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En hommage à
Paco
BOXER
Il est né le:10/06/2008
Il nous a quittés le:26/05/2015
 


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En hommage à Paco

Mon Paco, mon tombeur des ces dames tu es né le 10 06 2008 et tu es rentré dans ma vie le 5 novembre 2010 jour où je t'ai sorti de la spa, tu avais déjà été abandonné deux fois et n'avais que 19 kg!

Tu n'auras seulement connu le vrai bonheur que 4ans et 6 mois, car aujourd'hui ce 26 mai 2015 est un jour atroce pour moi car je me suis donnée le pouvoir de décider la fin de ta vie sur terre et ça, je ne pourrai jamais l'oublier.
Pardon mon grand, cela a été une décision très difficile à prendre pour moi, mais c'est le coeur gros avec des larmes plein les yeux que j'ai appris que tu avais une saleté de crabe en toi, et que malgré tous les traitements que tu avais reçu, radiothérapie, chimiothérapie il avait pris le dessus.
Jusqu'au bout, j'ai voulu croire qu'un miracle se produirait..
mais plus aucun traitement n'était possible après ce dernier scanner fait le 19 mai 2015 dont le résultat était dramatique et qui montrait bien que cette p.....de chose t'avais envahis le crâne, et commençait à te bouffer petit à petit à une vitesse incroyable, j'ai commencé à réaliser que tu ne t'en sortirais pas et que je ne pouvais pas me permettre de te laisser souffrir,
et que cet acte de te laisser partir est le dernier geste d'Amour que je pouvais te donner, pardonne moi mon coeur.

Tu étais un loulou super gentil, câlin, obéissant aimant tout le monde, les deux pattes comme les quatre pattes ......... ton seul défaut était ta destruction, mais jamais au grand jamais je n'ai pensé aller t' abandonner, l'enfer des barreaux et la maltraitance c'étaient fini pour toi.

Je t'ai conduis chez notre vétérinaire à qui tu as encore fait la fête.
Je sais que tu avais compris
Car dans tes yeux s'est dessiné une larme
Cette larme m'a détruit m'a brisé....
J'aurai tant voulu ne pas la voir
Elle m'a culpabilisé
Elle a augmenté mon désespoir.... je t'ai accompagné jusqu'au bout , dans mes bras tu t'es blotti et je t'ai chuchoté à l'oreille combien je t'aimais et que ce n'était pas un adieu mais juste un au revoir car on se retrouverait là haut lorsque mon heure serait venue.
T'es beaux yeux alors se sont fermés et tu t'es endormi pour ne jamais te réveiller.

Au Paradis blanc,
les anges ne t'y attendaient pas si tôt, tu aimais la vie, tu aimais courir dans les prés et dans les bois, tu adorais les caresses, tu étais heureux et cela se voyait dans tes teux.
Ta disparition m'a plongé dans le plus grand désarroi, la maison est tellement vide aujourd'hui, même tes soeurettes Tekila et Diana ainsi que ton frérot Lyos te cherchent partout, là où il y a ton odeur....ils se couchent sur ton (tes) coussins..., l'atmosphère y est tellement pesante.
Je n'oublierai jamais ces merveilleuses trop courtes années que j'ai vécu près de toi.
Je n' oublierai pas ton bon coeur.
Je me souviendrai de la fierté que tu arborais.
Tu as été un compagnon fidèle, aimant et par dessus tout, tu as lutté de toutes tes forces jusqu'à ton dernier souffle avec tant de courage.

j'ai beau me dire que tu étais heureux,
que tu avais de quoi faire des envieux,
oui j'ai beau me dire tout cela,
mais la réalité,elle est bien là !
Sous mon toit tu n'es plus là,
dans mon espace il ne manque que toi,
ta place, même si le vide s'en est accaparé,
dans mon coeur, elle restera à jamais.

Je suis certaine que mon Spanky et mon Junior seront là pour t'accueillir, je compte sur toi pour leur dire de ma part que je les aime et qu'ils me manquent toujours autant, tu verras tu vas bien t'éclater avec Spanky car il était comme toi, il adorait jouer avec des ballons, avec
mon Juju qui était le plus boxérien des labradors il te montreras des bonnes positions pour faire des gros dodos. Ils ne te laisseront pas seul vous allez gambader tous les trois au paradis blanc là ou la maladie et la souffrance
n'existent plus avec tous les autres copains et copines qu'ils te feront connaître.

