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En hommage à
A l'ours ARTURO

Il nous a quittés le:04/07/2016
 

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En hommage à A l'ours ARTURO

TRISTESSE....
Il est mort Arturo, l'animal le plus triste du monde
Après 22 ans de solitude et de souffrance Arturo S'est éteint dans sa prison à la zoo de Mendoza en Argentine.
L'ours polaire a été surnommé l'animal le plus triste du monde.
A vécu pendant plus de 20 ans dans un habitat avec des températures souvent supérieurs aux 40°, emprisonné dans une petite zone de ciment avec une piscine un peu plus profonde d'une flaque d'eau.
Après la mort de sa compagne, à la souffrance de la captivité s'est ajoutée la solitude, en le faisant malade de dépression.
À rien ont valu les protestations et la mobilisation internationale : Arturo est mort hier.
L'ours est juste le dernier des 80 animaux morts dans le zoo de Mendoza en 2016.
Boycotte les zoos, les aquariums et les cirques : il n'y a pas de plaisir derrière les barreaux !

Vivre et croire,
c’est aussi accepter que la vie contient la mort
et que la mort contient la vie.
C’est savoir, au plus profond de soi,
qu’en fait, rien ne meurt jamais.Il n’y a pas de mort,
il n’y a que des métamorphoses.Tu ne nous a pas quittés
Mais tu t’en es allé au pays de la Vie,
Là où les fleurs
Plus jamais ne se fanent,
La ou ta compagne t'attends.
La ou tu seras libre d'aller ou tu veux;
Là où le temps
Ne sait plus rien de nous.Ignorant les rides et les soirs,
Là où c’est toujours matin,
Là où c’est toujours serein.
Va petit Nounours ,va soit tranquille,doux repos petit ange.

Merci a vous tous d'avoir eu une énorme et très belle pensée pour Ours ,maintenant il est libre...Il gambade auprès de sa compagne,il est enfin heureux...l'humain a volé leur vies...et nous leur devons bien ça ,un belle hommage pour qu'ils ne sois pas totalement dégouté de l'homme ,nous faisons partie de ceux qui les aimons,même si malgré tout, nous ne sommes pas parfait, par nos gestes d'amour ....




0 bougie

560 Fleurs



272 messages

Déposé par poutounou le 04/07/2022  
En ce jour anniversaire
*
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle !!!
*
L’Arbre et la graine
*
Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?
*
Benoît Marchon

Déposé par choupinou le 08/01/2022  
Que ces quelques mots affectueux
Vous présentent mes meilleurs voeux
Voeux de bonheur envoyés aux cieux
Afin que chaque de vous soyez heureux
mais aussi que je transmets a vos famille
que cette année 2022 ,soit meilleur que la
précédente et nous fasse un peu oublier,
la pandémie qui nous attriste tous...
BONNE ANNEE
une bonne année,
commence toujours par un baiser.
j'en ai mis deux,
dans le creux de mes mains,
comme deux oiseaux.
baiser frileux,
je sais que vous tremblez un peu...
alors vite volez,
envolez vous, baisers,
avec vous, deux messagers charmant,
que sont ces belles et gentilles mésanges,
et posez vous, tout doucement,
grâce a elles, qui vous mène au bout du voyage,
oui posez vous, lentement et avec tendresse,
au fond du coeur de mon ami ARTURO bel ange,
ce petit ange disparu et tant aimé maintenant
merci petits oiseaux, de livrer mon message
et de déposer mon humble cadeau précieux
bagages d'amour,
que sont ces petits bisous luxueux
choupinou

