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En hommage à
LOUVETEAU
HUSKY
Il est né le:24/12/1998
Il nous a quittés le:25/11/2013
 

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En hommage à LOUVETEAU

A mon Louveteau, un chien inoubliable, qui m’a donné 15 ans d’amour et de bonheur.
Tu as illuminé ma vie et sans toi, plus rien ne sera jamais pareil.
Tu es pour toujours dans mon cœur, car l’amour qui nous lie est éternel.
Repose en paix auprès de ton frère, Guizmo.
Ta maman qui t'aimera toujours.




A mon Louveteau,

Un museau biscornu,
A cause des coups reçus.
Le regard malheureux
Des pauvres chiens peureux.

Telle une apparition,
Je te vis à minuit,
Transi, mais si mignon,
Petit chien de la nuit.

Car c'est un soir d'hiver
Qu'ils t'ont abandonné,
Ces maîtres au coeur de pierre,
Que tu as tant aimés!

Ils t'ont jeté dehors
Et ils t'ont condamné,
Sans le moindre remords,
A tous les jours errer.

Mais une nuit glaciale,
Nous nous sommes croisés.
Aux pattes, tu avais mal,
A force de marcher.

Tu voulais un coin chaud,
Un câlin, une caresse.
Je t'appelais "Louveteau",
Tu me suivis sans laisse.

Et depuis ce jour-là,
Mon Louveteau et moi,
Nous sommes réunis,
Et amis pour la vie.




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Déposé par Pachkounet
Déposé par Pachkounet
Shabbat Shalom, mon nourson... Je t'aime, mon Louveteau.
Déposé par Pachkounet
Déposé par Pachkounet
Des bisouxx pour toi, mon Louveteau. Parce que je t'aime...pour toujours...
Déposé par Pachkounet
Déposé par Pachkounet
Hag Pessah Sameah, mon Louveteau. Je t'aime. Pour toujours dans mon coeur...
Déposé par Pachkounet
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Shabbat Shalom, mon Louveteau d'amour. Je t'aime...pour toujours... Mille bisouxx et tendres câlins.
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🦋🐦Douces pensées🐦🦋
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Amuses toi bien avec Nicky et Cupidon ; vous restez dans nos coeurs.
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Douce pensée ❤ 28 février 2024
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Tendres caresses.
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1352 messages

