En hommage à

Billy
2001 / 2015


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En hommage à
Billy
BORDER-COLLIE
Il est né le:25/09/2001
Il nous a quittés le:29/05/2015
 


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En hommage à Billy

Au revoir mon Bébé d'Amour - tu me manques tellement
...
29/05/2015

Mon beau Billy ma peine est immense. La maladie t'a rattrapé pourtant tu t'es battu jusqu'au bout je sais que tu ne voulais pas me quitter depuis ce mois de juillet 2009 ou je t'ai vu pour la première fois abandonné et malade. Je souhaite que tu sois heureux dans cette autre dimension ou tu te trouves et surtout attends moi bien sagement tu sais qu'un jour nous serons de nouveau réunis toi et moi. Je t envoie mille gros câlins et autant de bisous mon bébé d'amour a qui je pense jour et nuit.





J espère qu il existe un au delà ou je pourrai te retrouver. Qui peut me le dire.je sais aussi que l on ne peut jamais faire son deuil car l absence d un être aimé est insupportable.
Gros bisous sur ta belle truffe mon bel ange.
Je t aime pour l éternité.

29 mai 2023
Huit ans aujourd'hui que tu es parti rejoindre les étoiles mon ange et pourtant il ne s est pas passé un seul jour ni une seule nuit sans que je ne pense à toi. Ton départ précipité m est toujours aussi insupportable.

Puissions nous tôt ou tard nous retrouver.
Je t aime pour l éternité




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Mille bisous mon doux ange. Tu as sûrement accueilli ton frère. Je vous aime mes bebes d amour.
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Déposé par colombine67 le 21/07/2016  
Une vieille croyante avait un mari incroyant
et un chien fidèle qui la suivait partout,
même le dimanche à l'église.
Il se couchait sous le banc où s'asseyait sa maitresse
(ce banc qu'il connaissait bien, car c'était toujours le même).
La dame mourut, mais le chien conserva son habitude
de se rendre à l'église tous les dimanches lorsqu'il
entendait sonner les cloches.
Le mari s'étonnait de voir disparaître son chien chaque dimanche
matin et il se demandait où il pouvait bien aller.
" Vous le trouverez à l'église ", lui dirent ses voisins.
Sa curiosité le poussa à se rendre là où il avait juré de ne jamais
mettre les pieds. Il trouva effectivement son chien couché
sous un banc, mais comme l'office commençait et que tous les
assistants le regardaient, il n'osa plus sortir.
Il se sentit donc obligé d'assister à tout le culte
et d'entendre tout le sermon, qui le toucha au point
qu'il changea de vie et trouva le Seigneur...
Ce que sa femme avait été incapable de faire durant
toute sa vie, son chien le fit après sa mort.

Déposé par choupinou le 20/07/2016  
Je voudrais tellement t'avoir à mes côtés
Rien qu'un instant pour pouvoir te toucher
Sentir ton odeur, sentir ta chaleur
Rien qu'un moment pour envoler ma tristesse
Je voudrais tellement te voir courir
Rien qu'un instant, saisir tes éclats d'aboiement
Mais les anges sont venus te chercher
Ce fut ton heure, la cloche avait sonné
Je voudrais admirer,comme avant, le doux regard de tes yeux
Rien qu'un moment, rien qu'une seule fois
Pensive, j'admire les divines étoiles
Et je me dis que parmi l'une d'elles,
Il y a toi, mon ange qui veille sur moi
Toi mon ami ,toi mon chien BILLY

Déposé par colombine67 le 20/07/2016  
Plus de doute, l'été est bel et bien là, et avec lui une chaleur que nous n'avions pas connue depuis longtemps. Le thermomètre a déjà bien grimpé et des températures dépassant les 35°C sont encore attendues dans les jours à venir dans plusieurs régions. Vous prévoyez de profiter comme il se doit des beaux jours avec votre chien ? Soyez prudents, la canicule est encore plus difficile à supporter pour un chien que pour un humain.
Quelques précautions vous permettront de préserver votre chien de la chaleur et de passer de belles journées d'été en sa compagnie.
1. De l'eau fraîche
La gamelle d'eau de votre chien doit toujours être remplie d'eau fraîche. Pensez donc à la changer régulièrement sans toutefois remplacer l'eau tiédie par de l'eau glacée.
Pensez aussi à la fontaine à eau, qui permet au chien d'avoir toujours à de l'eau à sa disposition et à ses maîtres de ne pas avoir à la changer sans arrêt !
2. De l'air
A la maison, installez dans une pièce bien aérée et fraîche un petit coin où il pourra se prélasser à l'abri du soleil et de la chaleur. Si vous avez un jardin, préparez-lui un nid douillet dans un endroit ombragé.
En cas de fortes chaleurs, mieux vaut éviter les balades aux heures de plus grande chaleur. Préférez les promenades matinales et en fin d'après-midi. Entre 11h et 16h, votre compagnon sera plus à l'aise dans un endroit frais et aéré.
3. On ne laisse jamais un chien seul dans une voiture
On ne le répétera malheureusement jamais assez. Chaque année des chiens sont victimes de l'irresponsabilité de leurs propriétaires qui les laissent mourir de chaud dans leur voiture.
Vous ne quittez votre voiture que quelques minutes ? Peu importe ! Par temps chaud, un chien, comme un enfant d'ailleurs, ne doit jamais rester seul dans une voiture, même avec les fenêtres entrouvertes.
> Il se met à la place d'un chien laissé dans une voiture en plein été
Hier, nous rapportions comment une femme avait été contrainte aux Etats-Unis à rester enfermée dans sa voiture en pleine chaleur comme son chien qu'elle avait laissé seul sur un parking. En France aussi, l'irresponsabilité de certains maîtres est montrée du doigt, comme celle de cette femme qui au Puy-en-Velay, en Haute-Loire, a fait courir un grand danger à son animal.
Accompagnée de la police, la SPA a en effet dû intervenir après qu'une riveraine l'a contactée pour lui signaler la présence d'un chien enfermé dans une voiture depuis des heures en plein soleil.
L'une des vitres avait été laissée entrouverte et la police a pu libérer le chien rapidement. Fort heureusement, l'animal allait bien, "même s’il avait très soif. Mais ce genre de comportement est incompréhensible. Avec la chaleur qu’il fait aujourd’hui, la température dans une voiture fermée peut monter à 50 ou 60°C" souligne l'un des membres de la SPA intervenus pour secourir le chien.
4. En cas de coup de chaleur
Si malgré toutes ces précautions, votre chien est victime d'un coup de chaleur, il n'y a pas de temps à perdre.
Une respiration rapide voire des halètements, une température corporelle très élevée, des vomissements et diarrhées, des tremblements musculaires, un état léthargique, des mouvements inhabituels ou encore une perte de conscience sont autant de signes qui doivent vous alerter.
Tentez de réduire sa température en le mouillant avec de l'eau fraîche (mais jamais glacée) et en l'installant dans un lieu frais avec un ventilateur ou n'importe quel objet qui pourra en faire office.
Si vous ne constatez pas d'amélioration rapide, n'attendez pas pour vous rendre chez le vétérinaire.
5. Attention à l'hydrocution !
Si vous souhaitez emmener votre chien au bord de la mer, d'un lac ou d'une rivière pour qu'il puisse s'y baigner et se rafraîchir, restez très vigilants.
Ne laissez pas votre compagnon courir dans l'eau. Mouillez-le un peu avant la baignade afin d'éviter l'hydrocution puis rincez-le à l'eau douce après afin de lui éviter des irritations dues au sel.

Déposé par poutounou le 19/07/2016  
Faire une âme moins triste…..
*
Écoutez la chanson bien douce
*
Écoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire.
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !
*
La voix vous fut connue (et chère?),
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,
*
Et dans les longs plis de son voile
Qui palpite aux brises d'automne,
Cache et montre au coeur qui s'étonne
La vérité comme une étoile.
*
Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue.
*
Elle parle aussi de la gloire
D'être simple sans plus attendre,
Et de noces d'or et du tendre bonheur
D'une paix sans victoire.
*
Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame.
Allez, rien n'est meilleur à l'âme
Que de faire une âme moins triste !
*
Elle est en peine et de passage,
L'âme qui souffre sans colère,
Et comme sa morale est claire !...
Écoutez la chanson bien sage.
*
Paul Verlaine, Sagesse

Déposé par colombine67 le 19/07/2016  
Comme chaque été, des dizaines de milliers de familles dénuées du sens des responsabilités abandonneront leur chien pour aller se faire bronzer tranquillement. Si des campagnes comme celle de 30 millions d’amis ou de la SPA luttent contre ce fléau, malheureusement il y aura encore cette année des âmes en peine sur le bord de la route.
Alors, si par hasard vous rencontrez un de ces animaux, quelle est la réaction à avoir ? A qui faut-il s’adresser ? Découvrez quelques conseils qui sauveront peut-être la vie de certains de nos plus fidèles compagnons.
Avant de prendre le chien dans vos bras en pleurant et de suggérer aux membres de votre famille de l’adopter, il y a quelques vérifications à effectuer…
Vérifier qu’il est réellement abandonné
Tout d’abord, commencez évidemment par regarder si le chien a une médaille indiquant le numéro de téléphone de son propriétaire. Dans ce cas-là, contactez-le évidemment. Le chien s’est peut-être juste perdu.
Ensuite, pensez à vous rendre chez un vétérinaire, celui-ci pourra identifier l’animal par sa puce ou son tatouage.
Des numéros et des applications sont à votre disposition
Grâce à l’application Filalapat de l’I-CAD vous pouvez faciliter les recherches d’animal perdu ou signaler un compagnon trouvé de manière très simple.
Partenaire de ce service, la SPA offre du lundi au samedi depuis le 15 juin, un numéro vert Allo Animal perdu.Contactez-les au 0 800 300 400.
L’abandon est un crime, des solutions existent. Nous comptons sur votre solidarité cet été et mais aussi pour partager le plus possible la campagne de 30 millions d’amis afin qu’un jour aucun chien ne reste sur l’autoroute des vacances.

