en nous à tout jamais et n'oublions pas de leur dire : "Je vous aime » ---------------------------- Tendres pensées à toi beau Titus et merci à ta maman pour son accompagnement amical lors de l'anniversaire d'envol de ma petite Valentine Marie et ses angelettes |
Déposé par Biscuit le 31/10/2016Liberté De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ? De quel droit ôtez-vous ces chanteurs aux bocages, Aux sources, à l'aurore, à la nuée, aux vents ? De quel droit volez-vous la vie à ces vivants ? Homme, crois-tu que Dieu, ce père, fasse naître L'aile pour l'accrocher au clou de ta fenêtre ? Ne peux-tu vivre heureux et content sans cela ? Qu'est-ce qu'ils ont donc fait tous ces innocents-là Pour être au bagne avec leur nid et leur femelle ? Qui sait comment leur sort à notre sort se mêle ? Qui sait si le verdier qu'on dérobe aux rameaux, Qui sait si le malheur qu'on fait aux animaux Et si la servitude inutile des bêtes Ne se résolvent pas en Nérons sur nos têtes ? Qui sait si le carcan ne sort pas des licous ? Oh ! de nos actions qui sait les contre-coups, Et quels noirs croisements ont au fond du mystère Tant de choses qu'on fait en riant sur la terre ? Quand vous cadenassez sous un réseau de fer Tous ces buveurs d'azur faits pour s'enivrer d'air, Tous ces nageurs charmants de la lumière bleue, Chardonneret, pinson, moineau franc, hochequeue, Croyez-vous que le bec sanglant des passereaux Ne touche pas à l'homme en heurtant ces barreaux ? Prenez garde à la sombre équité. Prenez garde ! Partout où pleure et crie un captif, Dieu regarde. Ne comprenez-vous pas que vous êtes méchants ? À tous ces enfermés donnez la clef des champs ! Aux champs les rossignols, aux champs les hirondelles ; Les âmes expieront tout ce qu'on fait aux ailes. La balance invisible a deux plateaux obscurs. Prenez garde aux cachots dont vous ornez vos murs ! Du treillage aux fils d'or naissent les noires grilles ; La volière sinistre est mère des bastilles. Respect aux doux passants des airs, des prés, des eaux Toute la liberté qu'on prend à des oiseaux Le destin juste et dur la reprend à des hommes. Nous avons des tyrans parce que nous en sommes. Tu veux être libre, homme ? et de quel droit, ayant Chez toi le détenu, ce témoin effrayant ? Ce qu'on croit sans défense est défendu par l'ombre. Toute l'immensité sur ce pauvre oiseau sombre Se penche, et te dévoue à l'expiation. Je t'admire, oppresseur, criant : oppression ! Le sort te tient pendant que ta démence brave Ce forçat qui sur toi jette une ombre d'esclave Et la cage qui pend au seuil de ta maison Vit, chante, et fait sortir de terre la prison. (La légende des siècles) |
Déposé par poutounou le 30/10/2016Joli poème pour la Toussaint… * Les chrysanthèmes_ * O ! Fleur pâle ornement des images d’automne Sans parfum qui nous grise, aussi sans volupté Quand je te vois t’ouvrir, la gaieté m’abandonne Mais tu souris toujours sous le ciel attristé. * Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entière. Quand d’un feuillage d’or les arbres sont parés Tu fleuris quand la rose à son heure dernière Effeuille tristement ses pétales fanés. * Dans les jardins en deuil ta frileuse parure Jette une note gaie et sur les tapis d’or Par l’automne étendus, tes rameaux de verdure Font croire que l’hiver est loin de nous encor. * Sur les tombeaux glacés tu remplaces les roses Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards Tu figures partout et dans les chambres roses Et dans les grands salons et sur les corbillards. * N’es-tu pas, par ta grâce et par ta modestie, La fleur qui plaît aux yeux parmi toutes les fleurs. Puisqu’au sein de la mort tu fais briller la vie Comme un rayon d’espoir brille au sein des douleurs. |
