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En hommage à
SHIH-TZULUNA femelle
Il est né le:02/07/2002
Il nous a quittés le:26/05/2016
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En hommage à
LUNA femelle
0 bougie
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331 Fleurs
Déposé par choupinou toute ma tendresse petit coeur, en ces lendemain de ton jour anniversaire,26/05, en ce jour difficile du souvenir, tendres cĂąlinsđđ„âšbelle Luna Déposé par poutounou J'ai un jour de retard. J'ai eu un problĂšme de cĂąble d'ordinateur. Je prends ta petite tĂȘte entre mes mains et te fais un Ă©norme poutounou sur ta jolie petite truffe, en ce jour anniversaire. |
308 messages
Déposé par poutounou le 04/12/2016Ca fait Ă©normĂ©ment de bien de pĂ©trir les papattes du chat, comme ça fait Ă©normĂ©ment de bien de caresser son chien ou n'importe quel autre animal...Alors "pĂ©trissons et caressons" ! * Charlotte a d'abord perdu son mari, « parti voir ailleurs », puis un emploi valorisant, et enfin sa santĂ©. * Ayant perdu le sommeil et l'appĂ©tit, elle fait l'erreur d'aller consulter un psychiatre, qui croit dĂ©tecter en elle des troubles bipolaires. C'est parti pour un « rallye mĂ©dical » : un mĂ©dicament pour l'humeur, un autre contre l'anxiĂ©tĂ©, un autre pour le sommeil. * RĂ©sultat : plus cinq kilos, des migraines, des nausĂ©es, un Ă©puisement permanent. * Les mĂ©decins y voient les effets du stress, et renforcent le traitement. Puis un jour, suite Ă une Ă©mission de tĂ©lĂ©, elle ressent le besoin de la compagnie d'un chat. * Sa premiĂšre visite dans un refuge est la bonne. Elle revient avec un gros rouquin de trois ans, laissĂ© pour compte pour cause de dĂ©part Ă l'Ă©tranger. * « Ă peine arrivĂ©, il a sautĂ© sur le lit et s'est mis Ă ronronner. C'Ă©tait le dĂ©but d'une nouvelle vie, avec quelqu'un avec qui partager caresses, regards, instants de discussion, et des nuits, des vraies nuits entiĂšres de vrai repos bercĂ© par son ronronnement et le pĂ©trissage de ses papattes⊠». * Ă partir de ce moment, Charlotte peut diminuer les doses de ses mĂ©dicaments, elle Ă©merge la journĂ©e, et sa vie sociale prend un nouveau tour. Jusqu'Ă ce nouvel emploi qui signe sa guĂ©rison. |
Déposé par poutounou le 30/11/2016Et oui, malin le petit chat... Il a raison : mieux vaut retourner aux souris... * Le chat et le miroir * Philosophes hardis, qui passez votre vie A vouloir expliquer ce qu'on n'explique pas, Daignez Ă©couter, je vous prie, Ce trait du plus sage des chats. Sur une table de toilette Ce chat aperçut un miroir ; Il y saute, regarde, et d'abord pense voir Un de ses frĂšres qui le guette. Notre chat veut le joindre, il se trouve arrĂȘtĂ©. Surpris, il juge alors la glace transparente, Et passe de l'autre cĂŽtĂ©, Ne trouve rien, revient, et le chat se prĂ©sente. Il rĂ©flĂ©chit un peu : de peur que l'animal, Tandis qu'il fait le tour, ne sorte, Sur le haut du miroir il se met Ă cheval, Deux pattes par ici, deux par lĂ ; de la sorte, partout il pourra le saisir. Alors, croyant bien le tenir, Doucement vers la glace il incline la tĂȘte, Aperçoit une oreille, et puis deux... Ă l'instant, A droite, Ă gauche il va... Jetant sa griffe qu'il tient toute prĂȘte : Mais il perd l'Ă©quilibre, il tombe et n'a rien pris. Alors, sans davantage attendre, Sans chercher plus longtemps ce qu'il ne peut comprendre, Il laisse le miroir et retourne aux souris : Que m'importe, dit-il, de percer ce mystĂšre ? Une chose que notre esprit, AprĂšs un long travail, n'entend ni ne saisit, Ne nous est jamais nĂ©cessaire. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 26/11/2016Soulagement * Quand je n'ai pas le coeur prĂȘt Ă faire autre chose, Je sors et je m'en vais, l'Ăąme triste et morose, Avec le pas distrait et lent que vous savez, Le front timidement penchĂ© vers les pavĂ©s, Promener ma douleur et mon mal solitaire Dans un endroit quelconque, au bord d'une riviĂšre, OĂč je puisse enfin voir un beau soleil couchant. * O les rĂȘves alors que je fais en marchant, Dans la tranquillitĂ© de cette solitude, Quand le calme revient avec la lassitude ! Je me sens mieux. * Je vais oĂč me mĂšne mon coeur. Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rĂȘveur, Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune, Je me surprends parfois Ă voir monter la lune. |
Déposé par poutounou le 21/11/2016Nous aimons vous parler de belles histoires d'adoption sur Yummypets... Aujourd'hui, c'est une histoire trĂšs touchante que nous nous apprĂȘtons Ă vous raconter. * Un chat rejetĂ© par tout le monde * Ce pauvre chat qui Ă©tait rejetĂ© de tous car il n'avait pas d'oreilles a fini par ĂȘtre adoptĂ©. * Ce chat blanc s'appelle Otitis. Il a attendu d'ĂȘtre adoptĂ© pendant trĂšs longtemps. En effet, personne ne voulait de lui car il ne ressemblait pas aux standards du "chat trop mignon". Jusqu'au jour oĂč une jeune femme l'a rencontrĂ© et est tombĂ©e amoureuse de lui. * Molly Lichtenwalner, une Ă©tudiante, Ă©tait Ă la recherche d'une solution pour lutter contre son anxiĂ©tĂ© : "J'Ă©tais souffrante d'une anxiĂ©tĂ© sĂ©vĂšre Ă cause d'un accident que j'ai eu Ă©tant plus jeune... J'ai dĂ©cidĂ© qu'il Ă©tait temps pour moi d'adopter un animal pour m'aider Ă apaiser cette anxiĂ©tĂ©. Rien ne m'a plus aidĂ© que de cĂąliner des chats..." * Leurs destins se sont croisĂ©s * Molly a grandi dans une ferme, elle Ă©tait entourĂ©e de chats. La jeune fille souhaitait adopter un chat, et non un chaton, avec des besoins spĂ©cifiques. Un chat qui aurait du mal Ă ĂȘtre adoptĂ© en quelque sorte. Lorsqu'elle s'est rendue sur PetFinder, elle a vu ce chat de neuf ans, un peu diffĂ©rent. "Lorsque j'ai vu Otitis, je savais que c'Ă©tait lui". Molly s'est donc immĂ©diatement rendue au refuge pour voir Otitis. Le chat a perdu ses oreilles Ă cause de nombreux kystes. Ses anciens propriĂ©taires n'avaient pas les moyens financiers de le faire soigner. Ses oreilles ont donc dĂ» ĂȘtre retirĂ©es, par consĂ©quent Otitis est maintenant sourd. * Ce handicap ne compte pas pour Molly. "J'Ă©tais la premiĂšre personne Ă avoir fait la demande pour l'adopter" explique-t-elle. * De l'amour Ă revendre * Un jour aprĂšs son adoption, Otitis est sorti de sa coquille et n'a plus arrĂȘtĂ© de cĂąliner Molly. Chaque jour, il se blottit contre elle et lui donne de l'affection. Le duo a complĂštement changĂ© de vie. DĂ©sormais, Molly est moins stressĂ©e et Otitis vit une vie heureuse. * Auriez-vous adoptĂ© Otitis ? |
