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En hommage à
A PAMPAN p'tit lapinou

Il nous a quittés le:10/09/2019
 

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En hommage à A PAMPAN p'tit lapinou

A PAMPAN
Voila il a peu ce Mardi 10 tu es parti rejoindre ton copain Crapouille,toi qui aimait courir dans ses pattes,et ton amie Youmi....
Ta maman en rentrant du travail et en t'apportant a manger t'a retrouvé dans ta petite cage allongé,tu ne bougeais plus,,elle t'a prit dans ses bras,tu était tout mou et froid,tu avais du mal a respirer,elle t'a enroulé dans une couverture pour te réchauffer et ta vite descendu chez le vétérinaire qui t'a tout de suite prit en urgence et qui a dit,que tu était en hypothermie et que tu étais entrain de mourir,alors tout doucement,dans les bras de ta maman tu t'es endormi a 18h52,pour ne plus que tu souffres.
laissant de nouveau ta petite famille dans la peine, en l'espace de 2 mois et 6 jours après
le dépard de Crapouille,tu étais et tu resteras le petit lapin chéri de Léo
aujourd'hui tu reposes dans le jardin auprès de Youmi,petite chatounette et Léo dit Pampan est dans le ciel avec Crapouille et youyou (youmi)
doux repos éternel Pampan,nous t'aimons
Ta mamie Choupinou


Ce n'est pas un adieu mais juste un au revoir PAMPAN

Soudain,ce fut la rencontre.
rien de ce que nous avions construit dans nos rêve,
n'a égalé cet instant unique ,
ou ton pelage a touché ma peau,
ou le bonheur à épousé la douleur,
en une seconde, tu as tout fait basculé...
a présent,je sais,
je n'aurai jamais assez d'une vie,
pour m'emplir les yeux de toi.
tu me berces dans tous mes abandons,
et je ne cesse de t'apprendre,
pour ne plus t'oublier,
nous étions deux,
nous nous aimions,
bien ou mal,
un bref instant ou le temps d'une vie,
voici des mots pour dire,
une histoire qui avait commencée,
avec ses gestes de tendresse,ses instants rare,
et cet immense bonheur de tout réinventer.
non rien n'est fini,tout continue...
notre histoire perdura ,le livre ne s'est pas refermé
On se retrouvera
Poème écrit de ta mamie choupinou,...

***********************************************************
LE 10/AVRIL/ 2021

LE JOUR OU JE NE VIENDRAIS PLUS VOUS RENDRE VISITE SUR CE MERVEILLEUX CIMETIERE C'EST QU'ALORS JE VOUS AURAIS REJOIND ET PEUX IMPORTE, IL RESTERA UNE TRACE DE VOUS SUR SUR SITE ET PEUT-ETRE VOS AMIS CONTINUERONT T'IL DE VENIR ?! MAIS JE NE POURRAIS PLUS VALIDER...MAIS CE SERA L'INTENTION,ENFIN POUR MOI JE VOUS AURAIS RETROUVES ET JE SERAIS LA PLUS HEUREUSE , JE VOUS OFFRIRAIS PEUT-ETRE PLUS DE FLEURS MAIS JE VOUS AURAIS AUPRES DE MOI ET CA ,CA VAUT TOUT L'OR DU MONDE...VOILA JE TENAIS A VOUS LE DIRE ; C'EST PAS QUE JE VOUS AURAIS OUBLIE LOIN SANS FAUT....BIEN AU CONTRAIRE NOUS SERONS REUNIS
choupinou