Déposé par Biscuit le 25/10/2016Tu es parti rejoindre le soleil, un après-midi d'hiver. Tu t'es envolé pour voir le ciel me laissant seule sur la terre. Tu resteras toujours en moi comme le plus beau de mes cadeaux, Je te garderais au fond de moi. Tu as certainement retrouvé, tous tes vieux amis d'avant. Depuis de années, ils t'attendaient, Ils sont heureux maintenant. Ils vont pouvoir te raconter , que là-haut la vie est un jeu, qu'il ne faut surtout pas pleurer. Tu pourras courir au gré du vent, sauter d'un nuage à l'autre. Tu n'as plus de douleurs, tu ne sens, que la chaleur des autres. Profite bien à l'avenir, mais garde moi en souvenir, des années partagées, qui ne vont jamais s'effacer... |
Déposé par choupinou le 25/10/2016JE T'AIME, Je t'ai aimé depuis le premier jour, ou mes yeux ont su voir ton regard si doux, gravé dans mon coeur pour l'éternité,pour toujours, tu étais,tu es et tu seras le soleil de mes jours, pour toi je suis prête a tout,prendre le chemin et aller au bout, et je sais que pour moi a jamais tu es,sera mon grand amour, aujourd'hui il demeure dans mon être et en toi pour toujours... Celle qui t'aime pour la vie, Celle qui t'aime a l'infini, même l'au dela ne changera rien, tu restes malgré la mort,mon petit chien, et dans ton plus profond sommeil, je sais qu'il brille encore mon étincelle,sur laquelle tu veilles.... a mon TITUS TA NIECE D'AMOUR, |
Déposé par poutounou le 24/10/2016Le voyage * Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ; Voir sur sa tête alors s'amasser les nuages, Dans un sable mouvant précipiter ses pas, Courir, en essuyant orages sur orages, Vers un but incertain où l'on n'arrive pas ; Détrempé vers le soir, chercher une retraite, Arriver haletant, se coucher, s'endormir : On appelle cela naître, vivre et mourir. La volonté de Dieu soit faite ! * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 19/10/2016Certains jours, on se dit que le monde est rempli de haine, puis certaines fois, on écoute des histoires comme celle de Alaa qui redonnent espoir. Cet homme a sauvé 200 chats. Un immense respect à lui... * Des dizaines de chats abandonnés * Mohammad Alaa Aljaleel vit à Alep en Syrie. Vous savez tout comme moi à quel point ce pays est dévasté par la guerre et la violence. De nombreuses personnes ont quitté la ville dans l'espoir d'obtenir des jours meilleurs. Pour Alaa, ce n'est pas si simple. Il ne peut se résigner à quitter la ville tout en sachant à quel point de nombreuses vies dépendent de lui. * Alaa s'est occupé de quelques chiens et de plus de 170 chats. Tous ces chats sont devenus errants suite aux nombreux départs des habitants d'Alep. C'est tout naturellement que ces chats se sont tournés vers Alaa qui les a nourris et soignés pendant tout ce temps. * Alaa, le sauveur des chats * Les bonnes actions de Alaa se sont répandues dans la ville. Lorsque des familles souhaitaient quitter le pays, elles déposaient systématiquement leur chat dans les mains de Alaa dans l'espoir qu'il le prenne en charge. * Une jeune fille qui avait élevé son chat depuis toujours l'a laissé à Alaa. Ses parents souhaitaient quitter la ville, et il était impossible d'emmener le chat. La jeune fille pria Alaa de lui envoyer des photos de son chat. Alaa, touché par la petite fille, lui promit de lui envoyer des photos autant que possible. "Vous pensez que je pourrai récupérer mon chat quand je reviendrai ?" pleure la petite fille. * Le groupe de chats qui était d'une vingtaine a donc grossi jusqu'à atteindre les 100 chats. Dans le but de trouver une maison pour tous ces chats, Alaa a fondé un sanctuaire nommé Il Gattoro d'Aleppo. * Cet homme est clairement le sauveur de ces chats. Il risque sa vie chaque jour sous les bombardements pour s'occuper de sa nouvelle famille. * Pour Alaa, aimer les gens c'est aussi aimer tous les êtres vivants. Et les animaux en font partie intégrante. C'est pourquoi il se donne tant de mal à les aider. Comme il l'explique dans son interview pour la BBC, les bombardements et la guerre sont son quotidien, alors il fait tout son possible pour aider ces chats et se procurer un peu de bonheur. |