Déposé par Biscuit le 18/07/2016  

Les animaux ne sont pas éternels comme les diamants. Nous le savons. N'empêche que mon chien est mort ce matin. Brusquement après une mauvaise nuit. C'est con un chien mort et c'est encore plus con un maître avec une tonne d'amour sans son chien. Tout semble dérisoire autour de nous sauf notre chagrin. La gamelle du chien est là. Son panier est là. Ses jouets sont là. Le stock de croquettes est là. Et même ses médicaments sont là. Le chien n'est plus là. Tout le monde ne peut pas comprendre la peine immense que nous éprouvons quand un animal nous quitte parce que tout le monde n'aime pas les animaux et ici nous le savons plus qu'ailleurs. Il y a une phrase pour résumer : les animaux ne nous font de la peine qu'une seule fois... Aujourd'hui est cette fois. Mon chien... d'abord ce n'était même pas "mon" chien car c'était d'abord le chien d'une maman chien, né le jour de l'été il y a plus de 12 ans, puis un chien sans maman et ensuite un chien de foyer, un chien sans foyer en enfin, mon chien. Il m'a été donné l'honneur de vivre auprès de lui, de le protéger, de le soigner toujours, de le nourrir, de le comprendre tel qu'il est -hum le vibrant caractère !-, de jouer avec lui. Et surtout de bien l'aimer (et lui aussi). Tout cela je l'ai fait. J'ai même fait plus : je l'aimais tant que je ne l'ai pas laissée souffrir davantage et c'est pour ça que mon chien est mort ce matin. Il aurait pu mourir demain ou après-demain. Ceux qui sont passés par là connaissent. On arrive à la première heure chez son vétérinaire. Sans dire un mot, tout le monde comprend et puis on sort sans son chien. J'en ai vu des gens repartir sans leur chien et cette fois... Quelle est la différence entre mon chien et un diamant ? Enorme. Mon chien est plus éternel qu'un diamant et n'a pas un coeur de pierre. Quelqu'un, un jour, a donné une valeur inouïe et spéculative à un caillou transparent mais le premier qui a fait ça aurait très bien pu donner cette valeur à une agate ou s'abstenir. Mon chien est une agate car il a la valeur que je lui ai donnée moi-même. Mon amour n'est pas coté en bourse pourtant il est stable sans jamais avoir subi aucune variation sinon à la hausse. Maintenant "mon" chien flotte au-dessus des nuages et s'en est allé serrer la patte à tous les miens, les vôtres bien-aimés et nous avons cela en commun. C'est pour ça que je vous écris que mon chien est mort ce matin... Merci mon chien d'avoir été mon chien et de le rester au fond de mon coeur à jamais comme les autres et les suivants

Déposé par colombine67 le 18/07/2016  
Les animaux nous donnent parfois des leçons de vie importantes. Cette jolie histoire nous démontre qu'une mère n'a pas besoin d'avoir de lien de sang avec son enfant pour bien s'en occuper.
Et aussi, que l'amour inconditionnel n'est pas du tout relié à la race, ni même... à l'espèce!
Cette petite chienne Shih Tzu mélangée a été retrouvée près de Greenville, en Caroline du Sud, sur le bord d'une autoroute.
Des gens ont vu et entendu la chienne qui jappait incessamment et ont appelé les autorités, qui ont envoyé une agente de contrôle des animaux. L'agente, Michelle Smith, s'est aperçue que la chienne s'était probablement prise dans des ronces, puisqu'elle avait plusieurs blessures superficielles et que sa fourrure était pleine de débris.
La chienne, qui n'était pas farouche, s'est laissée approcher. Et c'est là que Mme Smith a eu toute une surprise : elle s'est rendue compte que la chienne cachait en dessous d'elle un minuscule chaton, qui était en train de boire son lait!
Les deux animaux ont été amenés dans un refuge du coin, où ils ont été lavés et soignés. On les a gardé ensemble et la chienne a continué de bien s'occuper de son « bébé »!
Nul ne connaît l'histoire de la chienne ni de sa rencontre avec le chaton... Elle avait peut-être eu une portée de chiots juste avant d'être abandonnée, ce qui expliquerait qu'elle puisse allaiter.
Mais paraît-il que les chiennes peuvent parfois avoir du lait sans donner naissance, lorsqu'elles font une « grossesse nerveuse canine ».
Tout est bien qui finit bien: la chienne et son chaton ont été adoptés par la même famille et sont maintenant très bien traités!

Déposé par Galinette3 le 17/07/2016  
LES MAINS PROPRES
🐶
O Grand Esprit,
Dont j'entends la voix dans le vent,
Et dont le souffle donne la vie au monde,
Ecoute-moi !
Puissent mes pas me porter dans la beauté,
Puissent mes yeux toujours voir
Le coucher du soleil rouge et pourpre .
Puissent mes mains respecter les choses
que tu as créées
Et mes oreilles être attentives à ta voix .
Que je puisse apprendre les leçons
que tu as cachées
dans chaque feuille et chaque pierre .
Je cherche la force, pas pour être plus grand
que mon frère, mais pour combattre
mon pire ennemi : moi-même .
Pour que je puisse toujours venir vers toi
les mains propres et le regard franc .
Pour qu'au crépuscule de la vie,
comme le soleil qui se couche,
je puisse venir vers toi sans honte .
🐶
Un indien d'Amérique

Déposé par Touky le 17/07/2016  
Ta maman m'a envoyé un joli message pour l'envol de mon petit Presto, merci à elle.
J'y lis que tu aimais jouer avec les petits chiens, je n'ai pas souci car mon bébé n'avait pas peur des plus gros que lui; je suis sûr que tu sauras faire attention à ne pas le bousculer si vous vous croisez dans les chemins du paradis !
Un gros câlin pour toi Billy

Déposé par colombine67 le 17/07/2016  
« La haine n’est pas innée… Les hommes apprennent à haïr, et s’ils peuvent apprendre la haine, alors on peut leur enseigner l’amour, car l’amour gagne plus naturellement le cœur humain que son contraire … » Nelson MANDELA

Déposé par poutounou le 15/07/2016  
La télépathie entre animaux et humains j'y crois ! Sinon comment expliquer que votre chien attende derrière la barrière ou derrière la fenêtre, alors que vous êtes encore loin de votre maison, où qu'il tremble dans la voiture lorsque vous vous rendez chez le véto ???
*
Il était neuf heures du soir. Hervé, son dîner achevé, lisait tranquillement au coin de la cheminée où crépitait un joyeux feu de bois. Tout semblait calme. La nuit, dehors, imposait le poids de son silence aux bruits de la vie. Lucky, lui, vadrouillait dans les parages. Rituellement, à la tombée du jour, il se payait une promenade vespérale et digestive, levant ici un campagnol à la recherche d'insectes, effarouchant là un lapin sorti du terrier. Et, soudain, Hervé perçut, mentalement mais distinctement, les appels de désespoir de son chien. Aucun son, pourtant, ne passait les murs épais de la maison...
- Bon, j'ai rêvé, se dit-il. Et il reprit sa lecture.
Mais les appels se renouvelaient, devenaient pressants... Il se leva, enfila son manteau et sortit. Sans se poser l'ombre d'une question, il se dirigea droit vers le bois qui, à deux cents mètres, profilait sur le ciel la masse plus sombre de ses arbres.
- J'étais, me dit-il, comme guidé par un fil invisible et je marchais sans hésitation dans une direction qui m'était imposée.
Il pénétra profondément dans le bois et, dix minutes plus tard, les aboiements plaintifs de Lucky lui parvinrent pour la première fois. Il le trouva enfin. Le chien avait posé la patte sur un piège à mâchoire et, ne pouvant s'en dégager, il appelait son ami à son secours...
Hervé réussit à le libérer et les blessures que le piège avait occasionnées cicatrisèrent vite. Mais un fait s'imposait : c'est bien par la télépathie que Lucky avait alerté Hervé Grosjean.

