Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Mail Privé
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Carnet d'adresses
La page de LUNA femelle   a été vue  37 069  fois.
37 069 vues
Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
Favoris
+ info
 

Connectez vous pour utilisez Mails privés, carnet d'adresses et favoris
En hommage à
LUNA femelle
SHIH-TZU
Il est né le:02/07/2002
Il nous a quittés le:26/05/2016
 

aucune bougie


1 personne aime cette page
 

Connectez vous pour poster un message, une fleur ou allumer une bougie
Votre pseudo        Mot de passe       


En hommage à LUNA femelle

Tu me manques pourquoi vie si cruelle mon petit ange




0 bougie

331 Fleurs
Déposé par NOIXDECOCO
Déposé par NOIXDECOCO
Déposé par Moustique
Déposé par Moustique
Tendre pensée ❤ 26 mai 2023
Déposé par Chantalotte21
Déposé par Chantalotte21
J'ai mis dans ce bouquet mes plus tendres bisous et caresses pour enrober ton repos éternel de douceur. 🌺 🥀 🌼
Déposé par AMARY
Déposé par AMARY
🌟🌈🌟 🌈 🌟🌈 🌟🌈🌟 🌈🌟
Déposé par Evalain
Déposé par Evalain
Tendres pensées, doux petit museau
Déposé par kropa
Déposé par kropa
Tendres pensées en ce triste jour, bisous petit ange
Déposé par jackiezr7
Déposé par jackiezr7
Déposé par susi
Déposé par susi
Déposé par mistral
Déposé par mistral
famille MISTRAL, RAMSES II, DOUGLAS et GOLDEN MILADY
Déposé par mistral
Déposé par mistral
famille MISTRAL, RAMSES II, DOUGLAS et GOLDEN MILADY
Déposé par poutounou
Déposé par poutounou
Un poutounou tout chaud sur ta truffette, belle Luna, en ce jour anniversaire...!!!
Déposé par coucky
Déposé par coucky
Tendre pensée
Déposé par pouilledamour
Déposé par pouilledamour
Déposé par BouleAmour14
Déposé par BouleAmour14
Déposé par BouleAmour14
Déposé par BouleAmour14
Douces caresses petit ange !
Déposé par BouleAmour14
Déposé par BouleAmour14
Douces caresses
Déposé par gervais
Déposé par gervais
douces pensees
Déposé par capopita
Déposé par capopita
Tendre pensées ❤❤❤❤
Déposé par pouilledamour
Déposé par pouilledamour
Déposé par buddelia
Déposé par buddelia
Douces pensées


307 messages

Déposé par poutounou le 30/11/2016  
Et oui, malin le petit chat... Il a raison : mieux vaut retourner aux souris...
*
Le chat et le miroir
*
Philosophes hardis, qui passez votre vie
A vouloir expliquer ce qu'on n'explique pas,
Daignez écouter, je vous prie,
Ce trait du plus sage des chats.
Sur une table de toilette
Ce chat aperçut un miroir ;
Il y saute, regarde, et d'abord pense voir
Un de ses frères qui le guette.
Notre chat veut le joindre, il se trouve arrêté.
Surpris, il juge alors la glace transparente,
Et passe de l'autre côté,
Ne trouve rien, revient, et le chat se présente.
Il réfléchit un peu : de peur que l'animal,
Tandis qu'il fait le tour, ne sorte,
Sur le haut du miroir il se met à cheval,
Deux pattes par ici, deux par là ;
de la sorte, partout il pourra le saisir.
Alors, croyant bien le tenir,
Doucement vers la glace il incline la tête,
Aperçoit une oreille, et puis deux... à l'instant,
A droite, à gauche il va...
Jetant sa griffe qu'il tient toute prête :
Mais il perd l'équilibre, il tombe et n'a rien pris.
Alors, sans davantage attendre,
Sans chercher plus longtemps ce qu'il ne peut comprendre,
Il laisse le miroir et retourne aux souris :
Que m'importe, dit-il, de percer ce mystère ?
Une chose que notre esprit,
Après un long travail, n'entend ni ne saisit,
Ne nous est jamais nécessaire.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 26/11/2016  
Soulagement
*
Quand je n'ai pas le coeur prêt à faire autre chose,
Je sors et je m'en vais, l'âme triste et morose,
Avec le pas distrait et lent que vous savez,
Le front timidement penché vers les pavés,
Promener ma douleur et mon mal solitaire
Dans un endroit quelconque, au bord d'une rivière,
Où je puisse enfin voir un beau soleil couchant.
*
O les rêves alors que je fais en marchant,
Dans la tranquillité de cette solitude,
Quand le calme revient avec la lassitude !
Je me sens mieux.
*
Je vais où me mène mon coeur.
Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rêveur,
Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune,
Je me surprends parfois à voir monter la lune.

