|
|
|
![]() Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris |
En hommage à
YORKSHIRE-TERRIERPresto
Il est né le:01/07/1999
Il nous a quittés le:05/07/2016
En hommage à
Presto
1678 Fleurs
![]() Déposé par bouffie tendres cĂąlins petit coeur sois heureux tu es tant aimĂ© courage a tes parents de coeur ![]() Déposé par Pachkounet Tout plein de gratouillis pour cet adorable petit ange parti pour le Pays des Canoutoux. Repose en paix, Presto. Bon courage Ă ceux qui te pleurent. |
649 messages
Déposé par poutounou le 17/05/2023Câest vrai, ils sont si nobles, si purs, si beaux nos loulous et louloutes !!! Cela ne peut ĂȘtre quâun « travail » dâAnge : un rĂȘve devenu rĂ©alité⊠!!! * Extrait de « Close to you » des Carpenters * Close To You (PrĂšs De Toi) * Pourquoi les oiseaux Apparaissent-ils tout Ă coup ? Chaque fois que tu es lĂ Tout comme moi Ils dĂ©sirent ardemment ĂȘtre PrĂšs de toi * Pourquoi les Ă©toiles Tombent-elles du ciel ? Chaque fois que tu te promĂšnes Tout comme moi Elles dĂ©sirent ardemment ĂȘtre PrĂšs de toi * Le jour oĂč tu es nĂ© Les anges se sont rĂ©unis et ont dĂ©cidĂ© De rendre un rĂȘve rĂ©alitĂ© Alors ils ont saupoudrĂ© de la poussiĂšre lunaire dans tes poils Et de l'or et la lumiĂšre des Ă©toiles dans tes beaux yeux |
Déposé par poutounou le 14/05/2023TrĂšs belle chanson du poĂšte Yves Duteil. Des fois on souffre tellement, qu'on aimerait bien pouvoir se rĂ©fugier dans un merveilleux rĂȘve... * Il y a des jours oĂč, quand le jour se lĂšve, On voudrait rentrer tout au fond d'un rĂȘve Et puis, soudain, lorsque le clocher sonne, Il y a des jours oĂč l'on n'est plus personne. * Alors, on ferme les yeux un instant. Quand on les rouvre, tout est comme avant. Les gens vous voient et leur regard s'Ă©tonne. Il y a des jours oĂč l'on n'est plus personne. * Ouvrir son cĆur Ă tous les vents qui passent, Et, qu'un matin, tous les chagrins s'effacent Pour oublier, dans le bonheur qu'on donne, Qu'il y a des jours oĂč l'on n'est plus personne, * Qu'il y a des jours oĂč, quand le jour se lĂšve, Ou voudrait rentrer tout au fond des rĂȘves Et s'endormir lorsque le clocher sonne. Il y a des jours oĂč l'on n'est plus personne. * Yves Duteil |
Déposé par poutounou le 10/05/2023Oh oui, doux Anges, vos noms resteront Ă jamais, bien au chaud ou au frais, dans nos cĆurs, car on ne peut, on ne veut oublier le nom dâun ami pur et sincĂšre comme vous. * Jâai Ă©crit ton nom⊠* Jâai Ă©crit ton nom sur le sable, Mais la vague lâa effacĂ©. Jâai gravĂ© ton nom sur un arbre, Mais lâĂ©corce est tombĂ©e. Jâai incrustĂ© ton nom dans le marbre, Mais la pierre a cassĂ©. Jâai enfoui ton nom dans mon cĆur, Et le temps lâa gardĂ©. |
Déposé par poutounou le 12/04/2023Que câest beau : « Et je ne sais plus tant je tâaime lequel de nous deux est absent » * Le front aux vitres * Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Ciel dont jâai dĂ©passĂ© la nuit Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes Dans leur double horizon inerte indiffĂ©rent Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Je te cherche par delĂ lâattente Par delĂ moi mĂȘme Et je ne sais plus tant je tâaime Lequel de nous deux est absent. * PoĂšme de EugĂšne Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard |
Déposé par poutounou le 29/03/2023Magnifique Ă©crit de nos Anges pour nous, mamans et papas de coeur ! * Sois tranquille dâEmmanuel Moire * Je sais la peine Je sais les pleurs Et les pensĂ©es Que les mots ne peuvent apaiser Je sais l'absence Je sais le manque Et les regrets Les souvenirs Qu'il faut revivre Et partager Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix OĂč je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et je m'en sers Je me libĂšre Enfin * Je sais le temps Je sais les heures Les nuits passĂ©es Que les rĂȘves ne peuvent soulager Je sais l'effort Et le courage Ă retrouver Se souvenir Qu'il faudra vivre Et continuer Je sais tout ce qui est Pour toi * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix OĂč je vais Sois tranquille Ce n'est rien Sois tranquille J'en ai besoin Et n'oublie pas N'oublie pas Je suis lĂ Je suis lĂ Je suis lĂ LĂ * Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Je suis serein Je repose en paix OĂč je vais Sois tranquille Tout va bien Sois tranquille Et sois certain OĂč que tu sois Je veille sur toi |
Déposé par poutounou le 26/03/2023TrĂšs bel Ă©crit, lĂ©gĂšrement revisitĂ©, du poĂšte Monsieur Ferrat * Extrait de « Tu aurais pu vivre encore un peu » * Tu aurais pu vivre encore un peu Pour notre bonheur, pour notre lumiĂšre Avec tes yeux clairs, ta queue joyeuse Ton esprit ouvert, ton air gĂ©nĂ©reux Tu aurais pu vivre encore un peu Mon fidĂšle ami, mon copain, mon frĂšre Au lieu de partir tout seul en croisiĂšre Et de nous laisser comme chiens galeux Tu aurais pu vivre encore un peu * T'aurais pu rĂȘver encore un peu Te laisser bercer prĂšs de la riviĂšre Par le chant de l'eau courant sur les pierres Quand des quatre fers, l'Ă©tĂ© faisait feu T'aurais pu rĂȘver encore un peu Sous mon chĂątaignier Ă l'ombre lĂ©gĂšre Laisser doucement le temps se dĂ©faire Et la nuit tomber sur la vallĂ©e bleue T'aurais pu rĂȘver encore un peu * Tu aurais pu vivre encore un peu Ne pas m'imposer d'Ă©crire ces vers Toi qui savais bien, mon ami si cher Ă quel point souvent je suis paresseux Tu aurais pu vivre encore un peu. * Jean Ferrat |
Déposé par poutounou le 19/03/2023HĂ©las ! Faut-il que meure ce bonheur ? * Impression de printemps * Il est des jours - avez-vous remarquĂ© ? - OĂč l'on se sent plus lĂ©ger qu'un oiseau, Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai Que la mĂȘme gaietĂ© d'un damoiseau. * L'on se souvient sans bien se rappeler... Ăvidemment l'on rĂȘve, et non, pourtant. L'on semble nager et l'on croirait voler. L'on aime ardemment sans amour cependant * Tant est lĂ©ger le coeur sous le ciel clair Et tant l'on va, sĂ»r de soi, plein de foi Dans les autres, que l'on trompe avec l'air D'ĂȘtre plutĂŽt trompĂ© gentiment, soi. * La vie est bonne et l'on voudrait mourir, Bien que n'ayant pas peur du lendemain, Un dĂ©sir indĂ©cis s'en vient fleurir, Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain. * HĂ©las ! faut-il que meure ce bonheur ? Meurent plutĂŽt la vie et son tourment ! Ă dieux clĂ©ments, gardez-moi du malheur D'Ă jamais perdre un moment si charmant. * Paul VERLAINE (1844-1896) |
