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En hommage à
New Diego dit Boubou
Il est né le:23/11/2011
Il nous a quittés le:23/07/2019
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Déposé par Cupidon le 29/09/2019J'Ă©tais près de ton lit la nuit dernière, je suis venu jeter un coup d’œil. J'ai pu voir que tu pleurais, tu n'arrivais pas Ă dormir. J'ai gĂ©mi tendrement alors que tu essuyais une larme, « C'est moi, je ne t'ai pas quittĂ©e, je vais bien, je suis lĂ . » J'Ă©tais près de toi pour le petit-dĂ©jeuner, je te regardais servir le cafĂ©, Tu Ă©tais en train de penser aux nombreuses fois, oĂą tes mains s'Ă©taient Ă©tendues jusqu'Ă moi. J'Ă©tais avec toi dans les magasins aujourd'hui, tes bras devenaient douloureux, J'ai rĂŞvĂ© très fort que je portais tes paquets, j'aurais aimĂ© pouvoir faire plus. J'Ă©tais avec toi près de ma tombe aujourd'hui, tu t'en occupes avec tant de soin. Je veux t'assurer Ă nouveau, que je ne suis pas Ă©tendu lĂ . Je marchais Ă tes cĂ´tĂ©s sur le chemin de la maison, quand tu tâtonnais pour trouver tes clĂ©s. J'ai posĂ© ma patte doucement sur toi, j'ai souri et dit "c'est moi." Tu avais l'air tellement Ă©puisĂ©e, tu t'es Ă©croulĂ©e dans un fauteuil. J'ai essayĂ© si fort de te faire savoir, que j'Ă©tais lĂ . C'est possible pour moi, d'ĂŞtre si proche de toi tous les jours. De te dire sans l'ombre d'un doute, "Je ne suis jamais parti." Tu t'es assise lĂ en silence, puis tu as souri, je crois que tu savais... Dans la tranquillitĂ© de cette soirĂ©e, j'Ă©tais tout près de toi. Le jour se termine... Je souris et te regarde bailler et je dis "Bonne nuit,je t'aime et je veille sur toi, Ă demain matin." Et quand l'heure sera venue pour toi de me rejoindre, Je me prĂ©cipiterai pour te saluer et nous nous tiendrons, cĂ´te Ă cĂ´te. J'ai tant de choses Ă te montrer, tu auras tant de choses Ă voir. Sois patiente, vis ton voyage dehors... puis rentre Ă la maison pour ĂŞtre avec moi... A jamais. |
Déposé par Cupidon le 28/09/2019Petite foule dense Autour d’un corps s’endormant Douceur immense Pour le dĂ©part d’un parent Calmement Peint aux couleurs de l’artifice Des bleus lisses et roses et blancs Et lentement Visages tendres sur l’herbe glissent Se sourient en chuchotant Et sans le moindre tourment Ils fĂŞtent mon enterrement Cendres folles et s’envolent Sous les yeux pâles et contents Et s’unissent aux lucioles Pour vivre un dernier instant Et Ă jamais Restent en suspens Et j’ai souvent souhaitĂ© Partir avant les miens Pour ne pas hĂ©riter De leur flamme qui s’éteint Et m’en aller En gardant le sentiment Qu’ils vivront Ă©ternellement Et simplement Qu’ils fassent que la nuit soit claire Comme aux feux de la Saint-Jean Que leurs yeux soient grands ouverts Pour fĂŞter mon enterrement Père et mère, sĹ“urs et frères Je vous aime puissamment N’adresser aucune prière OĂą que j’aille je vous attends La poussière Vit hors du temps Il faut rester Ă la lumière Dansez, buvez en me berçant Que je vous aime en m’endormant Daniel Balavoine "Partir avant les miens"" |
Déposé par Cupidon le 25/09/2019Je suis debout au bord de la plage. Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'ocĂ©an. Il est la beautĂ©, il est la vie. Je le regarde jusqu'Ă ce qu'il disparaisse Ă l'horizon. Quelqu'un Ă mon cĂ´tĂ© dit : "Il est parti !" Parti ? Vers oĂą ? Parti de mon regard, c'est tout... Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi,pas en lui. Et juste au moment oĂą quelqu'un près de moi dit : "Il est parti !", il en est d'autres qui, le voyant poindre Ă l'horizon et venir vers eux, s'exclament avec joie : "Le voilĂ !"... C'est cela la mort. Auteur : William Blake |