0 bougie

949 Fleurs
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Dans le silence de la nuit, les étoiles murmurent et doucement descendent pour entrer dans nos rêves, avant de repartit délicatement avant le lever du jour
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
La blessure vit au fond du cœur. Virgile
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Déposé par ourson
Déposé par ourson
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
gros câlins 🌼🌻💙🐾🕊petit ange de lumière,petit ange d'amour
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Avec amour ces petites fleurs au doux parfum
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
doux rêve bien au chaud sur ton petit nuage douceur coton douillet,ton étoile posait sur le coté pour te veiller et que je peux apercevoir d'en bas,qui scintille au son de ton coeur qui dit tt va bie
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
J'ai un soleil dans mon coeur.Il me réchauffe quand j'ai froid,m'éclaire dans les moments sombres,me booste de ma tristesse quand je lâche.C'est l'espoir.. de te revoir toi qui vit dans mon coeur 💖🐾
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Dans l'ombre, mais a jamais dans la lumière de notre coeur vit nos petits amours,ils continuent de battre pour l'éternité
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Déposé par Moustique
Déposé par Moustique
Tendre pensée ❤ 10 septembre 2023
Déposé par Pachkounet
Déposé par Pachkounet
Tendres câlins pour toi, Pampan.
Déposé par kropa
Déposé par kropa
Tendres pensées en ce triste jour, bisous petit ange
Déposé par Chantalotte21
Déposé par Chantalotte21
Avec toute ma tendresse, joli petit coeur. 💙🌼💙
Déposé par NOIXDECOCO
Déposé par NOIXDECOCO
Déposé par susi
Déposé par susi


385 messages

Déposé par poutounou le 26/03/2023  
Très bel écrit, légèrement revisité, du poète Monsieur Ferrat
*
Extrait de « Tu aurais pu vivre encore un peu »
*
Tu aurais pu vivre encore un peu
Pour notre bonheur, pour notre lumière
Avec tes yeux clairs, ta queue joyeuse
Ton esprit ouvert, ton air généreux
Tu aurais pu vivre encore un peu
Mon fidèle ami, mon copain, mon frère
Au lieu de partir tout seul en croisière
Et de nous laisser comme chiens galeux
Tu aurais pu vivre encore un peu
*
T'aurais pu rêver encore un peu
Te laisser bercer près de la rivière
Par le chant de l'eau courant sur les pierres
Quand des quatre fers, l'été faisait feu
T'aurais pu rêver encore un peu
Sous mon châtaignier à l'ombre légère
Laisser doucement le temps se défaire
Et la nuit tomber sur la vallée bleue
T'aurais pu rêver encore un peu
*
Tu aurais pu vivre encore un peu
Ne pas m'imposer d'écrire ces vers
Toi qui savais bien, mon ami si cher
À quel point souvent je suis paresseux
Tu aurais pu vivre encore un peu.
*
Jean Ferrat

Déposé par choupinou le 22/03/2023  
Tu grandiras autrement, dans mon coeur,
dans l'amour que je te porterai toujours.
Tu grandiras ailleurs, dans les murmures de la vie,
dans ma mémoire, dans le jour qui se lève
dans le vol d'un oiseau qui gazouille,
a travers le joli papillon qui viendra tout près de moi,
dans le feuillage d'un arbres, dont les feuilles frissonnes,
dans ma voix qui murmure tout bas une prière,
dans ma tristesse et mes larmes,
dans la lumière d'une bougie, douce lueur
dans le parfum d'une fleur qui éclot et qui se meurt,
a la tombée de la nuit, dévoilant ton étoile luisante,
dans mes yeux qui te regarde, là haut briller,
Tu renais a chaque instant, tu n'es pas mort...
tu seras partout là ou mon regard se posera,
tu seras toujours là au fond de moi..
Là ou mon coeur demeurera, le tien continuera de battre
Je t'aime ou que tu sois, je t'aime éperdument...
écrit de choupinou