Déposé par choupinou le 25/12/2021  
Joyeux Noel
A toi le bel ange du ciel
qui me ficelle dans sa dentelle
et me constelle d'étincelles si belles
comme une lueur dans tes yeux,
qui me redonne pour un instant d'être joyeux
comme un aboiement remplit d'amour
qui me me reviens a l'oreille pour toujours
Comme la magie de Noel,
toi tu m'émerveilles,
toi, tu es l'étoile, qui me guide chaque jour,
et moi j'ai tellement besoin de ça...
Toi mon petit chien qui me manque....
PERE NOEL
Mon cher Père Noel,
Je t'écris cette lettre, car ce soir c'est Noel.
Je regarde par la fenêtre, en espérant te voir.
Cette année comme cadeau, j'aimerai bien qu'un soir,
tu m'emmènes sur ton traineau, pour que je puisse,
retrouver, la plus belle et merveilleuse des surprises.
Sous la nuit étoilées, là m'attendent, chacune de mes petites étoiles,
j'aimerai simplement une seul fois te suivre avec tes rennes,
sur le chemin du ciel, pour pouvoir serrer très très fort,
dans mes bras mes petits anges d'amour, et sauter avec eux de nuages en nuages,
passer la nuit en leur compagnie et tu me ramènerais chez moi, sur la terre....
Mais je sais, que tu es trop occupé, avec tous ces petits enfants,
toi qui illumine leur coeur, de tendresse et éblouit leur yeux...
Alors, c'est pas grave, vraiment, ça ne fait rien....
C'était bon de rêver, et de croire un instant, a ce moment magique,
qui ne se produira que dans mon coeur, en silence je fermerais mes yeux...
Je sais très bien aussi que tu choisiras pour moi,
un autre cadeau très joli et tu me retireras cette tristesse,
qui envahit tout mon hêtre, pour que ce jour de Noel soit le plus beau...
Ce n'est pas grave Père Noel, j'irai une autre fois, tout la- haut.....
Ecrit de choupinou (Babeth)

Déposé par choupinou le 14/10/2021  
Laisse-moi seul j'suis pas d'humeur
Je suis bouillant comme l'équateur
Posé sur quelques mètres carrés
J'ai beau hurler mais, y a personne pour m'aider
Laisse-moi seul j'te dis, j'ai pas l'cœur
La saison des amours se meurt
Je suis qu'un taulard à ciel ouvert
Regarde, on dirait un clochard des mers mais ou est t'elle...
Ça devient chaud, j'en perds le nord, j'en perds l'Arctique
J'entends des voix, des fois venues d'Afrique
Adouna mom sedenna
Africa djoggleen bolô
Wayleen ci kaw gnou degg seen baat
Gnougn gnougn nio far
Adouna mom sedenna
Africa djoggleen bolô
Wayleen ci kaw gnou degg seen baat
Gnougn gnougn nio far
Laisse-moi seul sous ma Grande Ourse
Aujourd'hui je donne pas cher de ma peau à la bourse
Je me traîne une drôle d'allure
Je fais de la peine à voir, dans ma fourrure
C'est plus le grand froid, chez moi y a plus d'hiver
Et elle s'enlève pas moi, ma polaire
Un jour les seuls ours blancs
Seront les peluches de vos enfants
Je crève de chaud, j'en perds le nord, j'en perds l'Arctique
J'entends des voix, des fois venues d'Afrique
Adouna mom sedenna
Africa djoggleen bolô
Wayleen ci kaw gnou degg seen baat
Gnougn gnougn nio far
Adouna mom sedenna
Africa djoggleen bolô
Wayleen ci kaw gnou degg seen baat
Gnougn gnougn nio far
Je meurs de chaud dans ma fourrure
Je l'enlève pas moi, ma polaire
Africa (?)
Je meurs de faim je te le jure
Sur la vie de ma mère
Africa (?)
Adouna mom sedenna (adouna mom sedenna)
Africa djoggleen bolô (Africa djoggleen bolô)
Wayleen ci kaw gnou degg seen baat
(Wayleen ci kaw gnou degg seen baat)
Gnougn gnougn nio far
Adouna mom sedenna (adouna mom sedenna)
Africa djoggleen bolô (Africa djoggleen bolô)
Wayleen ci kaw gnou degg seen baat
(Wayleen ci kaw gnou degg seen baat)
Gnougn gnougn nio far
Laisse-moi seul de toute façon
Y a plus la place sur mon glaçon
Source : LyricFind

