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En hommage à
Guizmo
Il est né le:01/08/1999
Il nous a quittés le:15/08/2002
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Guizmo
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297 Fleurs
Déposé par choupinou tendres pensĂ©es petit ange d'amour đŸđ€cĂąlinoux âšđđȘ douces caresses GUIZMO en ce jour anniversaire petit ange de lumiĂšre et d'amour Déposé par BouleAmour14 âLes animaux sont les anges de cette terre.â Bonne soirĂ©e, bien Ă vous ! Déposé par choupinou mon coeur est en peine ce jour, mes yeux sont humides, et la gorges se serre, il y a 26 ans dĂ©jĂ je laissais partir mon petit chien, mon petit Bullgum, mon tendre aimĂ©, mon premier petit chien a moiđȘ Déposé par choupinou un petit chat tĂ©moigne d'un odorat dĂ©licat et en ce sens , il n'oubliera jamais rien, ni personne, encore moins son gardien qui l' aime ou l' a aimĂ© toute sa vie, mĂȘme au delĂ .... Déposé par choupinou un chien tĂ©moigne d'un odorat dĂ©licat et en ce sens , il n'oubliera jamais rien, ni personne, encore moins son gardien qui l' aime ou l' a aimĂ© toute sa vie, mĂȘme au delĂ .... |
324 messages
Déposé par poutounou le 22/12/2016Un Joyeux NoĂ«l Ă tous les Anges du Paradis blanc et Ă leur famille de cĆur. Une bonne santĂ© surtout, avec un porte-monnaie bien garni si possible et beaucoup, beaucoup dâAmourâŠ..une bonne tonne dâAmour⊠* L'enfant poĂšte * Il dessina sur la page Des fleurs aux tons Ă©clatants Et montĂšrent de l'image Tous les parfums du printemps. * Au couteau, sur une planche, Il grava le mot âȘ forĂȘt â« Et poussĂšrent mille branches OĂč le vent s'en vint chanter. * Il inventa sur sa toile Puisque l'on fĂȘtait NoĂ«l La plus belle des Ă©toiles Qui s'envola vers le ciel. * Alors dans un vieux journal Reçu Ă l'orphelinat Il dĂ©coupa un cheval Et le cheval l'emporta. * Michel Beau |
Déposé par poutounou le 13/12/2016Quelle belle histoire ! Elle nous dĂ©montre que tout est possible avec "un peu" d'Amour... * ArrivĂ© au refuge « Des Animaux et des Hommes » Ă Bouguenais (44) en septembre 2009, Saxo, un berger allemand de 8 ans, nâa pas Ă©tĂ© gĂątĂ© par la vie : « Il nâĂ©tait plus nourri ni abreuvĂ© depuis des semaines, tĂ©moigne Yannick Ferrand, prĂ©sidente de cette structure soutenue par la Fondation 30 Millions dâAmis.Nous nâavons malheureusement pas pu sauver la femelle qui vivait avec lui ». En revanche, Saxo, dont la garde est confiĂ©e au refuge, sâen sort. Mais ses sĂ©quelles seront nombreuses : de graves lĂ©sions sur la peau, et une profonde apathie qui dĂ©courage les familles venues pour adopter... « Il Ă©tait morose, agressif avec les autres animaux. Et avec les humains, il devenait de plus en plus indiffĂ©rent. Nous Ă©tions trĂšs inquiets pour son Ă©quilibre psychique », poursuit Yannick Ferrand. LâĂ©quipe du refuge lance cependant un SOS via son site Internet. Et câest Sandrine, une habitante de lâĂźle dâYeu (85), qui va sortir lâanimal de son mal-ĂȘtre. * En janvier 2011, celle qui a Ă©tĂ© touchĂ©e par cet appel au secours arrive Ă Bouguenais pour adopter Saxo : « Le trajet du retour lâa beaucoup fatiguĂ©, et il a passĂ© les trois premiers jours Ă dormir sur son coussin », raconte cette jeune femme amoureuse des animaux. Peu Ă peu, Saxo va trouver sa place et « adopter » Ă son tour sa nouvelle maĂźtresse : « Il me suit partout, un vrai pot-de-colle, indique Sandrine. Il adore se promener, et dort dans notre chambre⊠par terre, mais toujours de mon cĂŽtĂ© ! » dit-elle en riant. * La belle histoire ne sâarrĂȘte pas lĂ . Alors que quelques mois plus tard, elle amĂšne Saxo dans son ancien