Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux…
*
Avril
*
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
*
Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d’aucun espoir
Vous n’êtes pour lui messagères.
*
Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j’ai bien pleuré.
*
Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d’Avril
Je m’abandonne et me confie.
*
Depuis qu’un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.
*
Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l’azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S’accuse de n’avoir pas d’ailes.
*
François Coppée,

Et s'il était le plus laid
de tous les chiens du monde,
je l'aimerais encore,
à cause de ses yeux.
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Et si j'étais le plus laid
de tous les vieux du monde,
l'amour luirait encore
dans le fond de ses yeux.
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Et si nous étions tous deux,
lui si laid et moi si vieux,
un peu moins seuls au monde,
à cause de ses yeux ...
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Pierre Menanteau
( 1895 - 1992 )
" Le vieux et son chien "
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26 août : journée internationale du chien
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C’est un peu long à lire, mais quel joli conte que celui-ci !!! Bon lundi de Pâques à vous tous… Ah oui, je veux la même poule !!!
*
Le secret des oeufs de paques
*
Il était une fois un petit pays tranquille où, lorsque le printemps s'annonçait, les gens, dans chaque village, organisaient un grand marché. Ils enfilaient leur costume de fête et s'installaient sur la place principale pour vendre ce qu'ils avaient produit de meilleur ou de plus beau :
des couronnes de brioche ou de pain doré,
des oeufs,
des outils de bois sculpté,
des ceintures de cuir ...
La nature elle-même participait à l'événement. Les pommiers s'habillaient de blanc, les papillons défroissaient leurs ailes et les fleurs leurs pétales.
Un jour, au centre d'un de ces villages, comme d'habitude à cette époque, des fermières comparaient les oeufs de leur poulailler. C'était à qui aurait les plus gros, les plus ronds ou les plus blancs.
Seule une vieille femme se taisait. Elle ne possédait pour toute fortune qu'une petite poule maigrichonne qui ne lui avait donné que trois petits oeufs pas plus gros que des billes.
*
La vieille femme soupirait :
Je suis pauvre, ma poulette, que je t'ai mal nourrie et que tes oeufs sont tout juste bons à offrir aux enfants pour jouer aux billes.
Comme il faut cependant que je vende quelque chose afin de gagner quelques sous, c'est toi que je vais être obligée de mettre à l'étalage...
*
A ces mots, la petite poule se mit à crier :
Pitié, ma bonne dame ! Je ne veux pas finir rôtie. Si vous me gardez, je vous promets de pondre l'année prochaine les oeufs les plus extraordinaires !
*
La vieille femme n'en crut rien, mais elle se laissa attendrir et rentra chez elle avec sa poulette. Une année passa. Et la vieille femme, de plus en plus pauvre, n'avait que quelques poignées de riz à donner à sa petite poule en guise de nourriture.
Le jour du marché approchait et la petite bête dépérissait. Elle comprit qu'elle ne pouvait pondre des oeufs plus gros que ceux de l'an passé et , désespérée, elle alla se cacher dans un champ pour se lamenter :
Que vais-je devenir si je ne suis pas capable de donner à ma maîtresse que trois petits oeufs tout juste bons à offrir aux enfants pour jouer aux billes ? Cette fois, elle sera forcée de me vendre, et je finirai dans l'assiette d'un gros fermier !
Tout à sa peine, elle ne se rendit pas compte que les fleurs et les papillons l'écoutaient
Nous ne laisseront pas faire cela ! chuchotèrent-ils.
A la nuit tombée, les fleurs se couchèrent sur le sol, formant une sorte de litière multicolore au creux de laquelle se blottit la petite poule. Puis les papillons étendirent leurs ailes sur elle comme une couverture bruissante et bariolée.
Au matin, lorsqu'elle se réveilla, la poulette se sentit fraîche, dispose, et même si ragaillardie qu'elle se mit à chanter et pondit une demi-douzaine d'oeufs.