Déposé par poutounou le 04/07/2021  
En ce jour anniversaire…
*
La petite espérance
*
C’est la petite lumière qui brille au fond de son coeur
Et que nul au monde ne saurait éteindre.
Si ton coeur est brisé, malheureux, éperdu
Si ta vie est triste, monotone, sans saveur
Si l’angoisse parfois et souvent te saisit
La petite espérance est là, au fond de ton coeur
Qui va te permettre de remonter la pente.
Elle est le doux printemps qui surgit après l’hiver
Elle est ta bonne étoile qui scintille dans le ciel
Elle est le souffle du vent qui chasse les nuages…
Si tu te crois sans force, sans idée, sans espoir,
Tout au fond d’une impasse, dans le noir d’un tunnel
Si tu n’as plus le goût à rien, ni même celui de vivre…
La petite espérance est encore là, au fond de ton coeur
Qui te donne du courage quand tout semble fini.
Elle est la goutte d’eau pure qui jaillit de la source
Le jeune bourgeon qui permet à l’arbre de reverdir
La clarté du jour, là-bas, au bout de la nuit.
Merci d’être toujours là, ma petite espérance, tout au fond de mon coeur
Ma merveilleuse lampe magique où je puise tous mes rêves
Toi qui ne connais pas le mot « Fin« .
*
Auteur inconnu

Déposé par celibab le 06/02/2021  
Les Malheureux de Louise Ackermann
a tous les animaux martyres , abandonnés, esclaves
La trompette a sonné. Des tombes entr'ouvertes
Les pâles habitants ont tout à coup frémi.
Ils se lèvent, laissant ces demeures désertes
Où dans l'ombre et la paix leur poussière a dormi.
Quelques morts cependant sont restés immobiles ;
Ils ont tout entendu, mais le divin clairon
Ni l'ange qui les presse à ces derniers asiles
Ne les arracheront.
« Quoi ! renaître ! revoir le ciel et la lumière,
Ces témoins d'un malheur qui n'est point oublié,
Eux qui sur nos douleurs et sur notre misère
Ont souri sans pitié !
Non, non ! Plutôt la Nuit, la Nuit sombre, éternelle !
Fille du vieux Chaos, garde-nous sous ton aile.
Et toi, sœur du Sommeil, toi qui nous as bercés,
Mort, ne nous livre pas ; contre ton sein fidèle
Tiens-nous bien embrassés.
Ah! l'heure où tu parus est à jamais bénie ;
Sur notre front meurtri que ton baiser fut doux !
Quand tout nous rejetait, le néant et la vie,
Tes bras compatissants, ô notre unique amie !
Se sont ouverts pour nous.
Nous arrivions à toi, venant d'un long voyage,
Battus par tous les vents, haletants, harassés.
L'Espérance elle-même, au plus fort de l'orage,
Nous avait délaissés.
Nous n'avions rencontré que désespoir et doute,
Perdus parmi les flots d'un monde indifférent ;
Où d'autres s'arrêtaient enchantés sur la route,
Nous errions en gémissant.
Près de nous la Jeunesse a passé, les mains vides,
Sans nous avoir fêtés, sans nous avoir souri.
Les sources de l'amour sous nos babines avides,
Comme une eau fugitive, au printemps ont tari.
Dans nos sentiers brûlés pas une fleur ouverte.
Si, pour aider nos pas, quelque soutien chéri
Parfois s'offrait à nous sur la route déserte,
Lorsque nous les touchions, nos appuis se brisaient :
Tout devenait roseau quand nos cœurs s'y posaient.
Au gouffre que pour nous creusait la Destinée
Une invisible main nous poussait acharnée.
Comme un bourreau, craignant de nous voir échapper,
A nos côtés marchait le Malheur inflexible.
Nous portions une plaie à chaque endroit sensible,
Et l'aveugle Hasard savait où nous frapper.
Peut-être aurions-nous droit aux celestes délices ;
Non ! ce n'est point à nous de redouter l'enfer,
Car nos fautes n'ont pas mérité de supplices :
Si nous avons failli, nous avons tant souffert !
Eh bien, nous renonçons même à cette espérance
D'entrer dans ton royaume et de voir tes splendeurs,
Seigneur ! nous refusons jusqu'à ta récompense,
Et nous ne voulons pas du prix de nos douleurs.
Nous le savons, tu peux donner encor des ailes
Aux âmes qui ployaient sous un fardeau trop lourd ;
Tu peux, lorsqu'il te plaît, loin des sphères mortelles,
Les élever à toi dans la grâce et l'amour ;
Tu peux, parmi les chœurs qui chantent tes louanges,
A tes pieds, sous tes yeux, nous mettre au premier rang,
Nous faire couronner par la main de tes anges,
Nous revêtir de gloire en nous transfigurant.
Tu peux nous pénétrer d'une vigueur nouvelle,
Nous rendre le désir que nous avions perdu…
Oui, mais le Souvenir, cette ronce immortelle
Attachée à nos cœurs, l'en arracheras-tu ?
Quand de tes chérubins la phalange sacrée
Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux,
Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée :
« Nous élus ? nous heureux ? Mais regardez nos yeux !
Les plaintes y sont encor, angoisse amers, pleurs sans nombre.
Ah ! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre
Nous obscurcit vos cieux. »
Contre leur gré pourquoi ranimer nos poussières ?
Que t'en reviendra-t-il ? et que t'ont-elles fait ?
Tes dons mêmes, après tant d'horribles misères,
Ne sont plus un bienfait.
Au ! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle.
Tu l'entends, tu le vois ! la Souffrance a vaincu.
Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle !
Laisse-nous oublier que nous avons vécu.

