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En hommage à
CANICHESimba
Il est né le:17/11/2001
Il nous a quittés le:23/09/2017
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En hommage à
Simba
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715 Fleurs
Déposé par choupinou Seul l'amour permet de rejoindre la blessure de celui qui souffre pour atteindre la racine de son mal.L'amour blesse,mais il y a de ces blessures délicieuses qu'une éternité ne saurait cicatrisé Déposé par choupinou Tu vois ce moment entre le sommeil et le réveil, ce moment où on se souvient d'avoir rêvé ? C'est là que je t'aimerai toujours, c'est là que je t'attendrai. Déposé par choupinou Dans le silence de la nuit, les étoiles murmurent et doucement descendent pour entrer dans nos rêves, avant de repartit délicatement avant le lever du jour Déposé par choupinou “La nuit, on imagine ce qu'on désire et tout paraît possible. Au grand jour, l'imagination pâlit. La nuit, on voit des choses inexistantes et on y croit.” car c'est là que viennent nos petits anges Déposé par choupinou au fond de mon âme se dissimile une petite flamme. Elle se nomme" Esperance, rien, n'y personne n'arrivera à l'éteindre". Nous nous retrouverons, attend moi mon ange adoré Déposé par choupinou J'ai un soleil dans mon coeur.Il me réchauffe quand j'ai froid,m'éclaire dans les moments sombres,me booste de ma tristesse quand je lâche.C'est l'espoir.. de te revoir toi qui vit dans mon coeur 💖🐾 Déposé par choupinou Dans l'ombre, mais a jamais dans la lumière de notre coeur vit nos petits amours,ils continuent de battre pour l'éternité Déposé par choupinou Tendre pensée et câlins en ce triste jour de ton anniversaire Simba mon petit ange d'amour et de lumière |
265 messages
Déposé par poutounou le 30/09/2018Et oui, nous sommes en Automne ! Et, ensuite, il y aura l'hiver...!!! * Repas du matin * Dans ce lait où fleurit le printemps des prairies, Et le sucre où l'hiver des betteraves brille, dans le pain qui concentre les moissons d'été, Et dans la confiture où la maturité De l'automne à ta bouche joyeuse est donnée, * Trouve la saveur des journées Et la joie diverse des mois Qui nous amènent trois par trois Les saisons dont la belle ronde Sans cesse tourne autour du monde. * Marie Gevers ("Antoinette" - Buschmann éditeur, 1925) |
Déposé par ovanek le 23/09/2018💖 💖 6 💖 💖 La fleur la plus belle perd un jour de sa beauté mais notre fidèle rencontre garderas sa splendeur pour l'éternité 💖 ❤ 💖 Lorsque deux nobles cœurs se sont vraiment aimés Leur amour est plus fort que la mort elle-même Cueillons les souvenirs que nous avons semés Et l'absence après tout n'est rien lorsque l'on s'aime... je t'aime mon Chien 💖 ❤ 💖 En promenade sur les sentiers, tu marchais à mes côtés .... Maintenant tu es toujours présent ....et m’accompagne dans mes pensées et tes pas resterons gravé dans mon Cœur à tout jamais…. 💖 💖 💖 7 💖 💖 ** Complicité ** Que de complicité partagée par cet amour inégalé Que ton cœur nous a donné et ne cessera de continuer Ton élégance si naturelle Ton dévouement si fidèle Nous avons laissé une telle empreinte Qu’à notre peine manque une étreinte Quand ton âme s’en est allée Et que le calme s’est installé La détresse de ce silence marque à jamais ton importance Ton image restera telle Une immense étincelle Qui jamais s’éteindra et ta place tu garderas ** pensée ** 💖 |