Déposé par poutounou le 21/11/2016  
Nous aimons vous parler de belles histoires d'adoption sur Yummypets... Aujourd'hui, c'est une histoire très touchante que nous nous apprêtons à vous raconter.
*
Un chat rejeté par tout le monde
*
Ce pauvre chat qui était rejeté de tous car il n'avait pas d'oreilles a fini par être adopté.
*
Ce chat blanc s'appelle Otitis. Il a attendu d'être adopté pendant très longtemps. En effet, personne ne voulait de lui car il ne ressemblait pas aux standards du "chat trop mignon". Jusqu'au jour où une jeune femme l'a rencontré et est tombée amoureuse de lui.
*
Molly Lichtenwalner, une étudiante, était à la recherche d'une solution pour lutter contre son anxiété : "J'étais souffrante d'une anxiété sévère à cause d'un accident que j'ai eu étant plus jeune... J'ai décidé qu'il était temps pour moi d'adopter un animal pour m'aider à apaiser cette anxiété. Rien ne m'a plus aidé que de câliner des chats..."
*
Leurs destins se sont croisés
*
Molly a grandi dans une ferme, elle était entourée de chats. La jeune fille souhaitait adopter un chat, et non un chaton, avec des besoins spécifiques. Un chat qui aurait du mal à être adopté en quelque sorte. Lorsqu'elle s'est rendue sur PetFinder, elle a vu ce chat de neuf ans, un peu différent. "Lorsque j'ai vu Otitis, je savais que c'était lui". Molly s'est donc immédiatement rendue au refuge pour voir Otitis. Le chat a perdu ses oreilles à cause de nombreux kystes. Ses anciens propriétaires n'avaient pas les moyens financiers de le faire soigner. Ses oreilles ont donc dû être retirées, par conséquent Otitis est maintenant sourd.
*
Ce handicap ne compte pas pour Molly. "J'étais la première personne à avoir fait la demande pour l'adopter" explique-t-elle.
*
De l'amour à revendre
*
Un jour après son adoption, Otitis est sorti de sa coquille et n'a plus arrêté de câliner Molly. Chaque jour, il se blottit contre elle et lui donne de l'affection. Le duo a complètement changé de vie. Désormais, Molly est moins stressée et Otitis vit une vie heureuse.
*
Auriez-vous adopté Otitis ?

Déposé par poutounou le 16/11/2016  
Quelle est la fin de tout ?
*
Quelle est la fin de tout ? la vie, ou bien la tombe ?
Est-ce l'onde où l'on flotte ? est-ce l'ombre où l'on tombe ?
De tant de pas croisés quel est le but lointain ?
Le berceau contient-il l'homme ou bien le destin ?
Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies,
Des rois prédestinés ou de fatales proies ?
*
Ô Seigneur, dites-nous, dites-nous, ô Dieu fort,
Si vous n'avez créé l'homme que pour le sort ?
Si déjà le calvaire est caché dans la crèche ?
Et si les nids soyeux, dorés par l'aube fraîche,
Où la plume naissante éclôt parmi des fleurs,
Sont faits pour les oiseaux ou pour les oiseleurs ?
*
Victor HUGO (1802-1885)