Déposé par colombine67 le 15/07/2016  
L’abandon.
Voilà, c’était enfin l’été, pour l’occasion mes maîtres avaient décidé de partir en vacances.
J’avais trop hâte d’y être, d’autant plus que le soleil était au rendez-vous.
Cela faisait maintenant plusieurs heures que nous roulions en voiture.
Pour m’occuper, je regardais joyeusement, le paysage défiler devant mes yeux.
Curieusement, après un certain temps, le véhicule s’arrêta.
Mes maîtres descendirent, pour ensuite me mettre mon beau collier et ma belle laisse.
Je crois bien avoir compris leur intention.
Nous allions sûrement faire une petite balade, pour nous dégourdir les jambes.
J’étais super content, j’avais vraiment besoin de sortir.
Après seulement quelques minutes de marche, mes maîtres m’avaient attaché à un arbre.
Je ne savais pas pourquoi ils avaient fait ça.
Il devait bien y avoir une raison.
C’est alors que je les vis me tourner le dos.
Ils partirent alors, sans me jeter un dernier regard.
Vu leur réaction, ils allaient sûrement revenir.
Peut-être étaient-ils même partis chercher de quoi faire un pique-nique ?
Ce serait super !
J’adorais les pique-niques.
Cela faisait maintenant deux heures que j’attendais leur retour.
J’étais certain que mes maîtres allaient bientôt revenir.
Oui ! J’en étais sûr.
Je ne savais plus, depuis combien de temps je les attendais !
Le soleil était presque de l’autre côté du ciel.
Ils étaient longs à revenir.
Se seraient-ils perdus ?
Le soleil allait presque s’éteindre, laissant bientôt place à la nuit.
Je commençais vraiment à m’inquiéter.
Je restais ainsi assis, fixant l’horizon, attendant leur retour.
Alors que la nuit était bercée par les étoiles et mes inquiétudes, je réussis quand même à dormir.
Néanmoins, je me réveillai très tôt pour guetter l’arrivée de mes maîtres.
La fin et la soif commençaient fortement à se faire ressentir.
En plus, il faisait très chaud.
Je ne comprenais pas ce qui se passait.
Je n’avais toujours aucun signe, venant d’eux.
Pourtant, je les attendais gentiment.
Soudainement, j’eus une idée de génie. Et si je mangeais ma laisse ?
Je pourrais ainsi la rompre et les chercher moi-même.
Si ça se trouve, ils s’étaient vraiment perdus en chemin.
J’espérais vraiment que mes maîtres allaient bien !
Bref, chose dite, chose faite.
J’avais déchiré rapidement ma laisse, par chance elle était en cuir.
Elle ne valait rien face à mes crocs.
Je sentais qu’elle allait bientôt se briser.
Malheureusement, la nuit commençait à tomber alors que je n’avais pas fini.
Je devrais donc attendre demain pour terminer mon œuvre.
Heureusement, le matin réapparut rapidement.
Encore une fois, je n’avais pas vraiment réussi à bien dormir.
Je voulais vraiment rentrer chez moi !
Dormir dans mon panier...
En plus, j’étais mort d’inquiétude pour mes maîtres.
C’est qu’alors que les oreilles dressées, je humais l’air.
Je venais de sentir une odeur.
Une odeur humaine !
J’espérais que ce soient mes maîtres !
Dans le doute, j’avais décidé d’aboyer.
Après un petit moment, je vis une silhouette, se dessiner au loin.
Super !
C’était une dame avec un chien !
Elle allait peut-être pouvoir m’aider.
Cette dame aux cheveux grisonnants était une personne très gentille.
Elle m’avait donné, sans aucune hésitation, des biscuits et de l’eau.
J’avais bu et mangé tout ce que l’on m’avait offert.
J’avais appris de « Sam », le caniche, que cette humaine s’appelait Katie.
Sam m’avait aussi demandé, « pourquoi es-tu accroché ? »
Je n’avais pas pu lui répondre.
Malheureusement, après quelques minutes Sam était parti avec sa maîtresse Katie.
Plus tard, je les avais revus avec une voiture rouge.
La dame avait voulu que je monte dedans.
Mais je ne savais pas si j’avais le droit de le faire, mes maîtres ne m’avaient rien dit.
Cependant, j’avais encore tellement faim, que j’avais décidé de suivre Sam.
Mes maîtres me retrouveraient sûrement, ils étaient intelligents.
Katie, dans la voiture, m’avait donné de nouveau de la nourriture.
Elle m’avait dit qu’elle allait « m’emmener dans une fourrière ».
C’est quoi, une fourrière ?
Et pourquoi avait-elle un air si triste ?
Après quelques minutes, la voiture s’était arrêtée, j’étais donc descendu du véhicule.
J’étais maintenant devant un immense bâtiment gris.
Celui-ci sentait l’odeur de la tristesse.
J’avais peur !
J’essayai de me débattre pour ne pas rentrer dedans.
Mais plusieurs personnes m’y forcèrent.
À l’intérieur, il faisait sombre et ça sentait l’odeur de plusieurs animaux.
Katie est partie, et Sam aussi.
J’étais maintenant seul.
J’avais peur, vraiment très peur.
Je voulais rentrer rapidement chez moi.
Par la suite, on m’obligea à monter sur une table blanche.
Elle sentait l’odeur d’autres chiens.
Puis d’un coup, plusieurs humains regardèrent mon corps, mes dents et mon poids.
Que cherchaient-ils ?
Serais-je chez le vétérinaire ?
Si c’était le cas, mes maîtres allaient peut-être revenir !
Si, ça se trouve, ils étaient juste derrière cette porte, m’attendant simplement.
Hélas, ils ne vinrent pas.
Pourtant j’avais regardé attentivement cette porte, j’avais même remué joyeusement la queue.
Quelques minutes plus tard, une personne m’avait fait descendre de la table.
Puis elle m’avait conduit vers une autre porte.
Derrière, j’avais entendu d’autres chiens et des chats.
Leurs paroles étaient pleines de tristesse.
Où étais-je ?
On m’avait ensuite conduit dans un couloir et mis dans une pièce.
Les murs étaient remplacés par des barreaux de métal.
On m’avait ensuite apporté de l’eau et de la nourriture.
Aussitôt, j’avais aboyé en signe de détresse, mais ils ne m’avaient pas écouté.
Le sol était dur et froid.
J’avais peur.
Où étaient mes maîtres ?
Après quelques minutes de réflexion, je crois que l’on m’avait enlevé.
Je devais donc m’enfuir de ce lieu !
Mes maîtres devaient sûrement s’inquiéter.
J’avais d’abord essayé de manger les barreaux.
Mais ça n’avait pas marché, j’avais juste eu mal aux dents.
J’avais aussi essayé de creuser le sol.
Mais maintenant mes coussinets me faisaient mal.
L’odeur, le bruit...
Tout était insupportable ici.
Comme je n’arrivais à rien, je décidai de dormir.
Peut-être que c’était un simple cauchemar.
Si ça se trouve, demain, je serais dans mon panier au chaud, avec ma famille.
Pourtant...
Même en sachant cela.
J’avais pleuré cette nuit-là.
Le lendemain, un nouvel humain avec de la nourriture apparut.
J’avais tenté de le faire déguerpir en grognant contre lui.
Mais il n’était pas parti.
J’avais quand même tenté de fuir en essayant de passer entre la porte et l’humain.
Mais quelque chose m’en empêcha.
C’était la voix d’un vieux chien : « tu ferais mieux de ne rien tenter. »
Surpris, je me tournai vers cette voix.
Elle venait d’un colley.
Il était allongé au sol dans une cage à côté.
Il avait l’air fatigué et vieux.
Je lui répondis de « s’occuper de ses affaires. »
Puis quand je me retournai, l’humain était déjà parti.
Un peu énervé, je demandai à ce chien « de quoi tu te mêles ? ».
Alors que j’allais bientôt m’enfuir.
C’est là que j’appris ma véritable situation.
D’une voix calme et triste, il me répondit :
« Ça ne sert à rien, tu es maintenant un chien abandonné ».
Abandonné ?! Que voulait dire ce mot ?
Il m’a alors expliqué que mes maîtres ne viendraient jamais.
Qu’ils m’avaient abandonné, car j’étais sûrement une gêne pour eux.
Devant cette révélation, je reculai, les yeux tristes.
Hélas, aucune larme ne tomba de mes yeux, je pleurais juste en silence.
Seul...
J’étais seul maintenant.
Plus personne ne serait là pour moi.
Mais pourquoi ?
Pourquoi m’avoir abandonné ?
Alors que j’étais gentil, joueur, obéissant, et surtout un bon gardien.
Pourquoi !
Je me repliai sur moi-même, murmurant quelques mots.
Le vieux colley m’interpella alors : « mon nom est Alban, quand tu auras repris tes esprits, viens me
parler. »
Je l’écoutais d’une oreille.
Puis je décidai de dormir seul avec ma tristesse.
Quand je me réveillai, l’humain du matin était là, remplissant les bols de nourriture.
Il repartit ensuite sans rien dire.
Devant cette nourriture, je me décidai à manger, car je n’avais rien pris depuis hier.
Je remarquai enfin les alentours.
Il y avait ainsi plein de cages, avec différentes races d’animaux.
Je pouvais voir des chats, des chiens, des furets, et même des lapins.
Comme moi, ils étaient abattus.
« Alors, ça va le jeune ? »
Je me retournai, voyant Alban, il était assis et il me fixait gentiment.
Je répondis que « non ».
Il me demanda alors mon nom.
Je répondis fièrement « Filou ».
Puis, je me rappelai que c’étaient mes maîtres, qui m’avaient appelé ainsi.
Devant mon air abattu, Alban continua de parler.
M’expliquant où j’étais !
J’appris que ce bâtiment s’appelait « fourrière ».
Un lieu où allaient les animaux abandonnés.
Dégoûté par ces propos, j’entendis Alban me demander mon âge.
Je lui répondis alors : « deux ans ».
Il soupira : « tu as de la chance ».
Surpris devant son propos, je lui demandai « pourquoi ? ».
Il m’expliqua alors le terme de « l’adoption ».
Un chien pouvait avoir une deuxième chance, surtout s’il était très jeune.
Ce qui n’était pas le cas d’Alban, qui avait bientôt neuf ans.
De plus, il avait été sauvé une fois, mais il avait été à nouveau abandonné.
Bref, à cause de son âge, il avait peu de chances de trouver une nouvelle famille.
Devant sa réaction, je l’encourageai, lui disant qu’il avait encore une chance.
Il me répondit alors avec un soupir triste, suivi d’un « tu es gentil ».
Hélas, notre conversation s’arrêta vite, car un humain arrivait.
Il prit plusieurs chiens avec lui, moi y compris.
Ils étaient tous heureux, remuant la queue.
Curieux, je leur demandai « pourquoi cette agitation ? »
Comme seule réponse, je n’eus que le mot « balade ».
Un terme, que je connaissais bien.
Bref, nous étions plusieurs à marcher dehors avec une laisse.
Mais ça n’avait rien d’une promenade individuelle.
Celle qui était normalement faite avec un maître aimant.
En ce lieu, elle avait plus le goût de l’obligation, car l’humain avec nous n’avait pas l’air satisfait.
Par la suite, la journée passa, mais je ne vis pas Alban de l’après-midi.
Il fut ramené seulement vers le début de la soirée.
Le lendemain, le même homme se présenta avec des gamelles.
De nouveau, je me nourrissais d’une pâtée infecte, mise dans une gamelle sale.
Je levai la truffe de mon repas de mendiant, pour inspecter les alentours.
Les autres animaux avaient l’air plus excités et anxieux que la dernière fois.
Comme s’ils attendaient un danger.
Curieux, je me tournai vers Alban, cherchant une réponse.
Mais Alban avait l’air désespéré, voire angoissé.
Assis, il fixait le couloir en attente de quelque chose.
Quand d’un coup, un humain apparut avec un labrador tenu en laisse.
Devant ce spectacle, les jeunes chiens remuaient la queue, alors que les plus vieux se couchèrent
avec un air triste.
Ainsi, les plus âgées avaient l’air de savoir une chose que les nouveaux, comme moi, ignoraient.
La première chose que je pensai en voyant la laisse, était que nous allions faire une nouvelle balade.
Mais la réaction des aînées me fit comprendre que ce n’était pas le cas.
C’est alors que je vis l’homme prendre la porte noire au fond du couloir.
Quand il l’ouvrit, le labrador se raidit, puis il rabaissa sa queue.
Je compris alors son geste.
L’odeur qui se dégageait de cette pièce était horrible.
Ça sentait la Mort !
Le labrador s’engouffra dans la salle, et la porte se referma.
Puis, les cages se turent, remplissant la salle d’un silence de mort.
C’était le signe que chacun d’entre nous avait senti l’odeur de ce lieu.
De nouveau, je me tournai vers Alban, lui demandant ce qui allait arriver à ce chien.
Alban tourna son visage vers moi, les yeux pleins de larmes.
Il articula alors cet unique mot : « Euthanasier ».
Ne connaissant pas la signification de cette parole, je le questionnai.
Il me répondit tristement « l’humain nous abandonne, puis, si nous dépassons la date de la
deuxième chance, il nous pique, pour nous tuer ».
« Derrière cette porte, il y a la mort ».
Devant cette révélation, mon poil se hérissa de frayeur.
L’homme, cet être, qui nous avait apprivoisés à partir du Loup, pouvait nous jeter, mais aussi nous
tuer.
Même nous, entre chiens, tuer aussi simplement était impossible.
Même pendant nos combats, pour savoir, qui serait soumis ou dominé, nous faisions attention de ne
tuer personne.
En face de cette réalité, je m’allongeai, tremblant comme une feuille.
Voilà à quoi était réduite ma vie.
J’avais aimé, on m’avait abandonné et j’allais sûrement mourir comme un vulgaire sac de viande.
Je gémissais alors de tristesse.
Pourquoi moi ?!
Pourquoi devais-je mourir ainsi ?
Juste derrière une porte, dans une salle crasseuse...
Non, je ne voulais pas d’un tel destin.
Je devais fuir...
Alban m’adressa alors la parole, sûrement, car il avait vu ma détresse.
« Ne t’inquiète pas, tu peux éviter ça ».
Je relevai alors la tête, et lui demandai « comment ? ».
« Fais-toi adopter par une famille. Tu es jeune, tu peux avoir cette chance ».
Oui !
Peut-être avais-je une chance d’avoir une nouvelle vie ?
Mais comment se faire adopter ?
Et qu’en était-il des autres animaux qui se trouvaient dans cette fourrière ?
Allaient-ils mourir aussi simplement ?
Sûrement !
Inquiet, je me tournai vers Alban, lui demandant comment, je pourrais être adopté.
Il me répondit dans un ton neutre « qu’il fallait avoir quelque chose que les autres n’ont pas ».
Bref, il fallait se différencier des autres, être unique, comme avoir un air doux, ou être intelligent.
Ou pire encore avoir un pelage au motif rare et peu répandu.
Ainsi, les critères pour survivre n’étaient pas d’être une créature vivante comme un chat ou un
chien.
Ni être gentil, délicat ou fidèle.
Non !
Il fallait être un objet rare, comme on pouvait en trouver dans une brocante.
J’avais donc peu de chances d’être choisi.
Pourtant, Alban n’arrêtait pas de dire que « mon jeune âge était un atout ».
À ce moment, je ne le pris pas au sérieux, croyant que j’étais au bord du gouffre.
Pourtant, il existait sûrement pire que moi.
Mais je n’avais pas encore remarqué qu’autour de ma personne vivaient des cadavres sur pattes.
Je passais donc, le reste de la journée à me poser diverses questions sur ma condition de chien.
Recherchant une échappatoire.
Fallait-il mieux mourir, et ne plus vivre une telle vie ?
Ou se battre et croire en une existence meilleure, mais en ayant toujours la peur de revenir dans une
fourrière ?
À combien, un humain, évaluait-il ma vie ?
Et comment le faisait-il ?
Grâce à mon pelage ? À mon âge ? Ou à mon prix ?
Je ne savais que penser.
Je m’endormis donc tard le soir, fixant d’un air triste mes congénères tassés dans des cages de plus
en plus petites.
Un des seuls avantages, ou chances, que j’avais eu, était une cage rien que pour moi.
Mais pour combien de temps ?
Le lendemain, je revis l’homme aux croquettes.
Cette fois, je ne me levai pas.
Je regardai juste autour de moi.
C’est alors que je vis la porte noire s’ouvrir.
Un humain sortait de la salle, poussant un chariot de sacs poubelles sombres.
Reniflant l’air, je pus rapidement identifier le contenu des sacs.
Ça sentait la mort, l’urine et surtout l’odeur d’un labrador et d’un autre chien.
Bref, j’avais devant moi un cercueil sur roulettes.
Celui-ci traversait le couloir, comme pour nous rappeler que la mort était juste là, qu’elle attendait
seulement.
Du coin de l’œil, je vis l’intérieur de la salle à la porte ébène.
Dedans, il y avait une table, et d’autres plus petites qui étaient disposées contre les murs.
Le sol et les murs étaient recouverts de carrelage blanc.
On pouvait aussi contempler une grosse bonbonne, détenant un produit inconnu.
Mais, je vis surtout, des outils de torture posés sur une table en Inox.
Il semblait y avoir une seringue, des aiguilles et des sortes de petits couteaux.
Il y avait même des sangles, qui devaient servir à attacher quelque chose.
Mais le plus sinistre était de voir une chaîne argentée qui pendait, celle-ci était attachée à la table au
centre de la pièce.
Et cette laisse d’un jour bougeait de gauche à droite.
Comme pour indiquer qu’un être vivant était là, il y a peu.
Hélas, je ne pus en voir plus, car la porte se referma aussitôt.
Comme si cette salle avait honte d’être remplie d’horreur.
Maintenant, la seule chose restante était le silence.
Les animaux, à la vue du chariot, s’étaient tus.
Saluant, ainsi, la vie de ces chiens, qui s’étaient sacrifiés pour une quelconque raison.
Étaient-ils malades ? Vieux ? Ou encore trop jeunes ?
Je ne savais pas...
Du moins, je n’avais pas envie de savoir.
Car quelque part, je croyais savoir pourquoi on les avait recouverts d’une bâche noire.
Peut-être...
Oui !
Peut-être, n’avaient-ils pas eu, simplement, la chance d’être adoptés ?
Peut-être étaient-ils de trop dans ce monde, qui détenait énormément d’humains ?
Un jour, je serais sûrement à la place de ce chien.
Ou alors, j’aurais cette minuscule chance, d’avoir un nouveau foyer.
Mais personne ne pouvait le savoir.
Et au fond de moi je sentais que cette chance ne serait pas pour moi.
Dans cette fourrière vivaient différentes races d’animaux, qui pouvaient aussi bien m’empêcher
d’avoir l’occasion d’être adoptées.
Quelque part, j’avais envie de saisir cette chance, de la voler.
Ainsi, je devenais égoïste...
Moi, un chien...
Je venais à envier et à désirer la vie des autres.
N’était-ce pas pathétique ?
Alors, que je vivais sans connaître la définition des mots « fourrière » et « abandon » !
Je crois que je devenais le pire des animaux dans ce bas monde.
Mais dans cette cage froide et sombre, je n’avais pas le choix.
Je devais survivre !"

