En hommage à

Billy
2001 / 2015


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En hommage à
Billy
BORDER-COLLIE
Il est né le:25/09/2001
Il nous a quittés le:29/05/2015
 

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En hommage à Billy

Au revoir mon Bébé d'Amour - tu me manques tellement
...
29/05/2015

Mon beau Billy ma peine est immense. La maladie t'a rattrapé pourtant tu t'es battu jusqu'au bout je sais que tu ne voulais pas me quitter depuis ce mois de juillet 2009 ou je t'ai vu pour la première fois abandonné et malade. Je souhaite que tu sois heureux dans cette autre dimension ou tu te trouves et surtout attends moi bien sagement tu sais qu'un jour nous serons de nouveau réunis toi et moi. Je t envoie mille gros câlins et autant de bisous mon bébé d'amour a qui je pense jour et nuit.





J espère qu il existe un au delà ou je pourrai te retrouver. Qui peut me le dire.je sais aussi que l on ne peut jamais faire son deuil car l absence d un être aimé est insupportable.
Gros bisous sur ta belle truffe mon bel ange.
Je t aime pour l éternité.

29 mai 2023
Huit ans aujourd'hui que tu es parti rejoindre les étoiles mon ange et pourtant il ne s est pas passé un seul jour ni une seule nuit sans que je ne pense à toi. Ton départ précipité m est toujours aussi insupportable.

Puissions nous tôt ou tard nous retrouver.
Je t aime pour l éternité




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Mille bisous mon doux ange. Tu as sûrement accueilli ton frère. Je vous aime mes bebes d amour.
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2134 messages

Déposé par poutounou le 02/08/2023  
Respire ta jeunesse ! Le temps est court qui va de la vigne au pressoir !!!
*
Le temps de vivre
*
Déjà la vie ardente incline vers le soir,
Respire ta jeunesse,
Le temps est court qui va de la vigne au pressoir,
De l'aube au jour qui baisse.
*
Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour,
Aux mouvements de l'onde,
Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour,
C'est la chose profonde ;
*
Combien s'en sont allés de tous les coeurs vivants
Au séjour solitaire,
Sans avoir bu le miel ni respiré le vent
Des matins de la terre,
*
Combien s'en sont allés qui ce soir sont pareils
Aux racines des ronces,
Et qui n'ont pas goûté la vie où le soleil
Se déploie et s'enfonce !
*
Ils n'ont pas répandu les essences et l'or
Dont leurs mains étaient pleines,
Les voici maintenant dans cette ombre où l'on dort
Sans rêve et sans haleine.
*
- Toi, vis, sois innombrable à force de désirs,
De frissons et d'extase,
Penche sur les chemins, où l'homme doit servir,
Ton âme comme un vase ;
*
Mêlée aux jeux des jours, presse contre ton sein
La vie âpre et farouche ;
Que la joie et l'amour chantent comme un essaim
D'abeilles sur ta bouche.
*
Et puis regarde fuir, sans regret ni tourment,
Les rives infidèles,
Ayant donné ton coeur et ton consentement
A la nuit éternelle...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 30/07/2023  
La mort dit à l'homme...
*
Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme,
Assez connu l'amour, le désir, le dégoût,
L'âpreté du vouloir et la torpeur des sommes,
L'orgueil d'être vivant et de pleurer debout...
*
Que voulez-vous savoir qui soit plus délectable
Que la douceur des jours que vous avez tenus,
Quittez le temps, quittez la maison et la table ;
Vous serez sans regret ni peur d'être venu.
*
J'emplirai votre coeur, vos mains et votre bouche
D'un repos si profond, si chaud et si pesant,
Que le soleil, la pluie et l'orage farouche
Ne réveilleront pas votre âme et votre sang.
*
- Pauvre âme, comme au jour où vous n'étiez pas née,
Vous serez pleine d'ombre et de plaisant oubli,
D'autres iront alors par les rudes journées
Pleurant aux creux des mains, des tombes et des lits.
*
D'autres iront en proie au douloureux vertige
Des profondes amours et du destin amer,
Et vous serez alors la sève dans les tiges,
La rose du rosier et le sel de la mer.
*
D'autres iront blessés de désir et de rêve
Et leurs gestes feront de la douleur dans l'air,
Mais vous ne saurez pas que le matin se lève,
Qu'il faut revivre encore, qu'il fait jour, qu'il fait clair.
*
Ils iront retenant leur âme qui chancelle
Et trébuchant ainsi qu'un homme pris de vin ;
- Et vous serez alors dans ma nuit éternelle,
Dans ma calme maison, dans mon jardin divin...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 26/07/2023  
Que c'est beau ! "On a dans l'âme une tendresse où tremblent toutes les douleurs..."
*
Rosées
*
Je rêve, et la pâle rosée
Dans les plaines perle sans bruit,
Sur le duvet des fleurs posée
Par la main fraîche de la nuit.
*
D'où viennent ces tremblantes gouttes ?
Il ne pleut pas, le temps est clair ;
C'est qu'avant de se former, toutes,
Elles étaient déjà dans l'air.
*
D'où viennent mes pleurs ? Toute flamme,
Ce soir, est douce au fond des cieux ;
C'est que je les avais dans l'âme
Avant de les sentir aux yeux.
*
On a dans l'âme une tendresse
Où tremblent toutes les douleurs,
Et c'est parfois une caresse
Qui trouble, et fait germer les pleurs
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