Déposé par poutounou le 22/03/2023  
L’important c’est de vous aimer, vous nos magnifiques Anges…
*
L'important c'est d'aimer
*
Peu importe ce qu'on donne
Un sourire, une couronne
A quelqu'un ou bien à personne
Peu importe ce qu'on donne
Donner c'est comme recevoir
Mais sans s'en apercevoir
Comme quand on pardonne à ceux qu'on aime
Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...
*
L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander
*
Peu importe ce qu'on laisse
A tous ceux qui nous délaissent
Qu'on survive ou qu'on disparaisse
Peu importe qui nous blesse
Laisser c'est comme tout vouloir
Mais sans s'en apercevoir
*
C'est comme une faiblesse pour ceux qu'on aime
C'est presqu'une promesse d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...
*
L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander
*
Peu importe ce qu'on dit
Avec des mots ou des cris
Quand c'est le coeur qui parle aussi
Peu importe ce qu'on vit
Il faut toujours le vouloir
Et bien s'en apercevoir
*
Comme quand on sourit à ceux qu'on aime
Qu'on goûte à l'opium d'aimer quand même
D'aimer quand même...
D'aimer quand même...
*
L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
L'important c'est toujours d'être en amour
L'important c'est donner, et ne rien demander
*
L'important c'est d'aimer, pour tout donner
L'important c'est d'y croire sans s'en apercevoir
*
D'aimer quand même, comme je voudrais que l'on m'aime
Pour tout donner, à tous ceux qui eux m'ont aimé
D'aimer quand même
Comme je voudrais que l'on m'aime
*
Pascal Obispo

Déposé par poutounou le 19/03/2023  
Hélas ! Faut-il que meure ce bonheur ?
*
Impression de printemps
*
Il est des jours - avez-vous remarqué ? -
Où l'on se sent plus léger qu'un oiseau,
Plus jeune qu'un enfant, et, vrai ! plus gai
Que la même gaieté d'un damoiseau.
*
L'on se souvient sans bien se rappeler...
Évidemment l'on rêve, et non, pourtant.
L'on semble nager et l'on croirait voler.
L'on aime ardemment sans amour cependant
*
Tant est léger le coeur sous le ciel clair
Et tant l'on va, sûr de soi, plein de foi
Dans les autres, que l'on trompe avec l'air
D'être plutôt trompé gentiment, soi.
*
La vie est bonne et l'on voudrait mourir,
Bien que n'ayant pas peur du lendemain,
Un désir indécis s'en vient fleurir,
Dirait-on, au coeur plus et moins qu'humain.
*
Hélas ! faut-il que meure ce bonheur ?
Meurent plutôt la vie et son tourment !
Ô dieux cléments, gardez-moi du malheur
D'à jamais perdre un moment si charmant.
*
Paul VERLAINE (1844-1896)

Déposé par poutounou le 15/03/2023  
Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie !
*
Le ballet des heures
*
(Le Dieu Pan parle :)
*
Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses
Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour ;
Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
Et ne les donner qu'à l'amour.
*
Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure,
Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ;
Dans son rapide vol embrassez la meilleure,
Toujours celle qui va sonner.
*
Et retenez-la bien au gré de votre envie,
Comme le seul instant que votre âme rêva ;
Comme si le bonheur de la plus longue vie
Était dans l'heure qui s'en va.
*
Vous trouverez toujours, depuis l'heure première
Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois,
Les vignes, sur les monts, inondés de lumière,
Les myrtes à l'ombre des bois.
*
Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ;
Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé,
Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines
Et donne l'oubli du passé.
*
Que l'heure de l'amour d'une autre soit suivie,
Savourez le regard qui vient de la beauté ;
Être seul, c'est la mort ! Être deux, c'est la vie !
L'amour c'est l'immortalité !
*
Gérard de NERVAL (1808-1855)

Déposé par poutounou le 12/03/2023  
Qu’elle est belle cette poésie de Théophile Gautier !!! Mais qu’il se dépêche un peu le printemps : envie d’un peu de chaleur et de doux rayons du soleil…
*
Premier sourire du printemps
*
Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
*
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d'or.
*
Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l'amandier.
*
La nature au lit se repose ;
Lui descend au jardin désert,
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
*
Tout en composant des solfèges,
Qu'aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.
*
Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l'oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d'argent du muguet.
*
Sous l'herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.
*
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d'avril tournant la tête,
Il dit : " Printemps, tu peux venir ! "
*
Théophile GAUTIER (1811-1872)

Déposé par choupinou le 09/03/2023  
Je rêve de rassembler mes petites étoiles et tous leur amis pour en faire un chant merveilleux et mélodieux,
un chant d'amour,de tendresse pour nous les mamans et papas qui ici bas pense a eux;
j'aimerai que ce rêve ce réalise, je l'appellerai l'hymne des étoiles infinies et communie.