Déposé par poutounou le 12/03/2023Quâelle est belle cette poĂ©sie de ThĂ©ophile Gautier !!! Mais quâil se dĂ©pĂȘche un peu le printemps : envie dâun peu de chaleur et de doux rayons du soleil⊠* Premier sourire du printemps * Tandis qu'Ă leurs oeuvres perverses Les hommes courent haletants, Mars qui rit, malgrĂ© les averses, PrĂ©pare en secret le printemps. * Pour les petites pĂąquerettes, Sournoisement lorsque tout dort, Il repasse des collerettes Et cisĂšle des boutons d'or. * Dans le verger et dans la vigne, Il s'en va, furtif perruquier, Avec une houppe de cygne, Poudrer Ă frimas l'amandier. * La nature au lit se repose ; Lui descend au jardin dĂ©sert, Et lace les boutons de rose Dans leur corset de velours vert. * Tout en composant des solfĂšges, Qu'aux merles il siffle Ă mi-voix, Il sĂšme aux prĂ©s les perce-neiges Et les violettes aux bois. * Sur le cresson de la fontaine OĂč le cerf boit, l'oreille au guet, De sa main cachĂ©e il Ă©grĂšne Les grelots d'argent du muguet. * Sous l'herbe, pour que tu la cueilles, Il met la fraise au teint vermeil, Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil. * Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son rĂšgne va finir, Au seuil d'avril tournant la tĂȘte, Il dit : " Printemps, tu peux venir ! " * ThĂ©ophile GAUTIER (1811-1872) |
Déposé par poutounou le 08/03/2023Vous ĂȘtes mort un matin, un aprĂšs-midi ou un soir, magnifiques Anges !!! « Et la plus morte mort est dâavoir survĂ©cu » !!! * Vous ĂȘtes mort un soir * Vous ĂȘtes mort un soir Ă l'heure oĂč le jour cesse. Ce fut soudain. La douce et terrible paresse En vous envahissant ne vous a pas vaincu. Rien ne vous a prĂ©dit la torpeur et la tombe. Vous eĂ»tes le sommeil. Moi, je peine et je tombe, Et la plus morte mort est d'avoir survĂ©cu. * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par poutounou le 15/02/2023Il est oĂč le "chemin de clartĂ©" ??? C'est peut-ĂȘtre le chemin du coeur !!! * Le veilleur solitaire * Il y a toujours dans la nuit de la ville une petite fenĂȘtre qui brille trĂšs loin au bord du ciel une fenĂȘtre au loin, une lampe qui brĂ»le, un homme ou peut-ĂȘtre un enfant penchĂ© sur la page d'un livre oĂč les mots brĂ»lent et brillent. Et le cĆur de l'homme ou de l'enfant brĂ»le d'un sang plus vif, s'exalte, s'illumine. * Il y a toujours au bord du ciel un veilleur solitaire qui cherche dans la nuit son chemin de clartĂ©. * Jean Joubert ("La maison du poĂšte" - Pluie d'Ă©toiles Ă©ditions, 1999) |
Déposé par poutounou le 12/02/2023Que c'est joli ! "Il faut savoir marier la mort avec la vie !". * Un jour de colĂšre * Un jour de colĂšre tu te gonfles comme un poisson-lune un jour de douceur ta bouche est en fleur Il ne faut pas espĂ©rer tĂ©ter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier le soleil avec la pluie * Un jour de couleur lâenfer embrasse ton coeur mais un jour de miel comme tu es suave ! Il ne faut pas espĂ©rer tĂ©ter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier Douleur avec Plaisir * Un de tes amis meurt tu es brisĂ© de chagrin un enfant naĂźt ton coeur est en fĂȘte Il ne faut pas espĂ©rer tĂ©ter sans cesse le lait de la vie il faut savoir marier la Mort avec la Vie * Hector Poullet ("Paroles en lâair" , Ă©ditions Desormeaux, 1978) |
Déposé par poutounou le 01/02/2023Les caresses des yeux les plus douces, les plus pures, sont celles de nos merveilleux Anges... * Les caresses des yeux * Les caresses des yeux sont les plus adorables ; Elles apportent l'Ăąme aux limites de l'ĂȘtre, Et livrent des secrets autrement ineffables, Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaĂźtre. * Les baisers les plus purs sont grossiers auprĂšs d'elles ; Leur langage est plus fort que toutes les paroles ; Rien n'exprime que lui les choses immortelles Qui passent par instants dans nos ĂȘtres frivoles. * Lorsque l'Ăąge a vieilli la bouche et le sourire Dont le pli lentement s'est comblĂ© de tristesses, Elles gardent encor leur limpide tendresse ; * Faites pour consoler, enivrer et sĂ©duire, Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes ! Et quelle autre caresse a traversĂ© des larmes ? * Auguste ANGELLIER (1848-1911) |