refuge afin de le montrer Ă toute lâĂ©quipe, Sandrine remarque un Ă©trange manĂšge : Saxo sâapproche de lâun des box et lĂšche une petite boule de poils noire Ă travers le grillage. « Il est si peu dĂ©monstratif que cela a surpris tout le monde » se souvient-elle. Lorsque Petit ThĂ©o - un teckel Ă poils durs ĂągĂ© de 4 mois - est mis en libertĂ©, il se prĂ©cipite dans les pattes de Saxo qui... ne dit rien, alors quâil ne supportait pas les autres chiens quelques mois auparavant. Sandrine comprend vite que ces deux-lĂ se comprennent et ne voudra plus les sĂ©parer. * Aujourdâhui, Saxo et Petit ThĂ©o coulent des jours heureux sur lâĂźle dâYeu : « Saxo se considĂšre comme lâaĂźnĂ© et prend son rĂŽle trĂšs Ă cĆur, prĂ©cise sa maĂźtresse. Il reste casanier et pĂ©pĂšre, mais il a retrouvĂ© sa joie de vivre. » Et sâil nâest toujours pas un monstre dâaffection, lâanimal va nĂ©anmoins chercher quelques caresses... « Mais jâai lâimpression quâil fait ça pour me faire plaisir », sâamuse Sandrine. Le berger allemand, qui souffre dâarthrose, va rĂ©guliĂšrement chez un naturopathe pour ĂȘtre soulagĂ© de ses douleurs. * La Fondation 30 Millions dâAmis salue la seconde chance qui a Ă©tĂ© offerte Ă Saxo. Une belle histoire qui montre une fois de plus quâavec de la patience et beaucoup dâamour, tout est possible. « Les animaux des refuges nous rendent toujours au centuple ce quâon leur donne », conclut Sandrine. |
Déposé par poutounou le 08/12/2016Quelle belle initiative ! * Que ce soit en IndonĂ©sie ou en Ăthiopie, ce sont des Ăąnes et des chevaux qui apportent la lecture aux enfants qui nây ont pas facilement accĂšs. Des initiatives humanitaires dont lâanimal est la pierre angulaire. * Ridwan Sururi vit Ă Java, en IndonĂ©sie, oĂč il sâoccupe de chevaux. Mais depuis un an, trois jours par semaine, il harnache lâun dâentre eux pour aller Ă la rencontre des enfants de lâĂźle et leur apporter des bandes dessinĂ©es et des livres dâhistoire afin de contribuer, Ă sa mesure, Ă lâalphabĂ©tisation et Ă lâaccĂšs Ă la culture. * Cette idĂ©e de bibliothĂšque Ă©questre, baptisĂ©e Kuda Pustaka, est nĂ©e dans la tĂȘte dâun ami de Ridwan qui sâest chargĂ© de lui fournir les livres, issus pour beaucoup de dons. Un cheval, des livres⊠il nâen faut pas plus pour que les enfants de villages isolĂ©s attendent dĂ©sormais avec impatience lâarrivĂ©e de cette Ă©quipĂ©e insolite. Ridwan et Luna, lâun des chevaux qui part Ă la rencontre des 120 Ă©lĂšves des Ă©coles de lâĂźle, emportent aussi dans leurs paniers des livres pour les adultes qui nâont pas tardĂ© Ă exprimer leur envie dâĂȘtre inclus dans la boucle. Mais leurs choix se portent plus sur des manuels pour cultiver les plantes ou des guides pratiques. * Une initiative similaire existe depuis 2008 en Ethiopie oĂč ce sont des Ăąnes qui tirent une charrette chargĂ©e de livres. Yohannes Gebregiorgis, un sexagĂ©naire, sâest engagĂ© dans cette mission dâalphabĂ©tisation des habitants de sa rĂ©gion. Aux commandes de sa bibliothĂšque mobile tirĂ©e par deux Ăąnes, il relie deux villages auxquels il apporte livres de mathĂ©matiques, de sciences, de contes et dâhistoires pour enfants. Lorsquâelle sâarrĂȘte au cĆur du village, la carriole est aussitĂŽt entourĂ©e dâenfants mais aussi dâadultes qui viennent avec leurs chaises pour assister au spectacle de marionnettes qui participe, Ă sa maniĂšre, Ă la transmission des savoirs. Ce projet de bibliothĂšque hippomobile est financĂ© par Plan International, une association humanitaire qui sâengage dans les programmes dâalphabĂ©tisation des populations. |