Déposé par choupinou le 24/09/2019Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon coeur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blĂŞme, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà , delĂ , Pareil Ă la Feuille morte. Paul Verlaine |
Déposé par tazounette le 23/09/20192 mois aujourd'hui de manque de toi 2 mois de vide 2 mois ....... Je t'aime mon Boubou |
Déposé par poutounou le 22/09/2019Et voilĂ la fin de l’étĂ©Â !!! L’automne s’en vient Ă grands pas !!! Et il faut commencer Ă se couvrir un peu plus… Brrrrr... * L'automne * Voici venu le froid radieux de septembre : Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ; Mais la maison a l'air sĂ©vère, ce matin, Et le laisse dehors qui sanglote au jardin. * Comme toutes les voix de l'Ă©tĂ© se sont tues ! Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ? Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois Que la bise grelotte et que l'eau mĂŞme a froid. * Les feuilles dans le vent courent comme des folles ; Elles voudraient aller oĂą les oiseaux s'envolent, Mais le vent les reprend et barre leur chemin Elles iront mourir sur les Ă©tangs demain. * Le silence est lĂ©ger et calme ; par minute Le vent passe au travers comme un joueur de flĂ»te, Et puis tout redevient encor silencieux, Et l'Amour qui jouait sous la bontĂ© des cieux * S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes, Et la vieille maison qu'il va transfigurer Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par choupinou le 19/09/2019c'est un mot joli qui vient de l'enfance un mot ennemi de l'indiffĂ©rence c'est un mot très court que l'on nous a appris qui mĂŞle a la fois le coeur et l'esprit bien qu'il soit passĂ© dans nos habitudes il est le reflet de nos gratitudes il sait ĂŞtre doux tout en Ă©tant fort, et il est reçu tel un rĂ©confort. J'ai donc le grand plaisir,pour vous aujourd'hui avec du retard mais sĂ»rement,de prononcer,ce seul petit mot MERCI MERCI de m'avoir permis de le dire, de vous dire MERCI Un petit ĂŞtre cher ne vous quitte jamais,il vit au plus profond de votre âme,de votre coeur et pour le revoir,il suffit de fermer les yeux,de penser a lui très fort a tout nos petits amours MERCI pour votre soutien,de votre gentillesse MERCI d'ĂŞtre toujours prĂ©sent ,de votre amour pour l' anniversaire de mon petit trĂ©sors,ma douce Polka ,par vos fleurs,messages,bougies MERCI pour elle ,MERCI pour moi,elle vous en sera toujours reconnaissante,tout comme moi MERCI choupinou |
Déposé par poutounou le 15/09/2019C’est la vie qui nous blesse le coeur et les yeux lorsque nous perdons un de nos Anges...et pourtant nous continuons Ă marcher, ne jamais s’arrĂŞter, supportant la souffrance comme on peut !!! * C'est La Vie – Marc Lavoine * Tous les matins, c'est la mĂŞme corrida Lever la tĂŞte, ouvrir les bras Tous les matins, c'est le mĂŞme numĂ©ro Trouver l'amour, chercher les mots * Je suis coincĂ© comme un Ă©vadĂ© Faut marcher, ne jamais s'arrĂŞter Je suis piĂ©gĂ©, comme un condamnĂ© A marcher, ne jamais se retourner * C'est la vie, la vie c'est du vent Qui nous souffle les rĂŞves d'enfant C'est la nuit qui descend, C'est