Déposé par colombine67 le 14/07/2016  
Ange humain, Maître et ami,
A toi j’ai uni ma vie.
Je te protège et je te suis
Partout où tu vas lorsque tu veux bien de moi.
Il y a plusieurs millénaires, mes ancêtres se sont attachés à tes pas.
Tu les as invités à s’asseoir auprès de toi au coin du feu
Pour partager ton frugal repas.
L’histoire d’amour entre ta race et la mienne a commencé ce soir là.
Depuis ce temps,
Malgré l’atroce martyre que nous subissons parfois
Par des monstres qui ont pris ton apparence
mais ne te ressemblent pas
Et ne méritent pas le nom d’humains,
Nous sommes restés auprès de toi,
Fidèles comme un chien trouvé,
Confiants comme un enfant sauvé,
Te réchauffant dans la glace et le froid,
Te consolant dans la tristesse,
Montant la garde devant ton corps blessé,
Guérissant ton âme désespérée,
Allaitant l’enfant loup égaré dans la forêt,
Comme tu le fis pour moi
Lorsqu’un monstre inhumain
Me martyrisa et m’abandonna
au bord du chemin.
Peu m’importe
Les richesses matérielles que tu possèdes.
Que tu aies grande demeure ou humble nid,
Je partage avec joie ton logis,
Je me contente d’un tapis.
Peu m’importe la couleur de poil que tu as.
Qu’elle soit citron, café, chocolat, petit pois,
Ta peau ne m’importe pas.
Caresse-moi, n’arrête pas !
Peu m’importe l’importance qu’on te donne.
Qu’on s’incline devant toi avec hypocrisie
ou qu’on te traite avec mépris,
tu es le soleil de ma vie.
Peu m’importe la forme que tu as prise,
Que tu sois long comme une asperge, rond comme un melon,
Laid comme un pou, beau comme un bijou,
je t’aime tel que tu es.
Peu m’importe le temps que la vie t’a pris,
Tes tempes blanches, tes cheveux gris,
ton corps ployé sous les soucis,
J’aime tes rides quand tu souris.
Peu m’importe le pays où tu vis,
Les sciences que tu apprends,
Les langues que tu parles,
Ton cœur parle à mon cœur.
Nul besoin d’un traducteur.
Et n’oublie pas,
Petit en deçà, grand au-delà.
« La Terre perdue dans l’Univers
Est comme un anneau d’or perdu dans le désert.»
Qu’adviendra-t-il de toi au Paradis d’Allah
Si, ici-bas, tu me tortures et tu me bats?
Notre Prophète Bien Aimé,
Que la Paix soit sur Lui,
Qui toucha avec délicatesse le front d’un chat
Pour y imprimer le M de Mahomet,
a dit :
« Dieu est Beau et Il aime la Beauté ».
Lis dans mes yeux. Y vois-tu quelque chose de laid?
Je ne suis que ton reflet.
Et ne te crois pas plus grand que moi car
«Dieu n’aime pas qui a en son cœur un grain de moutarde d’orgueil.»
Et, je t’en supplie, dis aux monstres qui se croient humains
Qu’ils ne nous prennent pas pour leur souffre-douleur
Pour éviter qu’un jour ils ne tombent sur plus puissant qu’eux
Qui leur ferait endurer les atrocités qu’ils nous ont infligées.
La vie se charge toujours de nous châtier.
Et que mes amis chats ne se croient pas abandonnées dans cette prière,
Ils sont une part de ton âme comme ils sont une part de moi,
Ils sont une infime parcelle de la Création Divine, comme tous les êtres vivants, humains, animaux et anges confondus.
Dieu n’est pas fou, si nous n’avions pas tous un rôle à jouer, il ne nous aurait pas créés.
Il en est de même pour toi, qui deviendras, à Son image, Grand, Bon, Beau, Parfait.
Tu as encore du chemin à parcourir pour y arriver…
Mais je t’aime, même imparfait,
Surtout lorsque, à la cause des enfants et des animaux souffrants,
Tu sais te dévouer.
Inutile de te le cacher, tu es mon dieu.
Alors, comporte-toi comme tu aimerais bien que le Tien fasse pour toi.
Exauce ma prière, bon Maître, mon Dévoué,
Mon ami pour l’éternité,
Sois le chevalier protecteur
de mes frères animaux et humains
envoyés sur Terre par le Père Divin
Et qui, par une terrible erreur,
Vivent encore dans la douleur.
Enseigne, encore et encore aux monstres que tu connais,
jusqu’à ce qu’ils deviennent humains,
Que l’animal a droit au respect,
Qu’on ne peut faire souffrir sans recevoir un jour la monnaie de sa pièce
Car toute peine mérite salaire.
Et si par miracle, ils se transforment un jour,
comme nous, en monstres d’amour,
Nous saurons les aimer autant qu’ils nous ont martyrisés,
Et même au centuple, car nous les avons déjà pardonnés.
Nous sommes l’Amour incarné.
Notre âme affectueuse et belle est un don de l’Eternel.
Alors, Seigneur humain, Maître et Ami,
Je t’en supplie,
Fais que cesse un jour le martyre de tous mes frères,
Chiens, chats, cochons, chimpanzés, enfants et autres suppliciés,
Sacrifiés à l’orgueil de l’inhumaine humanité,
Au sadisme des monstres qui n’ont pas encore compris
Qu’on ne peut faire souffrir et détruire la vie
Sans mutiler et tuer une partie de soi
Car tous sont un, un même Moi.
Approche, Dévoué, mon ami,
L’Ange de ma vie,
Viens partager mon tapis
Pour rêver en catimini
Un instant au Monde parfait,
rempli de joie, d’amour, de beauté,
Qui tarde à arriver.