Déposé par poutounou le 04/12/2016Ca fait Ă©normĂ©ment de bien de pĂ©trir les papattes du chat, comme ça fait Ă©normĂ©ment de bien de caresser son chien ou n'importe quel autre animal...Alors "pĂ©trissons et caressons" ! * Charlotte a d'abord perdu son mari, « parti voir ailleurs », puis un emploi valorisant, et enfin sa santĂ©. * Ayant perdu le sommeil et l'appĂ©tit, elle fait l'erreur d'aller consulter un psychiatre, qui croit dĂ©tecter en elle des troubles bipolaires. C'est parti pour un « rallye mĂ©dical » : un mĂ©dicament pour l'humeur, un autre contre l'anxiĂ©tĂ©, un autre pour le sommeil. * RĂ©sultat : plus cinq kilos, des migraines, des nausĂ©es, un Ă©puisement permanent. * Les mĂ©decins y voient les effets du stress, et renforcent le traitement. Puis un jour, suite Ă une Ă©mission de tĂ©lĂ©, elle ressent le besoin de la compagnie d'un chat. * Sa premiĂšre visite dans un refuge est la bonne. Elle revient avec un gros rouquin de trois ans, laissĂ© pour compte pour cause de dĂ©part Ă l'Ă©tranger. * « Ă peine arrivĂ©, il a sautĂ© sur le lit et s'est mis Ă ronronner. C'Ă©tait le dĂ©but d'une nouvelle vie, avec quelqu'un avec qui partager caresses, regards, instants de discussion, et des nuits, des vraies nuits entiĂšres de vrai repos bercĂ© par son ronronnement et le pĂ©trissage de ses papattes⊠». * Ă partir de ce moment, Charlotte peut diminuer les doses de ses mĂ©dicaments, elle Ă©merge la journĂ©e, et sa vie sociale prend un nouveau tour. Jusqu'Ă ce nouvel emploi qui signe sa guĂ©rison. |
Déposé par poutounou le 30/11/2016Et oui, malin le petit chat... Il a raison : mieux vaut retourner aux souris... * Le chat et le miroir * Philosophes hardis, qui passez votre vie A vouloir expliquer ce qu'on n'explique pas, Daignez Ă©couter, je vous prie, Ce trait du plus sage des chats. Sur une table de toilette Ce chat aperçut un miroir ; Il y saute, regarde, et d'abord pense voir Un de ses frĂšres qui le guette. Notre chat veut le joindre, il se trouve arrĂȘtĂ©. Surpris, il juge alors la glace transparente, Et passe de l'autre cĂŽtĂ©, Ne trouve rien, revient, et le chat se prĂ©sente. Il rĂ©flĂ©chit un peu : de peur que l'animal, Tandis qu'il fait le tour, ne sorte, Sur le haut du miroir il se met Ă cheval, Deux pattes par ici, deux par lĂ ; de la sorte, partout il pourra le saisir. Alors, croyant bien le tenir, Doucement vers la glace il incline la tĂȘte, Aperçoit une oreille, et puis deux... Ă l'instant, A droite, Ă gauche il va... Jetant sa griffe qu'il tient toute prĂȘte : Mais il perd l'Ă©quilibre, il tombe et n'a rien pris. Alors, sans davantage attendre, Sans chercher plus longtemps ce qu'il ne peut comprendre, Il laisse le miroir et retourne aux souris : Que m'importe, dit-il, de percer ce mystĂšre ? Une chose que notre esprit, AprĂšs un long travail, n'entend ni ne saisit, Ne nous est jamais nĂ©cessaire. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par choupinou le 29/11/2016Le Chant de la pluie Viens, viens ma vie âŠ.. Ecouter sur le toit Le chant de la pluie Qui ramĂšne pour toi Mes tristes mĂ©lodies . . . Mes tristes mĂ©lodies . . . Que les fleurs fanĂ©es attendaient Chaque fois que la pluie Chante en lentes mĂ©lopĂ©es Viens , viens ma vie âŠ.. Viens, viens ma vie âŠ.. Un nuage traverse le ciel, Un Ă©clair au lointain luit En ce moment oĂč la vie se renouvelle Un cĆur pleure sa vie ⊠Un cĆur pleure sa vie La pluie quitta le toit Et vint noyer en silence Un cĆur qui nâa que toi Un cĆur noyĂ© de souffrances Un cĆur noyĂ© de souffrances Que la mer rejette aux flots Meurt sans amour, sans espĂ©rance Laissant pour toi un sanglot Que la pluie reprend en romanceâŠ, |
