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En hommage à
SHIH-TZULUNA femelle
Il est né le:02/07/2002
Il nous a quittés le:26/05/2016
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En hommage à
LUNA femelle
0 bougie
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331 Fleurs
Déposé par choupinou très doux sommeil bel ange LUNA amour Ă©ternel , tendre câlinoux;je suis sur que mes petits amours ont su bien t'accueillir ont su bien t'accueillir dans les belles allĂ©es blanches ,courage a ta famill Déposé par rafia BIENVENUE♥♥ au Paradis, tu y trouveras de nombreux amis. SignĂ© : Niagara, Rafia, Punky, Rock..et Paramour..tous westies. Déposé par MARIE66 Bon voyage vers le paradis petit coeur. Que ta belle âme trouve le chemin de la vie Ă©ternelle . |
308 messages
Déposé par poutounou le 27/04/2024DĂ©solĂ©e pour ma petite « absence » du cimetière, due Ă un petit problème d’ordinateur. Me revoilà … !!! * A quel beau songe Ă©vanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange... * PensĂ©e perdue * Elle est si douce, la pensĂ©e, Qu'il faut, pour en sentir l'attrait, D'une vision commencĂ©e S'Ă©veiller tout Ă coup distrait. * Le coeur dĂ©pouillĂ© la rĂ©clame ; Il ne la fait point revenir, Et cependant elle est dans l'âme, Et l'on mourrait pour la finir. * A quoi pensais-je tout Ă l'heure ? A quel beau songe Ă©vanoui Dois-je les larmes que je pleure ? Il m'a laissĂ© tout Ă©bloui. * Et ce bonheur d'une seconde, Nul effort ne me l'a rendu ; Je n'ai goĂ»tĂ© de joie au monde Qu'en rĂŞve, et mon rĂŞve est perdu. * RenĂ©-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 24/04/2024Tu es tout ça, adorable Ange !!! * MON ANGE ADORÉ * Tu es mon oxygène, Tu es la joie que je promène, La force qui brise mes chaĂ®nes, L'indispensable qui coule dans mes veines. * Tu es l'objet de mon existence, L'ange pur de l'innocence, Mon Ă©toile de bienveillance, Plus qu'un espoir et plus qu'une chance. * Tu es ma mĂ©lodie, La douceur de mes nuits, Les couleurs de ma vie, Le bonheur Ă l'infini. * - Elodie - |
Déposé par poutounou le 14/04/2024Sois le bienvenu « Rire du printemps » ! * Le printemps * Te voilĂ , rire du Printemps ! Les thyrses des lilas fleurissent. Les amantes qui te chĂ©rissent DĂ©livrent leurs cheveux flottants. * Sous les rayons d’or Ă©clatants Les anciens lierres se flĂ©trissent. Te voilĂ , rire du Printemps ! Les thyrses de lilas fleurissent. * Couchons-nous au bord des Ă©tangs, Que nos maux amers se guĂ©rissent ! Mille espoirs fabuleux nourrissent Nos coeurs gonflĂ©s et palpitants. Te voilĂ , rire du Printemps ! * ThĂ©odore de Banville |
Déposé par poutounou le 10/04/2024Rien ne nous sĂ©parera jamais… * Abri * Dans les lignes de ta patte Pour me plaire j’y veux voir Que rien ne nous sĂ©pare Et que nous avons mĂŞme destin. * Dans les lignes de ta patte Je dĂ©couvre en cherchant Les signes bienfaisants De ce qui me convient. * Dans le creux de ta patte OĂą ma main se blottit Je retrouve mon abri Doux et calme, comme un baume. * Esther Granek, Ballades et rĂ©flexions Ă ma façon, 1978 |
Déposé par poutounou le 07/04/2024Que c’est beau : « L’âme est immortelle et hier c’est demain » * Hier c’est demain… * Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses, Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux, Les bonbons, l’OcĂ©an, le jeu, l’azur des cieux, Les chiens, les lauriers et les roses. * Il faut fouler aux pieds des fleurs Ă peine Ă©closes ; Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux. Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux, Et l’effet qui s’en va nous dĂ©couvre les causes. * De ces biens passagers que l’on goĂ»te Ă demi, Le meilleur qui nous reste est un ancien ami. On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble, * On s’approche, on sourit, la « patte » touche la main, Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble, Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain. * Alfred de Musset |