Déposé par ovanek le 19/10/2016Chien….Pensée ….Phil *** 💖 💖 💖 93 💖 💖 **** au Pays des âmes **** Le visage contre le mur Je n´entends plus de murmures Prends le masque de mes yeux Je tends l´oreille vers les cieux Il n´y a personne ici Où la confusion est née Le vieillard est couronné rien n´alourdit mon esprit Laisse ma main montrer la vie car j´apporte quelque chose L´étoile de la peur m´étrangle et m´entraîne sous la terre Jusqu´au pays des aveugles Dans le feu je brûle entier malgré mon besoin de vie Prisonnier de mon esprit Le visage contre le mur écrasé par la torture Une âme silencieuse quand la vie est en veilleuse Ne peut rien changer du tous des larmes sur mon visage La poussière sur mes chaussures Mon testament est fini je n´ai rien à faire ici La réalité s´éveille le visage contre le mur Quand profonde est la blessure Quand pas une feuille ne bouge quand le poignard devient rouge Il faut tourner cette page sans tournée le dos au pays des pensées Celle de la Vérité *** Je t'aime mon Fidèle…..Pensée…. Phil *** 💖 |
Déposé par Biscuit le 19/10/2016les liens cliquables, les images ou les vidéos provoquent des ralentissements du site ils ne sont plus autorisés dans les messages |
Déposé par Biscuit le 16/10/2016les liens cliquables, les images ou les vidéos provoquent des ralentissements du site ils ne sont plus autorisés dans les messages |
Déposé par ovanek le 14/10/2016💖 💖 92 💖 💖 **** Ne m’oublie Pas **** C´est un instant étrange Tu me regardes en silence Ça ne dure que quelques secondes Et tu t´en vas dans ton monde C´est un moment distance Ton regard en dissidence Et je vois passer une ombre Quand tu me fuis quand tu sombres Ne m´oublie pas, ne m´oublie pas Quand tu es au pays de tes rêves Ne m´oublie pas Maladresse, impuissance On dirait que je n´ai aucune chance On dirait que tu me sondes Pour m´entraîner quand tu tombes C´est un moment si intense Rien n´a plus la moindre importance Et tu retournes en pénombre Pour me laisser dans ce monde Ne m´oublie pas, ne m´oublie pas Quand tu es au pays de tes rêves Ne m´oublie pas ….Oh! Ne m´oublie pas Quand tu plonges quand tes yeux s´éteignent Ne m´oublie pas Quand tu es au pays de tes rêves Souviens-toi D´où que tu sois de quelques ténèbres Ne m´oublie pas quand je serais au pays de tes rêves Tu seras là.... Attend Moi.... Oh ! Ne m’oublie Pas *** Je t’aime mon Chien….Pensée ….Phil *** 💖 |
Déposé par poutounou le 14/10/2016C'est vrai qu'on a tendance à voir la couleur qui sait nous plaire... * L'habit d'Arlequin * Vous connaissez ce quai nommé de la Ferraille, Où l'on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs. A mes fables souvent c'est là que je travaille ; J'y vois des animaux, et j'observe leurs moeurs. Un jour de mardi gras j'étais à la fenêtre D'un oiseleur de mes amis, Quand sur le quai je vis paraître Un petit arlequin leste, bien fait, bien mis, Qui, la batte à la main, d'une grâce légère, Courait après un masque en habit de bergère. Le peuple applaudissait par des ris, par des cris. Tout près de moi, dans une cage, Trois oiseaux étrangers, de différent plumage, Perruche, cardinal, serin, Regardaient aussi l'arlequin. La perruche disait : " J'aime peu son visage, Mais son charmant habit n'eut jamais son égal. Il est d'un si beau vert ! - Vert ! dit le cardinal ; Vous n'y voyez donc pas, ma chère ? L'habit est rouge assurément : Voilà ce qui le rend charmant. - Oh ! pour celui-là, mon compère, Répondit le serin, vous n'avez pas raison, Car l'habit est jaune-citron ; Et c'est ce jaune-là qui fait tout son mérite. - Il est vert. - Il est jaune. - Il est rouge morbleu ! " Interrompt chacun avec feu ; Et déjà le trio s'irrite. " Amis, apaisez-vous, leur crie un bon pivert ; L'habit est jaune, rouge et