Déposé par choupinou le 23/09/2018pour toi mon beau SIMBA ,il y a 1 an tu t'en allais tous la-bas ,dans ce merveilleux pays ,ou tout est si beau ,si magnifique,pleins de couleurs,1 an ou le coeur de maman,papa Greg,Mel, Max,et mon coeur,celui de ta tante choupinou ont pleuré ,mais aujourd'hui de cette triste journée,reste dans notre âme le réconfort,de te savoir toujours près de nous ce mauvais jour laisse place a de nombreux souvenirs indélébiles a jamais inscrit dans nos mémoire,c'est les plus beaux et merveilleux instant que l'on prend ,on écoute ,on se souvient ,on sourit,les silences accompagnaient des chants des oiseaux ,puis un arrive pas loin ,mais tout près ,il vous regarde est dit: voyez je suis là près de vous,observez et regardez,il y a pleins de signe je suis aussi le papillon qui vous survole et vous suit,oui regardez ,je suis là....Douces caresses petit ange SIMBA, mon petit trésor,doux câlins; Tendres pensées a toi ,nous t'aimons,je t'aime en ce jour anniversaire si difficile du souvenir,tu restes dans mon coeur pour l'éternité,et je ne t'oublie pas ta tante babeth allias choupinou (celibab,cyprien,pouilledamour,maclo) je sais que c'est dur,les souvenirs afflux...Pourquoi tant de souffrance et de douleur,qui vous pince en pleine poitrine.... je pense bien a toi en ce jour petit ange Toi Toi c’est un mot Toi c’est une voix Toi c’est tes yeux et c’est ma joie Toi c’est si beau Toi c’est pour moi Toi c’est bien là et je n’y crois Toi c’est soleil Toi c’est printemps Toi c’est merveille de chaque instant Toi c’est présent Toi c’est bonheur Toi c’est arc-en-ciel dans mon coeur Toi c’est distant… Toi c’est changeant… Toi c’est rêvant et esquivant… Toi c’est pensant… Toi c’est taisant… Toi c’est tristesse qui me prend… Toi c’est fini. Fini ? Pourquoi ? Toi c’est le vide dans mes bras… Toi c’est mon soleil qui s’en va… Et moi, je reste, pleurant tout bas. Esther Granek, |
Déposé par poutounou le 23/09/2018Oh les bons marrons chauds !!! * L'automne * On voit tout le temps, en automne Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou ; C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. * Lucie Delarue-Mardrus |
Déposé par poutounou le 16/09/2018C'est un beau matin de l'immortel été ! * Aube * Un invisible oiseau dans l’air pur a chanté. Le ciel d’aube est d’un bleu suave et velouté. * C’est le premier oiseau qui s’éveille et qui chante. Écoute ! Les jardins sont frémissants d’attente. * Écoute ! Un autre nid s’éveille, un autre nid, Et c’est un pépiement éperdu qui jaillit. * Qui chante le premier ? Nul ne le sait. C’est l’aurore. Comme un abricot mûr le ciel pâli se dore. * Qui chante le premier ? Qu’importe ? On a chanté. Et c’est un beau matin de l’immortel été. * Cécile Périn ("Variations du coeur pensif" - Editions Sansot, 1911) |
Déposé par poutounou le 09/09/2018Lavons nos coeurs de nos larmes... * Il faut laver ce que tu dis ... * Il faut laver Ce que tu dis * les galets blancs Les planètes * Il faudrait laver Le ciel et la pluie * Pour que l'amour rutile sous l'averse * Il faut laver ton regard Laver le jour à grande eau * Laver ton coeur De tes larmes * Si tu veux lire enfin Le monde en clair dans la fenêtre. * Hélène Cadou ("La mémoire de l'eau" - éditions Rougerie, 1993) |
Déposé par poutounou le 02/09/2018Chanson de Jean-Jacques Lafon, légèrement revisitée * Ode à nos anges ! * Ils voient * Ils vivent heureux, au clair d'un rêve, Qui va plus loin que nos regards. A l'heure où le matin se lève Et ensoleille les miroirs, Ils s'en vont caresser les roses, Au milieu des parfums de pluie. Si ils ont les paupières closes, C'est pour mieux respirer la vie. * Ils voient plus loin qu'avec les yeux, Sans la lumière de Dieu, Les vraies couleurs du monde. Ils voient, plus vrai qu'un arc-en-ciel, L'amour que nous avons pour eux. * Quand ils effleurent nos visages, Je sais qu'ils lisent du bout des truffes, Tous les secrets, les paysages, Qui dorment au plus profond de nous. Et même si, dans les rues, nous les guidons, C'est toujours eux qui nous rassurent, Lorsque nous marchons au bord du vide, Ou que nous nous cognons à des murs * Ils voient plus loin qu'avec les yeux, Sans la lumière de Dieu, Les vraies couleurs du monde. Ils voient plus vrai qu'un arc-en-ciel, L'amour que nous avons pour eux. * Ils voient plus vrai qu'avec les yeux, L'amour que nous avons pour eux. |