Je t'aime et t'aimerai toujours mon Paco et tu resteras pour toujours dans mon coeur.

Gros gros bisous sur ton si beau museau mon ange.




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Déposé par valetheo
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Love ❤️♥️❤️
Déposé par Binouche
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La joie dans l'âme, plus belle que toutes les joies. La joie dans l’âme est la joie qui ne meurt jamais… !!! La joie d’avoir vécu de doux moments avec vous
Déposé par nina1997
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Mon cœur ne s'épuisera jamais🩷 Puisses tu y cueillir toutes les tendresses qu'il a pour toi🩷 Mirabeau
Déposé par goulou50
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Grosses papouilles sur ta jolie frimousse et des bisous par milliers
Déposé par choupinou
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gros câlins 🌼🌻💙🐾🕊
Déposé par Rebelwriter
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Des caresses à la tendresse infinie
Déposé par AMARY
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"Le souvenir est le parfum de l'âme." (George Sand.)
Déposé par poutounou
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Si on fait le vide autour d'un souvenir, il ne reste plus rien que ce souvenir dans l'infini qu'on a, et ce souvenir devient l'infini. Vous êtes à jamais gravés dans nos souvenirs… !!!
Déposé par Rafiarock
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Quelques fleurs, des caresses et des bisous à profusion pour toi petit coeur
Déposé par Rafiarock
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Quelques fleurs, des caresses et des bisous à profusion pour toi petit coeur
Déposé par rafia
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Douce et belle journée petit cœur dans ton paradis
Déposé par rafia
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Douce et belle journée petit cœur dans ton paradis
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Déposé par valetheo
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Des bisous pour le beau Paco 🐶🩷🩷🩷🩷Bien à vous ⚘️ ⚘️ ⚘️ ⚘️
Déposé par Binouche
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tu as égayé nos vies, puis tu t’es envolé pour devenir un petit ange et la tristesse nous a envahis nous sommes auprès de toi avec nos coeurs pour toujours car l’amour jamais ne meurt
Déposé par goulou50
Déposé par goulou50
Par une douce brise du vent je t'envoie des gros bisous
Déposé par chloute59
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Avec toute ma tendresse.🤍🌸🤍 Amitiés🌸
Déposé par dayko02
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Le temps des bisous et des câlins est venu pour toi bel ange. Amitié. 🧸🎈🧸🌸🌼🌸
Déposé par Rebelwriter
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Une envolée de tendres papouilles et grattouilles pour toi


2540 messages

Déposé par poutounou le 10/11/2019  
Jolie petite poésie
*
Donnez-moi des oiseaux, dit l’arbre,
donnez-moi une foule d’oiseaux :
des moineaux, des hirondelles,
des étourneaux, des tourterelles,
des merles, des mésanges
et un coucou,
un seul,
comme un bijou,
contre mon coeur.
Couvrez-moi d’oiseaux,
de toutes les couleurs
afin que ce manteau de plume
me tienne chaud pendant l’hiver
quand mes feuilles, une à une,
mortes, au vent cruel
s’en sont allées.
*
Jean Joubert

Déposé par poutounou le 01/11/2019  
En ce jour de Toussaint, je vous souhaite à tous de merveilleux souvenirs de ceux qui ne sont plus...
*
Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es là, auprès de moi… !!!
*
QU'UN VOILE
*
Il n'y a qu'un voile,
qu'un voile qui nous sépare.
Il y a un souffle qui nous unit, celui des âmes,
si doux, si fin, si persistant,
"Je suis là, au-delà du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix.
"Il n'y a que ce voile qui nous sépare
et tu me sens parfois".
Une odeur, un geste, une musique, un endroit,
et je suis là, auprès de toi ;
tu m'entends rire, discourir de ce qui était.
Désormais c'est un trésor au fond de toi.
Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable,
impénétrable car nul ne sait ce qui est au-delà.
Nul ne doit savoir,
on n'en revient pas,
c'est l'éblouissant interdit.
Mais, pour les cœurs, la frontière n'existe pas,
l'amour brûle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'éternel.
L'amour ne craint l'éblouissement mais s'en nourrit constamment.