Et ces oeufs-là n'étaient pas ordinaires ! Ils n'étaient toujours pas bien gros, mais ils possédaient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Et même, à y regarder de près, on pouvait voir sur leur coquille de très jolis dessins comme on peut en admirer sur les ailes des papillons.
Toute heureuse, la petite poule courut chercher sa maîtresse. Celle-ci examina les oeufs un par un avant de les ranger dans son tablier :
Tu as tenu ta promesse. Ce sont bien les oeufs les plus extraordinaires que l'on puisse voir ! J'ai eu raison de ne pas te vendre !
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Le jour du marché, les oeufs de la vieille femme attirèrent les curieux. On se bouscula pour les acheter et la pauvre fermière récolta plus de pièces d'argent qu'elle n'en avait jamais eues dans sa vie.
Depuis ce jour, chaque année, dans ce petit village, puis dans tout le pays, et même dans les contrées voisines, les gens essayèrent de copier les oeufs de la vieille dame en peignant et décorant les leurs. Mais ils ne réussirent jamais à les égaler en couleurs et en délicatesse, car la petite poule, les fleurs des champs et les papillons gardèrent bien leur secret.
C'est ainsi que, chaque année, lorsque s'annonce le printemps, on prit dans ce petit pays et ensuite dans le monde entier l'habitude de décorer les oeufs ....

Une joyeuse journée de Printemps !
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Pâques est un jour de fête que l’on soit chrétien ou pas
Les parents affectueux, dans les jardins, cachent des œufs
Dimanche de Pâques ou Lundi de Pâques, Jours Heureux !
Prières pour la fin du Carême chrétien, expression de la foi
Qu’en cette belle fête de Pâques fusent de tendres vœux !
Vivons ensemble une journée de joie, un jour merveilleux!
Que les enfants sages partagent des œufs en chocolat
Aujourd’hui, une religion nous invite à la Joie !
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Par ce poème je vous souhaite mes amis de Joyeuses Pâques
Mots de poésie pour vous présenter mes beaux vœux.
Que tous les enfants du monde aient des œufs dans leur sac
Pâques est un jour de paix pour les cœurs et les yeux.
Le repas de Pâques sera un moment de sagesse.
Les prières du monde s’unissent dans une seule messe.
Nos vœux et souhaits s’unissent en une même promesse
Que la guerre et la misère sur terre en ce jour cessent !
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Joyeuses Pâques à toutes et tous !

Matin de Pâques
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Dig, ding, don ! Dig, ding, don !
Sonnez matines, Frères Jacques !
Dig, ding, don ! Dig, ding, don !
Sonnez le carillon de Pâques !
Dig, ding, don ! Dig, ding, don !
Cloches, clochettes et bourdons,
Par ce matin clair et sonore,
La poulette jaune picore
Un grain d’or par-là, un grain par ci,
Et se promène sans souci.
*
Fais-nous vite un œuf ma poulette,
A la coquille blanche et nette,
Ou plutôt… Tiens ! Oui c’est cela,
Fais-nous un œuf en chocolat.
*
Daniel Roth
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Je souhaite à tous les anges du Paradis blanc ainsi qu'à leur famille de coeur de Joyeuses fêtes de Pâques avec plein de chocolat et d'oeufs multicolores, miam, miam, slurp....Hier ils ont tous fêté Pâques dans la grande prairie avec des mets tous plus succulents les uns que les autres. Qu'il fait bon vivre dans ce "Paradis blanc" où tout n'est qu'Amour et où il n'y a pas de place pour la méchanceté, la torture, l'abandon et toutes ces "choses" si négatives que l'on trouve sur terre...
*
Je souhaite également, à tous les membres du cimetière virtuel, une bonne santé, car c'est le plus important : sans la santé rien ne va....alors "Super santé" à vous tous...
*
Amicalement,
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Martine

Lettre ouverte d'un agneau nouveau-né.
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Je suis né aujourd'hui.
Ma mère m'a porté pendant 5 mois et maintenant que je suis dans ce monde elle aime prendre soin de moi comme n'importe quelle mère le ferai avec ses petits.
