En hommage à

Nicky


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En hommage à
Nicky
CANICHE
Il nous a quittés le:05/12/1983
 


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En hommage à Nicky

Tu as accompagné toute notre enfance et adolescence.

Pour que tu demeures éternelle ; tu as été une petite chienne merveilleuse.

Je ne t'ai jamais oubliée.




1 bougie

3824 Fleurs
Déposé par rustiditbibi
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Quand quelqu'un qu'on aime devient un souvenir, ce souvenir devient un trésor.
Déposé par lepapou
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Déposé par colombine67
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Arrêtez de dire que ce n’est qu’un chien. Les chiens ont plus d’honnêteté, de fidélité et de compassion que la plupart des gens.
Déposé par choupinou
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pensées 🌼🌻💙🐾🕊à vous Nicky et Papou
Déposé par lepapou
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Déposé par colombine67
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Dis-moi l’humain, es-tu à la hauteur de mon amour?
Déposé par ourson
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🌹🐶🌹💋💋💋💋💋🌈🌈🌈🌈🌈🌈💕💕
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🌹🐶🌹💋💋💋💋💋🌈🌈🌈🌈🌈🌈💕💕
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La mémoire est un endroit privilégié où l'on garde les précieux souvenirs de ceux que l'on aime...
Déposé par colombine67
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Les chiens laissent des empreintes de pattes dans nos cœurs
Déposé par lepapou
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Déposé par colombine67
Déposé par colombine67
Lorsque tu peux aider quelqu’un fait le avec le coeur et n’attend rien en retour. La satisfaction personelle n’a pas de prix.
Déposé par lepapou
Déposé par lepapou
Déposé par larry
Déposé par larry
Tendres câlinous joli petit coeur ♥️♥️♥️
Déposé par lepapou
Déposé par lepapou
Déposé par choupinou
Déposé par choupinou
Déposé par poutounou
Déposé par poutounou
Oui, laissons partir l’âme de nos doux Anges : « Pour être heureux dans la vie, il faut laisser partir ce qui s’en va et laisser venir ce qui vient. »


488 messages

Déposé par poutounou le 05/03/2024  
Juste un petit « MERCI » à vous tous pour tous les gentils messages, fleurs, bougies pour les 11 années de vie au Paradis Blanc de mon Amour Rubens… Promis, je n’oublierai pas le vôtre… !!!
*
Toi mon Ange, seulement toi...
*
Toi
*
Quand je ne pense pas à toi, je pense à toi.
Quand je parle d’autre chose, je parle de toi.
Quand je marche au hasard, j’avance vers toi.
Je quitte les livres où tu n’entres pas.
Je jette les poèmes qui ne trouvent pas tes lèvres.
J’efface les tableaux qui n’attirent pas tes yeux.
J’éteins les chansons qui n’éveillent pas ta voix.
*
André Velter "L'amour extrème, poèmes pour Chantal Mauduit", éditions Gallimard, 2000)

Déposé par spanky le 03/03/2024  
Une fois la nuit tombée,
Quand le sommeil nous a emporté,
Lorsqu'enfin tout est calme et léger,
Loin du tumulte de la journée,
Nos anges, doucement viennent nous frôler.
Tout près de nous délicatement, ils vont se poser.
Sur notre front, une léchouille doucement ils vont déposer.
A notre oreille un "je t'aime" ils vont nous murmurer.
De leurs ailes, ils vont nous envelopper,
Et peut-être même...dans un tourbillon de bonheur ils vont nous emporter.
Puis au matin revenu, à nouveau, ils vont nous quitter.
Non sans nous avoir une dernière fois léchouillés.
Mais de doux rêves ils nous auront laissé.
Et le soir même, ils l'ont promis, ils vont repasser.