Déposé par poutounou le 26/11/2016Soulagement * Quand je n'ai pas le coeur prĂȘt Ă faire autre chose, Je sors et je m'en vais, l'Ăąme triste et morose, Avec le pas distrait et lent que vous savez, Le front timidement penchĂ© vers les pavĂ©s, Promener ma douleur et mon mal solitaire Dans un endroit quelconque, au bord d'une riviĂšre, OĂč je puisse enfin voir un beau soleil couchant. * O les rĂȘves alors que je fais en marchant, Dans la tranquillitĂ© de cette solitude, Quand le calme revient avec la lassitude ! Je me sens mieux. * Je vais oĂč me mĂšne mon coeur. Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rĂȘveur, Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune, Je me surprends parfois Ă voir monter la lune. |
Déposé par poutounou le 21/11/2016Nous aimons vous parler de belles histoires d'adoption sur Yummypets... Aujourd'hui, c'est une histoire trĂšs touchante que nous nous apprĂȘtons Ă vous raconter. * Un chat rejetĂ© par tout le monde * Ce pauvre chat qui Ă©tait rejetĂ© de tous car il n'avait pas d'oreilles a fini par ĂȘtre adoptĂ©. * Ce chat blanc s'appelle Otitis. Il a attendu d'ĂȘtre adoptĂ© pendant trĂšs longtemps. En effet, personne ne voulait de lui car il ne ressemblait pas aux standards du "chat trop mignon". Jusqu'au jour oĂč une jeune femme l'a rencontrĂ© et est tombĂ©e amoureuse de lui. * Molly Lichtenwalner, une Ă©tudiante, Ă©tait Ă la recherche d'une solution pour lutter contre son anxiĂ©tĂ© : "J'Ă©tais souffrante d'une anxiĂ©tĂ© sĂ©vĂšre Ă cause d'un accident que j'ai eu Ă©tant plus jeune... J'ai dĂ©cidĂ© qu'il Ă©tait temps pour moi d'adopter un animal pour m'aider Ă apaiser cette anxiĂ©tĂ©. Rien ne m'a plus aidĂ© que de cĂąliner des chats..." * Leurs destins se sont croisĂ©s * Molly a grandi dans une ferme, elle Ă©tait entourĂ©e de chats. La jeune fille souhaitait adopter un chat, et non un chaton, avec des besoins spĂ©cifiques. Un chat qui aurait du mal Ă ĂȘtre adoptĂ© en quelque sorte. Lorsqu'elle s'est rendue sur PetFinder, elle a vu ce chat de neuf ans, un peu diffĂ©rent. "Lorsque j'ai vu Otitis, je savais que c'Ă©tait lui". Molly s'est donc immĂ©diatement rendue au refuge pour voir Otitis. Le chat a perdu ses oreilles Ă cause de nombreux kystes. Ses anciens propriĂ©taires n'avaient pas les moyens financiers de le faire soigner. Ses oreilles ont donc dĂ» ĂȘtre retirĂ©es, par consĂ©quent Otitis est maintenant sourd. * Ce handicap ne compte pas pour Molly. "J'Ă©tais la premiĂšre personne Ă avoir fait la demande pour l'adopter" explique-t-elle. * De l'amour Ă revendre * Un jour aprĂšs son adoption, Otitis est sorti de sa coquille et n'a plus arrĂȘtĂ© de cĂąliner Molly. Chaque jour, il se blottit contre elle et lui donne de l'affection. Le duo a complĂštement changĂ© de vie. DĂ©sormais, Molly est moins stressĂ©e et Otitis vit une vie heureuse. * Auriez-vous adoptĂ© Otitis ? |
Déposé par poutounou le 16/11/2016Quelle est la fin de tout ? * Quelle est la fin de tout ? la vie, ou bien la tombe ? Est-ce l'onde oĂč l'on flotte ? est-ce l'ombre oĂč l'on tombe ? De tant de pas croisĂ©s quel est le but lointain ? Le berceau contient-il l'homme ou bien le destin ? Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies, Des rois prĂ©destinĂ©s ou de fatales proies ? * Ă Seigneur, dites-nous, dites-nous, ĂŽ Dieu fort, Si vous n'avez crĂ©Ă© l'homme que pour le sort ? Si dĂ©jĂ le calvaire est cachĂ© dans la crĂšche ? Et si les nids soyeux, dorĂ©s par l'aube fraĂźche, OĂč la plume naissante Ă©clĂŽt parmi des fleurs, Sont faits pour les oiseaux ou pour les oiseleurs ? * Victor HUGO (1802-1885) |