Le monde est beau, j'entends des bruits, je sens des odeurs.
Je vois les couleurs de la nature se réveiller, ils appellent ça le printemps, maman me l'a dit.
Je suis né récemment et je ressens déjà une grande énergie.
Je veux marcher, courir, faire partie de ce groupe appeler troupeau.
Il y a d'autres agneaux comme moi je peux les entendre pleurer et crier.
Je suis né il y a quelques jours, j'ai encore besoin de ma mère parfois je m'éloigne d'elle je rêve d'explorer le monde mais après on se retrouve toujours.
Son odeur est importante pour moi et pour elle c'est pareil.
La rumeur dit que quelqu'un vient nous chercher, je pense qu'ils veulent peut-être nous emmener dans un meilleur endroit et j'en suis heureux surtout si ma mère vient avec moi.
Un homme m'a attrapé sans trop de soucis j'ai pleuré j'ai regardé ma mère c'était triste.
Je l'ai regardé aussi longtemps que j'ai pu.
Je suis dans un endroit horrible, j'entends d'autres bébés comme moi crier, leurs voix me fait peur, je pense que je n'ai pas envie de crier comme ça non plus.
Mon tour arrive maintenant.
Né pour un mois ou deux et aujourd'hui je suis mort.
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J'ai adopté le chien âgé, malade, blessé du chenil.
Je n'oublierai jamais ses yeux : quand je suis entré dans les cages, il n'a même pas pris la peine de regarder, comme s'il savait déjà que je ne le verrais même pas.
Enrobé dans un coin, il avait accepté son destin.
Voici mon chien.
J'ai couru vers lui et soudainement il m'a regardé comme s'il voyait un ange.
Je l'ai embrassé et je lui ai dit qu'il serait heureux à nouveau.
Combien de fois va-t-il s'endormir dans mes bras et ce sera probablement le premier sommeil paisible que j'ai jamais eu avant.
Donnez un sens à la vie, faites un câlin.
Ils ont besoin de nous"
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Témoignage de Térésa Bernabei
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QUARTIER LIBRE
*
J'ai mis mon képi dans la cage
et je suis sorti avec l'oiseau sur la tête.
Alors,
on ne salue plus ?
a demandé le commandant.
Non,
a répondu l'oiseau.
Ah bon !
excusez-moi, je croyais qu'on saluait,
a dit le commandant.
Vous êtes tout excusé, tout le monde peut se tromper
a dit l'oiseau.
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Jacques Prévert - Paroles

Pourquoi veux-tu de moi ?
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Que je sois un chien ou que je sois un chat ,
Pourquoi veux-tu de moi ?
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Tu sais ,
Je ne suis pas un jouet ,
Je ne suis pas un objet ,
Moi aussi , j'ai des sentiments , des besoins ,
des désirs, des opinions , des exigences .
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Avant de m'adopter , demande-toi
pourquoi tu veux vraiment de moi .
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Comme toi ,
si j'ai froid , ai-je un abri ?
si j'ai faim, ai-je à manger ?
si j'ai soif , ai-je à boire ?
si je suis malade , ai-je des soins ?
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Et en plus ,
si je suis mal élevé ,
sais-tu m'éduquer sans brutalité ?
Si ma chaîne est trop courte, vas-tu l'allonger ?
ou te demander si elle est nécessaire ?
Si je suis seul longtemps et souvent , à quoi je sers ?
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Avant de m'adopter
demande-toi pourquoi tu veux vraiment de moi .
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Je ne suis pas tout à fait à ton images .
Je ne suis pas plus bête que toi .
Tu ne m'es pas supérieur , nous sommes différents ,
tellement que souvent avec toi ,
le dialogue n'est pas facile .
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Ce qui compte , ce n'est pas ce que tu promets
mais c'est ton cœur
et c'est ta main .
C'est notre dialogue muet .
Je fais partie du tout auquel tu appartiens .
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Alors dis-moi ,
Pourquoi veux-tu de moi ?