Déposé par poutounou le 26/08/2018Extrait de la "chanson sans paroles" de Jacques Brel (un peu revisitée) * Chanson Sans Paroles * J'aurais aimé mon bel Ange T'écrire une chanson Sur cette mélodie Rencontrée une nuit J'aurais aimé mon bel Ange Rien qu'au point d'Alençon T'écrire un long poème T'écrire un long " je t'aime " * Je t'aurais dit " amour " Je t'aurais dit " toujours " Mais de mille façons Mais par mille détours Je t'aurais dit " partons " Je t'aurais dit " brûlons" Brûlons de jour en jour De saisons en saisons " |
Déposé par poutounou le 19/08/2018Tout à l'envers !!! Que c'est drôle !!! * Le monde à l'envers * Un jour où je dormais les yeux ouverts, J'ai rêvé qu’après un grand tremblement de mer, Le monde entier fonctionnait à l'envers, Les Esquimaux se retrouvèrent en paréos et Les Hawaïens dans des igloos, Les libellules rampaient comme des limaces, Les tortues fendaient l'air de leur carapace, Les escargots filaient à toutes pattes et Les zèbres pesants laissaient passer les mille-pattes, Les poissons perchaient dans les bois, Les oiseaux nageant chantaient sous l'eau à pleine voix, Les crabes marchaient droit, Les arbres plantaient leurs racines dans l'espace, Les nuages se roulaient dans la mer et Les vagues bruissaient dans le ciel, Et moi, je marchais à travers tout cela, La tête en bas, et tout émerveillée, Je souriais de tous mes orteils. * Lucie Spède |
Déposé par poutounou le 12/08/2018Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rêvons de nos Anges !!! * Le petit rêve * C’est un petit rêve léger Un rêve bien plié sous mon oreiller C’est un rêve doux et chaud Qui va pieds nus dans l’herbe fraîche, Un rêve transparent Qui glisse entre les yeux Et se blottit sous les paupières. C’est un rêve coloré Qui murmure encore en moi Quand le soleil ouvre ma porte. C’est un petit rêve léger Qui accompagne ma journée. * Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - éditions Soc et Foc) |
Déposé par Cupidon le 10/08/2018De nombreuses années avant sa mort, Bryce Bond, personnalité médiatique célèbre à New York devenu parapsychologue, raconta une histoire qui lui était personnelle. Voici son témoignage : "Un jour, après une grave allergie alimentaire, je fus amené en trombes à l’hôpital. Je me souvient être soudainement passé dans un long tunnel, vers une lumière brillante, puis j'entendis un aboiement, et un chien que j’avais eu autrefois courrait vers moi. Quand je l’ai vu, ce fut un torrent d’émotions ! Des larmes ont rempli mes yeux. Il a sauté dans mes bras, en léchant mon visage. Comme je le serrais dans mes bras, je le trouvais plus réel que jamais ! Je pouvais sentir son odeur, le toucher, entendre son souffle, et sentir sa grande joie de me retrouver ! J’ai mis mon chien sur le sol, et j’ai voulu serrer mon beau-père dans mes bras, quand une voix très forte s'est faite entendre dans ma conscience ! « Pas encore », dit-elle ! J’ai crié, « pourquoi? “ et cette voix intérieure m’a dit : “Qu’as-tu appris, et qui as-tu aidé ?” Je suis en stupéfaction ! La voix semble être autant intérieure qu’extérieure. Tout s’est arrêté, pendant un instant. J’ai du penser à ce qui m’avait été demandé. Je n’ai pas pu répondre ce que j’ai appris, mais j’ai pu dire qui j’avais aidé. Je sentais la présence de mon