Déposé par poutounou le 11/11/2016TrĂšs belle histoire et tellement vraie ! * L'aveugle et le paralytique * Aidons-nous mutuellement, La charge des malheurs en sera plus lĂ©gĂšre ; Le bien que l'on fait Ă son frĂšre Pour le mal que l'on souffre est un soulagement. Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine. Pour la persuader aux peuples de la Chine, Il leur contait le trait suivant. * Dans une ville de l'Asie Il existait deux malheureux, L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux. Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ; Mais leurs cris Ă©taient superflus, Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique, CouchĂ© sur un grabat dans la place publique, Souffrait sans ĂȘtre plaint : il en souffrait bien plus. L'aveugle, Ă qui tout pouvait nuire, Etait sans guide, sans soutien, Sans avoir mĂȘme un pauvre chien Pour l'aimer et pour le conduire. Un certain jour, il arriva Que l'aveugle Ă tĂątons, au dĂ©tour d'une rue, PrĂšs du malade se trouva ; Il entendit ses cris, son Ăąme en fut Ă©mue. Il n'est tel que les malheureux Pour se plaindre les uns les autres. " J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vĂŽtres : Unissons-les, mon frĂšre, ils seront moins affreux. - HĂ©las ! dit le perclus, vous ignorez, mon frĂšre, Que je ne puis faire un seul pas ; Vous-mĂȘme vous n'y voyez pas : A quoi nous servirait d'unir notre misĂšre ? - A quoi ? rĂ©pond l'aveugle ; Ă©coutez. A nous deux Nous possĂ©dons le bien Ă chacun nĂ©cessaire : J'ai des jambes, et vous des yeux. Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide : Vos yeux dirigeront mes pas mal assurĂ©s ; Mes jambes, Ă leur tour, iront oĂč vous voudrez. Ainsi, sans que jamais notre amitiĂ© dĂ©cide Qui de nous deux remplit le plus utile emploi, Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. " * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 06/11/2016Moi j'adore la vĂ©ritĂ© : ça peut faire mal sur le coup, mais on peut "construire" dessus ; les bases sont solides. Par contre, on ne peut rien construire sur ce qui n'est pas "vrai". * La fable et la vĂ©ritĂ© * La vĂ©ritĂ©, toute nue, Sortit un jour de son puits. Ses attraits par le temps Ă©taient un peu dĂ©truits ; Jeune et vieux fuyaient Ă sa vue. La pauvre vĂ©ritĂ© restait lĂ morfondue, Sans trouver un asile oĂč pouvoir habiter. A ses yeux vient se prĂ©senter La fable, richement vĂȘtue, Portant plumes et diamants, La plupart faux, mais trĂšs brillants. Eh ! Vous voilĂ ! Bon jour, dit-elle : Que faites-vous ici seule sur un chemin ? La vĂ©ritĂ© rĂ©pond : vous le voyez, je gĂȘle ; Aux passants je demande en vain De me donner une retraite, Je leur fais peur Ă tous : hĂ©las ! Je le vois bien, Vieille femme n'obtient plus rien. Vous ĂȘtes pourtant ma cadette, Dit la fable, et, sans vanitĂ©, Partout je suis fort bien reçue : Mais aussi, dame vĂ©ritĂ©, Pourquoi vous montrer toute nue ? Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ; Qu'un mĂȘme intĂ©rĂȘt nous rassemble : Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble. Chez le sage, Ă cause de vous, Je ne serai point rebutĂ©e ; A cause de moi, chez les fous Vous ne serez point maltraitĂ©e : Servant, par ce moyen, chacun selon son goĂ»t, GrĂące Ă votre raison, et grĂące Ă ma folie, Vous verrez, ma soeur, que partout Nous passerons de compagnie. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 30/10/2016Joli poĂšme pour la Toussaint⊠* Les chrysanthĂšmes_ * O ! Fleur pĂąle ornement des images dâautomne Sans parfum qui nous grise, aussi sans voluptĂ© Quand je te vois tâouvrir, la gaietĂ© mâabandonne Mais tu souris toujours sous le ciel attristĂ©. * Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entiĂšre. Quand dâun feuillage dâor les arbres sont parĂ©s Tu fleuris quand la rose Ă son heure derniĂšre Effeuille tristement ses pĂ©tales fanĂ©s. * Dans les jardins en deuil ta frileuse parure Jette une note gaie et sur les tapis dâor Par lâautomne Ă©tendus, tes rameaux de verdure Font croire que lâhiver est loin de nous encor. * Sur les tombeaux glacĂ©s tu remplaces les roses Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards Tu figures partout et dans les chambres roses Et dans les grands salons et sur les corbillards. * Nâes-tu pas, par ta grĂące et par ta modestie, La fleur qui plaĂźt aux yeux parmi toutes les fleurs. Puisquâau sein de la mort tu fais briller la vie Comme un rayon dâespoir brille au sein des douleurs. |
Déposé par choupinou le 26/10/2016Quand je rĂȘve de toi, moi je rĂȘve dâamour Et quand je pense Ăš toi je pense Ă nos beaux jours Jâavance pas Ă pas vers cet oubli de nous Qui me blesse dĂ©jĂ car lâamour est si doux. Ce sont tous ces instants qui me parlent de nous Qui partent au fil du temps rĂ©duisant lâamour fou Ă ce petit espoir que tu te souviendras De notre belle histoire d'amour tu te rappelleras. Je n'ai que ton amours celui qui me hante Restera pour toujours ce bonheur qui mâenchante Bien du temps est passĂ©, elle ne sâest pas Ă©teinte La passion enflammĂ©e, celle de nos Ă©treintes. Le temps est cruautĂ© il Ă©teint nos bonheurs On veut toujours aimer,ton coeur endormi fait mon malheur Le temps se fait bourreau des rĂȘves de chacun Il nous met au repos dans nos derniers matins. Oui, je refuserai cette triste contrainte Qui Ă©puise la flamme et deviens ma complainte Dans notre Ăąme en Ă©veil elle brĂ»lera toujours Mais le corps en sommeil vibre bien moins dâamour. LâĂ©ternel assassin ce temps qui nous domine Ne nous donne plus rien que des rĂȘves inutiles Et nous nous effaçons sans pourtant oublier Notre seul horizon, continuer Ă aimer. Par : RĂ©gina Augusto. |
Déposé par poutounou le 24/10/2016Le voyage * Partir avant le jour, Ă tĂątons, sans voir goutte, Sans songer seulement Ă demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traĂźnant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'Ă prĂšs de midi ; Voir sur sa tĂȘte alors s'amasser les nuages, Dans un sable mouvant prĂ©cipiter ses pas, Courir, en essuyant orages sur orages, Vers un but incertain oĂč l'on n'arrive pas ; DĂ©trempĂ© vers le soir, chercher une retraite, Arriver haletant, se coucher, s'endormir : On appelle cela naĂźtre, vivre et mourir. La volontĂ© de Dieu soit faite ! * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 19/10/2016Certains jours, on se dit que le monde est rempli de haine, puis certaines fois, on Ă©coute des histoires comme celle de Alaa qui redonnent espoir. Cet homme a sauvĂ© 200 chats. Un immense respect Ă lui... * Des dizaines de chats abandonnĂ©s * Mohammad Alaa Aljaleel vit Ă Alep en Syrie. Vous savez tout comme moi Ă quel point ce pays est dĂ©vastĂ© par la guerre et la violence. De nombreuses personnes ont quittĂ© la ville dans l'espoir d'obtenir des jours meilleurs. Pour Alaa, ce n'est pas si simple. Il ne peut se rĂ©signer Ă quitter la ville tout en sachant Ă quel point de nombreuses vies dĂ©pendent de lui. * Alaa s'est occupĂ© de quelques chiens et de plus de 170 chats. Tous ces chats sont devenus errants suite aux nombreux dĂ©parts des habitants d'Alep. C'est tout naturellement que ces chats se sont tournĂ©s vers Alaa qui les a nourris et soignĂ©s pendant tout ce temps. * Alaa, le sauveur des chats * Les bonnes actions de Alaa se sont rĂ©pandues dans la ville. Lorsque des familles