Déposé par poutounou le 02/08/2023  
Respire ta jeunesse ! Le temps est court qui va de la vigne au pressoir !!!
*
Le temps de vivre
*
Déjà la vie ardente incline vers le soir,
Respire ta jeunesse,
Le temps est court qui va de la vigne au pressoir,
De l'aube au jour qui baisse.
*
Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour,
Aux mouvements de l'onde,
Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour,
C'est la chose profonde ;
*
Combien s'en sont allés de tous les coeurs vivants
Au séjour solitaire,
Sans avoir bu le miel ni respiré le vent
Des matins de la terre,
*
Combien s'en sont allés qui ce soir sont pareils
Aux racines des ronces,
Et qui n'ont pas goûté la vie où le soleil
Se déploie et s'enfonce !
*
Ils n'ont pas répandu les essences et l'or
Dont leurs mains étaient pleines,
Les voici maintenant dans cette ombre où l'on dort
Sans rêve et sans haleine.
*
- Toi, vis, sois innombrable à force de désirs,
De frissons et d'extase,
Penche sur les chemins, où l'homme doit servir,
Ton âme comme un vase ;
*
Mêlée aux jeux des jours, presse contre ton sein
La vie âpre et farouche ;
Que la joie et l'amour chantent comme un essaim
D'abeilles sur ta bouche.
*
Et puis regarde fuir, sans regret ni tourment,
Les rives infidèles,
Ayant donné ton coeur et ton consentement
A la nuit éternelle...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 30/07/2023  
La mort dit à l'homme...
*
Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme,
Assez connu l'amour, le désir, le dégoût,
L'âpreté du vouloir et la torpeur des sommes,
L'orgueil d'être vivant et de pleurer debout...
*
Que voulez-vous savoir qui soit plus délectable
Que la douceur des jours que vous avez tenus,
Quittez le temps, quittez la maison et la table ;
Vous serez sans regret ni peur d'être venu.
*
J'emplirai votre coeur, vos mains et votre bouche
D'un repos si profond, si chaud et si pesant,
Que le soleil, la pluie et l'orage farouche
Ne réveilleront pas votre âme et votre sang.
*
- Pauvre âme, comme au jour où vous n'étiez pas née,
Vous serez pleine d'ombre et de plaisant oubli,
D'autres iront alors par les rudes journées
Pleurant aux creux des mains, des tombes et des lits.
*
D'autres iront en proie au douloureux vertige
Des profondes amours et du destin amer,
Et vous serez alors la sève dans les tiges,
La rose du rosier et le sel de la mer.
*
D'autres iront blessés de désir et de rêve
Et leurs gestes feront de la douleur dans l'air,
Mais vous ne saurez pas que le matin se lève,
Qu'il faut revivre encore, qu'il fait jour, qu'il fait clair.
*
Ils iront retenant leur âme qui chancelle
Et trébuchant ainsi qu'un homme pris de vin ;
- Et vous serez alors dans ma nuit éternelle,
Dans ma calme maison, dans mon jardin divin...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 26/07/2023  
Que c'est beau ! "On a dans l'âme une tendresse où tremblent toutes les douleurs..."
*
Rosées
*
Je rêve, et la pâle rosée
Dans les plaines perle sans bruit,
Sur le duvet des fleurs posée
Par la main fraîche de la nuit.
*
D'où viennent ces tremblantes gouttes ?
Il ne pleut pas, le temps est clair ;
C'est qu'avant de se former, toutes,
Elles étaient déjà dans l'air.
*
D'où viennent mes pleurs ? Toute flamme,
Ce soir, est douce au fond des cieux ;
C'est que je les avais dans l'âme
Avant de les sentir aux yeux.
*
On a dans l'âme une tendresse
Où tremblent toutes les douleurs,
Et c'est parfois une caresse
Qui trouble, et fait germer les pleurs
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

Déposé par poutounou le 23/07/2023  
Les larmes, que nous avons versées pour vous, sont toujours là au fin fond de notre cœur… !!!
*
Larmes
*
Larmes aux fleurs suspendues,
Larmes de sources perdues
Aux mousses des rochers creux ;
*
Larmes d'automne épandues,
Larmes de cors entendues
Dans les grands bois douloureux ;
*
Larmes des cloches latines,
Carmélites, Feuillantines...
Voix des beffrois en ferveur ;
*
Larmes, chansons argentines
Dans les vasques florentines
Au fond du jardin rêveur ;
*
Larmes des nuits étoilées,
Larmes de flûtes voilées
Au bleu du pare endormi ;
*
Larmes aux longs cils perlées,
Larmes d'amante coulées
Jusqu'à l'âme de l'ami ;
*
Gouttes d'extase, éplorement délicieux,
Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux !
*
Et toi, mon coeur, sois le doux fleuve harmonieux,
Qui, riche du trésor tari des urnes vides,
Roule un grand rêve triste aux mers des soirs languides.
*
Albert SAMAIN (1858-1900)

Déposé par poutounou le 19/07/2023  
Tantôt il y fait jour, dans notre âme, et tantôt crépuscule...
*
Toute une vie en nous, non visible, circule
*
Toute une vie en nous, non visible, circule
Et s'enchevêtre en longs remous intermittents ;
Notre âme en est variable comme le temps ;
Tantôt il y fait jour et tantôt crépuscule,
Selon de brefs et de furtifs dérangements
Tels que ceux du feuillage et des étangs dormants.
Pourquoi ces accès d'ombre et ces accès d'aurore
Dans ces zones de soi que soi-même on ignore ?
Qu'est-ce qui s'accomplit, qu'est-ce qui se détruit ?
Mais, qu'il fasse aube ou soir dans notre âme immobile,
La même vie occulte en elle se poursuit,
Comme la mer menant son oeuvre sous une île !
*
Georges RODENBACH (1855-1898)