Déposé par poutounou le 29/01/2023Mais non, ils sont toujours lĂ : dans le vent, dans la pluie, dans les rayons du soleil⊠! Il suffit dâĂ©couter avec son cĆur⊠* Sur le fil * Ma chair fissure Sous lâabsence Les silences grignotent Lâhier Les mots gercent Les lĂšvres De cette vie en barbelĂ©s Tu ne sens pas mon odeur Tu nâentends pas le son de ma voix Tu ne me vois pas Tu ne me touches pas Tu me laisses seule ici Tu oublies de me faire un signe Tu gommes mon sourire Tu me prives de toi, de nous⊠* Sandrine Davin |
Déposé par poutounou le 01/01/2023En 2023, il y aura⊠* Des sourires, pour chasser la tristesse, De lâaudace, pour que les choses ne restent jamais en place, De la confiance, pour faire disparaĂźtre les doutes, Des gourmandises, pour croquer et dĂ©guster la vie, Du rĂ©confort, pour adoucir les jours difficiles, De la gĂ©nĂ©rositĂ©, pour se nourrir du plaisir de partager, Des arcs en ciel, pour colorer les idĂ©es noires, De la santĂ©, en veux-tu, en voilà ⊠Du courage, pour continuer Ă avancer ! Et de lâAmour, beaucoup dâAmour, parce que sans Amour rien ne va⊠* Certes, les annĂ©es passent et les rides s'entassent. Mais si le coeur et l'esprit gardent leur Ăąme d'enfant, l'essentiel est lĂ . Je vous souhaite Ă tous et toutes, ainsi quâĂ vos proches, une trĂšs bonne annĂ©e 2023 avec une santĂ© du tonnerre, avec plein d'arcs en ciel et une tonne de courage et dâAmour, et je fais un tout gros poutounou bien baveux Ă votre ou vos anges... Pour ceux qui nâaiment pas les poutounoux baveux, un bisou tout doux lĂ sur le bout de la truffe⊠* Amicalement, * Martine, Rubens, Diesel et « fripouillous » dâIron⊠|
Déposé par poutounou le 28/12/2022Reviens-nous bel Ă©té⊠!!! DĂ©pĂȘche-toi un peu sâil te plaĂźt⊠* Les papillons * De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ; - Moi, l'aspect d'un beau prĂ© vert ; - Moi, la moisson blondissante, Chevelure des sillons ; - Moi, le rossignol qui chante ; - Et moi, les beaux papillons ! * Le papillon, fleur sans tige, Qui voltige, Que l'on cueille en un rĂ©seau ; Dans la nature infinie, Harmonie Entre la plante et l'oiseau !... * Quand revient l'Ă©tĂ© superbe, Je m'en vais au bois tout seul : Je m'Ă©tends dans la grande herbe, Perdu dans ce vert linceul. Sur ma tĂȘte renversĂ©e, LĂ , chacun d'eux Ă son tour, Passe comme une pensĂ©e De poĂ©sie ou d'amour ! * GĂ©rard de Nerval. |
Déposé par poutounou le 25/12/2022Coucou les mamans et papas de cĆur ! Avant tout, je vous souhaite Ă tous de passer un merveilleux NoĂ«l avec des surprises et une bonne tonne dâAmour⊠!!! Je vous envoie un joli petit conte de NoĂ«l ! Et oui il existe le »Jardin magique du Paradis », et tous nos Anges y sont Ă prĂ©sent, et bien sĂ»r quâun jour nous les rejoindrons comme le gĂ©ant du jardin, câest une Ă©vidence⊠!!! * Petit conte de NoĂ«l : le jardin du gĂ©ant * Tous les aprĂšs-midis, en revenant de l'Ă©cole, les enfants allaient jouer dans le jardin du GĂ©ant qui Ă©tait parti depuis sept ans dĂ©jĂ . Le jardin Ă©tait ravissant ; ça et lĂ , sur l'herbe douce et verte, poussaient de belles fleurs qui ressemblaient Ă des Ă©toiles. Vers le ciel magnifique, s'Ă©lançaient douze pĂȘchers qui au printemps s'Ă©panouissaient en dĂ©licates floraisons couleur de rose et de perle, et qui, en automne, portaient des fruits couleur de fĂȘte. Les oiseaux assis sur les arbres chantaient si joliment que les enfants s'arrĂȘtaient de jouer pour les Ă©couter. C'Ă©tait le jardin du Bonheur... * Un jour, le GĂ©ant revint. Il vit les enfants dans le jardin. Et comme c'Ă©tait un GĂ©ant trĂšs Ă©goĂŻste, il les fit fuir avec sa grosse voix. Ensuite, il construisit un MUR tout autour du jardin et mit un Ă©criteau : DĂ©fense d'entrer sous peine d'amende ! * L'hiver arriva... Puis vint le printemps avec les fleurs des champs et les oiseaux du ciel... Mais dans le jardin de l'EgoĂŻste, c'Ă©tait encore l'hiver, la neige, le froid et le gel. Le Vent du Nord, glacial, avait trouvĂ© son logis. Il invita Madame La GrĂȘle Ă venir le rejoindre et tous deux s'en donnĂšrent Ă coeur joie... Ils dĂ©cidĂšrent de ne plus quitter l'endroit et de l'occuper toute l'annĂ©e. Le GĂ©ant se posait des questions : "Pourquoi est-ce toujours l'hiver chez moi ?" "Pourquoi les oiseaux ne viennent-ils plus ? Pourquoi les fleurs ne s'Ă©panouissent-elles pas ?" L'homme ne comprenait pas et s'attristait. * Un matin pourtant, il entendit une musique ravissante. Un petit linot chantait dehors, il chantait la plus merveilleuse musique du monde. Le GĂ©ant s'approcha de la fenĂȘtre et aperçut une multitude d'enfants installĂ©s sur les branches des arbres... et les arbres, si contents de les revoir, s'Ă©taient mis Ă refleurir... et la grĂȘle et le vent s'Ă©taient enfuis... Les oiseaux voletaient et gazouillaient avec dĂ©lice ; les fleurs souriaient ; les enfants riaient... Mais dans un coin du jardin, l'hiver Ă©tait restĂ© avec ses amis GrĂȘle et Vent du Nord. Au pied d'un arbre gelĂ©, un tout petit enfant pleurait. Il ne pouvait grimper Ă l'arbre. Le GĂ©ant comprit alors son Ă©goĂŻsme : « Maintenant je sais pourquoi le Printemps ne voulait pas venir ici. Je vais mettre ce pauvre petit garçon tout en haut de l'arbre, et je dĂ©molirai le mur, et mon jardin sera Ă tout jamais la cour de rĂ©crĂ©ation des enfants. » * Le GĂ©ant descendit sans bruit l'escalier, ouvrit trĂšs doucement la porte et pĂ©nĂ©tra dans le jardin. Mais quand les enfants le virent, ils furent si effrayĂ©s qu'ils s'enfuirent, et le jardin reprit ses couleurs d'hiver. Seul le petit garçon ne s'enfuit point car ses yeux Ă©taient si pleins de larmes glacĂ©es qu'il ne vit pas le GĂ©ant sâapprocher. Celui-ci le prit doucement dans sa main et le posa dans l'arbre. Et l'arbre se couvrit aussitĂŽt de fleurs, et les oiseaux vinrent y chanter, et le petit garçon Ă©tendit ses deux bras et les jeta autour du cou du GĂ©ant, et l'embrassa (c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on embrassait le GĂ©ant). Et quand les autres enfants virent que le GĂ©ant n'Ă©tait plus mĂ©chant, ils revinrent en courant, et le Printemps revint avec eux. "C'est votre jardin, maintenant, petits enfants â, dit le GĂ©ant. Et il prit une grande hache et fit tomber le mur. Les enfants jouĂšrent tout le jour et, le soir, ils vinrent dire au revoir au GĂ©ant. * Celui-ci demanda : "Mais oĂč donc est votre petit compagnon, celui que j'ai posĂ© dans l'arbre ?