Déposé par poutounou le 16/11/2016Quelle est la fin de tout ? * Quelle est la fin de tout ? la vie, ou bien la tombe ? Est-ce l'onde oĂč l'on flotte ? est-ce l'ombre oĂč l'on tombe ? De tant de pas croisĂ©s quel est le but lointain ? Le berceau contient-il l'homme ou bien le destin ? Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies, Des rois prĂ©destinĂ©s ou de fatales proies ? * Ă Seigneur, dites-nous, dites-nous, ĂŽ Dieu fort, Si vous n'avez crĂ©Ă© l'homme que pour le sort ? Si dĂ©jĂ le calvaire est cachĂ© dans la crĂšche ? Et si les nids soyeux, dorĂ©s par l'aube fraĂźche, OĂč la plume naissante Ă©clĂŽt parmi des fleurs, Sont faits pour les oiseaux ou pour les oiseleurs ? * Victor HUGO (1802-1885) |
Déposé par poutounou le 11/11/2016TrĂšs belle histoire et tellement vraie ! * L'aveugle et le paralytique * Aidons-nous mutuellement, La charge des malheurs en sera plus lĂ©gĂšre ; Le bien que l'on fait Ă son frĂšre Pour le mal que l'on souffre est un soulagement. Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine. Pour la persuader aux peuples de la Chine, Il leur contait le trait suivant. * Dans une ville de l'Asie Il existait deux malheureux, L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux. Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie ; Mais leurs cris Ă©taient superflus, Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique, CouchĂ© sur un grabat dans la place publique, Souffrait sans ĂȘtre plaint : il en souffrait bien plus. L'aveugle, Ă qui tout pouvait nuire, Etait sans guide, sans soutien, Sans avoir mĂȘme un pauvre chien Pour l'aimer et pour le conduire. Un certain jour, il arriva Que l'aveugle Ă tĂątons, au dĂ©tour d'une rue, PrĂšs du malade se trouva ; Il entendit ses cris, son Ăąme en fut Ă©mue. Il n'est tel que les malheureux Pour se plaindre les uns les autres. " J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vĂŽtres : Unissons-les, mon frĂšre, ils seront moins affreux. - HĂ©las ! dit le perclus, vous ignorez, mon frĂšre, Que je ne puis faire un seul pas ; Vous-mĂȘme vous n'y voyez pas : A quoi nous servirait d'unir notre misĂšre ? - A quoi ? rĂ©pond l'aveugle ; Ă©coutez. A nous deux Nous possĂ©dons le bien Ă chacun nĂ©cessaire : J'ai des jambes, et vous des yeux. Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide : Vos yeux dirigeront mes pas mal assurĂ©s ; Mes jambes, Ă leur tour, iront oĂč vous voudrez. Ainsi, sans que jamais notre amitiĂ© dĂ©cide Qui de nous deux remplit le plus utile emploi, Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. " * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 06/11/2016Moi j'adore la vĂ©ritĂ© : ça peut faire mal sur le coup, mais on peut "construire" dessus ; les bases sont solides. Par contre, on ne peut rien construire sur ce qui n'est pas "vrai". * La fable et la vĂ©ritĂ© * La vĂ©ritĂ©, toute nue, Sortit un jour de son puits. Ses attraits par le temps Ă©taient un peu dĂ©truits ; Jeune et vieux fuyaient Ă sa vue. La pauvre vĂ©ritĂ© restait lĂ morfondue, Sans trouver un asile oĂč pouvoir habiter. A ses yeux vient se prĂ©senter La fable, richement vĂȘtue, Portant plumes et diamants, La plupart faux, mais trĂšs brillants. Eh ! Vous voilĂ ! Bon jour, dit-elle : Que faites-vous ici seule sur un chemin ? La vĂ©ritĂ© rĂ©pond : vous le voyez, je gĂȘle ; Aux passants je demande en vain De me donner une retraite, Je leur fais peur Ă tous : hĂ©las ! Je le vois bien, Vieille femme n'obtient plus rien. Vous ĂȘtes pourtant ma cadette, Dit la fable, et, sans vanitĂ©, Partout je suis fort bien reçue : Mais aussi, dame vĂ©ritĂ©, Pourquoi vous montrer toute nue ? Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ; Qu'un mĂȘme intĂ©rĂȘt nous rassemble : Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble. Chez le sage, Ă cause de vous, Je ne serai point rebutĂ©e ; A cause de moi, chez les fous Vous ne serez point maltraitĂ©e : Servant, par ce moyen, chacun selon son goĂ»t, GrĂące Ă votre raison, et grĂące Ă ma folie, Vous verrez, ma soeur, que partout Nous passerons de compagnie. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par ovanek le 04/11/2016đ đ 14 đ đ ***** Mon FidĂšle **** Tu Ă©tais ma doublure, ma fourrure, ma dĂ©chirure Maintenant que tu nâes plus que suis je devenue De ma seule affection, tu Ă©tais mon soutien Loin des humains, tu resteras et demeurera mon chien Ma seule vĂ©ritĂ© pour aller vers demain Un peu idĂ©alisĂ© comme un pouvoir divin Tu Ă©tais pour moi aussi un magicien TĂȘtu comme une mule Par ton instinct tu me bouscule Tu me hantes encore par ta disparition Jâen ai encore des frissons Je te revois partout sans aucune solution Ni trouver un chemin pour aller vers lâhorizon Tu Ă©tais ma protection, ma musique Sur des pas de rythmiques Mon unique sincĂ©ritĂ© Dans un monde fou et dĂ©mesurĂ© Jusquâau bout je porterai ta maladie Dans mes bras tu es parti vers un autre pays Celui du Paradis Dans un souffle de sĂ©rĂ©nitĂ© mon cerveau sâen est gravĂ© Maintenant au milieu des personnes je dĂ©tonne Vers ton chagrin, je me consomme Lorsque jâentends un chien, moi je me meurs Et rĂȘve encore de Toi âŠ. PensĂ©e đ đ đ 15 đ đ Quand un ĂȘtre que l'on aime nous quitte C'est une page de notre livre qui se tourne malgrĂ© nous... Tu es parti me laissant tel une orpheline de l'amour En manque de toi et de ton regard que j'aimais tant... J'apprends Ă vivre sans toi Mais peut-ĂȘtre devrais-je direâŠ. "J'apprends Ă survivre sans toi ..." **** PensĂ©e **** đ |
Déposé par poutounou le 30/10/2016Joli poĂšme pour la Toussaint⊠* Les chrysanthĂšmes_ * O ! Fleur pĂąle ornement des images dâautomne Sans parfum qui nous grise, aussi sans voluptĂ© Quand je te vois tâouvrir, la gaietĂ© mâabandonne Mais tu souris toujours sous le ciel attristĂ©. * Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entiĂšre. Quand dâun feuillage dâor les arbres sont parĂ©s Tu fleuris quand la rose Ă son heure derniĂšre Effeuille tristement ses pĂ©tales fanĂ©s. * Dans les jardins en deuil ta frileuse parure Jette une note gaie et sur les tapis dâor Par lâautomne Ă©tendus, tes rameaux de verdure Font croire que lâhiver est loin de nous encor. * Sur les tombeaux glacĂ©s tu remplaces les roses Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards Tu figures partout et dans les chambres roses Et dans les grands salons et sur les corbillards. * Nâes-tu pas, par ta grĂące et par ta modestie, La fleur qui plaĂźt aux yeux parmi toutes les fleurs. Puisquâau sein de la mort tu fais briller la vie Comme un rayon dâespoir brille au sein des douleurs. |
