En hommage à
New Diego dit Boubou
2011 / 2019


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New Diego dit Boubou

Il est né le:23/11/2011
Il nous a quittés le:23/07/2019
 


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J'ai glissé parmi ces fleurs des milliers de bisous juste pour toi
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Déposé par poutounou le 06/10/2019  

Jamais nous ne vous oublierons, doux Anges que vous ĂȘtes
.
*
Oubli
*
Allez, vieilles amours, chimĂšres,
Caresses qui m'avez meurtri,
Tourments heureux, douceurs amĂšres,
Abandonnez ce coeur flétri !
*
Sous l'azur sombre, Ă  tire-d'ailes,
Dans l'espoir d'un gĂźte meilleur,
Fuyez, plaintives hirondelles,
Le nid désormais sans chaleur !
*
Tout s'Ă©teint, grĂące aux jours moroses,
Dans un tiĂšde et terne unisson.
OĂč sont les Ă©pines des roses ?
OĂč sont les roses du buisson ?
*
AprĂšs l'angoisse et la folie,
Comme la nuit aprĂšs le soir,
L'oubli m'est venu. Car j'oublie !
Et c'est mon dernier désespoir.
*
Et mon ùme aux vagues pensées
N'a pas mĂȘme su retenir
De toutes ses douleurs passées
La douleur de s'en souvenir.
*
Catulle MENDÈS (1841-1909)

Déposé par Cupidon le 03/10/2019  
Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrĂȘtent.
Mais si c’était un dĂ©part pour un nouveau voyage ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?
“L’Arbre et la graine” – Benoüt Marchon

Déposé par poutounou le 29/09/2019  
Vous ĂȘtes mort un matin, un aprĂšs-midi ou un soir, magnifiques Anges !!! « Et la plus morte mort est d’avoir survĂ©cu » !!!
*
Vous ĂȘtes mort un soir
*
Vous ĂȘtes mort un soir Ă  l'heure oĂč le jour cesse.
Ce fut soudain. La douce et terrible paresse
En vous envahissant ne vous a pas vaincu.
Rien ne vous a prédit la torpeur et la tombe.
Vous eûtes le sommeil. Moi, je peine et je tombe,
Et la plus morte mort est d'avoir survécu.
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par Cupidon le 29/09/2019  
J'Ă©tais prĂšs de ton lit la nuit derniĂšre, je suis venu jeter un coup d’Ɠil.
J'ai pu voir que tu pleurais, tu n'arrivais pas Ă  dormir.
J'ai gémi tendrement alors que tu essuyais une larme,
« C'est moi, je ne t'ai pas quittée, je vais bien, je suis là. »
J'étais prÚs de toi pour le petit-déjeuner, je te regardais servir le café,
Tu Ă©tais en train de penser aux nombreuses fois, oĂč tes mains s'Ă©taient Ă©tendues jusqu'Ă  moi.
J'Ă©tais avec toi dans les magasins aujourd'hui, tes bras devenaient douloureux,
J'ai rĂȘvĂ© trĂšs fort que je portais tes paquets, j'aurais aimĂ© pouvoir faire plus.
J'Ă©tais avec toi prĂšs de ma tombe aujourd'hui, tu t'en occupes avec tant de soin.
Je veux t'assurer Ă  nouveau, que je ne suis pas Ă©tendu lĂ .
Je marchais à tes cÎtés sur le chemin de la maison, quand tu tùtonnais pour trouver tes clés.
J'ai posé ma patte doucement sur toi, j'ai souri et dit "c'est moi."
Tu avais l'air tellement épuisée, tu t'es écroulée dans un fauteuil.
J'ai essayé si fort de te faire savoir, que j'étais là.
C'est possible pour moi, d'ĂȘtre si proche de toi tous les jours.
De te dire sans l'ombre d'un doute, "Je ne suis jamais parti."
Tu t'es assise lĂ  en silence, puis tu as souri, je crois que tu savais...
Dans la tranquillité de cette soirée, j'étais tout prÚs de toi.
Le jour se termine... Je souris et te regarde bailler
et je dis "Bonne nuit,je t'aime et je veille sur toi, Ă  demain matin."
Et quand l'heure sera venue pour toi de me rejoindre,
Je me précipiterai pour te saluer et nous nous tiendrons, cÎte à cÎte.
J'ai tant de choses Ă  te montrer, tu auras tant de choses Ă  voir.
Sois patiente, vis ton voyage dehors... puis rentre Ă  la maison pour ĂȘtre avec moi... A jamais.