Déposé par colombine67 le 13/07/2016  
L'histoire d'un chien abandonné
Lors de la course Adventure Racing World Championship en Équateur, la Team Peak Performance va nourrir un chien. La suite est clairement inimaginable !
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La compétition sportive Adventure Racing World Championship est la course la plus difficile au monde avec un parcourt de 700 km en pleine forêt équatoriale incluant des épreuves de résistance physique extrêmement difficiles.
Pendant cette course, le groupe Team Peak Performance fait une pause pour manger. Mikael Lindnord, le chef d’équipe, aperçoit alors un chien affamé, sans doute abandonné et seul vu son état de fatigue incroyable.
Celui-ci s’approche d’eux et se couche à leurs pieds, sans rien dire.
Mikael décide instinctivement de lui donner à manger.
J’ai pensé qu’il avait faim et je lui ai donné une boulette de viande. Et puis j’ai cessé de penser à lui.
Puis les 4 sportifs reprennent leur course.
Après plusieurs kilomètres, ils se sentent suivis et se retournent : le chien est derrière eux.
Malgré sa fatigue, le chien errant avait décidé de les suivre dans cette compétition extrême, prêt à braver la boue, le dénivelé et les rivières pour ne pas être séparé d’eux.
Le 5ème homme
A cet instant, tout a changé pour le groupe de suédois, qui s’est uni à ce chien pour former la nouvelle Team Peak Performance.
Ce nouveau coéquipier canin hors normes voulait les suivre tout au long de cette aventure extrême.
Ils ont bien tenté de le faire fuir pour éviter qu’il ne se blesse ou ne mette pas sa vie en danger mais rien n’y a fait.
La nouvelle équipe s’est alors entraidée, les sportifs devant quelques fois l’aider à passer certains obstacles. Mais le chien ne voulait rien lâcher. Même embourbé, il ne voulait pas rester derrière ses nouveaux maîtres. Même exténué, après avoir bu et manger un peu, il voulait repartir et les suivre toujours plus loin.
Lors de l’épreuve finale, les organisateurs ont demandé aux suédois de ne pas laisser le chien les suivre. L’épreuve, une descente de près de 60 kilomètres en kayak sur un torrent puissant, était trop dangereuse.
C’était sans compter sur son indéfectible loyauté envers ses nouveaux maîtres. À peine étaient-ils dans l’eau avec leurs kayaks qu’il a sauté pour les rejoindre et s’est mis à nager derrière eux.
Le chef d’équipe, touché par la volonté du chien, l’a accueilli à bord de son embarcation et ce sont 5 équipiers qui ont franchi l’arrivée, après 6 jours de compétition effrénée.
Soins et adoption
Après la course, Mikael, le responsable de l’équipe, n’a pas voulu se séparer de ce chien extraordinaire et l’a adopté en le baptisant Arthur.
Il a fallut d’abord lui faire consulter un vétérinaire à Quito, la capitale de l’Équateur. La compétition l’avait laissé mal en point, avec de nombreuses blessures.
Soigné et après avoir reçu l’aval des autorités suédoises, Arthur a dû attendre encore 90 jours en quarantaine avant de retrouver son équipe de sport préférée.
Désormais, Arthur habite en Suède avec Mikael Lindnord et vit avec une famille qui l’aime.
Mikael n’aura de cesse de raconter cette histoire et de finir par ces phrases :
C’est le genre de rencontre qui ne se produit que de rare fois dans une vie.
Je suis allé en Équateur pour gagner le Championnat du Monde.
Au lieu de cela, je me suis fait un nouvel ami… C’était le destin.