Déposé par poutounou le 11/11/2016  
Très belle histoire et tellement vraie !
*
L'aveugle et le paralytique
*
Aidons-nous mutuellement,
La charge des malheurs en sera plus légère ;
Le bien que l'on fait à son frère
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine.
Pour la persuader aux peuples de la Chine,
Il leur contait le trait suivant.
*
Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ;
Mais leurs cris étaient superflus,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique,
Couché sur un grabat dans la place publique,
Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire,
Etait sans guide, sans soutien,
Sans avoir même un pauvre chien
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour, il arriva
Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue,
Près du malade se trouva ;
Il entendit ses cris, son âme en fut émue.
Il n'est tel que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
" J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres :
Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux.
- Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère,
Que je ne puis faire un seul pas ;
Vous-même vous n'y voyez pas :
A quoi nous servirait d'unir notre misère ?
- A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire :
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide :
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ;
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez.
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi,
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. "
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 06/11/2016  
Moi j'adore la vérité : ça peut faire mal sur le coup, mais on peut "construire" dessus ; les bases sont solides. Par contre, on ne peut rien construire sur ce qui n'est pas "vrai".
*
La fable et la vérité
*
La vérité, toute nue,
Sortit un jour de son puits.
Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ;
Jeune et vieux fuyaient à sa vue.
La pauvre vérité restait là morfondue,
Sans trouver un asile où pouvoir habiter.
A ses yeux vient se présenter
La fable, richement vêtue,
Portant plumes et diamants,
La plupart faux, mais très brillants.
Eh ! Vous voilà ! Bon jour, dit-elle :
Que faites-vous ici seule sur un chemin ?
La vérité répond : vous le voyez, je gêle ;
Aux passants je demande en vain
De me donner une retraite,
Je leur fais peur à tous : hélas ! Je le vois bien,
Vieille femme n'obtient plus rien.
Vous êtes pourtant ma cadette,
Dit la fable, et, sans vanité,
Partout je suis fort bien reçue :
Mais aussi, dame vérité,
Pourquoi vous montrer toute nue ?
Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ;
Qu'un même intérêt nous rassemble :
Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble.
Chez le sage, à cause de vous,
Je ne serai point rebutée ;
A cause de moi, chez les fous
Vous ne serez point maltraitée :
Servant, par ce moyen, chacun selon son goût,
Grâce à votre raison, et grâce à ma folie,
Vous verrez, ma soeur, que partout
Nous passerons de compagnie.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par ovanek le 04/11/2016  

💖 💖 14 💖 💖
***** Mon Fidèle ****
Tu étais ma doublure, ma fourrure, ma déchirure
Maintenant que tu n’es plus que suis je devenue
De ma seule affection, tu étais mon soutien
Loin des humains, tu resteras et demeurera mon chien
Ma seule vérité pour aller vers demain
Un peu idéalisé comme un pouvoir divin
Tu étais pour moi aussi un magicien
Têtu comme une mule
Par ton instinct tu me bouscule
Tu me hantes encore par ta disparition
J’en ai encore des frissons
Je te revois partout sans aucune solution
Ni trouver un chemin pour aller vers l’horizon
Tu étais ma protection, ma musique
Sur des pas de rythmiques
Mon unique sincérité
Dans un monde fou et démesuré
Jusqu’au bout je porterai ta maladie
Dans mes bras tu es parti vers un autre pays
Celui du Paradis
Dans un souffle de sérénité mon cerveau s’en est gravé
Maintenant au milieu des personnes je détonne
Vers ton chagrin, je me consomme
Lorsque j’entends un chien, moi je me meurs
Et rêve encore de Toi …. Pensée
💖
💖 💖 15 💖 💖
Quand un être que l'on aime nous quitte
C'est une page de notre livre qui se tourne malgré nous...
Tu es parti me laissant tel une orpheline de l'amour
En manque de toi et de ton regard que j'aimais tant...
J'apprends à vivre sans toi
Mais peut-être devrais-je dire…. "J'apprends à survivre sans toi ..."
**** Pensée ****
💖