souhaitaient quitter le pays, elles dĂ©posaient systĂ©matiquement leur chat dans les mains de Alaa dans l'espoir qu'il le prenne en charge. * Une jeune fille qui avait Ă©levĂ© son chat depuis toujours l'a laissĂ© Ă Alaa. Ses parents souhaitaient quitter la ville, et il Ă©tait impossible d'emmener le chat. La jeune fille pria Alaa de lui envoyer des photos de son chat. Alaa, touchĂ© par la petite fille, lui promit de lui envoyer des photos autant que possible. "Vous pensez que je pourrai rĂ©cupĂ©rer mon chat quand je reviendrai ?" pleure la petite fille. * Le groupe de chats qui Ă©tait d'une vingtaine a donc grossi jusqu'Ă atteindre les 100 chats. Dans le but de trouver une maison pour tous ces chats, Alaa a fondĂ© un sanctuaire nommĂ© Il Gattoro d'Aleppo. * Cet homme est clairement le sauveur de ces chats. Il risque sa vie chaque jour sous les bombardements pour s'occuper de sa nouvelle famille. * Pour Alaa, aimer les gens c'est aussi aimer tous les ĂȘtres vivants. Et les animaux en font partie intĂ©grante. C'est pourquoi il se donne tant de mal Ă les aider. Comme il l'explique dans son interview pour la BBC, les bombardements et la guerre sont son quotidien, alors il fait tout son possible pour aider ces chats et se procurer un peu de bonheur. |
Déposé par poutounou le 14/10/2016C'est vrai qu'on a tendance Ă voir la couleur qui sait nous plaire... * L'habit d'Arlequin * Vous connaissez ce quai nommĂ© de la Ferraille, OĂč l'on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs. A mes fables souvent c'est lĂ que je travaille ; J'y vois des animaux, et j'observe leurs moeurs. Un jour de mardi gras j'Ă©tais Ă la fenĂȘtre D'un oiseleur de mes amis, Quand sur le quai je vis paraĂźtre Un petit arlequin leste, bien fait, bien mis, Qui, la batte Ă la main, d'une grĂące lĂ©gĂšre, Courait aprĂšs un masque en habit de bergĂšre. Le peuple applaudissait par des ris, par des cris. Tout prĂšs de moi, dans une cage, Trois oiseaux Ă©trangers, de diffĂ©rent plumage, Perruche, cardinal, serin, Regardaient aussi l'arlequin. La perruche disait : " J'aime peu son visage, Mais son charmant habit n'eut jamais son Ă©gal. Il est d'un si beau vert ! - Vert ! dit le cardinal ; Vous n'y voyez donc pas, ma chĂšre ? L'habit est rouge assurĂ©ment : VoilĂ ce qui le rend charmant. - Oh ! pour celui-lĂ , mon compĂšre, RĂ©pondit le serin, vous n'avez pas raison, Car l'habit est jaune-citron ; Et c'est ce jaune-lĂ qui fait tout son mĂ©rite. - Il est vert. - Il est jaune. - Il est rouge morbleu ! " Interrompt chacun avec feu ; Et dĂ©jĂ le trio s'irrite. " Amis, apaisez-vous, leur crie un bon pivert ; L'habit est jaune, rouge et vert. Cela vous surprend fort ; voici tout le mystĂšre : Ainsi que bien des gens d'esprit et de savoir, Mais qui d'un seul cĂŽtĂ© regardent une affaire, Chacun de vous ne veut y voir Que la couleur qui sait lui plaire. " * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par ovanek le 09/10/2016đ đ 9 đ đ **** Ne soit pas Triste **** Ce que tu vois aujourd'hui, ce n'est pas moi. Ce n'est qu'une enveloppe qui m'a Ă©tĂ© prĂȘtĂ©e, Le temps d'une vie terrestre. Elle m'a permis de te connaĂźtre et de t'aimer Ă ma façon. Mon vrai moi, l'Ăme que je suis, Vient de traverser une nouvelle Ă©tape vers l'accomplissement de soi. Ne sois pas triste, sois heureux (se) pour moi. LĂ oĂč je suis, la lumiĂšre et l'Amour m'enivrent puisque, En plus de nager dans un OcĂ©an d'Amour limpide, J'ai emportĂ© avec moi celui que tu m'as Si gentiment et inconditionnellement offert ! J'aimais la Vie, tu le sais bien. La mort physique, ce n'est pas la mort de l'Ăme ! Ce que j'avais Ă