Déposé par colombine67 le 12/07/2016  
Voila l’histoire de KARA.
L’année passée, je voyais souvent un berger malinois se balader dehors, bien sûr, rien de très inquiétant vu que j’habite dans la campagne et que beaucoup de chiens sont en liberté pour se dégourdir les jambes. Mais un soir, elle était dehors couchée contre la façade d’une maison. J’étais tellement triste pour elle que j’en ai parlé à ma maman. Elle est allée la voir et est rentrée à la maison avec. Après avoir fait les présentations avec mon beagle et mon chat, elle est restée toute la soirée dans le salon près de nous. Le lendemain, je l’ai lavée (elle était noire de poussières). Avant de se dire qu’on allait la garder, nous avons été voir les voisins, le chien n’appartenait à personne et d’ailleurs les voisins avaient déjà essayé de l’attraper mais elle ne se laissait pas prendre. Nous sommes donc aller dans le refuge proche de chez nous. Elle avait une puce, la femme qui s’occupait du refuge a téléphoné au propriétaire, sa réponse fut : elle est partie depuis 2 mois, ce chien n’écoute pas ! Je ne la veux plus. Nous avons aussi appris que son 1er propriétaire l’avait enfermée dans une cave et battue. Nous avons donc décidé de la garder avec nous, en effet pour nous c’était un signe qu’elle se soit approchée de ma maman et d’aucune autre personne. Depuis KARA vit avec nous, elle a beaucoup d’amis et je n’ai jamais vu un chien qui écoutait aussi bien. Elle commence tout doucement à ne plus avoir peur des hommes et on ne voit plus ses côtes !!!!
Avant de vouloir un animal de compagnie, réfléchissez à ce que vous allez en faire.... Ça vous plairait qu’on vous jette dehors ? Qu’on vous enferme dans une cave ou qu’on vous batte ??? Un chien est comme un être humain sauf qu’il a une qualité en plus : il est dévoué pour nous jusqu’à sa mort et jamais il n’abandonne sa famille !!! Essayez de faire la même chose.

Déposé par poutounou le 11/07/2016  
Encore une histoire qui nous démontre à quel point ils sont "indispensables", nos amours à 4 pattes....
*
Pétrus, un véritable chien héros
Nous avons vécu, l'automne dernier, un moment difficile qui, sans la présence de notre Fox Pétrus aurait pu être dramatique, voire même catastrophique. Dans la nuit du 6 au 7 octobre, nous sommes profondément endormis. Pétrus aboie, cela lui arrive rarement : il est respectueux du sommeil de ses maîtres et s'il se manifeste c'est qu'il y a quelque chose : présence de chats sur son territoire, passage et ou stationnement prolongé de véhicules devant la maison, bruits inhabituels...
*
Cette nuit -là donc Pétrus aboie. Comme chaque fois que cela se produit, je lui ordonne, depuis la chambre, de se coucher et de se taire, et les choses en restent là. Mais cette nuit-là il n'obéit pas et il continue à donner de la voix, moi à lui ordonner de se taire et de se coucher ; cependant il se manifeste d'une manière tellement impérieuse et inhabituelle que je me vois obligée de me lever.
*Arrivée dans l'entrée, je trouve notre chien qui m'ignore et qui cherche à sortir, je lui intime l'ordre de se coucher, il persiste dans sa demande de sortie. Avec le recul aujourd'hui, je réalise que j'aurais dû commencer à m'inquiéter. Mais dans les brumes du sommeil, je n'ai pensé qu'à faire taire Pétrus pour retrouver mon lit au plus tôt.
J'ai donc pris mon chien sous le bras et l'ai ramené autoritairement dans la cuisine dans son panier, et c'est à ce moment que j'ai compris le pourquoi des aboiements de Pétrus : par la fenêtre de la cuisine, j'ai vu notre garage en flammes.
*
Le temps de réveiller mon mari, d'appeler les pompiers, d'aller confier Pétrus aux voisins et déjà les flammes dépassaient le toit.
Le seul élément qui a souffert de l'incendie est le garage ; il est attenant à la maison par un auvent, celle-ci a juste eu les façades noircies. La chaleur y était telle que les murs ont éclaté. Il y avait à l'intérieur deux bouteilles de gaz qui, Dieu merci, n'ont pas explosé.
*
Tout ce qui se trouvait dans le garage a été totalement détruit : 2 voitures, salon de jardin, tondeuse, machinerie piscine, etc. Tout le monde est d'accord pour dire que nous devons beaucoup à Pétrus.
Sans lui, la maison aurait été gravement endommagée, nos bouteilles de gaz auraient pu provoquer des dégâts dans tout le quartier et serions-nous aujourd'hui là pour le raconter ? Comme disait Marie, la fille d'amis, après qu'on lui ait raconté ces événements: « On devrait tous avoir un chien ».
Et j'ajouterai : un Fox ! Depuis Pétrus a retrouvé ses habitudes : Farniente sur le canapé, chasse aux lézards, piscine avec les jeunes.