Déposé par poutounou le 03/03/2024  
“Etoile de l’amour, ne descends pas des cieux !” Reste à côté de nos Anges qui nous protègent…!!!
*
A l'étoile du berger
*
Pâle Etoile du soir, messagère lointaine,
Dont le front sort brillant des voiles du couchant,
De ton palais d'azur, au sein du firmament,
Que regardes-tu dans la plaine ?
*
Que cherches-tu sur la terre endormie ?
Mais déjà sur les Monts, je te vois t'abaisser ;
Tu fuis en souriant, mélancolique amie
Etoile qui descend sur la verte colline,
Et ton tremblant regard est près de s'effacer.
*
Triste larme d'argent du manteau de la nuit
Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine,
Tandis que pas à pas son long troupeau le suit.
*
Etoile où t'en vas-tu dans cette nuit immense ?
Cherches-tu sur la rive un lit dans les roseaux ?
Où t'en vas-tu si belle, à l'heure du silence
Tomber comme une perle, au sein profond des eaux ?
*
Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ma tête
Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
Avant de nous quitter, un seul instant arrête :
Etoile de l'amour, ne descends pas des cieux !
*
Alfred de Musset

Déposé par poutounou le 28/02/2024  
Cette « petite lumière » vient de nos Anges chéris…pour nous apporter un peu de joie… !!!
*
Une petite lumière
*
Qu'est-ce qui ne va pas ce soir ?
T'as l'air abandonné ?
Tu broies encore du noir,
Pourquoi te chagriner ?
*
Cherche dans l' Univers
Espère et tu verras :
Une toute petite lumière,
Qui vient et grandira,
*
De sa flamme invisible
Elle réchauffera ton coeur
Apportant dans ta vie :
Un peu de sa chaleur.
*
Ignore les gens avides qui vivent dans les nuages
Et regarde le soleil qui t'invite au voyage
Pour les yeux d'une biche tu changeras ton destin,
En voyant le printemps fleurir sur ton chemin...
*
Alors encore une fois, tu oseras dire : je t'aime
Et tu trouveras la force qui résout les problèmes
Même si tu as mille raisons de pleurer sur toi-même,
N'oublie pas que les autres ont aussi de la peine
*
Et qu'ils cherchent comme toi :
Cette petite lumière,
Qui vient d'un Univers
Où seul l'amour est LOI !
*
Garde bien cette étincelle,
Au fond de ta mémoire
Il suffira d'y croire.
Pour voir la vie plus belle
*
(Jean-Claude Brinette)

Déposé par poutounou le 25/02/2024  
N’entends-tu pas dans l’infini, battre leurs ailes ?
*
L' envol des anges
*
L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants
Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs
Qui frémissent au souffle onduleux du mystère.
*
Les longs voiles traînants des anges de la terre
Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit,
en une ascension dont l'essor tremble au clair de lune.
*
N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ?
Les étoiles, au chant des sphères éternelles,
Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées,
*
Qui lentement, parmi les ombres embaumées,
Et le soleil immense et bleu de toutes choses,
Eventent le silence et font pâmer les roses.
*
Fernand Gregh

Déposé par poutounou le 21/02/2024  
Lorsque nous nous réveillerons, nous nous souviendrons de tout l’amour que vous avez pour nous, doux Anges……
*
J’aimerais être l’ange de ton sommeil,
Te protéger jusqu’au réveil.
Tendrement et tout en douceur
Ouvrir les portes de ton cœur.
Et sans faire de bruit
Entrer dans tes rêves les plus enfouis.
Je garderai précieusement la clé
Des plus profondes de tes pensées.
Je dissiperai le brouillard
Qui détruit tous les espoirs.
Et lorsque tu te réveilleras
Tu te souviendras de tout l’amour que j’ai pour toi.

Déposé par choupinou le 19/02/2024  
Chaque jours qui passe pour toi mon aimé, nous serons là, nous t'offrons notre vie éternel, nous t'offrons notre coeur, nous t'offrons le chant des oiseaux, la lumière du soleil, la beauté des fleurs aux mille couleurs, le parfum des roses du beau jardin. Nous sommes tes étoiles qui brillent chaque soir pour toi, sommes ton sourire et tes larmes. Notre amour a jamais est pour toi, compagnon de l'enfance et adolescence . Nous serons a l'infini tes petits anges Nicky et Papou