Déposé par poutounou le 23/07/2023  
Les larmes, que nous avons versées pour vous, sont toujours là au fin fond de notre cœur… !!!
*
Larmes
*
Larmes aux fleurs suspendues,
Larmes de sources perdues
Aux mousses des rochers creux ;
*
Larmes d'automne épandues,
Larmes de cors entendues
Dans les grands bois douloureux ;
*
Larmes des cloches latines,
Carmélites, Feuillantines...
Voix des beffrois en ferveur ;
*
Larmes, chansons argentines
Dans les vasques florentines
Au fond du jardin rêveur ;
*
Larmes des nuits étoilées,
Larmes de flûtes voilées
Au bleu du pare endormi ;
*
Larmes aux longs cils perlées,
Larmes d'amante coulées
Jusqu'à l'âme de l'ami ;
*
Gouttes d'extase, éplorement délicieux,
Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux !
*
Et toi, mon coeur, sois le doux fleuve harmonieux,
Qui, riche du trésor tari des urnes vides,
Roule un grand rêve triste aux mers des soirs languides.
*
Albert SAMAIN (1858-1900)

Déposé par poutounou le 19/07/2023  
Tantôt il y fait jour, dans notre âme, et tantôt crépuscule...
*
Toute une vie en nous, non visible, circule
*
Toute une vie en nous, non visible, circule
Et s'enchevêtre en longs remous intermittents ;
Notre âme en est variable comme le temps ;
Tantôt il y fait jour et tantôt crépuscule,
Selon de brefs et de furtifs dérangements
Tels que ceux du feuillage et des étangs dormants.
Pourquoi ces accès d'ombre et ces accès d'aurore
Dans ces zones de soi que soi-même on ignore ?
Qu'est-ce qui s'accomplit, qu'est-ce qui se détruit ?
Mais, qu'il fasse aube ou soir dans notre âme immobile,
La même vie occulte en elle se poursuit,
Comme la mer menant son oeuvre sous une île !
*
Georges RODENBACH (1855-1898)

Déposé par poutounou le 16/07/2023  
Devant la mort je m’incline et pardonne au Bon Dieu !!!
*
Sur la mort d'une rose
*
Cette rose qui meurt dans un vase d'argile
Attriste mon regard,
Elle paraît souffrir et son fardeau fragile
Sera bientôt épars.
*
Les pétales tombés dessinent sur la table
Une couronne d'or,
Et pourtant un parfum subtil et palpable
Vient me troubler encor.
*
J'admire avec ferveur tous les êtres qui donnent
Ce qu'ils ont de plus beau
Et qui, devant la Mort s'inclinent et pardonnent
Aux auteurs de leurs maux,
*
Et c'est pourquoi penché sur cette rose molle
Qui se fane pour moi,
J'embrasse doucement l'odorante corolle
Une dernière fois.
*
Raymond RADIGUET (1903-1923)

Déposé par poutounou le 12/07/2023  
C’est vrai que la vie est un combat, et quel combat …!!!???
*
Ah ! ne me dites pas...
*
Ah ! ne me dites pas que la vie est un rêve,
Une ombre qui s'enfuit et flotte sous mes pas ;
C'est le temps de la lutte, et si rien ne s'achève,
L'éternel avenir a son germe ici-bas.
*
La vie est un combat, la vie est une arène
Où le devoir grandit du triomphe obtenu ;
C'est le sentier qui monte, et pas à pas nous mène
Aux sommets d'où la vue embrasse l'inconnu.
*
Madame de PRESSENSÉ (1826-1901)