Déposé par poutounou le 24/10/2016Le voyage * Partir avant le jour, Ă tĂątons, sans voir goutte, Sans songer seulement Ă demander sa route ; Aller de chute en chute, et, se traĂźnant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu'Ă prĂšs de midi ; Voir sur sa tĂȘte alors s'amasser les nuages, Dans un sable mouvant prĂ©cipiter ses pas, Courir, en essuyant orages sur orages, Vers un but incertain oĂč l'on n'arrive pas ; DĂ©trempĂ© vers le soir, chercher une retraite, Arriver haletant, se coucher, s'endormir : On appelle cela naĂźtre, vivre et mourir. La volontĂ© de Dieu soit faite ! * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 19/10/2016Certains jours, on se dit que le monde est rempli de haine, puis certaines fois, on Ă©coute des histoires comme celle de Alaa qui redonnent espoir. Cet homme a sauvĂ© 200 chats. Un immense respect Ă lui... * Des dizaines de chats abandonnĂ©s * Mohammad Alaa Aljaleel vit Ă Alep en Syrie. Vous savez tout comme moi Ă quel point ce pays est dĂ©vastĂ© par la guerre et la violence. De nombreuses personnes ont quittĂ© la ville dans l'espoir d'obtenir des jours meilleurs. Pour Alaa, ce n'est pas si simple. Il ne peut se rĂ©signer Ă quitter la ville tout en sachant Ă quel point de nombreuses vies dĂ©pendent de lui. * Alaa s'est occupĂ© de quelques chiens et de plus de 170 chats. Tous ces chats sont devenus errants suite aux nombreux dĂ©parts des habitants d'Alep. C'est tout naturellement que ces chats se sont tournĂ©s vers Alaa qui les a nourris et soignĂ©s pendant tout ce temps. * Alaa, le sauveur des chats * Les bonnes actions de Alaa se sont rĂ©pandues dans la ville. Lorsque des familles souhaitaient quitter le pays, elles dĂ©posaient systĂ©matiquement leur chat dans les mains de Alaa dans l'espoir qu'il le prenne en charge. * Une jeune fille qui avait Ă©levĂ© son chat depuis toujours l'a laissĂ© Ă Alaa. Ses parents souhaitaient quitter la ville, et il Ă©tait impossible d'emmener le chat. La jeune fille pria Alaa de lui envoyer des photos de son chat. Alaa, touchĂ© par la petite fille, lui promit de lui envoyer des photos autant que possible. "Vous pensez que je pourrai rĂ©cupĂ©rer mon chat quand je reviendrai ?" pleure la petite fille. * Le groupe de chats qui Ă©tait d'une vingtaine a donc grossi jusqu'Ă atteindre les 100 chats. Dans le but de trouver une maison pour tous ces chats, Alaa a fondĂ© un sanctuaire nommĂ© Il Gattoro d'Aleppo. * Cet homme est clairement le sauveur de ces chats. Il risque sa vie chaque jour sous les bombardements pour s'occuper de sa nouvelle famille. * Pour Alaa, aimer les gens c'est aussi aimer tous les ĂȘtres vivants. Et les animaux en font partie intĂ©grante. C'est pourquoi il se donne tant de mal Ă les aider. Comme il l'explique dans son interview pour la BBC, les bombardements et la guerre sont son quotidien, alors il fait tout son possible pour aider ces chats et se procurer un peu de bonheur. |
Déposé par poutounou le 14/10/2016C'est vrai qu'on a tendance Ă voir la couleur qui veut nous plaire..... * L'habit d'Arlequin * Vous connaissez ce quai nommĂ© de la Ferraille, OĂč l'on vend des oiseaux, des hommes et des fleurs. A mes fables souvent c'est lĂ que je travaille ; J'y vois des animaux, et j'observe leurs moeurs. Un jour de mardi gras j'Ă©tais Ă la fenĂȘtre D'un oiseleur de mes amis, Quand sur le quai je vis paraĂźtre Un petit arlequin leste, bien fait, bien mis, Qui, la batte Ă la main, d'une grĂące lĂ©gĂšre, Courait aprĂšs un masque en habit de bergĂšre. Le peuple applaudissait par des ris, par des cris. Tout prĂšs de moi, dans une cage, Trois oiseaux Ă©trangers, de diffĂ©rent plumage, Perruche, cardinal, serin, Regardaient aussi l'arlequin. La perruche disait : " J'aime peu son visage, Mais son charmant habit n'eut jamais son Ă©gal. Il est d'un si beau vert ! - Vert ! dit le cardinal ; Vous n'y voyez donc