apprendre ou Ă faire Dans cette vie-ci est accompli. Je n'emporte que de bons souvenirs car, Un Ă©vĂ©nement triste ou encore un obstacle, Dans mon ancien monde, Est un privilĂšge, c'est une occasion de grandir Qui est offerte, une occasion d'Ă©voluer Un peu plus Ă chaque fois. S'il y a quelque chose que tu aurais aimĂ© me dire, Il n'est pas trop tard. Je suis maintenant "conscience" Je peux, par le fait mĂȘme, percevoir tes pensĂ©es Et tes vibrations les plus pures. Ce soir ou mĂȘme ici, installe-toi dans un coin calme, Entre en toi, Ouvre ton cĆur et perçois mon image Au centre d'un radieux soleil. Sens son incommensurable chaleur qui t'apaise et t'irradie. C'est Ă ce moment-lĂ que je t'enverrai d'ici, Tout l'Amour Ă l'Ă©tat cristallin Qu'il t'est humainement possible de recevoir ! N'oublie pas que c'est ici, en toi, Que tu pourras toujours reprendre contact. MĂȘme si, parfois, tu ne me percevais pas, Sois certain(e) que j'y serai tout de mĂȘme !! Ta vie continue, La mienne aussi⊠Rendez-vous dans une autre dimension, Au moment opportun. Je t'y accueillerai PensĂ©e đ |
Déposé par poutounou le 09/10/2016Et oui ! Le bien et le mal nous sont rendus. C'est vrai aussi pour ceux qui font du mal Ă nos amis les bĂȘtes... * L'enfant et le miroir * Un enfant Ă©levĂ© dans un pauvre village Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir Un miroir. D'abord il aima son image ; Et puis, par un travers bien digne d'un enfant, Et mĂȘme d'un ĂȘtre plus grand, Il veut outrager ce qu'il aime, Lui fait une grimace, et le miroir la rend. Alors son dĂ©pit est extrĂȘme ; Il lui montre un poing menaçant, Il se voit menacĂ© de mĂȘme. Notre marmot fĂąchĂ© s'en vient, en frĂ©missant, Battre cette image insolente ; Il se fait mal aux mains. Sa colĂšre en augmente ; Et, furieux, au dĂ©sespoir, Le voilĂ devant ce miroir, Criant, pleurant, frappant la glace. Sa mĂšre, qui survient, le console, l'embrasse, Tarit ses pleurs, et doucement lui dit : N'as-tu pas commencĂ© par faire la grimace A ce mĂ©chant enfant qui cause ton dĂ©pit ? - Oui. - Regarde Ă prĂ©sent : tu souris, il sourit ; Tu tends vers lui les bras, il te les tend de mĂȘme ; Tu n'es plus en colĂšre, il ne se fĂąche plus : De la sociĂ©tĂ© tu vois ici l'emblĂȘme ; Le bien, le mal, nous sont rendus. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 05/10/2016La brebis et le chien * La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunĂ©e. Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frĂ©mis Quand je songe aux malheurs de notre destinĂ©e. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidĂšle, Tu reçois, pour prix de ton zĂšle, Des coups et souvent le trĂ©pas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille AssassinĂ© par ces mĂ©chants. Leurs confrĂšres les loups dĂ©vorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, VoilĂ notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misĂšre ? Va, ma soeur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 30/09/2016Voici Octobre qui s'en vient Ă grands pas avec les jours qui raccourcissent encore... * Matin d'Octobre * C'est l'heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. A travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. * Leur chute est lente. On peut les suivre Du regard en reconnaissant Le chĂȘne Ă sa feuille de cuivre, L'Ă©rable Ă sa feuille de sang. * Les derniĂšres, les plus rouillĂ©es, Tombent des branches dĂ©pouillĂ©es : Mais ce n'est pas l'hiver encor. * Une blonde lumiĂšre arrose la nature Et, dans l'air tout rose, On croirait qu'il neige de l'or. |
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