Déposé par poutounou le 01/04/2024C’est un peu long Ă lire, mais quel joli conte que celui-ci !!! Bon lundi de Pâques Ă vous tous… Ah oui, je veux la mĂŞme poule !!! * Le secret des oeufs de paques * Il Ă©tait une fois un petit pays tranquille oĂą, lorsque le printemps s'annonçait, les gens, dans chaque village, organisaient un grand marchĂ©. Ils enfilaient leur costume de fĂŞte et s'installaient sur la place principale pour vendre ce qu'ils avaient produit de meilleur ou de plus beau : des couronnes de brioche ou de pain dorĂ©, des oeufs, des outils de bois sculptĂ©, des ceintures de cuir ... La nature elle-mĂŞme participait Ă l'Ă©vĂ©nement. Les pommiers s'habillaient de blanc, les papillons dĂ©froissaient leurs ailes et les fleurs leurs pĂ©tales. Un jour, au centre d'un de ces villages, comme d'habitude Ă cette Ă©poque, des fermières comparaient les oeufs de leur poulailler. C'Ă©tait Ă qui aurait les plus gros, les plus ronds ou les plus blancs. Seule une vieille femme se taisait. Elle ne possĂ©dait pour toute fortune qu'une petite poule maigrichonne qui ne lui avait donnĂ© que trois petits oeufs pas plus gros que des billes. * La vieille femme soupirait : Je suis pauvre, ma poulette, que je t'ai mal nourrie et que tes oeufs sont tout juste bons Ă offrir aux enfants pour jouer aux billes. Comme il faut cependant que je vende quelque chose afin de gagner quelques sous, c'est toi que je vais ĂŞtre obligĂ©e de mettre Ă l'Ă©talage... * A ces mots, la petite poule se mit Ă crier : PitiĂ©, ma bonne dame ! Je ne veux pas finir rĂ´tie. Si vous me gardez, je vous promets de pondre l'annĂ©e prochaine les oeufs les plus extraordinaires ! * La vieille femme n'en crut rien, mais elle se laissa attendrir et rentra chez elle avec sa poulette. Une annĂ©e passa. Et la vieille femme, de plus en plus pauvre, n'avait que quelques poignĂ©es de riz Ă donner Ă sa petite poule en guise de nourriture. Le jour du marchĂ© approchait et la petite bĂŞte dĂ©pĂ©rissait. Elle comprit qu'elle ne pouvait pondre des oeufs plus gros que ceux de l'an passĂ© et , dĂ©sespĂ©rĂ©e, elle alla se cacher dans un champ pour se lamenter : Que vais-je devenir si je ne suis pas capable de donner Ă ma maĂ®tresse que trois petits oeufs tout juste bons Ă offrir aux enfants pour jouer aux billes ? Cette fois, elle sera forcĂ©e de me vendre, et je finirai dans l'assiette d'un gros fermier ! Tout Ă sa peine, elle ne se rendit pas compte que les fleurs et les papillons l'Ă©coutaient Nous ne laisseront pas faire cela ! chuchotèrent-ils. A la nuit tombĂ©e, les fleurs se couchèrent sur le sol, formant une sorte de litière multicolore au creux de laquelle se blottit la petite poule. Puis les papillons Ă©tendirent leurs ailes sur elle comme une couverture bruissante et bariolĂ©e. Au matin, lorsqu'elle se rĂ©veilla, la poulette se sentit fraĂ®che, dispose, et mĂŞme si ragaillardie qu'elle se mit Ă chanter et pondit une demi-douzaine d'oeufs. Et ces oeufs-lĂ n'Ă©taient pas ordinaires ! Ils n'Ă©taient toujours pas bien gros, mais ils possĂ©daient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Et mĂŞme, Ă y regarder de près, on pouvait voir sur leur coquille de très jolis dessins comme on peut en admirer sur les ailes des papillons. Toute heureuse, la petite poule courut chercher sa maĂ®tresse. Celle-ci examina les oeufs un par un avant de les ranger dans son tablier : Tu as tenu ta promesse. Ce sont bien les oeufs les plus extraordinaires que l'on puisse voir ! J'ai eu raison de ne pas te vendre ! * Le jour du marchĂ©, les oeufs de la vieille femme attirèrent les curieux. On se bouscula pour les acheter et la pauvre fermière rĂ©colta plus de pièces d'argent qu'elle n'en avait jamais eues dans sa vie. Depuis ce jour, chaque annĂ©e, dans ce petit village, puis dans tout le pays, et mĂŞme dans les contrĂ©es voisines, les gens essayèrent de copier les oeufs de la vieille dame en peignant et dĂ©corant les leurs. Mais ils ne rĂ©ussirent jamais Ă les Ă©galer en couleurs et en dĂ©licatesse, car la petite poule, les fleurs des champs et les papillons gardèrent bien leur secret. C'est ainsi que, chaque annĂ©e, lorsque s'annonce le printemps, on prit dans ce petit pays et ensuite dans le monde entier l'habitude de dĂ©corer les oeufs .... |
