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tchado
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Déposé par poutounou le 04/01/2024  
Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es là, auprùs de moi
 !!!
*
QU'UN VOILE
*
Il n'y a qu'un voile,
qu'un voile qui nous sépare.
Il y a un souffle qui nous unit, celui des Ăąmes,
si doux, si fin, si persistant,
"Je suis lĂ , au-delĂ  du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix.
"Il n'y a que ce voile qui nous sépare
et tu me sens parfois".
Une odeur, un geste, une musique, un endroit,
et je suis lĂ , auprĂšs de toi ;
tu m'entends rire, discourir de ce qui Ă©tait.
Désormais c'est un trésor au fond de toi.
Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable,
impénétrable car nul ne sait ce qui est au-delà.
Nul ne doit savoir,
on n'en revient pas,
c'est l'Ă©blouissant interdit.
Mais, pour les cƓurs, la frontiùre n'existe pas,
l'amour brûle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'éternel.
L'amour ne craint l'Ă©blouissement mais s'en nourrit constamment.

Déposé par poutounou le 19/04/2023  
L’Ecureuil, le Chien et le Renard
*
Un gentil Ă©cureuil Ă©tait le camarade,
Le tendre ami d’un beau danois.
Un jour qu’ils voyageaient comme Oreste et Pylade,
La nuit les surprit dans un bois.
*
En ce lieu point d’auberge ; ils eurent de la peine
À trouver oĂč se bien coucher.
Enfin le chien se mit dans le creux d’un vieux chĂȘne,
Et l’écureuil plus haut grimpa pour se nicher.
*
Vers minuit, c’est l’heure des crimes,
Longtemps aprĂšs que nos amis
En se disant bonsoir se furent endormis,
Voici qu’un vieux renard affamĂ© de victimes
Arrive au pied de l’arbre, et, levant le museau,
Voit l’écureuil sur un rameau.
*
Il le mange des yeux, humecte de sa langue
Ses lĂšvres qui, de sang, brĂ»lent de s’abreuver ;
Mais jusqu’ Ă  l’écureuil il ne peut arriver :
Il faut donc par une harangue
L’engager à descendre ; et voici son discours :
*
Ami, pardonnez, je vous prie,
Si, de votre sommeil, j’ose troubler le cours,
Mais le pieux transport dont mon Ăąme est remplie
Ne peut se contenir ; je suis votre cousin germain.
Votre mĂšre Ă©tait soeur de feu mon digne pĂšre.
Cet honnĂȘte homme, hĂ©las ! Ă  son heure derniĂšre,
M’a tant recommandĂ© de chercher son neveu
Pour lui donner moitié du peu
Qu’il m’a laissĂ© de bien !
*
Venez donc, mon cher frĂšre,
Venez, par un embrassement,
Combler le doux plaisir que mon Ăąme ressent.
Si je pouvais monter jusqu’aux lieux oĂč vous ĂȘtes,
Oh ! J’y serais dĂ©jĂ , soyez-en bien certain.
*
Les Ă©cureuils ne sont pas bĂȘtes,
Et le mien Ă©tait fort malin ;
Il reconnaĂźt le patelin,
Et rĂ©pond d’un ton doux : je meurs d’impatience
De vous embrasser, mon cousin ;
*
Je descends : mais, pour mieux lier la connaissance,
Je veux vous présenter mon plus fidÚle ami,
Un parent qui prit soin de nourrir mon enfance

Il dort dans ce trou-lĂ  : frappez un peu ; je pense
Que vous serez charmé de le connaßtre aussi.
*
AussitĂŽt maĂźtre renard frappe,
Croyant en manger deux. Mais le fidĂšle chien
S’élance de l’arbre, le happe,
Et vous l’étrangle bel et bien.
*
Ceci prouve deux points : d’abord, qu’il est utile
Dans la douce amitié de placer son bonheur,
Puis, qu’avec de l’esprit il est souvent facile,
Au piùge qu’il nous tend, de surprendre un trompeur.
*
Jean-Pierre Claris de Florian