Déposé par poutounou le 16/07/2023  
Devant la mort je m’incline et pardonne au Bon Dieu !!!
*
Sur la mort d'une rose
*
Cette rose qui meurt dans un vase d'argile
Attriste mon regard,
Elle paraît souffrir et son fardeau fragile
Sera bientôt épars.
*
Les pétales tombés dessinent sur la table
Une couronne d'or,
Et pourtant un parfum subtil et palpable
Vient me troubler encor.
*
J'admire avec ferveur tous les êtres qui donnent
Ce qu'ils ont de plus beau
Et qui, devant la Mort s'inclinent et pardonnent
Aux auteurs de leurs maux,
*
Et c'est pourquoi penché sur cette rose molle
Qui se fane pour moi,
J'embrasse doucement l'odorante corolle
Une dernière fois.
*
Raymond RADIGUET (1903-1923)

Déposé par choupinou le 12/07/2023  
De la douceur,
De la tendresse,
De l'Amour,
De la fusion,
Où la pensée,
le coeur, pourraient s'y reposer
Et vivre en toute liberté...
Je t'ai rencontré, instant magique
Il était une fois.....💋toi et moi
Nous avons eu une belle histoire...
On s'est aimés(ées), toi bien plus fort que moi,
et pourtant dieu sait comme je t'aimais,
Tu es parti(ie), ma vie s'est dégradée,
Comme un ouragan qui arrache tout sur son passage,
Mon coeur a pleuré, il s'est meurtri
Et tu l'as laissé se consumer, sans le vouloir ,
Je suis resté(ée) planté là, avec le vide et ce silence .
Je t'aime mon ange💖✨🌈😢

Déposé par poutounou le 12/07/2023  
C’est vrai que la vie est un combat, et quel combat …!!!???
*
Ah ! ne me dites pas...
*
Ah ! ne me dites pas que la vie est un rêve,
Une ombre qui s'enfuit et flotte sous mes pas ;
C'est le temps de la lutte, et si rien ne s'achève,
L'éternel avenir a son germe ici-bas.
*
La vie est un combat, la vie est une arène
Où le devoir grandit du triomphe obtenu ;
C'est le sentier qui monte, et pas à pas nous mène
Aux sommets d'où la vue embrasse l'inconnu.
*
Madame de PRESSENSÉ (1826-1901)

Déposé par choupinou le 11/07/2023  
Il est des jours, des nuits
Où rien ne peut soulager
Mon cœur, ma peine
Être ici ou ailleurs
Où ces quelques moments de bonheur, on fuit
Où dans mes yeux, le reflet
D'une présence auprès de moi
Me perturbe encore.
Tu reviens sans cesse dans ma mémoire,
Et tu bouleverses mon cœur,
Tu m'as laissé en mille morceaux
Cette dépendance affective
Je la connais, elle est douleur
Je marche sur le fil de ma vie
Toujours avec ce besoin.
Toi tu es mon passé,
Moi cet oiseau blessé
Que j'ai laisser partir
pour te libérer, de ta maladie
Cette vie que je ne défi plus,
Cette vie qui m'ennuie,
Ce temps qui passe et me laisse làs
Attendant les dernières minutes,
attendant en vain ton retour,
mais je sais au fond de moi, le néant
mais viendra un jour, on se retrouvera
je le sais que tu m'attends patiemment,
Tu veilles pour l'instant ,oui ce moment viendra
Je pense à toi mon coeur
A vous mes amis petits anges