Déposé par poutounou le 31/03/2024Matin de Pâques * Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Sonnez matines, Frères Jacques ! Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Sonnez le carillon de Pâques ! Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Cloches, clochettes et bourdons, Par ce matin clair et sonore, La poulette jaune picore Un grain d’or par-lĂ , un grain par ci, Et se promène sans souci. * Fais-nous vite un Ĺ“uf ma poulette, A la coquille blanche et nette, Ou plutĂ´t… Tiens ! Oui c’est cela, Fais-nous un Ĺ“uf en chocolat. * Daniel Roth * Je souhaite Ă tous les anges du Paradis blanc ainsi qu'Ă leur famille de coeur de Joyeuses fĂŞtes de Pâques avec plein de chocolat et d'oeufs multicolores, miam, miam, slurp....Hier ils ont tous fĂŞtĂ© Pâques dans la grande prairie avec des mets tous plus succulents les uns que les autres. Qu'il fait bon vivre dans ce "Paradis blanc" oĂą tout n'est qu'Amour et oĂą il n'y a pas de place pour la mĂ©chancetĂ©, la torture, l'abandon et toutes ces "choses" si nĂ©gatives que l'on trouve sur terre... * Je souhaite Ă©galement, Ă tous les membres du cimetière virtuel, une bonne santĂ©, car c'est le plus important : sans la santĂ© rien ne va....alors "Super santĂ©" Ă vous tous... * Amicalement, * Martine |
Déposé par poutounou le 20/03/2024L'enfant de lune * La lune en maraude au coeur des vergers Grimpait aux pommiers en jupon d'argent ; Surgirent des chiens rauques, dĂ©chaĂ®nĂ©s : La lune s'enfuit, laissant un enfant. * Il vint avec nous en classe au village, Tout Ă fait semblable aux autres garçons Sauf cette clartĂ© nimbant son visage Sous le feu de joie de ses cheveux blonds. * Il aimait la pluie, les sources, les marbres, Tout ce qui ruisselle et ce qui reluit ; Le soir il veillait très tard sous les arbres Regardant tomber lentement la nuit. * La lune en maraude au cĹ“ur des vergers Vint chercher l'enfant un soir gris d'automne : Vite, il s'envola. J'entends Ă jamais Le bruit de son aile amie qui frissonne. * Marc Alyn |
Déposé par poutounou le 13/03/2024VoilĂ Ă quoi ressemble l'Ă©cole au Paradis... * Notre Ă©cole * Notre Ă©cole se trouve au ciel. Nous nous asseyons près des anges. Comme des oiseaux sur les branches. Nos cahiers d'ailleurs ont des ailes. * A midi juste, on y mange, Avec du vin de tourterelle, Des gaufres glacĂ©es Ă l'orange Les assiettes sont en dentelle. * Pas de leçon, pas de devoirs Nous jouons quelque fois, le soir Au loto avec les Ă©toiles. * Jamais nous ne rĂŞvons la nuit Dans notre petit lit de toile L'Ă©cole est notre paradis. * Maurice CarĂŞme ("le moulin de papier" - Nathan) |
Déposé par poutounou le 10/03/2024Et si nos anges descendaient nous faire un petit coucou ! * L'ange de l'Ă©toile du matin * L'ange de l'Ă©toile du matin Descendit en son jardin Et s'approchant d'Elle : * " Viens, lui dit-il, je te montrerai Les beaux vallons et les bois secrets OĂą vivent encore, en d'autres rĂŞves, Les esprits subtils De la terre. " * Elle Ă©tendit le bras, et rit, Regardant entre ses cils L'ange en flamme dans le soleil, Et le suivit en silence. * Et l'ange, tandis qu'ils allaient Vers les ombreux bosquets, L'enlaçait, et posait Dans ses clairs cheveux plus longs que ses ailes, Des fleurs qu'il cueillait Aux branches au-dessus d'Elle. * Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) |