chien autour de moi, tout en réflechissant à ces deux questions. Puis j’ai entendu d’autres aboiements, et d’autres chiens sont apparus, des chiens que j’avais avant. Et je suis resté là, comme ça, pendant ce qui m’a semblé être une éternité. Je me disais :' Je veux serrer dans mes bras ceux que j’aime, être absorbé par cet univers, m’y fondre. Je veux rester là.' La sensation de ne pas vouloir revenir sur terre me submergeait ! Bryce a aussi été accueilli par les membres de sa famille qui sont morts avant lui. Il les a vu plus jeunes, plus en forme que la dernière fois qu’il les avait vu. Puis il s’est senti repartir par le tunnel dont il venait, et il senti qu’on lui enfonçait une seringue dans le bras… "Bienvenue sur terre". Il était mort pendant dix minutes. (source : www.macrolivres.com/fiches/les_near_deat...es_temoignages_3.php ) |
Déposé par poutounou le 05/08/2018Trop drôle cette version de la cigale et la fourmi !!! * La fourmi et la cigale * "Fini, fini !" Dit la fourmi. "Au diable la parcimonie ! Dès aujourd’hui Je convie Toutes cigales affranchies A me chanter leurs mélodies, Et nous fêterons, en compagnie, La vie qui bouge, La vie qui fuit !" * "Holà, holà !" Fit la cigale Poussant un cri très vertical. "Pour moi, adieu le carnaval ! L’hiver, l’hiver m’a tant appris, Et le souci tant rétrécie, Que j’ai rangé toutes mes rêveries Pour m’établir En Bourgeoisie !" * Andrée Chedid |
Déposé par poutounou le 29/07/2018Les Anges c'est fait pour se noyer dans de beaux rêves... * La trompe de l'éléphant * La trompe de l'éléphant, c'est pour ramasser les pistaches : pas besoin de se baisser. * Le cou de la girafe, c'est pour brouter les astres : pas besoin de voler. * La peau du caméléon, verte, bleue, mauve, blanche, selon sa volonté, c'est pour se cacher des animaux voraces : pas besoin de fuir. * La carapace de la tortue, c'est pour dormir à l'intérieur, même l'hiver : pas besoin de maison. * Le poème du poète, c'est pour dire tout cela et mille et mille et mille autres choses : pas besoin de comprendre. * Alain Bosquet ("Le cheval applaudit" - Enfance heureuse, éditions Ouvrières, 1977) |
Déposé par poutounou le 22/07/2018C'est vrai qu'elle est belle cette terre ! Il faut la préserver coûte que coûte !!! * J'aime cette terre * Même si j'étais un oiseau avec mon gosier enroué je chanterais cette terre fouettée par les tempêtes ces fleuves où déferlent nos colères et nos peines ce vent furieux qui n'en finit pas de souffler et cette aube infiniment tendre venue de la forêt... Enfin avec la mort je laisserais mes plumes se décomposer dans la terre Ah! pourquoi mes yeux sont-ils toujours embués de larmes Parce que j'aime cette terre d'un amour très profond... * Ai Qing - 1938 (traduction : Zhang Yunsh) |
Déposé par poutounou le 15/07/2018Il est où le "chemin de clarté" ??? C'est peut-être le chemin du coeur !!! * Le veilleur solitaire * Il y a toujours dans la nuit de la ville une petite fenêtre qui brille très loin au bord du ciel une fenêtre au loin, une lampe qui brûle, un homme ou peut-être un enfant penché sur la page d'un livre où les mots brûlent et brillent. Et le cœur de l'homme ou de l'enfant brûle d'un sang plus vif, s'exalte, s'illumine. * Il y a toujours au bord du ciel un veilleur solitaire qui cherche dans la nuit son chemin de clarté. * Jean Joubert ("La maison du poète" - Pluie d'étoiles éditions, 1999) |
Déposé par poutounou le 08/07/2018Et oui ! C'est ça la vie... * Festins L'oiseau a mangé le ver Le renard a mangé l'oiseau Le loup a mangé le renard L'ours a mangé le loup L'homme a mangé l'ours Et le ver mangera l'homme et tout va recommencer Le jour mangera la nuit La nuit mangera le jour. anonyme (réf "Anthologie de poèmes sur la nature, l'homme et son environnement" - Jean-Marie Henry - éditions Rue du monde). |