Déposé par Cupidon le 28/09/2019  
Petite foule dense
Autour d’un corps s’endormant
Douceur immense
Pour le dĂ©part d’un parent
Calmement
Peint aux couleurs de l’artifice
Des bleus lisses et roses et blancs
Et lentement
Visages tendres sur l’herbe glissent
Se sourient en chuchotant
Et sans le moindre tourment
Ils fĂȘtent mon enterrement
Cendres folles et s’envolent
Sous les yeux pĂąles et contents
Et s’unissent aux lucioles
Pour vivre un dernier instant
Et Ă  jamais
Restent en suspens
Et j’ai souvent souhaitĂ©
Partir avant les miens
Pour ne pas hériter
De leur flamme qui s’éteint
Et m’en aller
En gardant le sentiment
Qu’ils vivront Ă©ternellement
Et simplement
Qu’ils fassent que la nuit soit claire
Comme aux feux de la Saint-Jean
Que leurs yeux soient grands ouverts
Pour fĂȘter mon enterrement
Pùre et mùre, sƓurs et frùres
Je vous aime puissamment
N’adresser aucune priùre
OĂč que j’aille je vous attends
La poussiĂšre
Vit hors du temps
Il faut rester Ă  la lumiĂšre
Dansez, buvez en me berçant
Que je vous aime en m’endormant
Daniel Balavoine "Partir avant les miens""

Déposé par Cupidon le 25/09/2019  
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l'océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'Ă  ce qu'il disparaisse Ă  l'horizon.
Quelqu'un à mon cÎté dit :
"Il est parti !"
Parti ? Vers oĂč ?
Parti de mon regard, c'est tout...
Son mĂąt est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,pas en lui.
Et juste au moment oĂč quelqu'un prĂšs de moi dit : "Il est parti !",
il en est d'autres qui, le voyant poindre Ă  l'horizon et venir vers eux,
s'exclament avec joie :
"Le voilĂ  !"...
C'est cela la mort.
Auteur : William Blake

Déposé par choupinou le 24/09/2019  
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blĂȘme, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil Ă  la
Feuille morte.
Paul Verlaine

Déposé par tazounette le 23/09/2019  
2 mois aujourd'hui de manque de toi
2 mois de vide
2 mois .......
Je t'aime mon Boubou

Déposé par poutounou le 22/09/2019  
Et voilĂ  la fin de l’été !!! L’automne s’en vient Ă  grands pas !!! Et il faut commencer Ă  se couvrir un peu plus
 Brrrrr...
*
L'automne
*
Voici venu le froid radieux de septembre :
Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ;
Mais la maison a l'air sévÚre, ce matin,
Et le laisse dehors qui sanglote au jardin.
*
Comme toutes les voix de l'été se sont tues !
Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ?
Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois
Que la bise grelotte et que l'eau mĂȘme a froid.
*
Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller oĂč les oiseaux s'envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin
Elles iront mourir sur les Ă©tangs demain.
*
Le silence est léger et calme ; par minute
Le vent passe au travers comme un joueur de flûte,
Et puis tout redevient encor silencieux,
Et l'Amour qui jouait sous la bonté des cieux
*
S'en revient pour chauffer devant le feu qui flambe
Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes,
Et la vieille maison qu'il va transfigurer
Tressaille et s'attendrit de le sentir entrer...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par choupinou le 19/09/2019  
c'est un mot joli qui vient de l'enfance
un mot ennemi de l'indifférence
c'est un mot trĂšs court que l'on nous a appris
qui mĂȘle a la fois le coeur et l'esprit
bien qu'il soit passé dans nos habitudes
il est le reflet de nos gratitudes
il sait ĂȘtre doux tout en Ă©tant fort,
et il est reçu tel un réconfort.
J'ai donc le grand plaisir,pour vous aujourd'hui avec du retard mais sûrement,de prononcer,ce seul petit mot MERCI
MERCI de m'avoir permis de le dire,
de vous dire MERCI
Un petit ĂȘtre cher ne vous quitte jamais,il vit au plus profond de votre Ăąme,de votre coeur et pour le revoir,il suffit de fermer les yeux,de penser a lui trĂšs fort
a tout nos petits amours
MERCI pour votre soutien,de votre gentillesse
MERCI d'ĂȘtre toujours prĂ©sent ,de votre amour pour l' anniversaire de mon petit trĂ©sors,ma douce Polka ,par vos fleurs,messages,bougies
MERCI pour elle ,MERCI pour moi,elle vous en sera toujours reconnaissante,tout comme moi MERCI
choupinou