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CHANSON DES ESCARGOTS
QUI VONT A L'ENTERREMENT
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A l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le soir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez, prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le coeur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L'autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C'est moi qui vous le dis
Ça noircit le blanc de l’œil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueil
C'est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l'été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C'est un très joli soir
Un joli soir d'été
Et les deux escargots
S'en retournent chez eux
Ils s'en vont très émus
Ils s'en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un p'tit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux.
*
Jacques Prévert

Dans le sud de l’Angleterre, un chien est devenu le héros de toute une famille après avoir sauvé un enfant d’un accident de la route.
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GEO-le-héros-, un berger allemand croisé Collie de 7 mois, a été élevé au rang de héros après avoir sauvé la vie d’un petit garçon de 10 ans.
En effet, voyant un camion s’approcher, le chien a repoussé le petit garçon de la route se prenant ainsi l’impact de plein fouet.
Carly Riley, mère de famille, qui vit à Clacton-on-Sea, en Angleterre, était sortie se promener avec son chien, un berger allemand croisé Collie,
et ses trois fils, Charlie, Josh et Ben.
Alors qu’elle attendait au coin d’une rue pour traverser, la petite famille a vu un chauffard monter sur le trottoir et foncer droit sur le petit Charlie.
C’est à ce moment-là que Géo a sauté sur le garçon pour l’écarter. Le chien n’a pas pu éviter la collision et a été projeté sur la route par le camion.
Le chauffeur l’a une nouvelle fois heurté en prenant la fuite.
"Si Géo n’était pas intervenu, c’est Charlie qui se serait pris le camion, c’est certain", a expliqué Carly Riley aux médias locaux.
Le chien s’en sort finalement avec une patte et une vertèbre cassée et souffre de lésions internes, mais d’après le vétérinaire, il se remettra pleinement de l’accident.
La famille a bien entendu signalé le fuyard à la police et espère bien qu’il remboursera les 12.000 euros de frais vétérinaires.
Carly a expliqué au journal The Sun qu’il était hors de question de ne pas tout mettre en œuvre pour que le toutou se rétablisse pleinement.
"Nous voulons qu’il soit pleinement guéri, peut importe ce que cela coûtera, c’est un membre de notre famille".
La famille a également pensé à ouvrir une page facebook en l’honneur de Géo le héros.
Cette page leur sert également à récolter des dons pour payer les frais médicaux.
"Géo et les garçons ont une relation très forte", raconte la maman.
"Ils jouent toujours ensemble, que ce soit au football ou sur le trampoline.
Il est un membre à part entière de cette famille".
Avec cette histoire, le chien prouve une nouvelle fois qu’il est le meilleur ami de l’homme.
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Gentils oiseaux, venez à ma fenêtre,
Ce blanc duvet est pour vos petits nids ;
Je sens aussi que le printemps va naître,
Mon cœur ému s'épanche au sein des nuits.
Les fleurs déjà dégagent leurs corolles,
Leur corset vert ne craint plus les autans ;
Voici les jours des jeux, des danses folles,
Jolis oiseaux, célébrons le printemps.
Présage heureux, la nature féconde
Sème de fleurs le lit de son époux ;
Partout l'amour devient la loi du monde
Et les amants ont des regards plus doux.
Voici venir l'heure de la tendresse,
L'heure joyeuse aux baisers éclatants ;
Buvons donc tous aux coupes de l'ivresse ;
Jolis oiseaux, célébrons le printemps.
Oh ! comme vous que n'ai-je aussi des ailes
Pour m'envoler sous les bois odorants !
Que n'ai-je aussi des caresses nouvelles
Pour apaiser mes pensée délirants !
Mais ici-bas, solitaire et rêveuse,
Je ne connais que les tristes instants ;
Combien pourtant je voudrais être heureuse !
Jolis oiseaux, célébrons le printemps.
En écoutant la chanson si jolie
Que vous jetez aux vents de l'horizon,
Je sens mon cœur pris de mélancolie,
Et de désirs qui troublent ma raison,
Après ces chants qui peignent votre flamme,
De volupté je vous vois palpitants ;
Et moi j'attends à qui donner mon âme ;
Jolis oiseaux, célébrons le printemps.