Déposé par poutounou le 19/04/2023  
L’Ecureuil, le Chien et le Renard
*
Un gentil écureuil était le camarade,
Le tendre ami d’un beau danois.
Un jour qu’ils voyageaient comme Oreste et Pylade,
La nuit les surprit dans un bois.
*
En ce lieu point d’auberge ; ils eurent de la peine
À trouver où se bien coucher.
Enfin le chien se mit dans le creux d’un vieux chêne,
Et l’écureuil plus haut grimpa pour se nicher.
*
Vers minuit, c’est l’heure des crimes,
Longtemps après que nos amis
En se disant bonsoir se furent endormis,
Voici qu’un vieux renard affamé de victimes
Arrive au pied de l’arbre, et, levant le museau,
Voit l’écureuil sur un rameau.
*
Il le mange des yeux, humecte de sa langue
Ses lèvres qui, de sang, brûlent de s’abreuver ;
Mais jusqu’ à l’écureuil il ne peut arriver :
Il faut donc par une harangue
L’engager à descendre ; et voici son discours :
*
Ami, pardonnez, je vous prie,
Si, de votre sommeil, j’ose troubler le cours,
Mais le pieux transport dont mon âme est remplie
Ne peut se contenir ; je suis votre cousin germain.
Votre mère était soeur de feu mon digne père.
Cet honnête homme, hélas ! à son heure dernière,
M’a tant recommandé de chercher son neveu
Pour lui donner moitié du peu
Qu’il m’a laissé de bien !
*
Venez donc, mon cher frère,
Venez, par un embrassement,
Combler le doux plaisir que mon âme ressent.
Si je pouvais monter jusqu’aux lieux où vous êtes,
Oh ! J’y serais déjà, soyez-en bien certain.
*
Les écureuils ne sont pas bêtes,
Et le mien était fort malin ;
Il reconnaît le patelin,
Et répond d’un ton doux : je meurs d’impatience
De vous embrasser, mon cousin ;
*
Je descends : mais, pour mieux lier la connaissance,
Je veux vous présenter mon plus fidèle ami,
Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance…
Il dort dans ce trou-là : frappez un peu ; je pense
Que vous serez charmé de le connaître aussi.
*
Aussitôt maître renard frappe,
Croyant en manger deux. Mais le fidèle chien
S’élance de l’arbre, le happe,
Et vous l’étrangle bel et bien.
*
Ceci prouve deux points : d’abord, qu’il est utile
Dans la douce amitié de placer son bonheur,
Puis, qu’avec de l’esprit il est souvent facile,
Au piège qu’il nous tend, de surprendre un trompeur.
*
Jean-Pierre Claris de Florian

Déposé par poutounou le 16/04/2023  
Une impression d’inachevé…
*
On peut se dire que l’irrémédiable
Avec le temps peut réunir l’oubli
Avec l’amour pour vous retenir
Juste laisser un peu d’espérance
A peine murmuré sous un silence
Mais il y a l’inacceptable
Qui vient tout bousculer
Une erreur de là-haut
Qu’on n’a pas demandé
*
Mais il y a l’inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu’on vous a donné
*
Et vous laisse comme une impression
Une impression d’inachevé
*
On peut se dire que l’inconcevable peut arriver
Un jour sans faire de bruit
Tout bouleverser
Sans vous prévenir, même s’y attendre
*
Parce que quoi qu’on fasse
On sait le mur au bout de l’impasse
*
Mais il y a l’inacceptable
Qui vient tout bousculer
Une erreur de là-haut
Qu’on n’a pas demandé
*
Mais il y a l’inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu’on vous a donné
*
Et vous laisse comme une injustice
Une injustice inacceptable
*
Mais il y a l’inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu’on vous a donné
*
Et vous laisse comme une impression
Une impression d’inachevé… »
*
Comédie musicale – Les Dix Commandements