Déposé par poutounou le 08/03/2023  
Vous êtes mort un matin, un après-midi ou un soir, magnifiques Anges !!! « Et la plus morte mort est d’avoir survécu » !!!
*
Vous êtes mort un soir
*
Vous êtes mort un soir à l'heure où le jour cesse.
Ce fut soudain. La douce et terrible paresse
En vous envahissant ne vous a pas vaincu.
Rien ne vous a prédit la torpeur et la tombe.
Vous eûtes le sommeil. Moi, je peine et je tombe,
Et la plus morte mort est d'avoir survécu.
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 05/03/2023  
Que c’est bien dit : « Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche... »
*
Voix intérieure
*
Mon ami, quels ennuis vous donnent de l'humeur ?
Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche.
Pourtant, vous n'aurez point au monde d'autre tâche
Que d'être objet qui vit, qui jouit et qui meurt.
*
Mon âme, aimez la vie, auguste, âpre ou facile,
Aimez tout le labeur et tout l'effort humains,
Que la vérité soit, vivace entre vos mains,
Une lampe toujours, par vos soins, pleine d'huile.
*
Aimez l'oiseau, la fleur, l'odeur de la forêt,
Le gai bourdonnement de la cité qui chante,
Le plaisir de n'avoir pas de haine méchante,
Pas de malicieux et ténébreux secret,
*
Aimez la mort aussi, votre bonne patronne,
Par qui votre désir de toutes choses croît,
Et, comme un beau jardin qui s'éveille du froid,
Remonte dans l'azur, reverdit et fleuronne ;
*
L'hospitalière mort aux genoux reposants
Dans la douceur desquels notre néant se pâme,
Et qui vous bercera d'un geste, ma chère âme,
Inconcevablement éternel et plaisant...
*
Anna de NOAILLES (1876-1933)

Déposé par poutounou le 01/03/2023  
Nos anges ne seront jamais oubliés...
*
Le calmant
*
Plus qu'ennuyée
Triste.
Plus que triste
Malheureuse.
Plus que malheureuse
Souffrante.
Plus que souffrante
Abandonnée.
Plus qu'abandonnée
Seule au monde.
Plus que seule au monde
Exilée.
Plus qu'exilée
Morte.
Plus que morte
Oubliée.
*
Marie Laurencin ("Poèmes" - Bernouard éditeur, 1926)
Marie Laurencin (1883-1956) , peintre certes, mais également poète sous le pseudonyme de Louis Lalanne,

Déposé par poutounou le 26/02/2023  
La vie se résume à ces quelques mots, que l’on soit un humain ou un chien : "Entrez, sortez et puis bonsoir !"
*
Epitaphe pour n'importe qui
*
On ne sait pourquoi cet homme prit naissance.
Et pourquoi mourut-il ? On ne l'a pas connu.
Il vint nu dans ce monde, et, pour comble de chance,
Partit comme il était venu.
*
La gaîté, le chagrin, l'espérance, la crainte,
Ensemble ou tour à tour ont fait battre son coeur.
Ses lèvres n'ignoraient le rire ni la plainte.
Son oeil fut sincère et moqueur.
*
Il mangeait, il buvait, il dormait ; puis, morose,
Recommençait encor dormir, boire et manger ;
Et chaque jour c'était toujours la même chose,
La même chose pour changer.
*
Il fit le bien, et vit que c'était des chimères.
Il fit le mal ; le mal le laissa sans remords.
Il avait des amis ; amitiés éphémères !
Des ennemis ; mais ils sont morts.
*
Il aima. Son amour d'une autre fut suivie,
Et de plusieurs. Sur tout le dégoût vint s'asseoir.
Et cet homme a passé comme passe la vie
Entrez, sortez, et puis bonsoir !
*
Jean RICHEPIN (1849-1926)