Déposé par poutounou le 03/03/2024“Etoile de l’amour, ne descends pas des cieux !” Reste Ă cĂ´tĂ© de nos Anges qui nous protègent…!!! * A l'Ă©toile du berger * Pâle Etoile du soir, messagère lointaine, Dont le front sort brillant des voiles du couchant, De ton palais d'azur, au sein du firmament, Que regardes-tu dans la plaine ? * Que cherches-tu sur la terre endormie ? Mais dĂ©jĂ sur les Monts, je te vois t'abaisser ; Tu fuis en souriant, mĂ©lancolique amie Etoile qui descend sur la verte colline, Et ton tremblant regard est près de s'effacer. * Triste larme d'argent du manteau de la nuit Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine, Tandis que pas Ă pas son long troupeau le suit. * Etoile oĂą t'en vas-tu dans cette nuit immense ? Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ? OĂą t'en vas-tu si belle, Ă l'heure du silence Tomber comme une perle, au sein profond des eaux ? * Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ma tĂŞte Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux, Avant de nous quitter, un seul instant arrĂŞte : Etoile de l'amour, ne descends pas des cieux ! * Alfred de Musset |
Déposé par poutounou le 28/02/2024Cette « petite lumière » vient de nos Anges chĂ©ris…pour nous apporter un peu de joie… !!! * Une petite lumière * Qu'est-ce qui ne va pas ce soir ? T'as l'air abandonnĂ© ? Tu broies encore du noir, Pourquoi te chagriner ? * Cherche dans l' Univers Espère et tu verras : Une toute petite lumière, Qui vient et grandira, * De sa flamme invisible Elle rĂ©chauffera ton coeur Apportant dans ta vie : Un peu de sa chaleur. * Ignore les gens avides qui vivent dans les nuages Et regarde le soleil qui t'invite au voyage Pour les yeux d'une biche tu changeras ton destin, En voyant le printemps fleurir sur ton chemin... * Alors encore une fois, tu oseras dire : je t'aime Et tu trouveras la force qui rĂ©sout les problèmes MĂŞme si tu as mille raisons de pleurer sur toi-mĂŞme, N'oublie pas que les autres ont aussi de la peine * Et qu'ils cherchent comme toi : Cette petite lumière, Qui vient d'un Univers OĂą seul l'amour est LOI ! * Garde bien cette Ă©tincelle, Au fond de ta mĂ©moire Il suffira d'y croire. Pour voir la vie plus belle * (Jean-Claude Brinette) |
Déposé par poutounou le 25/02/2024N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ? * L' envol des anges * L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs Qui frĂ©missent au souffle onduleux du mystère. * Les longs voiles traĂ®nants des anges de la terre Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit, en une ascension dont l'essor tremble au clair de lune. * N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ? Les Ă©toiles, au chant des sphères Ă©ternelles, Palpitent dans le vent de ces ailes rythmĂ©es, * Qui lentement, parmi les ombres embaumĂ©es, Et le soleil immense et bleu de toutes choses, Eventent le silence et font pâmer les roses. * Fernand Gregh |
Déposé par poutounou le 21/02/2024Lorsque nous nous rĂ©veillerons, nous nous souviendrons de tout l’amour que vous avez pour nous, doux Anges…… * J’aimerais ĂŞtre l’ange de ton sommeil, Te protĂ©ger jusqu’au rĂ©veil. Tendrement et tout en douceur Ouvrir les portes de ton cĹ“ur. Et sans faire de bruit Entrer dans tes rĂŞves les plus enfouis. Je garderai prĂ©cieusement la clĂ© Des plus profondes de tes pensĂ©es. Je dissiperai le brouillard Qui dĂ©truit tous les espoirs. Et lorsque tu te rĂ©veilleras Tu te souviendras de tout l’amour que j’ai pour toi. |
Déposé par poutounou le 18/02/2024Mais de toi je n’implore, Ange, que tes prières, Ange plein de bonheur, de joie et de lumières. * A nos Anges… * Poète : Charles Baudelaire (1821-1867) Recueil : Les fleurs du mal (1857) *. Ange plein de gaietĂ©, connaissez-vous l'angoisse, La honte, les remords, les sanglots, les ennuis, Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse ? Ange plein de gaietĂ©, connaissez-vous l'angoisse ? * Ange plein de bontĂ©, connaissez-vous la haine, Les poings crispĂ©s dans l'ombre et les larmes de fiel, Quand la Vengeance bat son infernal rappel, Et de nos facultĂ©s se fait le capitaine ? Ange plein de bontĂ©, connaissez-vous la haine ? * Ange plein de santĂ©, connaissez-vous les Fièvres, Qui, le