Déposé par poutounou le 12/04/2023  
Que c’est beau : « Et je ne sais plus tant je t’aime lequel de nous deux est absent »
*
Le front aux vitres
*
Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin
Ciel dont j’ai dépassé la nuit
Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes
Dans leur double horizon inerte indifférent
Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin
Je te cherche par delà l’attente
Par delà moi même
Et je ne sais plus tant je t’aime
Lequel de nous deux est absent.
*
Poème de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Déposé par poutounou le 09/04/2023  
Chers "papas" et "mamans" de coeur du cimetière virtuel, je vous souhaite de passer de merveilleuses Fêtes de Pâques et que tous vos soucis ne soient plus qu’un mauvais souvenir... Quant à nos Anges, ils vont sûrement tous se réunir dans la grande prairie du Paradis blanc pour y chercher des chocolats et autres joujoux et douceurs...
*
JOYEUSES PAQUES
*
Joie et nervosité dans l'attente de leur retour de Rome.
Observant le ciel, tendant l'oreille pour ne pas les rater.
Y être bientôt, le jour J tant attendu, l'impatience nous gagne,
Et nos papilles frétillent à l'idée de savourer ces chocolats.
Une fête pour les gourmands, petits et grands.
Ses cloches gastronomes et quelque peu coquines qui,
En arrivant dans nos maisons, cachent de nombreuses douceurs
Savoureuses et sucrées, propres à attiser notre curiosité et notre impatience.
*
Poules, oeufs, lapins et autres cloches en chocolat,
Attendant d'être découverts par des gastronomes aux yeux émerveillés.
Quelle douce récompense que de les trouver enfin !
Un jour par an, nous pouvons les dévorer sans remords.
Ensemble partageons, rions, régalons-nous et
Savourons cette fête de Pâques que je vous souhaite joyeuse.

Déposé par poutounou le 05/04/2023  
Quel magnifique poème ! Toi, mon Esprit, sillonnes gaiement l’immensité profonde et va dire à nos doux Anges combien ils nous manquent…
*
Élévation
*
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
*
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
*
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
*
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
*
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
*
Poème de Charles Baudelaire

Déposé par poutounou le 02/04/2023  
Avec un jour de retard, mais elle est trop drôle celle-là !!!
*
Poésie du poisson d'avril
*
J'ai vu 3 chats bleus, à la queue leu-leu
Marchant sur un fil .....Poisson d'avril !
J'ai vu un chameau faire du vélo
Tout autour d'une île.....Poisson d'avril !
J'ai vu un gros ver en hélicoptère
Traversant la ville.....Poisson d'avril !
J'ai vu une vache avec des moustaches
Et de très longs cils.....Poisson d'avril !
J'ai vu 10 corbeaux assis sur le dos
D'un vieux crocodile.....Poisson d'avril !
*
Paul GERALDY

Déposé par poutounou le 29/03/2023  
Magnifique écrit de nos Anges pour nous, mamans et papas de coeur !
*
Sois tranquille d’Emmanuel Moire
*
Je sais la peine
Je sais les pleurs
Et les pensées
Que les mots ne peuvent apaiser
Je sais l'absence
Je sais le manque
Et les regrets
Les souvenirs
Qu'il faut revivre
Et partager
Je sais tout ce qui est
Pour toi
*
Sois tranquille
Tout va bien
Sois tranquille
Je suis serein
Je repose en paix
Où je vais
Sois tranquille
Ce n'est rien
Sois tranquille
J'en ai besoin
Et je m'en sers
Je me libère
Enfin
*
Je sais le temps
Je sais les heures
Les nuits passées
Que les rêves ne peuvent soulager
Je sais l'effort
Et le courage
À retrouver
Se souvenir
Qu'il faudra vivre
Et continuer
Je sais tout ce qui est
Pour toi
*
Sois tranquille
Tout va bien
Sois tranquille
Je suis serein
Je repose en paix
Où je vais
Sois tranquille
Ce n'est rien
Sois tranquille
J'en ai besoin
Et n'oublie pas
N'oublie pas
Je suis là
Je suis là
Je suis là

*
Sois tranquille
Tout va bien
Sois tranquille
Je suis serein
Je repose en paix
Où je vais
Sois tranquille
Tout va bien
Sois tranquille
Et sois certain
Où que tu sois
Je veille sur toi