Déposé par poutounou le 05/07/2020  
Partout, je t'ai vu, bel Ange...
*
Air vif
*
J'ai regardé devant moi
Dans la foule, je t'ai vu
Parmi les blés, je t'ai vu
Sous un arbre, je t'ai vu
*
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
*
L'été, l'hiver je t'ai vu
Dans ma maison, je t'ai vu
Entre mes bras, je t'ai vu
Dans mes rêves, je t'ai vu
*
Je ne te quitterai plus.
*
Paul Éluard ("Derniers poèmes d'amour")

Déposé par choupinou le 04/07/2020  
En ce jour anniversaire😌😪🌈🐾
Oui,ARTURO tu vis à l'infini petit Ange... * À l'infini * Là-haut, tu es. Là-haut quoiqu'il advienne, ange-soleil d'un miracle à jamais que rien ne sépare de la pure lumière ni du souffle ascendant de nouvel amour promis * A une autre altitude, tu es là, hors d'atteinte, hors du monde où meurent les âmes et les corps. Tu danses sur l'horizon que nous portons en nous pour abolir l'espace et le temps. Tu vis à l'infini. * André Velter
oui ici sur ce cimetière tu n'es pas oublié , je ne t'oublie pas petit coeur
tendres pensées
oui tendres et tristes pensées en ce jour anniversaire que tu partages avec notre petit Crapouille petit chien de ma fille,1 an,qu'il s'en est allait lui aussi 😪

Déposé par poutounou le 28/06/2020  
Voilà à quoi ressemble l'école au Paradis...
*
Notre école
*
Notre école se trouve au ciel.
Nous nous asseyons prés des anges.
Comme des oiseaux sur les branches.
Nos cahiers d'ailleurs ont des ailes.
*
A midi juste, on y mange,
Avec du vin de tourterelle,
Des gaufres glacées à l'orange
Les assiettes sont en dentelle.
*
Pas de leçon, pas de devoirs
Nous jouons quelque fois, le soir
Au loto avec les étoiles.
*
Jamais nous ne rêvons la nuit
Dans notre petit lit de toile
L'école est notre paradis.
*
Maurice Carême ("le moulin de papier" - Nathan)

Déposé par poutounou le 21/06/2020  
Quel beau programme !
*
FARNIENTE
*
Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage
Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.
Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi
Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,
Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,
Le puceron qui grimpe et se pend au brin d’herbe,
La chenille traînant ses anneaux veloutés,
La limace baveuse aux sillons argentés,
Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.
Ensuite je regarde, amusement frivole,
La lumière brisant dans chacun de mes cils,
Palissade opposée à ses rayons subtils,
Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ;
Et lorsque je suis las, je me laisse endormir,
Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,
Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette,
Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.
*
Théophile Gautier, Premières Poésies
Quel beau programme !
*
FARNIENTE
*
Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage
Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,
Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.
Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi
Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,
Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,
Le puceron qui grimpe et se pend au brin d’herbe,
La chenille traînant ses anneaux veloutés,
La limace baveuse aux sillons argentés,
Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.
Ensuite je regarde, amusement frivole,
La lumière brisant dans chacun de mes cils,
Palissade opposée à ses rayons subtils,
Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ;
Et lorsque je suis las, je me laisse endormir,
Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,
Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette,
Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.
*
Théophile Gautier, Premières Poésies