N'ai-je pas droit à la faveur céleste,
Au tendre amour, à ma part de bonheur ?
La vie, hélas ! serait un don funeste
Si l'on devait languir dans le malheur ;
Mais Dieu jamais ne manque à ses promesses,
Il fit un cœur pour tout cœur de vingt ans.
Je suis aimée, allons ! plus de tristesses,
Jolis oiseaux, célébrons le printemps.
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L'enfant de lune
*
La lune en maraude au coeur des vergers
Grimpait aux pommiers en jupon d'argent ;
Surgirent des chiens rauques, déchaînés :
La lune s'enfuit, laissant un enfant.
*
Il vint avec nous en classe au village,
Tout à fait semblable aux autres garçons
Sauf cette clarté nimbant son visage
Sous le feu de joie de ses cheveux blonds.
*
Il aimait la pluie, les sources, les marbres,
Tout ce qui ruisselle et ce qui reluit ;
Le soir il veillait très tard sous les arbres
Regardant tomber lentement la nuit.
*
La lune en maraude au cœur des vergers
Vint chercher l'enfant un soir gris d'automne :
Vite, il s'envola. J'entends à jamais
Le bruit de son aile amie qui frissonne.
*
Marc Alyn

Au fond d’un vieux marécage vivaient quelques larves qui ne pouvaient comprendre pourquoi nul du groupe ne revenait
après avoir rampé le long des tiges de lys jusqu’à la surface de l’eau.
Elles se promirent l’une à l’autre que la prochaine qui serait appelée à monter reviendrait dire aux autres ce qui lui était arrivé.
Bientôt, l’une se sentit poussée de façon irrésistible à gagner la surface ;
elle se reposa au sommet d’une feuille de lys et subit une magnifique transformation qui fit d’elle une libellule avec de forts jolies ailes.
Elle essaya en vain de tenir sa promesse.
Volant d’un bout à l’autre du marais, elle voyait bien ses amies en bas.
Alors, elle comprit que même si elles avaient pu la voir, elles n’auraient pas reconnu comme une des leurs une créature si radieuse.
Le fait que nous ne pouvons voir nos amis et communiquer avec eux après la transformation que nous appelons la mort n’est pas une preuve qu’ils ont cessé d’exister.
Ils sont tout simplement dans un ailleurs qui sera un jour le nôtre.
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Walter Dudley Cavert

Texte publié par Reinette le 09/06/2008
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Poème pour mon chiens.
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Tu es arrivé un soir
Dehors il faisait déjà noir
Blotti au fond d'un panier
Encore tout effrayé
De ne plus sentir ta mère
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Je t'ai pris contre moi
Tu tremblais encore d'effroi
Mon cœur s'est rempli d'amour
J'ai su que je t'aimerai toujours
Que tu allais être pour moi un être à part
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Depuis ce jour tu ne me quittes plus
Ma solitude est révolue
Devant derrière ou à côté
Je me sens protégée
Tu n'es jamais bien loin
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Cela fait des années
Que tu me suis comme mon ombre
Tu n'as plus la force de marcher
Dans tes yeux se profilent l'ombre
Du regret de me quitter
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Je ne t'oublierai jamais
Tu as su réveiller mon cœur
Qui ne voulait plus aimer
Tu m'as donné tant d'amour
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La poétesse qui à écrit ce poème pour son chien est Reine Bataillou.
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L'autre monde dans lequel tu vis à présent bel Ange...
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L'autre monde
*
Quand je ferme les yeux,
J'allume les lumières
Des plafonds merveilleux
Que déploient mes paupières
*
Et qui m'éclairent les lieux
Où je viens, solitaire,
Glaner des rêves bleus
Dans la nuit, sur mes terres.
*
Anne Schwarz-Henrich

Quand comprendrons-nous cette réalité...
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Je suis un chien du 21e siècle.
- Je suis un Malinois.