Déposé par poutounou le 27/10/2019  
Une maille à l’endroit, une maille à l’envers ! L’hiver approche à grands pas ! Sortons nos pelotes de laine… !!!
*
L’écureuil
*
Dans le tronc d'un platane
Se cache une cabane.
Un petit écureuil
Est assis sur le seuil.
Il mange des cerises,
Tricote une chemise;
Recrache les noyaux,
Se tricote un maillot;
Attaque les noisettes,
Fait des gants, des chaussettes...
Qu'importe s'il fait froid !
Tant pis si vient l'hiver !
Une maille à l'endroit,
Une maille à l'envers :
L'écureuil, fort adroit,
Se fait des pull-overs.
*
Jean-Luc Moreau

Déposé par poutounou le 20/10/2019  
Je brille sur tous les yeux en pleurs qu’aucun sommeil n’atteint.
*
Une voix du ciel
*
Je suis l'astre des nuits. Je brille, pâle et blanche,
Sur la feuille qui tremble au sommet d'une branche,
Sur le ruisseau qui dort, sur les lacs, bien plus beaux
Quand mes voiles d'argent s'étendent sur leurs eaux.
Mes rayons vont chercher les fleurs que je préfère,
Et font monter au ciel les parfums de la terre ;
Je donne la rosée au rameau desséché,
Que l'ardeur du soleil a, sur le sol, penché.
Sitôt que je parais, tout se tait et repose,
L'homme quitte les champs, et l'abeille la rose :
Plus de bruit dans les airs, plus de chant dans les bois ;
Devant mon doux regard nul n'élève sa voix,
De la terre ou du ciel aucun son ne s'élance,
J'arrive avec la nuit, et je règne en silence !
Je cache mes rayons quand le cri des hiboux
Vient troubler mon repos et mon calme si doux.
*
Je suis l'astre des nuits ; je brille, pâle et blanche,
Sur le cœur attristé, sur le front qui se penche,
Sur tout ce qui gémit, sur tout ce qui se plaint,
Sur tous les yeux en pleurs qu'aucun sommeil n'atteint.

Déposé par choupinou le 15/10/2019  
Gouttes au goût salé, les larmes sont les messagères des peines et de la tristesse... Mais pas de honte à les laisser couler, elles racontent bien des choses.
Merci d'avoir eu une pensées pour mon petit chien noir et blanc,merci pour mon petit Bullgum,
merci ça me touche énormément surtout en ces moments de tristesse que rappelle sans cesse le souvenir........
câlins a votre petit ange
choupinou

Déposé par poutounou le 13/10/2019  
Coulez, ô larmes éternelles, car ici-bas je reste seul…
*
L'ange envolé.
*
Poète : François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898)
*
Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ô larmes éternelles,
Car ici-bas je reste seul.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Cette douce sœur de mon âme,
Pour charmer mon cœur attristé,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l'éternité.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Si jusqu'à toi, de cette terre
S'élève mon chant désolé,
Sois attentive à ma prière
En ton beau royaume étoilé.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.

Déposé par poutounou le 06/10/2019  

Jamais nous ne vous oublierons, doux Anges que vous êtes….
*
Oubli
*
Allez, vieilles amours, chimères,
Caresses qui m'avez meurtri,
Tourments heureux, douceurs amères,
Abandonnez ce coeur flétri !
*
Sous l'azur sombre, à tire-d'ailes,
Dans l'espoir d'un gîte meilleur,
Fuyez, plaintives hirondelles,
Le nid désormais sans chaleur !
*
Tout s'éteint, grâce aux jours moroses,
Dans un tiède et terne unisson.
Où sont les épines des roses ?
Où sont les roses du buisson ?
*
Après l'angoisse et la folie,
Comme la nuit après le soir,
L'oubli m'est venu. Car j'oublie !
Et c'est mon dernier désespoir.
*
Et mon âme aux vagues pensées
N'a pas même su retenir
De toutes ses douleurs passées
La douleur de s'en souvenir.
*
Catulle MENDÈS (1841-1909)