Déposé par poutounou le 14/06/2020  
Et si nos anges descendaient nous faire un petit coucou !
*
L'ange de l'étoile du matin
*
L'ange de l'étoile du matin
Descendit en son jardin
Et s'approchant d'Elle :
*
" Viens, lui dit-il, je te montrerai
Les beaux vallons et les bois secrets
Où vivent encore, en d'autres rêves,
Les esprits subtils
De la terre. "
*
Elle étendit le bras, et rit,
Regardant entre ses cils
L'ange en flamme dans le soleil,
Et le suivit en silence.
*
Et l'ange, tandis qu'ils allaient
Vers les ombreux bosquets,
L'enlaçait, et posait
Dans ses clairs cheveux plus longs que ses ailes,
Des fleurs qu'il cueillait
Aux branches au-dessus d'Elle.
*
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907)

Déposé par poutounou le 07/06/2020  
Oh le joli mois de juin !!!
*
Juin
*
Les prés ont une odeur d’herbe verte et mouillée,
Un frais soleil pénètre en l’épaisseur des bois,
Toute chose étincelle, et la jeune feuillée
Et les nids palpitants s’éveillent à la fois.
*
Les cours d’eau diligents aux pentes des collines
Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ;
Ils chantent au milieu des buissons d’aubépines
Avec le vent rieur et l’oiseau du matin.
*
Les gazons sont tout pleins de voix harmonieuses,
L’aube fait un tapis de perles aux sentiers,
Et l’abeille, quittant les prochaines yeuses,
Suspend son aile d’or aux pâles églantiers.
*
Sous les saules ployants la vache lente et belle
Paît dans l’herbe abondante au bord des tièdes eaux ;
La joug n’a point encor courbé son cou rebelle,
Une rose vapeur emplit ses blonds naseaux.
*
Et par delà le fleuve aux deux rives fleuries
Qui vers l’horizon bleu coule à travers les prés,
Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies,
Hume l’air qui l’enivre, et bat ses flancs pourprés.
*
La Terre rit, confuse, à la vierge pareille
Qui d’un premier baiser frémit languissamment,
Et son oeil est humide et sa joue est vermeille,
Et son âme a senti les lèvres de l’amant.
*
O rougeur, volupté de la Terre ravie !
Frissonnements des bois, souffles mystérieux !
Parfumez bien le coeur qui va goûter la vie,
Trempez-le dans la paix et la fraîcheur des cieux !
*
Assez tôt, tout baignés de larmes printanières,
Par essaims éperdus ses songes envolés
Iront brûler leur aile aux ardentes lumières
Des étés sans ombrage et des désirs troublés.
*
Alors inclinez-lui vos coupes de rosée,
O fleurs de son Printemps, Aube de ses beaux jours !
Et verse un flot de pourpre en son âme épuisée,
Soleil, divin Soleil de ses jeunes amours !
*
Charles Leconte de Lisle,

Déposé par poutounou le 31/05/2020  
N’entendez-vous pas, dans l’infini, battre les ailes de nos Anges ?
*
L’ombre est bleue et la nuit palpite d’ors tremblants
Dans l’azur, on croit voir flotter des voiles blancs
Qui frémissent au souffle onduleux du mystère
*
Les longs voiles traînants des anges de la terre
Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit,
En une ascension dont l’essor tremble au clair de lune
*
N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ?
Les étoiles, au chant des sphères éternelles,
Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées,
*
Qui lentement, parmi les ombres embaumées,
Et le soleil immense et bleu de toutes choses,
Eventent le silence et font pâmer les roses.
*
Fernand Gregh

Déposé par poutounou le 24/05/2020  
Un Ange parfois joue aux billes…
*
Ah ! que de merveilles scintillent
Lorsque danse une goutte d'eau !
Un ange parfois joue aux billes,
Une étoile tombe au ruisseau.
On ne sait jamais quel manteau
De fée courant dans les jonquilles
On peut coudre avec une aiguille
En rêvant derrière un carreau.
*
Maurice Carême