Déposé par poutounou le 16/04/2023  
Une impression d’inachevé 
*
On peut se dire que l’irrĂ©mĂ©diable
Avec le temps peut rĂ©unir l’oubli
Avec l’amour pour vous retenir
Juste laisser un peu d’espĂ©rance
A peine murmuré sous un silence
Mais il y a l’inacceptable
Qui vient tout bousculer
Une erreur de lĂ -haut
Qu’on n’a pas demandĂ©
*
Mais il y a l’inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu’on vous a donnĂ©
*
Et vous laisse comme une impression
Une impression d’inachevĂ©
*
On peut se dire que l’inconcevable peut arriver
Un jour sans faire de bruit
Tout bouleverser
Sans vous prĂ©venir, mĂȘme s’y attendre
*
Parce que quoi qu’on fasse
On sait le mur au bout de l’impasse
*
Mais il y a l’inacceptable
Qui vient tout bousculer
Une erreur de lĂ -haut
Qu’on n’a pas demandĂ©
*
Mais il y a l’inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu’on vous a donnĂ©
*
Et vous laisse comme une injustice
Une injustice inacceptable
*
Mais il y a l’inacceptable
En plein vol, foudroyé
Et qui vient tout reprendre
Tout ce qu’on vous a donnĂ©
*
Et vous laisse comme une impression
Une impression d’inachevé  »
*
ComĂ©die musicale – Les Dix Commandements

Déposé par poutounou le 12/04/2023  
Que c’est beau : « Et je ne sais plus tant je t’aime lequel de nous deux est absent »
*
Le front aux vitres
*
Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin
Ciel dont j’ai dĂ©passĂ© la nuit
Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes
Dans leur double horizon inerte indifférent
Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin
Je te cherche par delà l’attente
Par delĂ  moi mĂȘme
Et je ne sais plus tant je t’aime
Lequel de nous deux est absent.
*
PoĂšme de EugĂšne Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Déposé par poutounou le 16/03/2022  
Que c’est bien dit : « elle crie dans le silence ». Nous en avons « criĂ© » des larmes quand vous ĂȘtes partis, doux Anges

*
UNE LARME
*
Soudain elle surgit venue des profondeurs,
sa valeur est inestimable tant elle est vraie.
Plus riche qu'un trésor, elle perle au gré du moment,
scintillante de vérité et pourtant si indéchiffrable
qu'aucun n'eut pensé de la comprendre.
Merveille qu'elle est, elle s'Ă©coule vivement
pour laisser fuir l'autre qui la suit.
Rempli de joie ou de mélancolie,
seul l'ĂȘtre qui la laisse filer peut la comprendre
car elle crie dans le silence.
*
OĂč il y a une larme,
il y a un coeur.

Déposé par poutounou le 13/03/2022  
Et non ! La vie c’est pas toujours comme marcher sur du velours
 !!! C’est des clous, des planches abimĂ©es, des trous, et des fois il fait noir et on n’y voit rien
 mais il faut continuer car ça en vaut la peine : il y a tellement de beaux moments, de belles rencontres, comme celles avec nos Amours de chien, qui nous font oublier pour un temps la duretĂ© de la vie

*
LA MÈRE À SON FILS
*
C'est moi qui te le dis, petit,
La vie, c'est pas comme marcher sur du velours,
C'est un escalier qu'il faut grimper.
Y'a des clous qui dépassent,
Et des planches abßmées,
Et des bouts oĂč y'a mĂȘme pas de plancher :
Des trous.
Et tout ce temps-lĂ ,
On n'arrĂȘte pas de grimper,
De changer de palier,
De tourner les coins.
MĂȘme que des fois y'a pas de lumiĂšre
Et qu'on n'y voit rien.
Alors, petit, te retourne pas,
Va pas redescendre l'escalier.
C'est assez dur, fais pas exprĂšs,
Va pas dégringoler maintenant
Parce que moi, je continue,
J'ai pas fini de grimper.
Et c'est moi qui te le dis,
La vie, c'est pas comme marcher sur du velours.
*
(Auteur inconnu)