Déposé par poutounou le 15/09/2019  
C’est la vie qui nous blesse le coeur et les yeux lorsque nous perdons un de nos Anges...et pourtant nous continuons Ă  marcher, ne jamais s’arrĂȘter, supportant la souffrance comme on peut !!!
*
C'est La Vie – Marc Lavoine
*
Tous les matins, c'est la mĂȘme corrida
Lever la tĂȘte, ouvrir les bras
Tous les matins, c'est le mĂȘme numĂ©ro
Trouver l'amour, chercher les mots
*
Je suis coincé comme un évadé
Faut marcher, ne jamais s'arrĂȘter
Je suis piégé, comme un condamné
A marcher, ne jamais se retourner
*
C'est la vie, la vie c'est du vent
Qui nous souffle les rĂȘves d'enfant
C'est la nuit qui descend,
C'est jamais comme avant
Il ne faut plus faire semblant, attends
C'est la vie, la vie qui le veut
Qui nous blesse, le coeur et les yeux
C'est la nuit qui retombe
Comme la pluie et les bombes
Il ne faut plus faire semblant, attends
*
Tous les matins c'est le mĂȘme cinĂ©ma
Tendre les mains, croiser les doigts
Tous les matins, c'est la mĂȘme comĂ©die
Chercher quelqu'un, trouver celle ou celui qui
*
Je suis piégé comme un naufragé
Faut marcher, ne jamais s'arrĂȘter
Je suis coincé, comme un révolté
A marcher, jamais se retourner
*
C'est la vie, la vie c'est du vent
Qui nous souffle les rĂȘves d'enfant
C'est la nuit qui descend,
C'est jamais comme avant
Il ne faut plus faire semblant, attends
C'est la vie, la vie qui le veut
Qui nous blesse, le coeur et les yeux
C'est la nuit qui retombe
Comme la pluie et les bombes
Il ne faut plus faire semblant, attends

Déposé par ovanek le 11/09/2019  

❀
💖 💖
💖 ❀ 💖
💖 💖 4 💖 💖
** Ă  Nouveau **
Mon chien que j'aimais bien
Est parti pour un beau et long voyage
Il est parti dans des contrées
D'oĂč l'on ne revient jamais
Nous l'aimions bien notre chien
Et c'est avec une certaine peine
Que je peux m'exprimer
Nous Ă©tions lui et moi plus que des amis
Nous avions une certaine intimité
On se regardait et l'on se comprenait
Sans besoin de parler
Comme seul peuvent le faire ceux qui s'aiment...
Et nous nous savions Nous aimer..
Ami ! Un jour
A nouveau nous serons réunis
**** Pensée ****
💖 ❀ 💖