Déposé par poutounou le 30/10/2016  
Joli poème pour la Toussaint…
*
Les chrysanthèmes_
*
O ! Fleur pâle ornement des images d’automne
Sans parfum qui nous grise, aussi sans volupté
Quand je te vois t’ouvrir, la gaieté m’abandonne
Mais tu souris toujours sous le ciel attristé.
*
Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entière.
Quand d’un feuillage d’or les arbres sont parés
Tu fleuris quand la rose à son heure dernière
Effeuille tristement ses pétales fanés.
*
Dans les jardins en deuil ta frileuse parure
Jette une note gaie et sur les tapis d’or
Par l’automne étendus, tes rameaux de verdure
Font croire que l’hiver est loin de nous encor.
*
Sur les tombeaux glacés tu remplaces les roses
Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards
Tu figures partout et dans les chambres roses
Et dans les grands salons et sur les corbillards.
*
N’es-tu pas, par ta grâce et par ta modestie,
La fleur qui plaît aux yeux parmi toutes les fleurs.
Puisqu’au sein de la mort tu fais briller la vie
Comme un rayon d’espoir brille au sein des douleurs.

Déposé par poutounou le 24/10/2016  
Le voyage
*
Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte,
Sans songer seulement à demander sa route ;
Aller de chute en chute, et, se traînant ainsi,
Faire un tiers du chemin jusqu'à près de midi ;
Voir sur sa tête alors s'amasser les nuages,
Dans un sable mouvant précipiter ses pas,
Courir, en essuyant orages sur orages,
Vers un but incertain où l'on n'arrive pas ;
Détrempé vers le soir, chercher une retraite,
Arriver haletant, se coucher, s'endormir :
On appelle cela naître, vivre et mourir.
La volonté de Dieu soit faite !
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 19/10/2016  
Certains jours, on se dit que le monde est rempli de haine, puis certaines fois, on écoute des histoires comme celle de Alaa qui redonnent espoir. Cet homme a sauvé 200 chats. Un immense respect à lui...
*
Des dizaines de chats abandonnés
*
Mohammad Alaa Aljaleel vit à Alep en Syrie. Vous savez tout comme moi à quel point ce pays est dévasté par la guerre et la violence. De nombreuses personnes ont quitté la ville dans l'espoir d'obtenir des jours meilleurs. Pour Alaa, ce n'est pas si simple. Il ne peut se résigner à quitter la ville tout en sachant à quel point de nombreuses vies dépendent de lui.
*
Alaa s'est occupé de quelques chiens et de plus de 170 chats. Tous ces chats sont devenus errants suite aux nombreux départs des habitants d'Alep. C'est tout naturellement que ces chats se sont tournés vers Alaa qui les a nourris et soignés pendant tout ce temps.
*
Alaa, le sauveur des chats
*
Les bonnes actions de Alaa se sont répandues dans la ville. Lorsque des familles souhaitaient quitter le pays, elles déposaient systématiquement leur chat dans les mains de Alaa dans l'espoir qu'il le prenne en charge.
*
Une jeune fille qui avait élevé son chat depuis toujours l'a laissé à Alaa. Ses parents souhaitaient quitter la ville, et il était impossible d'emmener le chat. La jeune fille pria Alaa de lui envoyer des photos de son chat. Alaa, touché par la petite fille, lui promit de lui envoyer des photos autant que possible. "Vous pensez que je pourrai récupérer mon chat quand je reviendrai ?" pleure la petite fille.
*
Le groupe de chats qui était d'une vingtaine a donc grossi jusqu'à atteindre les 100 chats. Dans le but de trouver une maison pour tous ces chats, Alaa a fondé un sanctuaire nommé Il Gattoro d'Aleppo.
*
Cet homme est clairement le sauveur de ces chats. Il risque sa vie chaque jour sous les bombardements pour s'occuper de sa nouvelle famille.
*
Pour Alaa, aimer les gens c'est aussi aimer tous les êtres vivants. Et les animaux en font partie intégrante. C'est pourquoi il se donne tant de mal à les aider. Comme il l'explique dans son interview pour la BBC, les bombardements et la guerre sont son quotidien, alors il fait tout son possible pour aider ces chats et se procurer un peu de bonheur.