jamais comme avant Il ne faut plus faire semblant, attends C'est la vie, la vie qui le veut Qui nous blesse, le coeur et les yeux C'est la nuit qui retombe Comme la pluie et les bombes Il ne faut plus faire semblant, attends * Tous les matins c'est le mĂŞme cinĂ©ma Tendre les mains, croiser les doigts Tous les matins, c'est la mĂŞme comĂ©die Chercher quelqu'un, trouver celle ou celui qui * Je suis piĂ©gĂ© comme un naufragĂ© Faut marcher, ne jamais s'arrĂŞter Je suis coincĂ©, comme un rĂ©voltĂ© A marcher, jamais se retourner * C'est la vie, la vie c'est du vent Qui nous souffle les rĂŞves d'enfant C'est la nuit qui descend, C'est jamais comme avant Il ne faut plus faire semblant, attends C'est la vie, la vie qui le veut Qui nous blesse, le coeur et les yeux C'est la nuit qui retombe Comme la pluie et les bombes Il ne faut plus faire semblant, attends |
Déposé par ovanek le 11/09/2019❤ đź’– đź’– đź’– ❤ đź’– đź’– đź’– 4 đź’– đź’– ** Ă Nouveau ** Mon chien que j'aimais bien Est parti pour un beau et long voyage Il est parti dans des contrĂ©es D'oĂą l'on ne revient jamais Nous l'aimions bien notre chien Et c'est avec une certaine peine Que je peux m'exprimer Nous Ă©tions lui et moi plus que des amis Nous avions une certaine intimitĂ© On se regardait et l'on se comprenait Sans besoin de parler Comme seul peuvent le faire ceux qui s'aiment... Et nous nous savions Nous aimer.. Ami ! Un jour A nouveau nous serons rĂ©unis **** PensĂ©e **** đź’– ❤ đź’– |
Déposé par poutounou le 08/09/2019Jolie chanson sur l’espoir... Rester debout mais Ă quel prix ??? Debout peu importe le prix !!! * Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie – Etienne Daho * Un matin comme tous les autres Un nouveau pari Rechercher un peu de magie Dans cette inertie morose * Clopin clopan sous la pluie Jouer le rĂ´le de sa vie Puis un soir le rideau tombe C'est pareil pour tout l'monde * Rester debout mais Ă quel prix Sacrifier son instinct et ses envies Les plus essentielles * Mais tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Plus confidentiel * Pourquoi vouloir toujours plus beau Plus loin plus haut Et vouloir dĂ©crocher la lune Quand on a les Ă©toiles * Quand les certitudes s'effondrent En quelques secondes Sache que du berceau Ă la tombe C'est dur pour tout l'monde * Rester debout mais Ă quel prix Sacrifier son instinct et ses envies Les plus confidentielles * Mais tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie C'est providentiel * Debout peu importe le prix Suivre son instinct et ses envies Les plus essentielles * Tu peux exploser aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Non accidentel * Oui tout peut changer aujourd'hui Et le premier jour du reste de ta vie Plus confidentiel |
Déposé par poutounou le 01/09/2019Poème de Mr. de LAMARTINE, un peu triste mais tellement beau : « On entend, dans l’espace, les choeurs mystĂ©rieux de l’Ange qui passe... » * La tristesse * L'âme triste est pareille Au doux ciel de la nuit, Quand l'astre qui sommeille De la voĂ»te vermeille A fait tomber le bruit ; * Plus pure et plus sonore, On y voit sur ses pas Mille Ă©toiles Ă©clore, Qu'Ă l'Ă©clatante aurore On n'y soupçonnait pas ! * Des Ă®les de lumière Plus brillante qu'ici, Et des mondes derrière, Et des flots de poussière Qui sont mondes aussi ! * On entend dans l'espace Les choeurs mystĂ©rieux Ou du ciel qui rend grâce, Ou de l'ange qui passe, Ou de l'homme pieux ! * Et pures Ă©tincelles De nos âmes de feu, Les prières mortelles Sur leurs brĂ»lantes ailes Nous soulèvent un peu ! * Tristesse qui m'inonde, Coule donc de mes yeux, Coule comme cette onde OĂą la terre fĂ©conde Voit un prĂ©sent des cieux ! * Et n'accuse point l'heure Qui te ramène Ă Dieu ! Soit qu'il naisse ou qu'il meure, Il faut que l'homme pleure Ou l'exil, ou l'adieu ! * Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) |
