Que c'est joliment dit ! "Ton absence est entrée chez moi..."
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Ton Absence
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Yves Duteil
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Comme une bouffée de chagrin
Ton "visage" ne me dit plus rien
Je t'appelle et tu ne viens pas
Ton absence est entrée chez moi
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C'est un grand vide au fond de moi
Tout ce bonheur qui n'est plus là
Si tu savais quand il est tard
Comme je m'ennuie de ton "regard"
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C'est le revers de ton amour
La vie qui pèse un peu plus lourd
Comme une marée de silence
Qui prend ta place et qui s'avance
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Tu nous disais qu'on serait grands
Mais je découvre maintenant
Que chacun porte sur son dos
Tout son chemin comme un fardeau
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Les souvenirs de mon enfance
Les épreuves et les espérances
Et cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absence
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Je dors blotti dans ton "sourire"
Entre le passé, l'avenir
Et le présent qui me retient
De te rejoindre un beau matin
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Dans ce voyage sans retour
Je t'ai offert tout mon amour
Même en s'usant l'âme et le corps
On peut aimer bien plus encore
*
Bien sûr, là-haut de quelque part
Tu dois m'entendre ou bien me voir
Mais se « parler » c'était plus tendre
On pouvait encore se comprendre
*
Mon enfance a pâli, déjà
Ce sont des gestes d'autrefois
Sur des films et sur des photos
Tu es partie tellement trop tôt
*
Je suis resté sur le chemin
Avec ma vie entre les mains
À ne plus savoir comment faire
Pour avancer vers la lumière
*
Il ne me reste au long des jours
En souvenir de ton amour
Que cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absence...

En ce jour anniversaire
De ta famille à toi
Oui, SECOTINE tu vis à l'infini mon Ange... À l'infini , Là-haut, tu es. Là-haut quoiqu'il advienne, ange-soleil d'un miracle à jamais que rien ne sépare de la pure lumière ni du souffle ascendant de notre amour promis . A une autre altitude, tu es là, hors d'atteinte, hors du monde où meurent les âmes et les corps. Tu danses sur l'horizon que je porte en moi pour abolir l'espace et le temps. Tu vis à l'infini. André Velter
Tendres pensées
choupinou

"Il est des bateaux qui aborderont à bien des ports, mais aucun n'abordera à celui où la vie cesse de faire souffrir, et il n'est pas de quai où l'on puisse oublier."
Fernando Pessoa

<3
" Comme un volcan devenu vieux,
Mon coeur bat lentement la chamade,
La lave tiède de tes yeux
Coule dans mes veines malades..
Je pense si souvent à toi,
Que ma raison en chavire,
Comme feraient des barques bleues
Et même les grands navires.
J'ai la raison arraisonnée,
Dans un port désert dérisoire,
Toute ma vie s'est arrêtée,
Comme s'arrêterait l'histoire...."
E. Roda-Gil (le coeur volcan)

La douceur de l’air me fait rêver, à ce qui fut et à ce qui serait si tu étais là. Je sais que cette rêverie n’est qu’une inaptitude à vivre le présent. Je me laisse entraîner par ce courant sans regarder trop loin ou trop profondément. J’attends le moment où je retrouverai la force. Il viendra. Je sais que la vie me passionne encore. Je veux me sauver, non me délivrer de toi.
Anne Philipe (Le temps d’un soupir)

Une grande absence ne s'efface pas mais elle cesse de saigner , elle cicatrise...Elle devient une présence endormie , très fidèle,qu'on apprend à emporter avec soi , à travers sa vie ..
Fanny Deschamps

"Parce qu'il faut avoir un peu mal pour continuer à écrire, le bonheur, ça tue les mots. Les mots naissent de l'inconfort, de la plaie, de là où ça fait mal. Les mots sont le hurlement de l'animal blessé, le cri du soldat pendant la bataille, le rugissement de la lionne affamée. Les mots ne surgissent pas de la tranquillité. "
- Wendy Delorme

Il n'y a pas de mort.
Je peux fermer les yeux,
j'aurai mon paradis dans les coeurs qui se souviendront.
Maurice Genevoix

"On a des mots pour dire une peine légère, Mais les grandes douleurs ne savent que se taire." Sénèque

Certaines blessures ne sont ni réversibles , ni réparables
Guillaume Musso

Je l'aimais pour son regard...Je n'ai pas dit ses yeux...son regard...Sa façon absorbée de rejoindre le monde , les choses et les gens ...Je l'aimais parce que c'était un ruisseau qui me donnait soif d'aimer.
Emmanuelle Soni-Dessaigne

"Si je devais écrire tout ce que mon coeur a à te dire, cela me prendrait des jours entiers..Je le résume donc par ces mots..tu me manques..."
Gayle Forman (-Les coeurs félés-)

Tu occupes cette place,
Cet endroit tenace et intense. Indéfinissable et infini.
Depuis le premier instant de nous.
Depuis le premier instant de tout.
Jour de naissance.
Voir le jour pour la première fois.
La fin de l’éclipse et des nuits sans fin.
Sans savoir que l’on était dans l’ombre, recouvrer la lumière.
Premier souffle. Première respiration.
Une graine semée sur le cœur.
Offrant déjà ses premières lueurs.
Fleurissant déjà ses premiers bonheurs.
La vie est courte, notre amour éternel.
Immuable. Insondable.
Gravé dans le marbre de nos âmes.
À toi qui m’a fais naître.
À toi qui m’a fais n’être.
J’offre cet éternel printemps sur nos cœurs vivants. Révélant. Réveillant.
Le coeur en dehors

Tous les mots que je ne peux plus te dire, se sont changés en étoiles.

Après tout je t’aimerai
Comme si c’était toujours avant
Comme si à force d’attendre
Sans te voir sans que tu viennes
Tu étais éternellement
En train de respirer près de moi.
(...)
Près de toi c’est près de moi
Et loin de tout est ton absence
(...)
- Pablo Neruda, Le coeur jaune

Chaque personne qui passe dans notre vie est unique. Elle laisse toujours un peu d'elle-même, et s'en va avec un peu de nous.
- Jorge Luis Borges

Si perdue dans le ciel
Ne me restait plus qu'une aile
Tu serais celle-là
Si traînant dans mes ruines
Ne brillait rien qu'un fil
Tu serais celui-là
Si oubliée des dieux
J'échouais vers une île
Tu serais celle-là
Si les mots sont des traces
Je marquerai ma peau
De ce qu'on ne dit pas
Pour que rien ne t'efface
Je garderai le mal
S'il ne reste que ça
On aura beau me dire
Que rien ne valait rien
Tout ce rien est à moi
A quoi peut me servir
De trouver le destin
S'il ne mène pas à toi?
(Immortelle - Lara Fabian)

On m'avait accordé un temps pour être inconsolable. Je me suis toujours demandé comment il avait été fixé, sur quels critères mon entourage l'avait défini. Au-delà de cette période ridiculement courte au regard de l'impossible chemin que j'entamais à peine, j'étais censée avoir "fait mon deuil" sans que personne sache trop me l'expliquer. Moi, j'aurais simplement voulu que l'on me prenne dans les bras, que l'on respecte mes silences et surtout que l'on me parle d'elle. Sous prétexte de ne pas me faire de mal ou ne pas assombrir l'ambiance, son prénom n'a plus été prononcé que par moi...

La colère est partie.
Ne reste qu'un infini chagrin qui porte ton nom.

"On n'oublie rien, on vit avec ses souvenirs et on essaye de les dominer pour qu'ils ne nous blessent plus." Philippe Besson