Déposé par poutounou le 14/10/2016  
C'est vrai qu'on a tendance à voir la couleur qui veut nous plaire.....
*
L'habit d'Arlequin
*
Vous connaissez ce quai nommé de la Ferraille,
Où l'on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs.
A mes fables souvent c'est là que je travaille ;
J'y vois des animaux, et j'observe leurs moeurs.
Un jour de mardi gras j'étais à la fenêtre
D'un oiseleur de mes amis,
Quand sur le quai je vis paraître
Un petit arlequin leste, bien fait, bien mis,
Qui, la batte à la main, d'une grâce légère,
Courait après un masque en habit de bergère.
Le peuple applaudissait par des ris, par des cris.
Tout près de moi, dans une cage,
Trois oiseaux étrangers, de différent plumage,
Perruche, cardinal, serin,
Regardaient aussi l'arlequin.
La perruche disait : " J'aime peu son visage,
Mais son charmant habit n'eut jamais son égal.
Il est d'un si beau vert ! - Vert ! dit le cardinal ;
Vous n'y voyez donc pas, ma chère ?
L'habit est rouge assurément :
Voilà ce qui le rend charmant.
- Oh ! pour celui-là, mon compère,
Répondit le serin, vous n'avez pas raison,
Car l'habit est jaune-citron ;
Et c'est ce jaune-là qui fait tout son mérite.
- Il est vert. - Il est jaune. - Il est rouge morbleu ! "
Interrompt chacun avec feu ;
Et déjà le trio s'irrite.
" Amis, apaisez-vous, leur crie un bon pivert ;
L'habit est jaune, rouge et vert.
Cela vous surprend fort ; voici tout le mystère :
Ainsi que bien des gens d'esprit et de savoir,
Mais qui d'un seul côté regardent une affaire,
Chacun de vous ne veut y voir
Que la couleur qui sait lui plaire. "
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 09/10/2016  
Et oui ! Le bien et le mal nous sont rendus. C'est vrai aussi pour ceux qui font du mal à nos amis les bêtes...
*
L'enfant et le miroir
*
Un enfant élevé dans un pauvre village
Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir
Un miroir.
D'abord il aima son image ;
Et puis, par un travers bien digne d'un enfant,
Et même d'un être plus grand,
Il veut outrager ce qu'il aime,
Lui fait une grimace, et le miroir la rend.
Alors son dépit est extrême ;
Il lui montre un poing menaçant,
Il se voit menacé de même.
Notre marmot fâché s'en vient, en frémissant,
Battre cette image insolente ;
Il se fait mal aux mains. Sa colère en augmente ;
Et, furieux, au désespoir,
Le voilà devant ce miroir,
Criant, pleurant, frappant la glace.
Sa mère, qui survient, le console, l'embrasse,
Tarit ses pleurs, et doucement lui dit :
N'as-tu pas commencé par faire la grimace
A ce méchant enfant qui cause ton dépit ?
- Oui. - Regarde à présent : tu souris, il sourit ;
Tu tends vers lui les bras, il te les tend de même ;
Tu n'es plus en colère, il ne se fâche plus :
De la société tu vois ici l'emblême ;
Le bien, le mal, nous sont rendus.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 05/10/2016  
La brebis et le chien
*
La brebis et le chien, de tous les temps amis,
Se racontaient un jour leur vie infortunée.
Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis
Quand je songe aux malheurs de notre destinée.
Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats,
Toujours soumis, tendre et fidèle,
Tu reçois, pour prix de ton zèle,
Des coups et souvent le trépas.
Moi, qui tous les ans les habille,
Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs,
Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille
Assassiné par ces méchants.
Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste.
Victimes de ces inhumains,
Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains,
Voilà notre destin funeste !
Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux
Les auteurs de notre misère ?
Va, ma soeur, il vaut encor mieux
Souffrir le mal que de le faire.
*
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794)

Déposé par poutounou le 30/09/2016  
Voici Octobre qui s'en vient à grands pas avec les jours qui raccourcissent encore...
*
Matin d'Octobre
*
C'est l'heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
*
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L'érable à sa feuille de sang.
*
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées :
Mais ce n'est pas l'hiver encor.
*
Une blonde lumière arrose la nature
Et, dans l'air tout rose,
On croirait qu'il neige de l'or.