Déposé par poutounou le 09/07/2023  
Tristesse
*
Déferlement gris de nuages,
L’esprit déserte ses mirages.
Sur le pré s’étend une mer
Que forme l’écharpe des brumes ;
Un voile cendre l’univers.
La nostalgie errante fume.
Rien n’est doux, plus rien n’est amer.
La tristesse en mon cœur s’allume.
Comme ils sont noirs mes cyprès verts !
*
Alice Cluchier ("Cris et tourments")

Déposé par rafia le 07/07/2023  
Good evening. Please excuse me for my belated thanks. I was hospitalized. Friendly Addy

Déposé par poutounou le 05/07/2023  
Oh oui, rêvons !!! Rêvons de nos Anges...!!!
*
L'Important
*
- C'est quoi, l'Important ?
- L'Important, c'est d'accrocher des rires
Aux branches sèches de la vie…
*
- C'est quoi, la Vie ?
- La Vie, c'est chercher son étoile
Dans le fouillis du ciel…
*
- C'est quoi, le Ciel ?
- Le Ciel, c'est ce qu'on ne peut voir
Qu'en fermant les yeux…
*
- C'est quoi, les Yeux ?
- Les Yeux, ce sont des forges vives
où s'embrasent les rêves…
*
- C'est quoi, les Rêves ?
- Les Rêves….
*
C'est ce qui est important…
*
Robert Gélis ("En faisant des galipoètes" - Anthologie de Poche - Éditions Magnard, 1983)

Déposé par poutounou le 02/07/2023  
Chez nos Anges à 4 ou 2 ou 1000 pattes, il n’y a que des Cœurs purs….
*
LE COEUR PUR
*
Il se contentait d'être heureux
Sans le paraître.
Et, se moquant des grands,
Il vivait comme un gueux,
Fuyait les gens sérieux
Et la gloire et l'argent.
On l'aurait volontiers
Arrêté, enfermé.
Mais quel homme au coeur pur
Ne traverse les murs
Avec son chien, bien sûr !

Déposé par poutounou le 28/06/2023  
C’est la musique des cieux, la douce musique de nos Anges… !!!
*
Musique étrange
*
Dans une musique étrange, un corps se balance,
Il est enchaîné par le flot qui le retient prisonnier
Mais lui laisse la totale liberté de ses gestes.
Cette musique n'est pas comme celle d'aujourd'hui,
Elle n'est pas brutale mais calme,
Sans pour autant être monotone.
Car elle a en elle des sursauts d'énergie
Et comme toute beauté, elle a ses secrets et ses surprises.
Cette musique étrange, je la compare à un torrent gracieux
Qui descend de la montagne tantôt calme, tantôt violent.
Mais partout où il passe, il répand la tendresse
Et le parfum des premières fleurs du printemps.
Il me laisse pour toute carte d'adresse
Une rosée fraîche qu'il sème sur ses flancs.
*
1986
Brigitte Bruyns

Déposé par poutounou le 25/06/2023  
Malheureusement beaucoup trop d’êtres dits humains ont un caillou à la place du cœur…
*
Le caillou
*
J’ai un caillou
Dans mon soulier
Qui me fait mal,
Très mal au pied.
J’ai un caillou
Dans mon soulier
Mais tant pis si
J’ai mal au pied.
J’ai voyez-vous,
Beaucoup trop peur
Que le caillou
Soit dans mon cœur.
*
Pierre Coran

Déposé par poutounou le 24/06/2023  
Je n’ai pas eu une belle vie sur terre, comme tant d’autres, malheureusement. Je remercie les humains qui m’ont tendu la main, m’ont donné à manger et à boire. Depuis que je suis au Paradis, entouré d’amis et amies, je me sens « revivre ». Un grand MERCI pour tous vos messages, poèmes, fleurs et bougies… Ca me touche énormément. Avec ma truffe humide, je vous fais à tous et toutes un gros « bisou » tout frais dans le cou. Et smack, smack, smack…
*
Pauvre petit coeur

Déposé par poutounou le 21/06/2023  
Le coeur est brisé, n'y touchez pas !
*
Le vase brisé
*
Le vase où meurt cette verveine
D'un coup d'éventail fut fêlé ;
Le coup dut effleurer à peine :
Aucun bruit ne l'a révélé.
*
Mais la légère meurtrissure,
Mordant le cristal chaque jour,
D'une marche invisible et sûre
En a fait lentement le tour.
*
Son eau fraîche a fui goutte à goutte,
Le suc des fleurs s'est épuisé ;
Personne encore ne s'en doute ;
N'y touchez pas, il est brisé.
*
Souvent aussi la main qu'on aime,
Effleurant le coeur, le meurtrit ;
Puis le coeur se fend de lui-même,
La fleur de son amour périt ;
*
Toujours intact aux yeux du monde,
Il sent croître et pleurer tout bas
Sa blessure fine et profonde ;
Il est brisé, n'y touchez pas.
*
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)