Déposé par poutounou le 08/09/2019  
Jolie chanson sur l’espoir...
Rester debout mais à quel prix ???
Debout peu importe le prix !!!
*
Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie – Etienne Daho
*
Un matin comme tous les autres
Un nouveau pari
Rechercher un peu de magie
Dans cette inertie morose
*
Clopin clopan sous la pluie
Jouer le rĂŽle de sa vie
Puis un soir le rideau tombe
C'est pareil pour tout l'monde
*
Rester debout mais Ă  quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus essentielles
*
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel
*
Pourquoi vouloir toujours plus beau
Plus loin plus haut
Et vouloir décrocher la lune
Quand on a les Ă©toiles
*
Quand les certitudes s'effondrent
En quelques secondes
Sache que du berceau Ă  la tombe
C'est dur pour tout l'monde
*
Rester debout mais Ă  quel prix
Sacrifier son instinct et ses envies
Les plus confidentielles
*
Mais tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
C'est providentiel
*
Debout peu importe le prix
Suivre son instinct et ses envies
Les plus essentielles
*
Tu peux exploser aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Non accidentel
*
Oui tout peut changer aujourd'hui
Et le premier jour du reste de ta vie
Plus confidentiel

Déposé par poutounou le 01/09/2019  

PoĂšme de Mr. de LAMARTINE, un peu triste mais tellement beau :
« On entend, dans l’espace, les choeurs mystĂ©rieux de l’Ange qui passe... »
*
La tristesse
*
L'Ăąme triste est pareille
Au doux ciel de la nuit,
Quand l'astre qui sommeille
De la voûte vermeille
A fait tomber le bruit ;
*
Plus pure et plus sonore,
On y voit sur ses pas
Mille Ă©toiles Ă©clore,
Qu'Ă  l'Ă©clatante aurore
On n'y soupçonnait pas !
*
Des Ăźles de lumiĂšre
Plus brillante qu'ici,
Et des mondes derriĂšre,
Et des flots de poussiĂšre
Qui sont mondes aussi !
*
On entend dans l'espace
Les choeurs mystérieux
Ou du ciel qui rend grĂące,
Ou de l'ange qui passe,
Ou de l'homme pieux !
*
Et pures Ă©tincelles
De nos Ăąmes de feu,
Les priĂšres mortelles
Sur leurs brûlantes ailes
Nous soulĂšvent un peu !
*
Tristesse qui m'inonde,
Coule donc de mes yeux,
Coule comme cette onde
OĂč la terre fĂ©conde
Voit un présent des cieux !
*
Et n'accuse point l'heure
Qui te ramĂšne Ă  Dieu !
Soit qu'il naisse ou qu'il meure,
Il faut que l'homme pleure
Ou l'exil, ou l'adieu !
*
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)

Déposé par tazounette le 26/08/2019  
aujourd'hui 23 août 2019
1 mois que tu as mis tes ailes
1 mois de manque de toi
1 mois de vide
1 mois ......
Je t'aime mon Boubou tu me manques tellement

Déposé par poutounou le 25/08/2019  

Le cri tinte l’obscur et triste adieu de quelque vie Ă©teinte
.
*
Le cri
*
PrĂšs d'un Ă©tang dĂ©sert, oĂč dort une eau brunie,
Un rai du soir s'accroche au sommet d'un roseau ;
Un cri s'écoute, un cri désespéré d'oiseau,
Un cri pauvre et perdu dans la plaine infinie.
*
Comme il est faible et frĂȘle et peureux et fluet !
Et comme avec tristesse il se traĂźne et s'Ă©coute,
Et comme il se répÚte et comme avec la route
Il s'enfonce et se perd dans l'horizon muet !
*
Et comme il marque l'heure, au rythme de son rĂąle,
Et comme, en son accent minable et souffreteux,
Et comme, en son Ă©cho languissant et boiteux,
Se plaint infiniment la douleur vespérale !
*
Il est si doux parfois qu'on ne le saisit pas.
Et néanmoins toujours, et sans fatigue, il tinte
L'obscur et triste adieu de quelque vie Ă©teinte ;
Il dit les pauvres morts et les pauvres trépas :
*
La mort des fleurs, la mort des insectes, la douce
Mort des ailes et des tiges et des parfums ;
Il pleure au souvenir des vols qui sont défunts
Et qui gisent, cassés, dans l'herbe et dans la mousse.
*
Émile VERHAEREN (1855-1916)