â (Le GĂ©ant avait un faible pour lui parce qu'il l'avait embrassĂ©.) * "Nous n'en savons rien â, rĂ©pondirent les enfants. â Il est parti et nous ne savons pas oĂč il habite. Nous ne l'avons jamais vu auparavant." Le GĂ©ant en fut trĂšs triste. Les annĂ©es passĂšrent, et le GĂ©ant devint trĂšs vieux et trĂšs faible. Il restait assis dans un fauteuil immense, regardait les jeux des enfants et admirait son jardin. â J'ai beaucoup de belles fleurs, disait-il, mais les enfants sont les plus belles fleurs de toutes". * Un matin d'hiver, il regardait par la fenĂȘtre en s'habillant. Il ne dĂ©testait plus autant l'hiver, car il savait que c'Ă©tait simplement le printemps endormi, et que les fleurs se reposaient. Ce matin-lĂ , dans le coin le plus reculĂ© du jardin, il aperçut un arbre tout couvert de ravissantes fleurs blanches. Ses branches Ă©taient toutes dorĂ©es et des fruits d'argent y Ă©taient suspendus... Au-dessous de l'arbre, se tenait le petit garçon qu'il avait aimĂ©. Dans sa joie, le GĂ©ant descendit en courant l'escalier et pĂ©nĂ©tra dans le jardin. Il traversa l'herbe en toute hĂąte et arriva prĂšs de l'enfant. Quand il fut tout prĂšs, il s'aperçut que l'enfant Ă©tait blessĂ©. Sur ses paumes et sur ses pieds, il y avait l'empreinte de deux clous... â Qui a osĂ© te blesser ?â s'Ă©cria le GĂ©ant ; â dis-le moi afin que je prenne mon grand sabre et que je le tue. « Non ! » rĂ©pondit l'enfant ; ce sont les blessures de l'Amour. â Qui donc es-tu ?" demanda le GĂ©ant en s'agenouillant devant le petit enfant. L'enfant sourit au GĂ©ant et lui dit : â Tu m'as laissĂ© un jour jouer dans ton jardin, aujourd'hui tu viendras avec moi dans mon jardin, qui est le Paradis." Et ce jour-lĂ , quand les enfants du village coururent au jardin, ils trouvĂšrent le GĂ©ant couchĂ© sous un arbre mort et tout couvert de fleurs blanches. * DâaprĂšs un conte dâOscar Wilde |
Déposé par poutounou le 24/12/2022Histoire de NOEL : le carnet dâadresses du PĂšre NoĂ«l * Le PĂšre NoĂ«l se brosse les dents. Il peigne sa barbe, il enfile son manteau rouge, ses bottes, son bonnet. Il monte sur son traĂźneau, il crie Ă ses rennes : « allez, au boulot ! » * Et le traĂźneau sâenvole dans le ciel. Câest la nuit de NoĂ«l et le PĂšre NoĂ«l va distribuer ses cadeaux. Il se dit : « bon, par qui vais-je commencer ? » Il plonge la main dans une poche de son manteau. Puis il fouille dans une autre poche. Il sâĂ©crie : « sapristi, jâai oubliĂ© mon carnet dâadresses ! » * Dans son carnet, le PĂšre NoĂ«l a Ă©crit les adresses de tous les enfants de la terre et les jouets quâils veulent recevoir. Vite, il fait faire demi-tour Ă ses rennes et il retourne chez lui. Le PĂšre NoĂ«l fouille partout, sur son armoire, sous son lit. Il vide ses placards, il secoue ses chaussures, mais il ne trouve rien. Son carnet dâadresses a disparu. * Le PĂšre NoĂ«l regarde son traĂźneau chargĂ© de cadeaux. Il dit tristement : « quâest-ce que je vais faire de tout ça ? » Une grosse larme coule le long de sa barbe. Il soupire : « ce NoĂ«l va ĂȘtre ratĂ©, complĂštement ratĂ© ! » Les rennes du PĂšre NoĂ«l commencent Ă sâimpatienter. Ils secouent leurs clochettes. Le PĂšre NoĂ«l caresse le grand renne qui conduit lâattelage, et il murmure : « oui, oui, il est lâheure de partir, mais je ne sais plus dans quelles maisons dĂ©poser les jouets ! » * Alors, le grand renne dĂ©clare : « tu as