Déposé par poutounou le 09/03/2022  
La patte de ton chien, serre-la si fort

*
La main des dieux, tu peux refuser de la prendre
*
La main des dieux, tu peux refuser de la prendre.
La main du mendiant, tu peux aussi.
Toutes les mains qui frĂŽleront la tienne, tu peux les oublier.
La main de ton ami, ferme les doigts sur elle, et serre-la si fort
que le sang de ton cƓur y batte avec le sien au mĂȘme rythme.
*
Sabine Sicaud, Les poĂšmes de Sabine Sicaud, 1958 (Recueil posthume)

Déposé par poutounou le 06/03/2022  
Si vous avez des bleus à l’ñme, regardez ce curieux nuage
 !!!
*
Les bleus Ă  l'Ăąme
*
Si vous avez des bleus Ă  l'Ăąme
et les yeux pleins de poussiĂšre
d'avoir perdu un ĂȘtre cher,
pensez Ă  une vive flamme.
*
Rien ne gommera son souvenir
et les images de sa vie,
ses rires tellement jolis
et vos partages de délires.
*
Regardez ce curieux nuage
ondulant lĂ -haut dans le ciel,
si léger et surnaturel,
il vous envoie un doux message.
*
Ne sanglotez pas car on vous voit,
souriez de tout votre cƓur,
avec plus d'amour et de ferveur,
soufflez un baiser du bout des doigts.
*
Vous sentirez sitĂŽt de l'Ă©moi
causé par ce tendre cùlin
déposé sur le pieux chemin
de cet ange entré dans l'au-delà.

Déposé par poutounou le 02/03/2022  
Oui, doux Anges, emmenez-nous derriĂšre le miroir de l’autre cĂŽté 
*
Viens je t'emmĂšne
*
France Gall
*
Toi qui as posé les yeux sur moi
Toi qui me parle pour que j'ai moins froid
Je te donne tout ce que j'ai Ă  moi
La clé d'un monde qui n'existe pas
*
Viens, je t'emmĂšne
OĂč les Ă©toiles retrouvent la lune en secret
Viens, je t'emmĂšne
OĂč le soleil le soir va se reposer
J'ai tellement fermé les yeux
J'ai tellement rĂȘvĂ©
Que j'y suis arrivée
*
Viens, je t'emmĂšne
OĂč les riviĂšres vont boire et vont se cacher
Viens, je t'emmĂšne
OĂč les nuages tristes vont s'amuser
J'ai tellement fermé les yeux
J'ai tellement rĂȘvĂ©
Que j'y suis arrivée
*
Plus loin, plus loin
Plus loin que la baie de Yen ThaĂź
Plus loin, plus loin
Plus loin que la mer de corail
*
Viens, je t'emmĂšne
DerriÚre le miroir de l'autre cÎté
Viens, je t'emmĂšne
Au pays du vent, au pays des fées
J'ai tellement fermé les yeux
J'ai tellement rĂȘvĂ©
Que j'y suis arrivée


Déposé par poutounou le 27/02/2022  
Une odeur, un geste, une musique, un endroit, et tu es là, auprùs de moi
 !!!
*
QU'UN VOILE
*
Il n'y a qu'un voile,
qu'un voile qui nous sépare.
Il y a un souffle qui nous unit, celui des Ăąmes,
si doux, si fin, si persistant,
"Je suis lĂ , au-delĂ  du savoir, du visible, de l'audible" dit la voix.
"Il n'y a que ce voile qui nous sépare
et tu me sens parfois".
Une odeur, un geste, une musique, un endroit,
et je suis lĂ , auprĂšs de toi ;
tu m'entends rire, discourir de ce qui Ă©tait.
Désormais c'est un trésor au fond de toi.
Il n'y a qu'un voile si fin pourtant si infranchissable,
impénétrable car nul ne sait ce qui est au-delà.
Nul ne doit savoir,
on n'en revient pas,
c'est l'Ă©blouissant interdit.
Mais, pour les cƓurs, la frontiùre n'existe pas,
l'amour brûle ce voile si tenu et retrouve le feu de l'éternel.
L'amour ne craint l'Ă©blouissement mais s'en nourrit constamment.