Déposé par poutounou le 22/02/2023  
Que c’est beau : « voile ma douleur solitaire »…
*
A la nuit
*
Toujours le malheureux t'appelle,
Ô nuit, favorable aux chagrins !
Viens donc, et, porte sur ton aile
L'oubli des perfides humains.
Voile ma douleur solitaire ;
Et, lorsque la main du Sommeil
Fermera ma triste paupière,
Ô dieux ! reculez mon réveil ;
Qu'à pas lents l'aurore s'avance
Pour ouvrir les portes du jour :
Importuns, gardez le silence,
Et laissez dormir mon amour.
*
Evariste de PARNY (1753-1814)

Déposé par poutounou le 19/02/2023  
Ton souvenir aussi se creuse plus avant, mon doux Ange...
*
La Grand-mère
*
Voici trois ans qu'est morte ma grand'mère,
La bonne femme, et, quand on l'enterra,
Parents, amis, tout le monde pleura
D'une douleur bien vraie et bien amère.
*
Moi seul j'errais dans la maison, surpris
Plus que chagrin ; et, comme j'étais proche
De son cercueil, quelqu'un me fit reproche
De voir cela sans larmes et sans cris.
*
Douleur bruyante est bien vite passée :
Depuis trois ans, d'autres émotions,
Des biens, des maux, des révolutions,
Ont dans les murs sa mémoire effacée.
*
Moi seul j'y songe, et la pleure souvent ;
Depuis trois ans, par le temps prenant force,
Ainsi qu'un nom gravé dans une écorce,
Son souvenir se creuse plus avant !
*
Gérard de Nerval ("Odelettes", 1832)

Déposé par poutounou le 15/02/2023  
Il est où le "chemin de clarté" ??? C'est peut-être le chemin du coeur !!!
*
Le veilleur solitaire
*
Il y a toujours dans la nuit de la ville
une petite fenêtre qui brille
très loin au bord du ciel
une fenêtre au loin, une lampe qui brûle,
un homme ou peut-être un enfant
penché sur la page d'un livre
où les mots brûlent et brillent.
Et le cœur de l'homme ou de l'enfant
brûle d'un sang plus vif,
s'exalte, s'illumine.
*
Il y a toujours au bord du ciel
un veilleur solitaire
qui cherche dans la nuit
son chemin de clarté.
*
Jean Joubert ("La maison du poète" - Pluie d'étoiles éditions, 1999)

Déposé par poutounou le 12/02/2023  
Que c'est joli ! "Il faut savoir marier la mort avec la vie !".
*
Un jour de colère
*
Un jour de colère
tu te gonfles comme un poisson-lune
un jour de douceur
ta bouche est en fleur
Il ne faut pas espérer
téter sans cesse
le lait de la vie
il faut savoir marier
le soleil avec la pluie
*
Un jour de couleur
l’enfer embrasse ton coeur
mais un jour de miel
comme tu es suave !
Il ne faut pas espérer
téter sans cesse
le lait de la vie
il faut savoir marier
Douleur avec Plaisir
*
Un de tes amis meurt
tu es brisé de chagrin
un enfant naît
ton coeur est en fête
Il ne faut pas espérer
téter sans cesse
le lait de la vie
il faut savoir marier
la Mort avec la Vie
*
Hector Poullet ("Paroles en l’air" , éditions Desormeaux, 1978)

Déposé par choupinou le 11/02/2023  
A mon Pampan d'amour
Mon p'tit ange, j'ai le cœur si lourd mon amour
Est-ce que tu m'aimes toujours, pour toujours
Moi je ne pense qu'à toi mon amour
Je ne vie que pour ça tous les jours
Moi qui chaque heure n'oublie pas notre amour
Sur un signe seulement de toi, une chanson
Je vole en éclat, en sanglot,
Les souvenirs partout dans la maison
Toi mon petit lapinou que j'aime si fort
A notre lien éternel pour toujours
Mon cœur se bat pour toi mon amour
Ton absence me pèse tous les jours
Je ne peux t'oublier, ni faire semblant
Tu me manques depuis depuis si longtemps
Ta maman d'amour, ta choupinou qui t'aime tant