Déposé par poutounou le 25/09/2016  
Automne en forêt
-*
Un écureuil sur la bruyère
Se lave avec de la lumière
Une feuille morte descend
Doucement portée par le vent
Et le vent balance la feuille
Juste au-dessus de l'écureuil
Le vent attend pour la poser
Légèrement sur la bruyère
Que l'écureuil soit remonté
Sur le chêne de la clairière
Où il aime se balancer
Comme une feuille de lumière.
*
Maurice Carême (1899-1978)

Déposé par poutounou le 20/09/2016  
Chers amis des animaux,
*
Laissez-moi vous raconter l’histoire d’Aïna.
*
Quand nous l'avons secourue, elle était très maigre, avait deux terribles tumeurs et une patte fracturée. Son état de fragilité ne permettait aucune intervention chirurgicale. Nous lui avons donc laissé le temps de se refaire une santé…
*
Une fois ses forces retrouvées, Aïna a pu subir une opération. Notre vétérinaire l’a stérilisée, lui a retiré ses tumeurs et l’a amputée de sa patte qu’il était malheureusement impossible de sauver.
*
Aujourd'hui Aïna se remet doucement, grâce à sa bravoure exemplaire et au soutien sans faille de notre équipe. On peut dire que cette gentille chienne porte bien son nom... Aïna signifie « vie » en malgache !
*
Aïna est une championne, elle n’abandonne pas.
*
Et nous non plus…

Déposé par poutounou le 15/09/2016  

La vie est faite de "charmantes fleurs" mais aussi d'épines et de cailloux...
*
La Mort et la Vie
*
Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes
Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ?
Et lorsqu'au vent d'automne elles s'envolent toutes,
Pourquoi les voir partir d'un oeil momifié de pleurs ?
*
Si la vie est le but, pourquoi donc sur les routes
Tant de pierres dans l'herbe et d'épines aux fleurs,
Que, pendant le voyage, hélas ! nous devons toutes
Tacher de notre sang et mouiller de nos pleurs ?
*
Louise-Angélique BERTIN (1805-1863)

Déposé par poutounou le 11/09/2016  
C'est vrai qu'il est bon d'aimer ; aimer un chien, un chat, des oiseaux, un hérisson,
" une puce", la musique, les poèmes, celui ou celle qui partage notre vie... Il est simplement bon d'aimer...
*
Comme il est bon d'aimer
*
Il suffit d'un mot
Pour prendre le monde
Au piège de nos rêves.
Il suffit d'un geste
Pour relever la branche,
Pour apaiser le vent.
Il suffit d'un sourire
Pour endormir la nuit,
Délivrer nos visages
De leur masque d'ombre.
Mais cent milliards de poèmes
Ne suffirait pas
Pour dire
Comme il est bon d'aimer
*
Jean-Pierre Siméon

Déposé par poutounou le 06/09/2016  
Je veux la même et je ne la tuerai pas ; promis ! J'en ferai profiter tout le monde...
*
La Poule aux oeufs d'or
*
L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont la Poule, à ce que dit la fable,
Pondait tous les jours un oeuf d'or.
Il crut que dans son corps elle avait un trésor.
Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien,
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien.
Belle leçon pour les gens chiches :
Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus
Qui du soir au matin sont pauvres devenus
Pour vouloir trop tôt être riches ?
*
Jean de La Fontaine
Mes poésies préférées

Déposé par Biscuit le 02/09/2016  
Un rêve parmi les étoiles
Avec une douce mélodie
Dans le noir je me fonds,
Ne regardant que les étoiles
Qui brillent, dans le noir total.
J'ouvre la fenêtre,
Le vent me caresse la peau
Il fait frissonner mon dos.
Je regarde vers le ciel
Devant ce paysage étoilé,
Une larme ne peu s'empêcher
De glisser le long de ma joue,
Elle coule jusqu'à toucher mon cou.
Parmi les étoiles, je te vois,
Tu me regardes comme la première fois,
Tu me fais signe de sécher mes yeux...
A présent je sais que la haut tu es heureux...




L'Album photo contient 24 photos
Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Highslide JS

Retourner en haut