Déposé par poutounou le 18/06/2023  
Te voilà devant moi. D’un coup tout s’illumine… !!!
*
Te rêver c’est l’espoir.
*
Je pense fort à toi
Quand j’ai du vague à l’âme
Et que ma joie s’en va,
Tout en moi te réclame
Je pense fort à toi.
*
Lorsque le gris du ciel
Déteint sur mes idées,
Pour recevoir l’arc-en-ciel
Vers toi vont mes pensées.
S’il pleure dans mon cœur
Et que je broie du noir,
Quand demain me fait peur
Te rêver c’est l’espoir.
*
Alors je t’imagine :
Te voilà devant moi.
D’un coup tout s’illumine…
Que j’ai de la chance
De penser fort à toi.

Déposé par poutounou le 14/06/2023  
Qu'il est beau le "chemin de l'Amour" !
*
Le chemin de l'amour
*
Amour, mon cher Amour, je te sais près de moi
Avec ton beau visage.
Si tu changes de nom, d'accent, de coeur et d'âge,
Ton visage du moins ne me trompera pas.
Les yeux de ton visage, Amour, ont près de moi
La clarté patiente des étoiles.
De la nuit, de la mer, des îles sans escales,
Je ne crains rien si tu m'as reconnue.
Mon Amour, de bien loin, pour toi, je suis venue
Peut-être. Et nous irons Dieu sait où maintenant ?
Depuis quand cherchais-tu mon ombre évanouie ?
Quand t'avais-je perdu ? Dans quelle vie ?
Et qu'oserait le ciel contre nous maintenant ?
*
Sabine SICAUD (1913-1928)

Déposé par poutounou le 11/06/2023  
Que c’est beau : « où chaque instant verse dans le vide, dans l’oubli d’avoir été… »
*
Que ferais-je ?
*
que ferais-je sans ce monde sans visage
sans questions,
où être ne dure qu'un instant ; où chaque instant
verse dans le vide dans l'oubli d'avoir été ;
sans cette onde où à la fin
corps et ombre ensemble s'engloutissent ?
que ferais-je sans ce silence, gouffre des murmures,
haletant furieux vers le secours vers l'amour.
Sans ce ciel qui s'élève
sur la poussière de ses lests
Que ferais-je ?
Je ferais comme hier comme aujourd'hui,
regardant par mon hublot si je ne suis pas seul
à errer et à virer loin de toute vie
dans un espace pantin
sans voix parmi les voix
enfermées avec moi
*
Samuel Beckett

Déposé par choupinou le 07/06/2023  
Au rythme du temps,
Au rythme du vent ,
Lentement , je m'enterre
Dans cette vie d'habitude,
Je fuis cette routine,
Qui nous tue
Je voudrais me raccrocher
A tes pattes,
A tes léchouilles,
a tes yeux pleins d'amour,
A tes câlins
Mais chaque matin
Le vent emporte ,
Les heures du passé
Que j'ai tant aimé.

Déposé par poutounou le 07/06/2023  
J’entends au loin la voix du chien qui gronde et veille...
*
Nuit de printemps
*
Le ciel est pur, la lune est sans nuage :
Déjà la nuit au calice des fleurs
Verse la perle et l’ambre de ses pleurs ;
Aucun zéphyr n’agite le feuillage.
Sous un berceau, tranquillement assis,
Où le lilas flotte et pend sur ma tête,
Je sens couler mes pensers rafraîchis
Dans les parfums que la nature apprête.
Des bois dont l’ombre, en ces prés blanchissants,
Avec lenteur se dessine et repose,
Deux rossignols, jaloux de leurs accents,
Vont tour à tour réveiller le printemps
Qui sommeillait sous ces touffes de rose.
Mélodieux, solitaire Ségrais,
Jusqu’à mon cœur vous portez votre paix !
Des prés aussi traversant le silence,
J’entends au loin, vers ce riant séjour,
La voix du chien qui gronde et veille autour
De l’humble toit qu’habite l’innocence.
Mais quoi ! déjà, belle nuit, je te perds !
Parmi les cieux à l’aurore entrouverts,
Phébé n’a plus que des clartés mourantes,
Et le zéphyr, en rasant le verger,
De l’orient, avec un bruit léger,
Se vient poser sur ces tiges tremblantes.
*
François-René de Chateaubriand,




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Les promenades
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tu adorais aller a la plage mais tu n as jamais voulu te baigner
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