Déposé par tazounette le 26/08/2019aujourd'hui 23 aoĂ»t 2019 1 mois que tu as mis tes ailes 1 mois de manque de toi 1 mois de vide 1 mois ...... Je t'aime mon Boubou tu me manques tellement |
Déposé par poutounou le 25/08/2019Le cri tinte l’obscur et triste adieu de quelque vie Ă©teinte…. * Le cri * Près d'un Ă©tang dĂ©sert, oĂą dort une eau brunie, Un rai du soir s'accroche au sommet d'un roseau ; Un cri s'Ă©coute, un cri dĂ©sespĂ©rĂ© d'oiseau, Un cri pauvre et perdu dans la plaine infinie. * Comme il est faible et frĂŞle et peureux et fluet ! Et comme avec tristesse il se traĂ®ne et s'Ă©coute, Et comme il se rĂ©pète et comme avec la route Il s'enfonce et se perd dans l'horizon muet ! * Et comme il marque l'heure, au rythme de son râle, Et comme, en son accent minable et souffreteux, Et comme, en son Ă©cho languissant et boiteux, Se plaint infiniment la douleur vespĂ©rale ! * Il est si doux parfois qu'on ne le saisit pas. Et nĂ©anmoins toujours, et sans fatigue, il tinte L'obscur et triste adieu de quelque vie Ă©teinte ; Il dit les pauvres morts et les pauvres trĂ©pas : * La mort des fleurs, la mort des insectes, la douce Mort des ailes et des tiges et des parfums ; Il pleure au souvenir des vols qui sont dĂ©funts Et qui gisent, cassĂ©s, dans l'herbe et dans la mousse. * Émile VERHAEREN (1855-1916) |
Déposé par poutounou le 18/08/2019« Paradis oĂą le coeur donne ses rendez-vous... » * Le sommeil * Les perdus, les absents, les morts que fait la vie, Ces fantĂ´mes d'un jour si longuement pleurĂ©s, Reparaissent en rĂŞve avec leur voix amie, Le piège Ă©tincelant des regards adorĂ©s. * Les amours prisonniers prennent tous leur volĂ©e, La nuit tient la revanche Ă©clatante du jour. L'aveu brĂ»le la lèvre un moment descellĂ©e. Après le dur rĂ©el, l'idĂ©al a son tour ! * Ă” vie en plein azur que le sommeil ramène, Paradis oĂą le coeur donne ses rendez-vous, N'es-tu pas Ă ton heure une autre vie humaine, Aussi vraie, aussi sĂ»re, aussi palpable en nous, * Une vie invisible aussi pleine et vibrante Que la visible vie oĂą s'Ă©touffent nos jours, Cette vie incomplète, inassouvie, errante, S'ouvrant sur l'infini, nous dĂ©cevant toujours ? * Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895) |
Déposé par poutounou le 11/08/2019Un Paradis oĂą « l'infini flotte dans l'Ă©ternel », comme le Paradis blanc de nos Anges !!! * Savez-vous pas... * Savez-vous pas quelque douce retraite, Au fond des bois, un lac au flot vermeil, OĂą des palmiers la grande feuille arrĂŞte Les bruits du monde et les traits du soleil - Oh ! je voudrais, loin de nos vieilles villes, Par la savane aux ondoyants cheveux, Suivre, en rĂŞvant, les Ă©cureuils agiles, Et voir sauter, sur les branches mobiles, L'ara de pourpre et les bengalis bleus ! * Savez-vous pas, sur les plages lointaines OĂą n'ont jamais passĂ© les matelots, Une Ă®le heureuse aux suaves haleines, Bouquet de fleurs effeuillĂ© sur les flots ? - Oh ! je