Déposé par poutounou le 23/02/2022  
Celui qui perd sa vie, un jour la retrouvera

*
Il restera de toi

*
Il restera de toi ce que tu as donné
Au lieu de le garder dans des coffres rouillés.
Il restera de toi, de ton jardin secret,
Une fleur oubliée qui ne s'est pas fanée.
*
Ce que tu as donné
En d'autres fleurira.
Celui qui perd sa vie
Un jour la retrouvera.
*
Il restera de toi ce que tu as offert
Entre tes bras ouverts un matin au soleil.
Il restera de toi ce que tu as perdu,
Que tu as attendu plus loin que tes réveils.
*
Ce que tu as souffert
En d'autres revivra.
Celui qui perd sa vie
Un jour la retrouvera.
*
Il restera de toi une larme tombée,
Un sourire germĂ© sur les yeux de ton cƓur.
Il restera de toi ce que tu as semé,
Que tu as partagé aux mendiants du bonheur.
*
Ce que tu as semé
En d'autres germera.
Celui qui perd sa vie
Un jour la retrouvera.
*
Michel Scouarnec

Déposé par poutounou le 20/02/2022  
Des nuages au Paradis ! Oui, mais de gentils nuages...Ils ont de la chance ! Ils vont voir comment c’est là-haut
 !!!
*
Les nuages
*
Trois petits nuages
S’en venaient de Paris,
Mais oui, mais oui.
Mon Dieu, qu’ils Ă©taient jolis !
DerriĂšre eux le vent riait.
Allez, allez !
Et claque, claque son fouet.
Le premier nuage
Etait léger comme un duvet.
Le second petit nuage
Avait de beaux cheveux frisés.
Passant trop prĂšs du soleil,
Le pauvre petit dernier
S’y Ă©tait brĂ»lĂ© le nez.
Tant pis, tant pis
Ils ne pouvaient pas s’arrĂȘter
Pensez !
Trois petits nuages
S’en allaient au Paradis !
*
Nous aussi nous avons de « beaux petits nuages » pour « personnaliser » les pages de nos jolis cƓurs, ainsi que des fleurs, un soleil entre autres
 Merci Ă  Bruno pour tout le mal qu’il se donne


Déposé par poutounou le 16/02/2022  
Ecrivons un peu de poésie pour nos trÚs chers Anges
 !!!
*
A vos plumes !
*
A ceux qui n'osent point ou qui ont peur,
Ceux pour qui Ă©crire semble paralysie,
RĂȘvez en votre esprit d'un nom comme le bonheur.
Osez le dessiner avec des mots çà et là jaillis.
Suivez votre inspiration, sans ĂȘtre jugĂ©s et avoir peur...
Taillez ces mots comme s'ils Ă©taient cueillis
Ils s'ouvriront alors comme de belles fleurs.
Caressez-les, gourmands, tels des fruits confits,
Humectez les un peu de votre coeur
Et ce qui vous semblait granit deviendra transcrit.
Usez de votre gomme pour rectifier l'erreur,
RĂȘvez d'ĂȘtre publiĂ©s sans ĂȘtre Ă©rudits...
Souriez ainsi d'avoir écrit un peu de poésie...

Déposé par poutounou le 13/02/2022  
C'est vrai qu'il est bon d'aimer ; aimer un chien, un chat, des oiseaux, la musique, les poÚmes, celui ou celle qui partage notre vie et nos Anges bien sûr... Il est simplement bon d'aimer... !!!
*
Comme il est bon d'aimer
*
Il suffit d'un mot
Pour prendre le monde
Au piĂšge de nos rĂȘves.
Il suffit d'un geste
Pour relever la branche,
Pour apaiser le vent.
Il suffit d'un sourire
Pour endormir la nuit,
DĂ©livrer nos visages
De leur masque d'ombre.
Mais cent milliards de poĂšmes
Ne suffirait pas
Pour dire
Comme il est bon d'aimer
*
Jean-Pierre Siméon