Déposé par colombine67 le 11/07/2016  
Alise ou le chien qui ne devait pas mourir…..
Alise la Setter Gordon et la vieille dame vivaient une relation quasi fusionnelle depuis des années, et l’une vivait mal sans l’autre. La vieille dame disait bien que sa chienne ne serait pas éternelle, elle savait qu’un jour il lui faudrait la perdre, mais elle ne l’acceptait pas, c’était au-dessus de ses forces.
Alise devenait de plus en plus l’objet de toutes ses attentions.
Tout le soin que la vieille dame prenait d’elle, devrait c’est sûr, garantir une plus longue et meilleure vieillesse à sa chienne. Alors la vie était réglée autour du vieil animal, et les emplois du temps et déplacements aménagés pour son confort.
Alise en venait à exercer une sorte de tyrannie passive sur la vieille dame. Comment même penser à refuser quoique ce soit à une vieille chienne si douce et si près de sa fin, il aurait fallu n’avoir pas de cœur.
La vieille dame n’en manquait pas, de cœur, et qui faiblissait d’ailleurs. De visites en visites, chez le médecin pour l’une et le vétérinaire pour l’autre, on voyait s’allonger la liste des médicaments de chacune.
A chaque malaise d’Alise, la vieille dame affolée répondait par une attention anxieuse et redoublée ; elle guettait chaque hoquet, chaque essoufflement, chaque perte d’appétit comme un signe menaçant d’une fin redoutée, haïe, insupportable.
Cela dura des années, car l’espérance de vie d’un Gordon était déjà dépassée depuis longtemps, mais Alise, diminuée, fatiguée, ne quittait pas sa maîtresse.
La vieille dame tomba malade, gravement, il fallut l’hospitaliser. Un drame pour elle, de devoir laisser sa chienne aux bons soins de son mari ; non pas qu’il fût mauvais homme, loin de là, mais Alise allait sûrement tellement s’ennuyer.
Les choses se passaient plutôt bien entre Alise et son maître, et la vieille chienne semblait attendre vaillamment sa maîtresse.
Mais les hospitalisations se sont succédées, la vieille dame ne se remettait pas et son état nécessita une lourde et délicate opération à cœur ouvert.
Séparée de sa vieille chienne adorée, se demandait-elle si elle la reverrait jamais vivante ? Elle parlait assez peu de cette séparation douloureuse, elle voulait juste rentrer chez elle au plus vite près d’Alise, mais son état de santé ne le permettait pas.
Alise avait maintenant 15 ans ½ de plus en plus fatiguée, vacillante, s’amaigrissant, elle tenait bon cependant.
La vieille dame put enfin rentrer chez elle pour de bon, après maintes hospitalisations de plusieurs semaines chacune, où les séparations étaient devenues de plus en plus angoissantes pour elle.
Extrêmement affaiblie, sapée par toutes les épreuves de la maladie et de l’opération, la vieille dame devait encore affronter le lent dépérissement d’Alise.
La chienne avait maintenant 16 ans, elle ne marchait plus qu’avec difficultés. Elle dormait de longues heures durant, et quand péniblement elle se relevait et non sans aide sortait dans le jardin, squelettique, il lui arrivait encore de sautiller maladroitement, comme secouée par une étrange joie.
De ce moment là, on ne sut plus laquelle tenait l’autre en vie. Jusqu’ici, il avait semblé que la vieille dame voulant tellement garder sa chienne, celle-ci en avait trouvé la force de continuer à vivre.
Voilà que maintenant, c’est comme si Alise ne se permettait pas de mourir, pour ne pas précipiter dans la mort avec elle, sa maîtresse bien trop diminuée par la maladie.
Leur entourage en craignait de les voir basculer ensemble. La vieille dame s’épuisait à continuer de prendre soin de sa vieille chienne de plus en plus dépendante, incontinente, confuse parfois maintenant au point de se perdre dans le jardin.
Mais quel ancien tourment faisait craindre tant la mort de son vieux chien, à la vieille dame malade ? Quelle ancienne douleur, quelle ancienne blessure non cicatrisée lui rendait-elle impossible l’idée qu’Alise devrait la quitter ?
Car enfin, la pauvre bête, épuisée, sourde, raidie par les ans, dédaignant de plus en plus tous les petits plats sans cesse renouvelés dont elle était si gourmande, n’en pouvait visiblement plus de s’éterniser.
La vieille dame semblait aveugle à cette grande souffrance de l’animal qui pourtant aurait dû susciter sa compassion ; il lui fallait trop ne pas voir, ne pas entendre, ne pas penser qu’Alise pouvait souffrir.
Fermée à cette réalité trop insupportable, elle se tenait un discours menteur qui laissait son entourage effaré devant un tel déni, désemparé, incapable de mieux défendre le droit à la mort de la vieille chienne, aux yeux de sa maîtresse.
Alise se mit à ne plus pouvoir boire, puis à ne plus vouloir s’alimenter du tout, deux jours durant.
La vieille dame m’appela pour lui porter secours.
Arrivée sur place je trouvais la vieille chienne exténuée par une matinée passée à errer nerveusement dans la maison et le jardin, obligeant sa maîtresse à la soutenir tant bien que mal, à la relever à chaque chute.
À mon approche Alise s’apaisa, s’effondra, je crus qu’enfin trop épuisée, elle allait s’éteindre. Doucement je me tins près d’elle, puis encore plus près, bientôt je pus la caresser, puis la tenir dans mes bras, lui parler tout bas.
Prendre tout contre moi l’animal décharné me fut d’abord difficile, j’ai dû apprivoiser ma propre peur de la mort, pour venir frôler, puis enfin contenir celle des Deux qui ne pouvaient se quitter.
Alise semblait se laisser aller, je ne sais si elle m’entendait lui dire qu’elle avait gagné le droit de partir, le droit d’aller rejoindre la paix, la lumière…
Ma tête contre la sienne, combien de temps sommes-nous restées ? Je guettais sa respiration, croyant parfois ne plus la percevoir. J’aspirais pour Alise à une fin comme celle-ci, un départ tranquille, dans un souffle qui s’arrêterait…Une fin toute en douceur qui stopperait la violence que la vieille dame et sa chienne mettaient à ne pas pouvoir se séparer.
La vieille dame et son mari m’avaient laissée seule depuis longtemps avec Alise. Espéraient-ils follement que se produise quelque miracle, souhaitaient-ils secrètement que leur chienne meure simplement dans mes bras, alors qu’eux même n’auraient pu le supporter ?
Un peu médusée, je vis le vieil animal comme se réveiller, puis se redresser, faire effort pour parvenir enfin à se relever ; moi qui croyais son dernier souffle arrivé…
Maintenant taraudée par un mal de tête qui enflait de plus en plus, je ne pus qu’accompagner Alise dans ce qui allait devenir une folle errance dans le jardin.
Sous un soleil éclatant de milieu de journée, je suivis la vieille chienne qui de sa démarche plus qu’incertaine, divaguait plus qu’elle n’allait. Plusieurs fois elle trébucha, s’écroula. Je croyais chaque fois qu’elle ne se relèverait pas, que c’était la fin. Elle parvenait pourtant à se redresser, et je continuais de la suivre, anxieuse, un peu désarçonnée, devant ce comportement que je cherchais à m’expliquer. Puis j’ai accepté de seulement l’accompagner, sans vouloir quoi que ce soit et pas même comprendre, comme plus tôt dans l’après-midi, quand penchée sur elle, je n’avais fait qu’être là, rien qu’être là près d’elle.
Alors je fus sûre soudain que l’on ne pouvait pas mourir sous une telle lumière, dans une telle clarté.
Ce soleil éclatant qui faisait jaillir la vie, empêchait de mourir. Je vis enfin qu’Alise dans cette errance cherchait à gagner l’ombre ou une pénombre, comme une cache.
Doucement j’essayai de la faire retourner dans la maison ; j’y parvins péniblement, et là je demandai à ce que l’on fermât un peu les volets. Il me semblait de plus en plus qu’il faudrait aider Alise à mourir.
Cette décision ne m’appartenait pas, mais je devais offrir à ces Trois qui ne savaient que faire, la force qu’ils n’avaient pas d’affronter la mort légitime.
Qui étais-je pour décider que cet animal devait mourir maintenant et pas plus tard ? que savais-je de ses souffrances ? laquelle d’abord était la plus grande, celle de son pauvre corps trop vieux, ou celle de son âme de chien immensément fidèle, qui ne pouvait pas trahir sa vieille maîtresse qui lui exigeait de ne pas la laisser seule ?
Je pris néanmoins le parti d’essayer de convaincre ses maîtres, de soulager Alise du poids de cette vie de douleurs.
D’ailleurs celle-ci de plus en plus agitée semblait se débattre, ne sachant plus où se mettre, ni que faire de sa peau de misères.
La vieille dame affligée semblait céder, admettre l’indignité de son désir de vouloir retenir encore son Alise. Puis l’instant d’après, affolée à l’idée de cet irrémédiable, aveuglée de douleur, elle approcha avec un plat de je ne sais quoi, le mis sous le nez du pauvre animal mourant, dans l’espoir fou qu’il susciterait son appétit.
Mise au centre de ce tableau surréaliste, je décidai non sans mal de soutenir davantage l’animal que la maîtresse.
Il leur fallait ma force et mon assurance, que le vétérinaire soulagerait et rendrait douce la fin de leur animal, dont la vie d’ailleurs ne serait abrégée que de quelques heures, tellement maintenant sa fin était proche.
Je les ai accompagnés tous les trois jusqu’au bout ; j’ai tenu la vieille dame tout contre sa chienne quand le vétérinaire a fait glisser dans les veines le liquide qui endort et celui qui fait mourir sans souffrance.
Alise s’est laissée faire sans se défendre comme presque déjà partie. La vieille dame a laissé faire aussi, elle avait capitulé ; son mari, lui, s’est tenu éloigné n’ayant pu affronter de près, la mort de l’une et l’immense douleur de l’autre. Alise avait 16 1/2 ans.
Il me restait encore à terminer mon travail, c’est à dire à les aider tous deux à accepter l’insupportable. Il me semblait qu’il ne fallait pas les séparer brutalement du vieil animal.
Tous deux souhaitaient une crémation pour Alise. Je proposai qu’ils puissent garder la vieille chienne près d’eux pour la nuit, pour la voir morte mais apaisée enfin, délivrée de son manteau de vieillesse douloureuse.
Pour qu’ils entament un vrai deuil, il me fallait les aider à regarder en face la fin de la vie. La force de ma présence pouvait leur permettre d’accompagner leur Alise jusqu’à l’acte de crémation. La vieille dame ne s’y est pas dérobée. Je l’ai soutenue jusque dans cette dernière et douloureuse démarche d’immense respect pour sa vieille chienne.
Cette ultime épreuve vécue de la crémation lui laissera à jamais l’irremplaçable réconfort de ne s’être pas détournée, de n’avoir jamais abandonné son animal chéri, en l’accompagnant même jusqu’après la mort du corps.
Je garde d’Alise, le souvenir ému d’un chien pathétique qui ne voulait pas faillir.
Danièle MIRAT

Déposé par Biscuit le 10/07/2016  
"Pour tous ces jours passé avec toi
Pour tous ces moments où j'ai joué avec toi
Pour tous ces reves ou j'ai penser à toi
Pour tous ces léchouilles que tu ma fait
Pour tous ces fou rire que j'ai passer avec toi
Pour tous ces jours où je penserais a toi
Je ne voudrais te perdre pour rien au monde
Je t'aime mon rayon de soleil."