Surqualifié parmi les chiens, j'excelle dans toutes les disciplines et je suis toujours prêt à travailler.
Aujourd'hui, on me demande de me détendre sur le canapé toute la journée tous les jours.
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- Je suis un Akita Inu.
Mes ancêtres ont été sélectionnés pour les combats de chiens.
Aujourd'hui on me demande d'être tolérant et on me gronde pour ma réactivité quand l'un d'entre eux s'approche de moi.
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- Je suis un Beagle.
Quand je poursuis ma proie, j'élève la voix pour que les chasseurs puissent me suivre.
Aujourd'hui on m'a mis un collier électrique pour me faire taire, et on veut que je reviennes sur un claquement de doigts.
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- Je suis un Yorkshire Terrier.
J'étais un terrifiant chasseur de rats dans les mines anglaises.
Aujourd'hui ils pensent que je ne peux pas utiliser mes pattes et ils me tiennent toujours dans leurs bras.
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- Je suis un Labrador Retriever.
Ma vision du bonheur est une plongée dans un étang pour ramener le canard qu'a tué à mon maître.
Aujourd'hui on a oublié que je suis un chien; je suis devenu obèse et je dois faire du baby-sitting.
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- Je suis un Jack Russell.
Je peux affronter un renard, un blaireau et un rat plus gros que moi même dans sa tanière.
Aujourd'hui je me fais gronder pour ma personnalité; j'aimerais pouvoir me transformer en chien de salon.
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- Je suis un Husky de Sibérie.
J'ai vécu les grands espaces de l'Europe du Nord, où je pouvais tirer des traîneaux durant des heures à des vitesses impressionnantes.
Aujourd'hui je n'ai que les murs du jardin comme horizon, et les trous que je creuse dans le sol juste pour l'occupation.
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- Je suis un Border Collie
J'aime travailler huit heures par jour, je suis un artisan incontournable de travail avec un troupeau.
Aujourd'hui ils sont fâchés contre moi car, faute de mouton, j'essaie de gérer vélos, voitures, enfants dans la maison et tout ce qui est en mouvement.
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Je suis...
Je suis un chien du 21e siècle.
Je suis mignon, je suis vigilant, je suis obéissant, je reste même gentiment dans un sac avec la tête qui dépasse...
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Je suis pourtant aussi un être vivant qui a besoin d'exprimer son instinct, je ne suis pas fait pour la vie sédentaire que vous voudriez que je mène.
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Passer huit heures par jour seul dans le jardin, se voir un peu le soir quand tu rentreras chez toi et n'avoir droit qu'à une petite promenade "pipi" me rend profondément malheureux.
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Je vais m'exprimer en aboyant toute la journée, en transformant ton jardin en champ de mines, en faisant mes besoins à l'intérieur, en étant ingérable les rares fois où je me retrouve dehors et parfois en passant mes journées couché tristement sur mon oreiller.
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On croirait alors que je suis heureux de pouvoir profiter de tout ce confort pendant que tu vas au travail : en fait je serai épuisé, car cette maladie n'est pas seulement la détresse des humains mais aussi celle du chien du 21e siècle.
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Si tu m'aimes, si tu as toujours rêvé de moi, si mes beaux yeux bleus ou mon regard athlétique donnent envie, bien...
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Mais tu ne peux pas me donner une vraie vie de chien, une vie qui vaut vraiment la peine d'être vécue, et si tu ne peux pas m'offrir le travail que mes gènes requièrent et qui répondent à mes besoins, alors abandonne-moi!
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Si tu aimes mon apparence mais que tu n'es pas prêt à accepter mes traits de tempérament dérivés d'une sélection génétique stricte et penses que tu peux les changer avec ta seule bonne volonté, alors abandonnes-moi!
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Je suis un chien du 21e siècle, oui, mais au fond de moi, celui qui s'est battu, celui qui a chassé, celui qui a tiré le traîneau, celui qui a dirigé un troupeau dort encore et ne demande qu'à bouger.
Tôt ou tard, pour le meilleur ou pour le pire, il se réveillera.