Déposé par poutounou le 01/07/2018On ferme les yeux et on s’imagine ce matin d’été à la ferme… * MATIN D'ETE A LA FERME * Les pigeons dans le ruisseau clair Prennent leur petit déjeuner. Le chat bâille et renifle l'air En se frottant le bout du nez. Les capucines sur le bord De la fenêtre et du sommeil Déplissent leurs pétales d'or Pour dire bonjour au soleil. L'hirondelle sous la corniche Pousse un cri aigu dans le vent. Le chien s'étire dans sa niche Et gobe une mouche en rêvant. Le petit âne va partir Au village avec ses couffins. Un jour nouveau va se bâtir Et l'on n'en verra pas la fin. * Marguerite-Marie Peyraube |
Déposé par poutounou le 24/06/2018Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre...Avec tout l'amour que nous donnons et que nous donnent nos Anges, nous existons et nous vivons...!!! * Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent (extrait) * Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; Ce sont ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front. Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime. Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime. Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. C'est le prophète saint prosterné devant l'arche, C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche. Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins. Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains. Car de son vague ennui le néant les enivre, Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre. Inutiles, épars, ils traînent ici-bas Le sombre accablement d'être en ne pensant pas. * Victor Hugo ("Les Châtiments" - 1844) |
Déposé par choupinou le 21/06/2018Début d'été Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage, J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis, Loin des chemins poudreux, à demeurer assise Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse, Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse. Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi, Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe, Le puceron qui grimpe et se pende au brin d’herbe, La chenille traînant ses anneaux veloutés, La limace baveuse aux sillons argentés, Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole. Ensuite je regarde, amusement frivole, La lumière brisant dans chacun de mes cils, Palissade opposée à ses rayons subtils, Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ; Et lorsque je suis lasse je me laisse endormir, Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir, Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette, Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette. Elle me siffle la mélodie de ton amour Qui me dit que tu seras là près de moi pour toujours. Théophile Gautier (1811-1872), , |
Déposé par poutounou le 17/06/2018On parle souvent des "mamans de coeur", moins souvent des "papas de coeur". Pourtant ils souffrent comme nous de l'absence de leurs petits Anges. Aujourd'hui c'est la fête des pères ; alors souhaitons une bonne fête à tous les "papas de coeur" du cimetière virtuel... * Quelle belle rencontre !!! * Rencontre * Madame la pianiste, Dans les rues plutôt tristes, Promenait ses mélodies, Comme chaque lundi … Et monsieur le poète, Des rêves plein la tête, Tenait en laisse, lui, Des poèmes gentils… Ils se sont rencontrés Et, quelques mois après, En plein temps des moissons, Sont nées… trente-six chansons ! * Robert Gélis ("En faisant des galipoètes" - Editions Magnard, 1983) |
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