Déposé par poutounou le 18/08/2019  
« Paradis oĂč le coeur donne ses rendez-vous... »
*
Le sommeil
*
Les perdus, les absents, les morts que fait la vie,
Ces fantÎmes d'un jour si longuement pleurés,
Reparaissent en rĂȘve avec leur voix amie,
Le piÚge étincelant des regards adorés.
*
Les amours prisonniers prennent tous leur volée,
La nuit tient la revanche Ă©clatante du jour.
L'aveu brûle la lÚvre un moment descellée.
AprÚs le dur réel, l'idéal a son tour !
*
Ô vie en plein azur que le sommeil ramùne,
Paradis oĂč le coeur donne ses rendez-vous,
N'es-tu pas Ă  ton heure une autre vie humaine,
Aussi vraie, aussi sûre, aussi palpable en nous,
*
Une vie invisible aussi pleine et vibrante
Que la visible vie oĂč s'Ă©touffent nos jours,
Cette vie incomplĂšte, inassouvie, errante,
S'ouvrant sur l'infini, nous décevant toujours ?
*
Augustine-Malvina BLANCHECOTTE (1830-1895)

Déposé par poutounou le 11/08/2019  

Un Paradis oĂč « l'infini flotte dans l'Ă©ternel », comme le Paradis blanc de nos Anges !!!
*
Savez-vous pas...
*
Savez-vous pas quelque douce retraite,
Au fond des bois, un lac au flot vermeil,
OĂč des palmiers la grande feuille arrĂȘte
Les bruits du monde et les traits du soleil
- Oh ! je voudrais, loin de nos vieilles villes,
Par la savane aux ondoyants cheveux,
Suivre, en rĂȘvant, les Ă©cureuils agiles,
Et voir sauter, sur les branches mobiles,
L'ara de pourpre et les bengalis bleus !
*
Savez-vous pas, sur les plages lointaines
OĂč n'ont jamais passĂ© les matelots,
Une Ăźle heureuse aux suaves haleines,
Bouquet de fleurs effeuillé sur les flots ?
- Oh ! je voudrais, seul avec ma pensée,
Jetant au vent la poussiĂšre des jours,
Sentir mon ùme aux vagues balancée,
Et m'endormir sur l'onde cadencée
Comme un enfant que l'on berce toujours !
*
Savez-vous pas, loin de la froide terre,
LĂ -haut ! lĂ -haut ! dans les plis du ciel bleu,
Un astre d'or, un monde solitaire
Roulant en paix sous le souffle de Dieu ?
- Oh ! je voudrais une planĂšte blonde,
Des cieux nouveaux, d'étranges régions,
OĂč l'on entend, ainsi qu'un vent sur l'onde,
Glisser la nuit, sous la voûte profonde,
Le char brillant de constellations !
*
OĂč fuir ? oĂč fuir ? Par les routes humaines
Le sable est dur et le soleil est lourd.
Ma bouche ardente a tari les fontaines
Et l'arbre est mort oĂč j'ai cueilli l'amour.
- Oh ! je voudrais, loin du temps et des choses,
Débarrassé de tout lien charnel,
Courir joyeux dans les métamorphoses,
Puis me plonger Ă  la source des causes,
OĂč l'Infini flotte dans l'Éternel !
*
Louis BOUILHET (1822-1869)

Déposé par ourson le 08/08/2019  
Je me suis allongé par terre, j'ai laissé la peur me recouvrir, et essayé de continuer à respirer pendant qu'elle me secouait comme un chien secoue un rat.

Déposé par ourson le 06/08/2019  
Hier, j'Ă©tais un chien. Aujourd'hui, je suis un chien. Demain, je serai probablement toujours un chien. Bon sang ! Il est vraiment difficile d'obtenir de l'avancement !




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