vert. Cela vous surprend fort ; voici tout le mystère : Ainsi que bien des gens d'esprit et de savoir, Mais qui d'un seul côté regardent une affaire, Chacun de vous ne veut y voir Que la couleur qui sait lui plaire. " * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 09/10/2016Et oui ! Le bien et le mal nous sont rendus. C'est vrai aussi pour ceux qui font du mal à nos amis les bêtes... * L'enfant et le miroir * Un enfant élevé dans un pauvre village Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir Un miroir. D'abord il aima son image ; Et puis, par un travers bien digne d'un enfant, Et même d'un être plus grand, Il veut outrager ce qu'il aime, Lui fait une grimace, et le miroir la rend. Alors son dépit est extrême ; Il lui montre un poing menaçant, Il se voit menacé de même. Notre marmot fâché s'en vient, en frémissant, Battre cette image insolente ; Il se fait mal aux mains. Sa colère en augmente ; Et, furieux, au désespoir, Le voilà devant ce miroir, Criant, pleurant, frappant la glace. Sa mère, qui survient, le console, l'embrasse, Tarit ses pleurs, et doucement lui dit : N'as-tu pas commencé par faire la grimace A ce méchant enfant qui cause ton dépit ? - Oui. - Regarde à présent : tu souris, il sourit ; Tu tends vers lui les bras, il te les tend de même ; Tu n'es plus en colère, il ne se fâche plus : De la société tu vois ici l'emblême ; Le bien, le mal, nous sont rendus. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par choupinou le 07/10/2016les liens cliquables, les images ou les vidéos provoquent des ralentissements du site ils ne sont plus autorisés dans les messages pour toi ,ces jolies fleurs que j'ai ramené de Corse ,mon coeur |
Déposé par Biscuit le 06/10/2016L 'enfant et le chien Un enfant seul, Tout seul avec en main Une belle tranche de pain. Un enfant seul, Avec un chien Qui le regarde comme un dieu Qui tiendrait dans sa main, La clé du paradis des chiens. Un enfant seul Qui mord dans sa tranche de pain, Et que le monde entier Observe pour le voir donner Avec simplicité, Alors qu'il a très faim, La moitié de son pain Bien beurré à son chien. Maurice Carême. |
Déposé par choupinou le 06/10/2016les liens cliquables, les images ou les vidéos provoquent des ralentissements du site ils ne sont plus autorisés dans les messages POUR TOI MON TITUS |
Déposé par poutounou le 05/10/2016La brebis et le chien * La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunée. Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis Quand je songe aux malheurs de notre destinée. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidèle, Tu reçois, pour prix de ton zèle, Des coups et souvent le trépas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille Assassiné par ces méchants. Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, Voilà notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misère ? Va, ma soeur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par viana67 le 02/10/2016Extrait des « Feuilles mortes » de Jacques Prévert avec une petite adaptation personnelle dont je demande pardon à l’auteur : Oh! je voudrais tant que tu te souviennes Des jours heureux où nous étions amis En ce temps-là la vie était plus belle, Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui Les feuilles mortes se ramassent à la pelle Tu vois, je n'ai pas oublié... Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi Et le vent du nord les emporte Dans la nuit froide de l'oubli. Tu vois, je n'ai pas oublié La chanson que tu me chantais : C'est une chanson qui nous ressemble Toi, tu m'aimais et je t'aimais Et nous vivions tous deux ensemble Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais Mais la vie sépare ceux qui s'aiment Tout doucement, sans faire de bruit Et la mer efface sur le sable NOS PAS DESORMAIS REUNIS. |
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