Déposé par colombine67 le 10/07/2016  
Témoignage d'un chien abandonné.
"Je ne sais pas où tu m’emmènes, mais je sais que tu es en colère contre moi. Tout à l’heure tu m’as fais monter dans la voiture, et tu m’as ordonné sèchement de me coucher à côté du siège passager. La voiture est pleine de poils je ne le fais pas exprès tu sais, mais tu ne m’as pas brossé depuis longtemps. Je sais qu’hier, j’ai été un VILAIN CHIEN.
J’ai pourtant essayé de vous faire comprendre, à toi et à ELLE, que j’avais une grosse envie que c’était pour la grosse commission. Mais tu m’as dit de me taire et de filer dans mon coin. Je te promets que j’ai essayé, aussi longtemps ,que j’ai pu, de retenir la commission lorsqu’ ELLE et toi, vous êtes partis.
Jai tourné en rond et puis c’est parti. Je sais que j’ai fait CA au milieu de la cuisinevje m’en suis beaucoup voulu tu sais, je me suis mordu les pattes, j’ai beaucoup pleuré Et puis je ne sais pas ce qui ma pris, j’ai ressenti beaucoup de colère pour toi et pour ELLE, tous ces moments où je me suis senti délaissé, et de trop entre vous deux, me sont revenus
et j’ai fais toutes ces bêtises,
j’ai mordu les coussins et arraché un peu de papier peint. J’ai eu peur lorsque tu es rentré, j’ai vu de la colère dans tes yeux, et j’ai su que la punition allait être terrible. C’était si bien au début toi et moi seuls contre les imbéciles tu m’emmenais partout avec toi et j’avais le droit de venir t’embêter avec ma baballe pleine de bave et me coucher sur tes pieds pour mâchouiller tes pantoufles, on faisait de longues balades dans la forêt, et au retour j’avais droit à pleins de câlins et puis ELLE est arrivée.
Au début, je ne la gênais pas trop et je pouvais encore circuler librement dans l’appartement, comme je l’avais toujours fait avec toi. Et puis elle a commencé à se plaindre : tu me donnais trop d’affection, je mangeais trop je perdais mes poils, j’étais sale, je sentais mauvais… et puis elle était allergique (hahaha)
Hier lorsque vous êtes rentrés elle t’a dit c’est lui ou moi et tu m’as lancé un regard triste mais résigné. Nous nous sommes arrêtés. Tu m’as emmené dans la forêt où nous venions souvent, avant, tu as noué ma laisse autour du tronc d’arbre et tu es parti dans ta grosse voiture pleine de mes poils. C’est une blague ? un nouveau jeu ? une punition ? tu vas revenir ?
Je me souviens du premier regard que tu m’as lancé à travers la grille de ma cage. Tu t’es arrêté et agenouillé devant moi et je suis venu mordiller ton doigt. Tu as dit à la dame du refuge que tu vivais seul et que tu aurais largement le temps de t’occuper de moi. Moi je t’aimais déjà, au premier regard. La grande cage s’est ouverte et j’ai sauté dans tes bras. J’étais tout chiot à l’époque ça fait déjà deux ans !
Et que de bonheur depuis !! Jusqu’à ce jour. Il y a longtemps que tu es parti maintenant. Je m’ennuie, j’ai peur et j’ai commencé à ronger ma laisse mais elle est en acier et je me suis fait mal aux dents. Mon collier me sert car je n’ai pas assez de mou pour ne serait ce que m’allonger. Et puis j’ai faim, j’ai soif. Deux jours que je suis là j’ai arrêté de compter les minutes et de japper, à force de pleurer je n’ai plus de voix et tu n’es pas revenu. Le collier a entamé ma peau à force de tirer dessus et cela me fait très mal. Jai très peur
Est-ce donc si terrible de faire la commission à l’intérieur ?Je ne sais plus depuis combien de temps je suis là à force de tirer sur la laisse j’ai réussi à pouvoir m’allonger un peu mais jai très mal au cou et cela me brûle beaucoup les mouches commencent à me tourner autour. Je ne me sens plus très bien, je n’ai même plus soif, même plus faim et je crois que j’aimerais rester seulement là , allongé et attendre que tout s’arrête autour de moi.
Juste un murmure qui se rapproche je distingue quelques voix serait ce toi mon amour d’humain qui revient me chercher ? Suis-je assez puni ? Je me suis réveillé à l’hôpital pour chiens. Une dame très gentille ma dit que désormais j’allai dépendre du refuge SPA. Ça je connais. J’y ai passé les premiers mois de ma vie. La dame est très gentille. Je viens de passer deux longues semaines à la clinique vétérinaire et j’ai quinze points de suture au cou. Le collier en acier avait entamé ma chair, et les mouches avaient commencé à pondre dans la plaie. Je suis un miraculé me dit la dame très gentille.
Elle me dit que je suis beau et que je ne devrais pas tarder à trouver de nouveaux maîtres. Mais ce ne sont pas de nouveaux que je veux ! Pourquoi ne vient- il pas me chercher ? je ne comprend pas. Ma compagne de cellule est une adorable border collie de quatorze ans.
Elle se nomme Mitsy. La directrice du refuge la chargée de me mettre au courant en ce qui concerne la vie au pensionnat, les horaires de promenade, de repas, le règlement intérieur. Mitsy est là depuis qu’elle a neuf ans. A la mort de sa maîtresse, elle a été amené au refuge, car aucun des cinq enfants (que Mitsy a pourtant vu grandir) n’a voulu assumer un vieux chien malade et à demi aveugle. Mais elle ne leur garde pas rancune. Et puis depuis qu’elle est là, Mitsy est devenue en quelques sortes la mascotte du refuge. Elle rentre, elle sort à sa guise, si bien qu’en général, la journée je me retrouve tout seul.
Dans la cage de droite, il y Snoop, un vieux briard, que l’enfermement a rendu aigri et qui passe ses journées à grogner. A force de s’en prendre à ses compagnons de cellule, les humains ont été obligé de l’isoler. Et puis à droite, il y a Roots Trois ans déjà qu’il traîne ses pattes au refuge, et pourtant il ne perd pas espoir de repartir un jour. Quand un humain arrive, il fait le beau, il jappe il frétille, il amuse la galerie. Au début j’ai pris des cours avec Lui et je faisais le singe dans ma cage espérant attirer l’attention sur moi, mais les visiteurs vite écoeurés détournaient la tête de mon pelage, terni et de ma longue balafre boursouflée, longue dune dizaine de centimètres, entravant mon cou.
Petit à petit mon espoir est mort. Les gens me regardaient et s’en allaient. A chaque fois que je ressentais quelque espoir, une main caressante, un regard appuyé, les gens me donnaient quelques mots affectueux puis continuaient leur promenade. Je me sentais mourir à petit feu. D’abord ce fut ma jeunesse.
Elle me quitta.
Je me désintéressais des balles et des pouics pouics en tout genres. Et puis un jour, je me désintéressai même de ma gamelle. Jamais plus je ne connaîtrai la chaleur d’un panier garni d’une douce couverture pour mes papattes, où de juteux restes de repas glissés avec amour dans ma gamelle. Je fus résigné à attendre la fin couché sur ma paillasse, à l’autre bout de la cage, bien loin des manifestations d’intérêt du genre bipède.
J’étais devenu maigre à faire peur, mes pattes ne me portaient plus. Bien qu’âgé de quatre ans, j’en paraissais 10 de plus. Ils vinrent. Deux bipèdes. Ils se tenaient par la main, expliquant à la dame du refuge qu’ils avaient mûrement réfléchi, qu’ils avaient décidé d’adopter un chien de la SPA plutôt que de prendre un chiot chez un éleveur. Ils s’en remettaient au choix de la directrice, même si celui ci se portait sur un pas très beau, plus très neuf leur seul envie était de faire trois heureux. Ils s’arrêtèrent devant ma cage. On se regarda longuement, et je voyais bien que LUI comptait mes côtes, très apparentes sous mon pelage, et qu’ ELLE détaillait ma longue cicatrice inesthétique.
- ORLY a été trouvé attaché à un arbre, dans la forêt, parce que son maître n’a pas eu le courage de s’en débarrasser au refuge. Il est resté cinq jours dans les bois, sans boire sans manger, couché dans ses excréments. La plaie que vous lui voyez au cou, c’est le collier qui a entamé sa peau. Sachez bien que la cicatrice s’estompera mais ne disparaîtra pas complètement. Ce n’est pas une bête de concours. Mais il est avec nous depuis un an et la vie au refuge lui pèse. Je crois qu’il a décidé de se laisser mourir, malgré toute notre affection.
ELLE s’approcha doucement de moi. Je grognai. Après tout pourquoi leur accorder la moindre importance. Ils me cajoleraient, puis me laisseraient tomber comme tous les autres avant eux. ELLE passa une main douce dans mes poils et sur mon museau, me toucha les oreilles et je vis que ses yeux brillaient. LUI se tenait à quelques pas derrière elle. La directrice dansait d’un pied sur l’autre pleine d’un secret espoir.. ELLE était si douce, et en cet instant je me sentais si bien, que je vins me blottir contre elle et posait ma grande tête sur ses genoux. Et puis je fermai les yeux. J’attendis la sentence.
Une voix très émue au loin, hors de mon rêve C’est possible de l’emmener aujourdhui ? La directrice battit des mains, joyeuse. Bien sûr ! je vais vous expliquer pour les papiers, et les démarches. Elle voulut refermer la cage mais ELLE me prit par le collier et me dit doucement de venir avec elle .
Je la regardais, impuissant, n’y croyant pas vraiment. Je passai devant Roots et tous les autres qui me jappaient des félicitations et des cris de joie. Mitsy, confortablement installée dans un vieux fauteuil en cuir passé, me fit un clin d’oeil en me voyant arriver dans le bureau des adoptions. Mon nouveau maître , tout en me caressant longuement, me promit que tout ce que j’avais vécu là était terminé et que j’allais avoir droit à une vie de rêve, bien méritée, un bon panier bien moelleux, des restes de repas bien juteux et à l’avenir un jardin où je pourrai creuser à volonté. Je partis avec eux, allongé sur le siège arrière de la voiture, avec un dernier regard sur le refuge, où attendent encore des centaines de mes compagnons à quatre pattes, et ne pensait qu’à ma nouvelle vie.

Déposé par colombine67 le 09/07/2016  
Si je suis le (la) premier (ère) à décéder.
Que le deuil n`obscurcisse pas longtemps ton ciel.
Que ton chagrin soit courageux mais discret.
Il y a eu un changement mais pas un départ.
La mort fait partie de la vie.
Et les défunts ne cessent de vivre dans les vivants.
Toutes les richesses cueillies au cours de notre voyage.
Les moments de partage, les mystères explorés ensemble.
Les strates d`intimité sans cesse accumulées.
Ce qui nous a fait rire ou pleurer, ou chanter.
La joie de la neige sous le soleil et l`éclosion du printemps.
Le savoir…
Chacun donnant et chacun recevant.
Autant de fleurs qui ne flétrissent pas.
Pas plus que les arbres ne tombent et ne s`écroulent.
Que même les pierres…
Car même les pierres, ne peuvent résister au vent et à la pluie.
Et avec le temps, même les cimes de la montagne majestueuse.
Sont réduites à du sable.
Ce que nous étions, nous le sommes encore.
Ce que nous avions, nous l`avons encore.
Tout notre passé conjoint demeure impérissablement présent.
Alors, quand tu marcheras dans les bois.
Comme nous l`avons déjà fait ensemble.
Tu chercheras en vain la tache de mon ombre à tes côtés.
Et tu t`arrêteras au sommet de la colline.
Comme nous l`avons toujours fait, pour contempler la plaine.
Et tu remarqueras quelque chose, tout en cherchant.
Comme d`habitude, ma main qui n`est plus là.
Et si tu te sens envahie par le chagrin.
Ne bouge pas, ferme les yeux, écoute mes pas dans ton cœur.
Je ne t`ai pas quitté, je marche tout simplement dans ton cœur !




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Les promenades
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tu adorais aller a la plage mais tu n as jamais voulu te baigner
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