Déposé par poutounou le 09/02/2022  
Je brille sur tous les yeux en pleurs qu’aucun sommeil n’atteint.
*
Une voix du ciel
*
Je suis l'astre des nuits. Je brille, pĂąle et blanche,
Sur la feuille qui tremble au sommet d'une branche,
Sur le ruisseau qui dort, sur les lacs, bien plus beaux
Quand mes voiles d'argent s'Ă©tendent sur leurs eaux.
Mes rayons vont chercher les fleurs que je préfÚre,
Et font monter au ciel les parfums de la terre ;
Je donne la rosée au rameau desséché,
Que l'ardeur du soleil a, sur le sol, penché.
SitĂŽt que je parais, tout se tait et repose,
L'homme quitte les champs, et l'abeille la rose :
Plus de bruit dans les airs, plus de chant dans les bois ;
Devant mon doux regard nul n'Ă©lĂšve sa voix,
De la terre ou du ciel aucun son ne s'Ă©lance,
J'arrive avec la nuit, et je rĂšgne en silence !
Je cache mes rayons quand le cri des hiboux
Vient troubler mon repos et mon calme si doux.
*
Je suis l'astre des nuits ; je brille, pĂąle et blanche,
Sur le cƓur attristĂ©, sur le front qui se penche,
Sur tout ce qui gémit, sur tout ce qui se plaint,
Sur tous les yeux en pleurs qu'aucun sommeil n'atteint.

Déposé par poutounou le 06/02/2022  
Cette « petite lumiĂšre » vient de nos Anges chĂ©ris
pour nous apporter un peu de joie
 !!!
*
Une petite lumiĂšre
*
Qu'est-ce qui ne va pas ce soir ?
T'as l'air abandonné ?
Tu broies encore du noir,
Pourquoi te chagriner ?
*
Cherche dans l' Univers
EspĂšre et tu verras :
Une toute petite lumiĂšre,
Qui vient et grandira,
*
De sa flamme invisible
Elle réchauffera ton coeur
Apportant dans ta vie :
Un peu de sa chaleur.
*
Ignore les gens avides qui vivent dans les nuages
Et regarde le soleil qui t'invite au voyage
Pour les yeux d'une biche tu changeras ton destin,
En voyant le printemps fleurir sur ton chemin...
*
Alors encore une fois, tu oseras dire : je t'aime
Et tu trouveras la force qui résout les problÚmes
MĂȘme si tu as mille raisons de pleurer sur toi-mĂȘme,
N'oublie pas que les autres ont aussi de la peine
*
Et qu'ils cherchent comme toi :
Cette petite lumiĂšre,
Qui vient d'un Univers
OĂč seul l'amour est LOI !
*
Garde bien cette Ă©tincelle,
Au fond de ta mémoire
Il suffira d'y croire.
Pour voir la vie plus belle
*
(Jean-Claude Brinette)

Déposé par poutounou le 02/02/2022  
Moi je leur mets des graines et du gras et de l’eau aux pauvres petits cƓurs qui sont dehors par ce froid

*
Toc ! Toc ! ouvrez-moi !
*
Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
Ayez pitiĂ© d’une mĂ©sange.
Puis-je venir dans votre grange ?
Dans le verger, il fait si froid.
*
Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
La neige recouvre la terre ;
Je suis seule et n’ai plus de mùre.
Il fait si chaud sous votre toit.
*
Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
Je me contenterai des miettes
Qui resteront dans vos assiettes.
Comme on doit ĂȘtre bien chez soi !
*
Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
Je serai toujours propre et sage,
Mais ne me mettez pas en cage ;
Il est si triste, cet endroit.
*
Toc ! Toc ! bonnes gens, ouvrez-moi !
Je ne serai pas une ingrate ;
Je chanterai une sonate,
Pour vous, au printemps, dans le bois.
*
GĂ©rard Illberg

Déposé par poutounou le 30/01/2022  
Encore deux, trois mois et le plus dur sera passé. Printemps reviens nous vite !!!
*
Le printemps reviendra
*
HĂ© oui, je sais bien qu’il fait froid,
Que le ciel est tout de travers;
Je sais que ni la primevĂšre
Ni l’agneau ne sont encor là.
La terre tourne ; il reviendra,
Le printemps, sur son cheval vert.
Que ferait le bois sans pivert,
Le petit jardin sans lilas ?
Oui, tout passe, mĂȘme l’hiver,
Je le sais par mon petit doigt
Que je garde toujours en l’air