Déposé par poutounou le 21/05/2020  
Petit problème pour Dimanche et Lundi – Excuses !!!
*
N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ?
*
L' envol des anges
*
L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants
Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs
Qui frémissent au souffle onduleux du mystère.
*
Les longs voiles traînants des anges de la terre
Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit,
en une ascension dont l'essor tremble au clair de lune.
*
N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ?
Les étoiles, au chant des sphères éternelles,
Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées,
*
Qui lentement, parmi les ombres embaumées,
Et le soleil immense et bleu de toutes choses,
Eventent le silence et font pâmer les roses.
*
Fernand Gregh

Déposé par poutounou le 10/05/2020  
Homme ! Ne crains rien ! La nature sait le grand secret et sourit…
*
Printemps
*
Tout est lumière, tout est joie.
L'araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d'argent.
La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l'étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.
La rose semble, rajeunie,
S'accoupler au bouton vermeil
L'oiseau chante plein d'harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.
Sous les bois, où tout bruit s'émousse,
Le faon craintif joue en rêvant ;
Dans les verts écrins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.
La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent ;
Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale
D'où la douceur du ciel descend !
Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !
La plaine brille, heureuse et pure ;
Le bois jase ; l'herbe fleurit.
Homme ! ne crains rien ! la nature
Sait le grand secret, et sourit
*.
Victor Hugo

Déposé par poutounou le 03/05/2020  
Pluie de Printemps
*
Pluie de Printemps tombe du ciel
parfumée au Soleil qui vient pointer son nez
Les plantes sourient à la lueur du jour
Et viennent offrir leur coeur à ces gouttes semées
*
Pluie de printemps, plus belle que l’Automne
Vient rafraîchir les coeurs, vient inonder les coeurs
Et bientôt donne tout ce qu’attend la Nature
L’Eau si précieuse et pure pour tout recommencer
*
Elodie Santos, 2009

Déposé par choupinou le 01/05/2020  
PETIT POEME EN CE 01/05/2020
Petit brin charmant de muguet
au parfum si délicat
confit moi le secret
du bonheur du beau jardin la-bas
Ecarte de ma vie
le chagrin,la tristesse et la mélancolie
donne a mon coeur,les beaux rayons du soleil
la chaleur de mon amour pour ma petite merveille
Délicieuse clochettes,blanche immaculée
emplit de poème et de pureté,
joue moi un petit brin de ta douce musique
pour mon âme tourmentées,mon être nostalgique
Jolies,petites fleurs, brin de muguet
voici le premier jour de mois Mai
remplit de tendresse et d'amour
le coeur de mon petit ange pour toujours
Petit brin de bonheur qui m'enivre de ta fraîcheur
messager d'amour aux similitudes blanchâtre couleurs
redonne sur ma vie et mon chagrin,de la douceur ,
que mon petit trésor,mon bel ange,comprenne ton message
Il est la fleur que j'ai a t'offrir
donnant l'espoir avec de beaux souvenirs
transmette dans ton coeur,la beauté de mon amour
ce petit brin de muguet,je te l'offre petit mamour
Que ce petit brin de joie et de bonheur
sert de lien entre nous deux,d'un amour infini
qu'il nous réunisse a jamais dans des jours heureux
car ce grand moment dans mon coeur est écrit
écrit de choupinou

Déposé par poutounou le 26/04/2020  
Un peu de Théophile Gautier…
*
Au printemps
*
Regardez les branches
Comme elles sont blanches !
Il neige des fleurs.
Riant dans la pluie,
Le soleil essuie
Les saules en pleurs
Et le ciel reflète,
Dans la violette
Ses pures couleurs...
La mouche ouvre l'aile
Et la demoiselle
Aux prunelles d'or,
Au corset de guêpe
Dépliant son crêpe,
A repris l'essor.
Le goujon frétille
Un printemps encore !
*
Théophile Gautier

Déposé par poutounou le 19/04/2020  
Venez, venez vite, hirondelles, repeupler l’azur calme et doux…
*
Avril
*
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour,
Rien du printemps ne l’intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
*
Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d’aucun espoir
Vous n’êtes pour lui messagères.
*
Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j’ai bien pleuré.
*
Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d’Avril
Je m’abandonne et me confie.
*
Depuis qu’un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.
*
Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l’azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S’accuse de n’avoir pas d’ailes.
*
François Coppée,



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