voudrais, seul avec ma pensĂ©e, Jetant au vent la poussière des jours, Sentir mon âme aux vagues balancĂ©e, Et m'endormir sur l'onde cadencĂ©e Comme un enfant que l'on berce toujours ! * Savez-vous pas, loin de la froide terre, LĂ -haut ! lĂ -haut ! dans les plis du ciel bleu, Un astre d'or, un monde solitaire Roulant en paix sous le souffle de Dieu ? - Oh ! je voudrais une planète blonde, Des cieux nouveaux, d'Ă©tranges rĂ©gions, OĂą l'on entend, ainsi qu'un vent sur l'onde, Glisser la nuit, sous la voĂ»te profonde, Le char brillant de constellations ! * OĂą fuir ? oĂą fuir ? Par les routes humaines Le sable est dur et le soleil est lourd. Ma bouche ardente a tari les fontaines Et l'arbre est mort oĂą j'ai cueilli l'amour. - Oh ! je voudrais, loin du temps et des choses, DĂ©barrassĂ© de tout lien charnel, Courir joyeux dans les mĂ©tamorphoses, Puis me plonger Ă la source des causes, OĂą l'Infini flotte dans l'Éternel ! * Louis BOUILHET (1822-1869) |
Déposé par ourson le 08/08/2019Je me suis allongĂ© par terre, j'ai laissĂ© la peur me recouvrir, et essayĂ© de continuer Ă respirer pendant qu'elle me secouait comme un chien secoue un rat. |
Déposé par ourson le 06/08/2019Hier, j'Ă©tais un chien. Aujourd'hui, je suis un chien. Demain, je serai probablement toujours un chien. Bon sang ! Il est vraiment difficile d'obtenir de l'avancement ! |
Déposé par poutounou le 04/08/2019Que c’est bien dit : « Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche... » * Voix intĂ©rieure * Mon ami, quels ennuis vous donnent de l'humeur ? Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche. Pourtant, vous n'aurez point au monde d'autre tâche Que d'ĂŞtre objet qui vit, qui jouit et qui meurt. * Mon âme, aimez la vie, auguste, âpre ou facile, Aimez tout le labeur et tout l'effort humains, Que la vĂ©ritĂ© soit, vivace entre vos mains, Une lampe toujours par vos soins pleine d'huile. * Aimez l'oiseau, la fleur, l'odeur de la forĂŞt, Le gai bourdonnement de la citĂ© qui chante, Le plaisir de n'avoir pas de haine mĂ©chante, Pas de malicieux et tĂ©nĂ©breux secret, * Aimez la mort aussi, votre bonne patronne, Par qui votre dĂ©sir de toutes choses croĂ®t, Et, comme un beau jardin qui s'Ă©veille du froid, Remonte dans l'azur, reverdit et fleuronne ; * L'hospitalière mort aux genoux reposants Dans la douceur desquels notre nĂ©ant se pâme, Et qui vous bercera d'un geste, ma chère âme, Inconcevablement Ă©ternel et plaisant... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
Déposé par ourson le 01/08/2019Les chiens rient, mais c’est avec leurs queues qu’ils le font |
Déposé par Cupidon le 29/07/2019 "Vole" Vole vole petite aile Ma douce, mon hirondelle Va t'en loin, va t'en sereine Qu'ici rien ne te retienne Rejoins le ciel et l'Ă©ther Laisse-nous laisse la terre Quitte manteau de misère Change d'univers Vole vole petite soeur Vole mon ange, ma douleur Quitte ton corps et nous laisse Qu'enfin ta souffrance cesse Va rejoindre l'autre rive Celle des fleurs et des rires Celle que tu voulais tant Ta vie d'enfant Vole vole mon amour Puisque le nĂ´tre est trop lourd Puisque rien ne te soulage Vole Ă ton dernier voyage Lâche tes heures Ă©puisĂ©es Vole, tu l'as pas volĂ© Deviens souffle, sois colombe Pour t'envoler Vole vole petite flamme Vole mon ange, mon âme Quitte ta peau de misère Va retrouver la lumière |
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