*
Maurice CarĂȘme

Déposé par poutounou le 26/01/2022  
Quand on regarde dans le dictionnaire la signification du mot « Spleen », il est Ă©crit : vague Ă  l’ñme, mĂ©lancolie
 !!! C’est tellement ce que nous ressentons, parfois ou souvent, lorsque nous pensons Ă  vous, doux Anges, partis pour d’autres cieux
Ce merveilleux poĂšme « mĂ©lancolique », on le doit Ă  un gĂ©nie du « Spleen », Monsieur Baudelaire
C’est vrai que c’est triste, mais c’est tellement beau en mĂȘme temps
 !!! Et cela ne nous empĂȘche pas de penser que nos Anges sont heureux, lĂ  oĂč ils sont Ă  prĂ©sent

*
Spleen...
*
Quand le ciel bas et lourd pĂšse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
*
Quand la terre est changée en un cachot humide,
OĂč l'EspĂ©rance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tĂȘte Ă  des plafonds pourris ;
*
Quand la pluie étalant ses immenses traßnées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infùmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
*
Des cloches tout Ă  coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent Ă  geindre opiniĂątrement.
*
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
DĂ©filent lentement dans mon Ăąme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crùne incliné plante son drapeau noir.
*
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

Déposé par poutounou le 23/01/2022  
Grñce à vous, doux Anges, notre compte en banque des beaux souvenirs est plein à craquer

*
Que de sagesse !
*
Nous avons toujours le choix
*
Un homme de 92 ans, petit, trĂšs fier, habillĂ© et bien rasĂ© tous les matins Ă  8h, avec ses cheveux parfaitement coiffĂ©s, dĂ©mĂ©nage dans un foyer pour personnes ĂągĂ©es. Sa femme de 70 ans est dĂ©cĂ©dĂ©e rĂ©cemment, ce qui l'oblige Ă  quitter sa maison. AprĂšs plusieurs heures d'attente, il sourit gentiment lorsqu'on lui dit que sa chambre est prĂȘte.
*
Comme il se rendait jusqu'Ă  l'ascenseur avec sa marchette, je lui fis une description visuelle de sa petite chambre, incluant le drap suspendu Ă  sa fenĂȘtre servant de rideau.
- Je l'aime beaucoup, dit-il avec l'enthousiasme d'un petit garçon de 8 ans qui vient d'avoir un nouveau petit chien.
- M. Gagné, vous n'avez pas encore vu la chambre, attendez un peu.
*
« Cela n'a rien Ă  voir » a-t-il rĂ©pondu. Le bonheur est quelque chose que tu dĂ©cides Ă  l'avance. Que j'aime ma chambre ou pas ne dĂ©pend pas des meubles ou de la dĂ©coration, ça dĂ©pend plutĂŽt de la façon dont moi je les perçois. C'est dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ© dans ma tĂȘte que j'aime ma chambre. C'est une dĂ©cision que je prends tous les matins Ă  mon rĂ©veil.
*
J'ai le choix : je peux passer la journée au lit en comptant les difficultés que j'ai avec les parties de mon corps qui ne fonctionnent plus, ou me lever et remercier le ciel pour celles qui fonctionnent encore. Chaque jour est un cadeau, et aussi longtemps que je pourrai ouvrir mes yeux, je m'intéresserai au nouveau jour et à tous les souvenirs heureux que j'ai amassés tout au long de ma vie.
*
La vieillesse est comme un compte en banque. Tu retires de ce que tu as amassé. Donc, mon conseil pour vous, serait de déposer beaucoup de bonheur dans votre compte en banque des souvenirs. Merci de votre participation à remplir mon compte en banque, car je dépose encore. "
*
Souvenez-vous de ces simples rĂšgles pour ĂȘtre heureux :
1. Libérez votre coeur de la haine,
2. LibĂ©rez votre tĂȘte des soucis,
3. Vivez simplement,
4. Donnez plus,
5. Attendez-vous Ă  moins.




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