pas, ma chĂšre ? L'habit est rouge assurĂ©ment : VoilĂ ce qui le rend charmant. - Oh ! pour celui-lĂ , mon compĂšre, RĂ©pondit le serin, vous n'avez pas raison, Car l'habit est jaune-citron ; Et c'est ce jaune-lĂ qui fait tout son mĂ©rite. - Il est vert. - Il est jaune. - Il est rouge morbleu ! " Interrompt chacun avec feu ; Et dĂ©jĂ le trio s'irrite. " Amis, apaisez-vous, leur crie un bon pivert ; L'habit est jaune, rouge et vert. Cela vous surprend fort ; voici tout le mystĂšre : Ainsi que bien des gens d'esprit et de savoir, Mais qui d'un seul cĂŽtĂ© regardent une affaire, Chacun de vous ne veut y voir Que la couleur qui sait lui plaire. " * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 09/10/2016Et oui ! Le bien et le mal nous sont rendus. C'est vrai aussi pour ceux qui font du mal Ă nos amis les bĂȘtes... * L'enfant et le miroir * Un enfant Ă©levĂ© dans un pauvre village Revint chez ses parents, et fut surpris d'y voir Un miroir. D'abord il aima son image ; Et puis, par un travers bien digne d'un enfant, Et mĂȘme d'un ĂȘtre plus grand, Il veut outrager ce qu'il aime, Lui fait une grimace, et le miroir la rend. Alors son dĂ©pit est extrĂȘme ; Il lui montre un poing menaçant, Il se voit menacĂ© de mĂȘme. Notre marmot fĂąchĂ© s'en vient, en frĂ©missant, Battre cette image insolente ; Il se fait mal aux mains. Sa colĂšre en augmente ; Et, furieux, au dĂ©sespoir, Le voilĂ devant ce miroir, Criant, pleurant, frappant la glace. Sa mĂšre, qui survient, le console, l'embrasse, Tarit ses pleurs, et doucement lui dit : N'as-tu pas commencĂ© par faire la grimace A ce mĂ©chant enfant qui cause ton dĂ©pit ? - Oui. - Regarde Ă prĂ©sent : tu souris, il sourit ; Tu tends vers lui les bras, il te les tend de mĂȘme ; Tu n'es plus en colĂšre, il ne se fĂąche plus : De la sociĂ©tĂ© tu vois ici l'emblĂȘme ; Le bien, le mal, nous sont rendus. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 05/10/2016La brebis et le chien * La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunĂ©e. Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frĂ©mis Quand je songe aux malheurs de notre destinĂ©e. Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats, Toujours soumis, tendre et fidĂšle, Tu reçois, pour prix de ton zĂšle, Des coups et souvent le trĂ©pas. Moi, qui tous les ans les habille, Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs, Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille AssassinĂ© par ces mĂ©chants. Leurs confrĂšres les loups dĂ©vorent ce qui reste. Victimes de ces inhumains, Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains, VoilĂ notre destin funeste ! Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux Les auteurs de notre misĂšre ? Va, ma soeur, il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire. * Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) |
Déposé par poutounou le 30/09/2016Voici Octobre qui s'en vient Ă grands pas avec les jours qui raccourcissent encore... * Matin d'Octobre * C'est l'heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. A travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. * Leur chute est lente. On peut les suivre Du regard en reconnaissant Le chĂȘne Ă sa feuille de cuivre, L'Ă©rable Ă sa feuille de sang. * Les derniĂšres, les plus rouillĂ©es, Tombent des branches dĂ©pouillĂ©es : Mais ce n'est pas l'hiver encor. * Une blonde lumiĂšre arrose la nature Et, dans l'air tout rose, On croirait qu'il neige de l'or. |