perdu ton carnet dâadresses, vieil Ă©tourdi ! Il ne reste quâune solution, puisque tu ne sais pas dans quelles maisons dorment les enfants, il faut distribuer des jouets dans toutes les maisons de la terre. Allons, accroche les autres traĂźneaux derriĂšre nous et va chercher tous les jouets qui restent dans ton grenier ! » DĂ©jĂ , une horloge sonne les douze coups de minuit. Le PĂšre NoĂ«l se met au travail : il court, il porte, il grogne. Il remplit encore cinq traĂźneaux de jouets pour ĂȘtre sĂ»r dâen avoir assez. Puis il fait claquer son fouet en lâair et lâattelage file sous les Ă©toiles. * Le PĂšre NoĂ«l nâa jamais connu une nuit aussi fatigante. Il dĂ©pose des paquets dans toutes les maisons, mĂȘme dans les maisons oĂč il nây a pas dâenfants. * Le lendemain matin, les grands-mĂšres trouvent des ours en peluche dans leurs chaussons, les grands-pĂšres ont des trains Ă©lectriques, les bĂ©bĂ©s ont des vĂ©los de cross, les papas des poupĂ©es et les mamans des hochets. Alors les gens sortent des maisons. Certains disent : « jâai reçu ça et je nâai rien demandĂ© ! » Dâautres ronchonnent : « jâai un jouet de bĂ©bĂ©, ce nâest pas ce que je voulais ! » * Heureusement les papas donnent leurs jouets aux enfants, les bĂ©bĂ©s aux mamans, les mamans aux garçons, les garçons aux grands-mĂšres, les grands-mĂšres aux filles et les filles aux grands-pĂšres. Ă la fin, dâĂ©change en Ă©change, chacun a un cadeau qui lui plaĂźt. * Dans les nuages, le PĂšre NoĂ«l observe ce qui se passe sur la terre. Il se dit en riant : « hĂ©, hĂ©, je leur ai fait une bonne surprise ! » Puis il rentre chez lui. Il enfile son pyjama, il se glisse dans son lit et, sous son oreiller, il retrouve son carnet dâadresses. |
Déposé par choupinou le 23/12/2022les petits chiens, nos petits absents sont toujours prĂ©sent en nos coeurs et vies, ils partagent avec nous les beaux moments, mĂȘme si on ne les voient pas, ils sont lĂ La fĂȘte de Noel est un de ces moment... PensĂ©es affectueuses et Joyeux Noel petits anges Joyeux Noel a vos mamans et papas |
Déposé par poutounou le 21/12/2022Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rĂȘvons de nos Anges !!! * Le petit rĂȘve * Câest un petit rĂȘve lĂ©ger Un rĂȘve bien pliĂ© sous mon oreiller Câest un rĂȘve doux et chaud Qui va pieds nus dans lâherbe fraĂźche, Un rĂȘve transparent Qui glisse entre les yeux Et se blottit sous les paupiĂšres. Câest un rĂȘve colorĂ© Qui murmure encore en moi Quand le soleil ouvre ma porte. Câest un petit rĂȘve lĂ©ger Qui accompagne ma journĂ©e. * Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - Ă©ditions Soc et Foc) |
Déposé par poutounou le 04/12/2022Je crois que nous avons tous et toutes, mamans et papas de cĆur, des cuirassesâŠ..Ă trous !!! * Se faire une cuirasse * Je ne veux du bonheur que plaisirs Ă©phĂ©mĂšres et ces joies passagĂšres que lâon oublie sur lâheure. * Me suis fait une cuirasse et me complais dedans. Jây conjugue au prĂ©sent. Elle ne prend nulle trace * Jây conjugue au prĂ©sent. Et pourtant sans savoir, que de choses dâantan me font mal ! De toutes parts. * Me font mal et me blessent. Mais je les tiens en laisse ! Et dans ma forteresse, je ne cesse de mâarmer ! * Contre quoi ? Contre tout dans ma cuirasse Ă trous oĂč sâinstalle comme chez soi ce dont je ne veux pas ! * Esther Granek, Je cours aprĂšs mon ombre, 1981 |
L'Album photo contient 22 photos