Déposé par poutounou le 29/09/2019  
Vous êtes mort un matin, un après-midi ou un soir, magnifiques Anges !!! « Et la plus morte mort est d’avoir survécu » !!!
*
Vous êtes mort un soir
*
Vous êtes mort un soir à l'heure où le jour cesse.
Ce fut soudain. La douce et terrible paresse
En vous envahissant ne vous a pas vaincu.
Rien ne vous a prédit la torpeur et la tombe.
Vous eûtes le sommeil. Moi, je peine et je tombe,
Et la plus morte mort est d'avoir survécu.
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 22/09/2019  
Et voilà la fin de l’été !!! L’automne s’en vient à grands pas !!! Et il faut commencer à se couvrir un peu plus… Brrrrr...
*
L'automne
*
Voici venu le froid radieux de septembre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévère, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
*
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau même a froid.
*
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les étangs demain.
*
Le silence est léger et calme ; par minute
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux
*
S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 15/09/2019  
C’est la vie qui nous blesse le coeur et les yeux lorsque nous perdons un de nos Anges...et pourtant nous continuons à marcher, ne jamais s’arrêter, supportant la souffrance comme on peut !!!
*
C'est La Vie – Marc Lavoine
*
Tous les matins, c'est la même corrida
Lever la tête, ouvrir les bras
Tous les matins, c'est le même numéro
Trouver l'amour, chercher les mots
*
Je suis coincé comme un évadé
Faut marcher, ne jamais s'arrêter
Je suis piégé, comme un condamné
A marcher, ne jamais se retourner
*
C'est la vie, la vie c'est du vent
Qui nous souffle les rêves d'enfant
C'est la nuit qui descend,
C'est jamais comme avant
Il ne faut plus faire semblant, attends
C'est la vie, la vie qui le veut
Qui nous blesse, le coeur et les yeux
C'est la nuit qui retombe
Comme la pluie et les bombes
Il ne faut plus faire semblant, attends
*
Tous les matins c'est le même cinéma
Tendre les mains, croiser les doigts
Tous les matins, c'est la même comédie
Chercher quelqu'un, trouver celle ou celui qui
*
Je suis piégé comme un naufragé
Faut marcher, ne jamais s'arrêter
Je suis coincé, comme un révolté
A marcher, jamais se retourner
*
C'est la vie, la vie c'est du vent
Qui nous souffle les rêves d'enfant
C'est la nuit qui descend,
C'est jamais comme avant
Il ne faut plus faire semblant, attends
C'est la vie, la vie qui le veut
Qui nous blesse, le coeur et les yeux
C'est la nuit qui retombe
Comme la pluie et les bombes
Il ne faut plus faire semblant, attends

Déposé par poutounou le 08/09/2019  
Jolie chanson sur l’espoir...
Rester debout mais à quel prix ???
Debout peu importe le prix !!!
*
Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie – Etienne Daho
*
Un matin comme tous les autres
Un nouveau pari
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose
*
Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rôle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C'est pareil pour tout l'monde
*
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles
*
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
*
Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les étoiles
*
Quand les certitudes s'effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau à la tombe
C'est dur pour tout l'monde
*
Rester debout mais à quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles
*
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
C'est providentiel
*
Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles
*
Tu peux exploser aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel
*
Oui tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