Déposé par poutounou le 25/09/2016Automne en forĂȘt -* Un Ă©cureuil sur la bruyĂšre Se lave avec de la lumiĂšre Une feuille morte descend Doucement portĂ©e par le vent Et le vent balance la feuille Juste au-dessus de l'Ă©cureuil Le vent attend pour la poser LĂ©gĂšrement sur la bruyĂšre Que l'Ă©cureuil soit remontĂ© Sur le chĂȘne de la clairiĂšre OĂč il aime se balancer Comme une feuille de lumiĂšre. * Maurice CarĂȘme (1899-1978) |
Déposé par poutounou le 20/09/2016Chers amis des animaux, * Laissez-moi vous raconter lâhistoire dâAĂŻna. * Quand nous l'avons secourue, elle Ă©tait trĂšs maigre, avait deux terribles tumeurs et une patte fracturĂ©e. Son Ă©tat de fragilitĂ© ne permettait aucune intervention chirurgicale. Nous lui avons donc laissĂ© le temps de se refaire une santé⊠* Une fois ses forces retrouvĂ©es, AĂŻna a pu subir une opĂ©ration. Notre vĂ©tĂ©rinaire lâa stĂ©rilisĂ©e, lui a retirĂ© ses tumeurs et lâa amputĂ©e de sa patte quâil Ă©tait malheureusement impossible de sauver. * Aujourd'hui AĂŻna se remet doucement, grĂące Ă sa bravoure exemplaire et au soutien sans faille de notre Ă©quipe. On peut dire que cette gentille chienne porte bien son nom... AĂŻna signifie « vie » en malgache ! * AĂŻna est une championne, elle nâabandonne pas. * Et nous non plus⊠|
Déposé par poutounou le 15/09/2016La vie est faite de "charmantes fleurs" mais aussi d'Ă©pines et de cailloux... * La Mort et la Vie * Si la mort est le but, pourquoi donc sur les routes Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ? Et lorsqu'au vent d'automne elles s'envolent toutes, Pourquoi les voir partir d'un oeil momifiĂ© de pleurs ? * Si la vie est le but, pourquoi donc sur les routes Tant de pierres dans l'herbe et d'Ă©pines aux fleurs, Que, pendant le voyage, hĂ©las ! nous devons toutes Tacher de notre sang et mouiller de nos pleurs ? * Louise-AngĂ©lique BERTIN (1805-1863) |
Déposé par poutounou le 11/09/2016C'est vrai qu'il est bon d'aimer ; aimer un chien, un chat, des oiseaux, un hĂ©risson, " une puce", la musique, les poĂšmes, celui ou celle qui partage notre vie... Il est simplement bon d'aimer... * Comme il est bon d'aimer * Il suffit d'un mot Pour prendre le monde Au piĂšge de nos rĂȘves. Il suffit d'un geste Pour relever la branche, Pour apaiser le vent. Il suffit d'un sourire Pour endormir la nuit, DĂ©livrer nos visages De leur masque d'ombre. Mais cent milliards de poĂšmes Ne suffirait pas Pour dire Comme il est bon d'aimer * Jean-Pierre SimĂ©on |
Déposé par poutounou le 06/09/2016Je veux la mĂȘme et je ne la tuerai pas ; promis ! J'en ferai profiter tout le monde... * La Poule aux oeufs d'or * L'avarice perd tout en voulant tout gagner. Je ne veux, pour le tĂ©moigner, Que celui dont la Poule, Ă ce que dit la fable, Pondait tous les jours un oeuf d'or. Il crut que dans son corps elle avait un trĂ©sor. Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable A celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien, S'Ă©tant lui-mĂȘme ĂŽtĂ© le plus beau de son bien. Belle leçon pour les gens chiches : Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus Qui du soir au matin sont pauvres devenus Pour vouloir trop tĂŽt ĂȘtre riches ? * Jean de La Fontaine Mes poĂ©sies prĂ©fĂ©rĂ©es |
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