Déposé par poutounou le 26/03/2023  
Très bel écrit, légèrement revisité, du poète Monsieur Ferrat
*
Extrait de « Tu aurais pu vivre encore un peu »
*
Tu aurais pu vivre encore un peu
Pour notre bonheur, pour notre lumière
Avec tes yeux clairs, ta queue joyeuse
Ton esprit ouvert, ton air généreux
Tu aurais pu vivre encore un peu
Mon fidèle ami, mon copain, mon frère
Au lieu de partir tout seul en croisière
Et de nous laisser comme chiens galeux
Tu aurais pu vivre encore un peu
*
T'aurais pu rêver encore un peu
Te laisser bercer près de la rivière
Par le chant de l'eau courant sur les pierres
Quand des quatre fers, l'été faisait feu
T'aurais pu rêver encore un peu
Sous mon châtaignier à l'ombre légère
Laisser doucement le temps se défaire
Et la nuit tomber sur la vallée bleue
T'aurais pu rêver encore un peu
*
Tu aurais pu vivre encore un peu
Ne pas m'imposer d'écrire ces vers
Toi qui savais bien, mon ami si cher
À quel point souvent je suis paresseux
Tu aurais pu vivre encore un peu.
*
Jean Ferrat

Déposé par poutounou le 22/03/2023  
L’important c’est de vous aimer, vous nos magnifiques Anges…
*
L'important c'est d'aimer
*
Peu importe ce qu'on donne
Un sourire, une couronne
A quelqu'un ou bien à personne
Peu importe ce qu'on donne
Donner c'est comme recevoir
Mais sans s'en apercevoir
Comme quand on pardonne à ceux qu'on aime
Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...
*
L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander
*
Peu importe ce qu'on laisse
A tous ceux qui nous délaissent
Qu'on survive ou qu'on disparaisse
Peu importe qui nous blesse
Laisser c'est comme tout vouloir
Mais sans s'en apercevoir
*
C'est comme une faiblesse pour ceux qu'on aime
C'est presqu'une promesse d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...
*
L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander
*
Peu importe ce qu'on dit
Avec des mots ou des cris
Quand c'est le coeur qui parle aussi
Peu importe ce qu'on vit
Il faut toujours le vouloir
Et bien s'en apercevoir
*
Comme quand on sourit à ceux qu'on aime
Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...
*
L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander
*
L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
*
D'aimer quand même, comme je voudrais que l'on m'aime
Pour tout donner, à tous ceux qui eux m'ont aimé
D'aimer quand même
Comme je voudrais que l'on m'aime
*
Pascal Obispo

Déposé par poutounou le 19/03/2023  
Hélas ! Faut-il que meure ce bonheur ?
*
Impression de printemps
*
Il est des jours - avez-vous remarqué ? -
Où l'on se sent plus léger qu'un oiseau,
Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai
Que la même gaieté d'un damoiseau.
*
L'on se souvient sans bien se rappeler...
Évidemment l'on rêve, et non, pourtant.
L'on semble nager et l'on croirait voler.
L'on aime ardemment sans amour cependant
*
Tant est léger le coeur sous le ciel clair
Et tant l'on va, sûr de soi, plein de foi
Dans les autres, que l'on trompe avec l'air
D'être plutôt trompé gentiment, soi.
*
La vie est bonne et l'on voudrait mourir,
Bien que n'ayant pas peur du lendemain,
Un désir indécis s'en vient fleurir,
Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain.
*
Hélas ! faut-il que meure ce bonheur ?
Meurent plutôt la vie et son tourment !
Ô dieux cléments, gardez-moi du malheur
D'à jamais perdre un moment si charmant.
*
Paul VERLAINE (1844-1896)

Déposé par poutounou le 15/03/2023  
Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie !
*
Le ballet des heures
*
(Le Dieu Pan parle :)
*
Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses
Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour ;
Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
Et ne les donner qu'à l'amour.
*
Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure,
Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ;
Dans son rapide vol embrassez la meilleure,
Toujours celle qui va sonner.
*
Et retenez-la bien au gré de votre envie,
Comme le seul instant que votre âme rêva ;
Comme si le bonheur de la plus longue vie
Était dans l'heure qui s'en va.
*
Vous trouverez toujours, depuis l'heure première
Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois,
Les vignes, sur les monts, inondés de lumière,
Les myrtes à l'ombre des bois.
*
Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ;
Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé,
Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines
Et donne l'oubli du passé.
*
Que l'heure de l'amour d'une autre soit suivie,
Savourez le regard qui vient de la beauté ;
Être seul, c'est la mort ! Être deux, c'est la vie !
L'amour c'est l'immortalité !
*
Gérard de NERVAL (1808-1855)




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