Déposé par poutounou le 01/09/2019  

Poème de Mr. de LAMARTINE, un peu triste mais tellement beau :
« On entend, dans l’espace, les choeurs mystérieux de l’Ange qui passe... »
*
La tristesse
*
L'âme triste est pareille
Au doux ciel de la nuit,
Quand l'astre qui sommeille
De la voûte vermeille
A fait tomber le bruit ;
*
Plus pure et plus sonore,
On y voit sur ses pas
Mille étoiles éclore,
Qu'à l'éclatante aurore
On n'y soupçonnait pas !
*
Des îles de lumière
Plus brillante qu'ici,
Et des mondes derrière,
Et des flots de poussière
Qui sont mondes aussi !
*
On entend dans l'espace
Les choeurs mystérieux
Ou du ciel qui rend grâce,
Ou de l'ange qui passe,
Ou de l'homme pieux !
*
Et pures étincelles
De nos âmes de feu,
Les prières mortelles
Sur leurs brûlantes ailes
Nous soulèvent un peu !
*
Tristesse qui m'inonde,
Coule donc de mes yeux,
Coule comme cette onde
Où la terre féconde
Voit un présent des cieux !
*
Et n'accuse point l'heure
Qui te ramène à Dieu !
Soit qu'il naisse ou qu'il meure,
Il faut que l'homme pleure
Ou l'exil, ou l'adieu !
*
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)

Déposé par poutounou le 25/08/2019  

Le cri tinte l’obscur et triste adieu de quelque vie éteinte….
*
Le cri
*
Près d'un étang désert, où dort une eau brunie,
Un rai du soir s'accroche au sommet d'un roseau ;
Un cri s'écoute, un cri désespéré d'oiseau,
Un cri pauvre et perdu dans la plaine infinie.
*
Comme il est faible et frêle et peureux et fluet !
Et comme avec tristesse il se traîne et s'écoute,
Et comme il se répète et comme avec la route
Il s'enfonce et se perd dans l'horizon muet !
*
Et comme il marque l'heure, au rythme de son râle,
Et comme, en son accent minable et souffreteux,
Et comme, en son écho languissant et boiteux,
Se plaint infiniment la douleur vespérale !
*
Il est si doux parfois qu'on ne le saisit pas.
Et néanmoins toujours, et sans fatigue, il tinte
L'obscur et triste adieu de quelque vie éteinte ;
Il dit les pauvres morts et les pauvres trépas :
*
La mort des fleurs, la mort des insectes, la douce
Mort des ailes et des tiges et des parfums ;
Il pleure au souvenir des vols qui sont défunts
Et qui gisent, cassés, dans l'herbe et dans la mousse.
*
Émile VERHAEREN (1855-1916)

Déposé par poutounou le 18/08/2019  
« Paradis où le coeur donne ses rendez-vous... »
*
Le sommeil
*
Les perdus, les absents, les morts que fait la vie,
Ces fantômes d'un jour si longuement pleurés,
Reparaissent en rêve avec leur voix amie,
Le piège étincelant des regards adorés.
*
Les amours prisonniers prennent tous leur volée,
La nuit tient la revanche éclatante du jour.
L'aveu brûle la lèvre un moment descellée.
Après le dur réel, l'idéal a son tour !
*
Ô vie en plein azur que le sommeil ramène,
Paradis où le coeur donne ses rendez-vous,
N'es-tu pas à ton heure une autre vie humaine,
Aussi vraie, aussi sûre, aussi palpable en nous,
*
Une vie invisible aussi pleine et vibrante
Que la visible vie où s'étouffent nos jours,
Cette vie incomplète, inassouvie, errante,
S'ouvrant sur l'infini, nous décevant toujours ?
*
Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895)

Déposé par poutounou le 11/08/2019  

Un Paradis où « l'infini flotte dans l'éternel », comme le Paradis blanc de nos Anges !!!
*
Savez-vous pas...
*
Savez-vous pas quelque douce retraite,
Au fond des bois, un lac au flot vermeil,
Où des palmiers la grande feuille arrête
Les bruits du monde et les traits du soleil
- Oh ! je voudrais, loin de nos vieilles villes,
Par la savane aux ondoyants cheveux,
Suivre, en rêvant, les écureuils agiles,
Et voir sauter, sur les branches mobiles,
L'ara de pourpre et les bengalis bleus !
*
Savez-vous pas, sur les plages lointaines
Où n'ont jamais passé les matelots,
Une île heureuse aux suaves haleines,
Bouquet de fleurs effeuillé sur les flots ?
- Oh ! je voudrais, seul avec ma pensée,
Jetant au vent la poussière des jours,
Sentir mon âme aux vagues balancée,
Et m'endormir sur l'onde cadencée
Comme un enfant que l'on berce toujours !
*
Savez-vous pas, loin de la froide terre,
Là-haut ! là-haut ! dans les plis du ciel bleu,
Un astre d'or, un monde solitaire
Roulant en paix sous le souffle de Dieu ?
- Oh ! je voudrais une planète blonde,
Des cieux nouveaux, d'étranges régions,
Où l'on entend, ainsi qu'un vent sur l'onde,
Glisser la nuit, sous la voûte profonde,
Le char brillant de constellations !
*
Où fuir ? où fuir ? Par les routes humaines
Le sable est dur et le soleil est lourd.
Ma bouche ardente a tari les fontaines
Et l'arbre est mort où j'ai cueilli l'amour.
- Oh ! je voudrais, loin du temps et des choses,
Débarrassé de tout lien charnel,
Courir joyeux dans les métamorphoses,
Puis me plonger à la source des causes,
Où l'Infini flotte dans l'Éternel !
*
Louis BOUILHET (1822-1869)