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Alors qu'est-ce que tu feras ?
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Tu vas me céder ?
Tu m'abandonneras ?
Ou tu vas juste me supprimer ?
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BEAR...CHIEN HÉROS DÉSIGNÉ PR LE GUINESS BOOK des RECORDS COMME ÉTANT LE CHIEN LE PLUS CÉLÈBRE AU MONDE.
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Un golden retriever âgé de onze ans a été le premier chien sauveteur arrivé sur les lieux de la catastrophe du WTC le matin du 11 septembre 2001 Avec son maître,
le capitaine Shields ils sont arrivés sur place 38 minutes après que le deuxième avion se soit écrasé dans les tours jumelles.
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En plus des efforts consentis dès les premières heures, Bear a encore travaillé au rythme de dix-huit heures par jour , fouillant les tonnes de débris du « Ground Zero », recherchant des survivants et des victimes et ce dans des conditions très difficiles.
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Bear avait déjà participé à de nombreuses missions de recherches, parcourant le monde avec son compagnon et propriétaire humain. Non seulement il était capable de retrouver les personnes disparues mais aussi des animaux sauvages et blessés. Il a également aidé le capitaine Shields dans l'exercice de son métier de marin.
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En plus de l'obéissance aux ordres par gestes, Bear exécutait les instructions exprimées en espagnol et en anglais.
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Bear a été décoré à plusieurs reprises en reconnaissance pour sa contribution aux recherches dans les débris du WTC. En 2003.
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Le « Guiness Book » des Records, l'a désigné comme le chien le plus célèbre au MONDE.
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Malheureusement sa participation et son dévouement lors des fouilles ne l'ont pas laissé indemne.
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Malgré une première blessure dès la première nuit, il a repris son travail après avoir été soigné.
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Plus tard, la zone entourant cette blessure s'est avérée cancéreuse et il s'est éteint le 23 septembre 2002, à six semaines de son treizième anniversaire.
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Après sa mort, le chien doux et vaillant a été honoré d'un enterrement en tant que sapeur-pompier de New York City.
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Voici une traduction de la lettre qu'a écrit le maitre de Bear après sa mort.
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Pour tous ceux d'entre vous qui n'ont pas eu la chance de te gratter derrière les oreilles ou de recevoir ton coup de langue amical, tu es devenu une lumière d'espoir durant ces jours noirs qui ont suivi le 11 septembre 2001.
u étais le symbole d'une inusable dévotion, d'optimisme, un "chien poster" illustrant le courage de tous tes compagnons.
En effet, te voir circuler parmi les gravats portant dans ta gueule le casque de ton maitre a ramené le sourire sur bien des visages épuisés des membres des équipes de secours.
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Voilà à quoi ressemble l'école au Paradis...
*
Notre école
*
Notre école se trouve au ciel.
Nous nous asseyons près des anges.
Comme des oiseaux sur les branches.
Nos cahiers d'ailleurs ont des ailes.
*
A midi juste, on y mange,
Avec du vin de tourterelle,
Des gaufres glacées à l'orange
Les assiettes sont en dentelle.
*
Pas de leçon, pas de devoirs
Nous jouons quelque fois, le soir
Au loto avec les étoiles.
*
Jamais nous ne rêvons la nuit
Dans notre petit lit de toile
L'école est notre paradis.
*
Maurice Carême ("le moulin de papier" - Nathan)

Un vieil homme se promenait et remarqua un enfant qui nourrissait les chiens errants.
Il lui demanda :
- "Pourquoi tu partages ton pain avec ces chiens?"
L'enfant répondit :
- "Parce qu'ils n'ont rien... Pas de maison... Pas de famille... Pas d'amour... Et si je ne le fais pas, ils vont mourir... "
Le vieil homme répondit :
- "Mais il y a tant de chiens errants... Tes efforts ne servent à rien... Ça ne fera aucune différence mon petit... "
L'enfant regarda un des chiens, le serra dans ses bras et répondit :
- "Mais pour ce petit chien, ça fait toute la différence du monde."