Déposé par poutounou le 08/02/2023  
Soulagement
*
Quand je n'ai pas le coeur prêt à faire autre chose,
Je sors et je m'en vais, l'âme triste et morose,
Avec le pas distrait et lent que vous savez,
Le front timidement penché vers les pavés,
Promener ma douleur et mon mal solitaire
Dans un endroit quelconque, au bord d'une rivière,
Où je puisse enfin voir un beau soleil couchant.
*
O les rêves alors que je fais en marchant,
Dans la tranquillité de cette solitude,
Quand le calme revient avec la lassitude !
Je me sens mieux.
*
Je vais où me mène mon coeur.
Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rêveur,
Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune,
Je me surprends parfois à voir monter la lune.

Déposé par choupinou le 05/02/2023  
" J'ai toujours ton coeur avec moi
je le garde dans mon coeur
sans lui je ne suis...
Tu es mon monde, en vrai.
C'est le secret profond que nul ne connaît
C'est la racine de la racine,
le bourgeon du bourgeon,
et le ciel d'un arbre appelé Vie
qui croît plus haut que l'âme ne saurait l'espérer
ou l'esprit le cacher.
C'est la merveille qui maintien les étoiles éparses
Je garde ton coeur, je l'ai dans mon coeur...
EDWARD ESTLIN CUMMINGS

Déposé par poutounou le 05/02/2023  
« La tranquille habitude aux mains silencieuses panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures... »
*
L'habitude
*
La tranquille habitude aux mains silencieuses
Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ;
Elle met sur nos coeurs ses bandelettes sûres
Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ;
*
Les plus nobles chagrins, qui voudraient se défendre,
Désireux de durer pour l'amour qu'ils contiennent,
Sentent le besoin cher et dont ils s'entretiennent
Devenir, malgré eux, moins farouche et plus tendre ;
*
Et, chaque jour, les mains endormeuses et douces,
Les insensibles mains de la lente Habitude,
Resserrent un peu plus l'étrange quiétude
Où le mal assoupi se soumet et s'émousse ;
*
Et du même toucher dont elle endort la peine,
Du même frôlement délicat qui repasse
Toujours, elle délustre, elle éteint, elle efface,
Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine,
*
Les gestes, le sourire et le visage même
Dont la présence était divine et meurtrière ;
Ils pâlissent couverts d'une fine poussière ;
La source des regrets devient voilée et blême.
*
A chaque heure apaisant la souffrance amollie,
Otant de leur éclat aux voluptés perdues,
Elle rapproche ainsi de ses mains assidues,
Le passé du présent, et les réconcilie ;
*
La douleur s'amoindrit pour de moindres délices ;
La blessure adoucie et calme se referme ;
Et les hauts désespoirs, qui se voulaient sans terme,
Se sentent lentement changés en cicatrices ;
*
Et celui qui chérit sa sombre inquiétude.
Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute,
Plus que tous les tourments et les cris vous redoute,
Silencieuses mains de la lente Habitude.
*
Auguste ANGELLIER (1848-1911)

Déposé par poutounou le 01/02/2023  
Les caresses des yeux les plus douces, les plus pures, sont celles de nos merveilleux Anges...
*
Les caresses des yeux
*
Les caresses des yeux sont les plus adorables ;
Elles apportent l'âme aux limites de l'être,
Et livrent des secrets autrement ineffables,
Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître.
*
Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ;
Leur langage est plus fort que toutes les paroles ;
Rien n'exprime que lui les choses immortelles
Qui passent par instants dans nos êtres frivoles.
*
Lorsque l'âge a vieilli la bouche et le sourire
Dont le pli lentement s'est comblé de tristesses,
Elles gardent encor leur limpide tendresse ;
*
Faites pour consoler, enivrer et séduire,
Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes !
Et quelle autre caresse a traversé des larmes ?
*
Auguste ANGELLIER (1848-1911)




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pour toi mon Pampan
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