Déposé par poutounou le 04/08/2019  

Que c’est bien dit : « Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche... »
*
Voix intérieure
*
Mon ami, quels ennuis vous donnent de l'humeur ?
Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche.
Pourtant, vous n'aurez point au monde d'autre tâche
Que d'être objet qui vit, qui jouit et qui meurt.
*
Mon âme, aimez la vie, auguste, âpre ou facile,
Aimez tout le labeur et tout l'effort humains,
Que la vérité soit, vivace entre vos mains,
Une lampe toujours par vos soins pleine d'huile.
*
Aimez l'oiseau, la fleur, l'odeur de la forêt,
Le gai bourdonnement de la cité qui chante,
Le plaisir de n'avoir pas de haine méchante,
Pas de malicieux et ténébreux secret,
*
Aimez la mort aussi, votre bonne patronne,
Par qui votre désir de toutes choses croît,
Et, comme un beau jardin qui s'éveille du froid,
Remonte dans l'azur, reverdit et fleuronne ;
*
L'hospitalière mort aux genoux reposants
Dans la douceur desquels notre néant se pâme,
Et qui vous bercera d'un geste, ma chère âme,
Inconcevablement éternel et plaisant...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 28/07/2019  

Il y a une vie après la mort, c’est sûr !!! Mais qu’il est beau ce poème ! « Mort qu’on appelle enfin quand on l’a méditée… !!!»
*
Prière
*
Fantôme qui nous dois dans la tombe enfermer,
Mort dont le nom répugne et dont l'image effraie,
Mais qu'à force de crainte on finit par aimer,
Puisque la vie est vaine et que toi seule es vraie ;
*
Ô Mort, qui fais qu'on vit sans but et qu'on est las,
Et qu'on rejette au loin la coupe non goûtée,
Mort qu'on maudit d'abord et dont on ne veut pas,
Mais qu'on appelle enfin quand on t'a méditée ;
*
Ô la peur et l'espoir des âmes, bonne Mort,
Dont le souci nous trouble un temps, et puis nous aide,
Mystérieux écueil où se blottit un port,
Et poison merveilleux où se cache un remède. ...
*
Jules TELLIER (1863-1889)

Déposé par poutounou le 21/07/2019  
Merci Monsieur Verlaine pour vos magnifiques poèmes !!!
*
Il pleure dans mon coeur
*
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
*
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
*
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
*
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
*
Paul VERLAINE (1844-1896)

Déposé par poutounou le 14/07/2019  
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle !!!
*
L’Arbre et la graine
*
Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?
*
Benoît Marchon

Déposé par poutounou le 07/07/2019  
Nos anges ne seront jamais oubliés...
*
Le calmant
*
Plus qu'ennuyée
Triste.
Plus que triste
Malheureuse.
Plus que malheureuse
Souffrante.
Plus que souffrante
Abandonnée.
Plus qu'abandonnée
Seule au monde.
Plus que seule au monde
Exilée.
Plus qu'exilée
Morte.
Plus que morte
Oubliée.
*
Marie Laurencin ("Poèmes" - Bernouard éditeur, 1926)
Marie Laurencin (1883-1956) , peintre certes, mais également poète sous le pseudonyme de Louis Lalanne, et muse de Guillaume Apollinaire ...




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