long des grands murs de l'hospice blafard, Comme des exilĂ©s, s'en vont d'un pied traĂ®nard, Cherchant le soleil rare et remuant les lèvres ? Ange plein de santĂ©, connaissez-vous les Fièvres ? * Ange plein de beautĂ©, connaissez-vous les rides, Et la peur de vieillir, et ce hideux tourment De lire la secrète horreur du dĂ©vouement Dans des yeux oĂą longtemps burent nos yeux avides ? Ange plein de beautĂ©, connaissez-vous les rides ? * Ange plein de bonheur, de joie et de lumières, David mourant aurait demandĂ© la santĂ© Aux Ă©manations de ton corps enchantĂ© ; Mais de toi je n'implore, ange, que tes prières, Ange plein de bonheur, de joie et de lumières ! * Charles Baudelaire. |
Déposé par poutounou le 14/02/2024MĂŞlez l’hymne de tous les anges aux chansons de tous les oiseaux… * Mes poèmes ! soyez des fleuves ! Allez en vous Ă©largissant ! DĂ©saltĂ©rez dans les Ă©preuves Les coeurs saignants, les âmes veuves, Celui qui monte ou qui descend. * Que l'aigle plonge, loin des fanges, Son bec de lumière en vos eaux ! Et dans vos murmures Ă©tranges MĂŞlez l'hymne de tous les anges Aux chansons de tous les oiseaux ! * Victor Hugo |
Déposé par poutounou le 07/02/2024LE MOQUEUR MOQUE * Un escargot se croyant beau, se croyant gros, se moquait d'une coccinelle. Elle Ă©tait mince, elle Ă©tait frĂŞle Vraiment, avait-on jamais vu Un insecte aussi menu ! Vint Ă passer une hirondelle qui s'esbaudit du limaçon. - Quel brimborion ! s'Ă©cria-t-elle, C'est le plus maigre du canton Vint Ă passer un caneton. - Cette hirondelle est minuscule, voyez sa taille ridicule dit-il d'un ton mĂ©prisant. Or, un faisan aperçut le canard et secoua la tĂŞte : - Quelle est cette minime bĂŞte ? au corps si drĂ´lement bâti ? On n'a jamais vu plus petit Un aigle qui planait, leur jeta ces paroles - ĂŠtes-vous fous ? ĂŠtes-vous folles ? Qui se moque du prĂ©cĂ©dent sera moquĂ© par le suivant. Celui qui d'un autre se moque Ă propos de son bec, Ă propos de sa coque, de sa taille ou de son caquet, risque Ă son tour d'ĂŞtre moquĂ©. * Et oui, soyons humbles ! |
Déposé par poutounou le 04/02/2024Qu'elle est jolie et rigolote cette poĂ©sie ! * Le cheval chante * Le cheval chante. Le hibou miaule. L'âne gazouille. Le ruisseau hennit. * - C'est bien, mon enfant : joue avec les mots. * Le triangle est rond. La neige est chaude. Le soleil est bleu. La maison voyage. * Tu as de la chance : les mots sont amicaux et gĂ©nĂ©reux. * Le poisson plane. La baleine court. La fourchette a des oreilles. Le train se gratte. * - Je t'avais prĂ©venu : maintenant les mots te mordent. * Alain Bosquet |
Déposé par poutounou le 31/01/2024Jolie petite histoire d’hiver pour toi, bel Ange… Entre nous, pas malin le bonhomme de neige ! * Dans la nuit de l’hiver Galope un grand homme blanc C’est un bonhomme de neige Avec une pipe en bois Un grand bonhomme de neige Poursuivi par le froid. Il arrive au village Voyant de la lumière Le voilĂ rassurĂ© Dans une petite maison Il entre sans frapper Et pour se rĂ©chauffer S’assoit sur le poĂŞle rouge Et d’un seul coup disparaĂ®t Ne laissant que sa pipe Au milieu d’une flaque d’eau Ne laissant que sa pipe Et puis son vieux chapeau… * Jacques PREVERT |
Déposé par poutounou le 24/01/2024Magnifique texte de Florent Pagny : « Dors…Laisse-moi couvrir tes ailes blanches et ton corps… » * Dors… * Dors Oublie les blessures lâches du temps Dors Ne rĂ©veille pas tes yeux d'ocĂ©an Dors Laisse ton âme libre Aux dĂ©sirs que tu crois Garde ta flamme vive Je serai toujours lĂ MĂŞme si tu ne me vois pas Dors Mon cĹ“ur, mon ange * Dors Laisse-moi couvrir tes ailes blanches Et ton corps Je veillerai sur tes pas Je serai près de toi Oh, je te promets Que si un jour tu tombes Ce sera dans mes bras Aussi longtemps que tu le voudras * Dors Fais-moi rĂŞver le ciel Entends mon appel Fais-moi plus fort au rĂ©veil Je serai ton gardien Le NoĂ«l de tes lendemains * Dors, dors |
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