Déposé par colombine67 le 19/02/2024  
Je suis un chien.
Je veux donner et avoir de l’amour.
Je veux vivre.
Je ne suis pas un objet.
Je ne suis pas une pièce de propriété.
S’il vous plait ne me rejetez pas.
S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect.
Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai.
Penny Elms

Déposé par poutounou le 18/02/2024  
Mais de toi je n’implore, Ange, que tes prières,
Ange plein de bonheur, de joie et de lumières.
*
A nos Anges…
*
Poète : Charles Baudelaire (1821-1867)
Recueil : Les fleurs du mal (1857)
*.
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse ?
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse ?
*
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine,
Les poings crispés dans l'ombre et les larmes de fiel,
Quand la Vengeance bat son infernal rappel,
Et de nos facultés se fait le capitaine ?
Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ?
*
Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres,
Qui, le long des grands murs de l'hospice blafard,
Comme des exilés, s'en vont d'un pied traînard,
Cherchant le soleil rare et remuant les lèvres ?
Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres ?
*
Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides,
Et la peur de vieillir, et ce hideux tourment
De lire la secrète horreur du dévouement
Dans des yeux où longtemps burent nos yeux avides ?
Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides ?
*
Ange plein de bonheur, de joie et de lumières,
David mourant aurait demandé la santé
Aux émanations de ton corps enchanté ;
Mais de toi je n'implore, ange, que tes prières,
Ange plein de bonheur, de joie et de lumières !
*
Charles Baudelaire.

Déposé par colombine67 le 18/02/2024  
Au fond du vieux refuge
Dans une niche en bois
Depuis deux ans je purge
D'avoir trop cru en toi
Tous les jours je t'attends
Certain que tu viendras
Tous les soirs je m'endors
Sans que tu sois là.
Que c'est-il donc passé
Pour que ce 16 juin
Heureux que tu étais
Je me rapelle bien
Tu sifflais, tu chantais
En bouclant les valises
Que tu m'aies attaché
Là devant cette église.
Ton absence me pèse
Et les jours sont si longs.
Mon corps s'épuise
Et mon coeur se morfond
Je n'ai plus goût à rien
Et je deviens si laid
Que personne jamais
Ne voudra m'adopter.
Tu m'as mis à la chaîne
Ou tu m'as enfermé
Tu m'as laissé des jours
Sans boire et sans manger
J'ai dormi bien souvent
Dans ma niche sans toi
Paralysé, raidi
Tellement j'avais froid.
Pourtant si tu reviens
Nous partirons ensemble
Nous franchirons en choeur
La porte qui ressemble
A celle d'une prison
Et que je ne veux plus voir
Et dans laquelle hélas !
J'ai broyé tant de noir.
Voilà, mon rêve se termine
Car je vois le gardien
Et le vétérinaire au loin
Ils entrent dans l'enclos
Et leurs visages blêmes
En disent long pour nous
Sur ce qu'ils nous amènent
Je suis heureux tu vois
Car dans quelques instants
Je vais tout oublier
Et comme il y a deux ans
Je m'endormirai sur toi
Mon seul et grand ami
Je dormirai toujours
Grâce à l'euthanasie.
A vous tous les humains
J'adresse une prière
Me tuer tout petit
Aurait peiné ma mère
Mais il eût mieux valu
Pour moi cette manière.
Et vous n'auriez pas eu
Aujourd'hui à le faire.
Gilbert Dumas

Déposé par choupinou le 17/02/2024  
Mes jours sans toi
les heures dépourvues de raison,
au rythme des saisons,
qui passent sur un souvenir,
celui de t'avoir vu partir,
et ne jamais revenir...
Une attente pourvue de déraison,
que je n'avoue qu'à travers mes sanglots,
puisque le temps est si long,
triste comme les refrains des chansons....
Les jours passent et repassent,
et le chagrin me casse,
un peu plus à chaque instant,
loin de toi que j'attends,
pour venir à toi maintenant....
C'est une solitude à mille nuances
que laisse ton absence,
que me laisse le silence...
Sans toi, ma vie n'est plus qu'une errance...
Texte : Sundhauser Flavien 18/11/2023
a Nicky et Papou

Déposé par colombine67 le 17/02/2024  
J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ...
Celui que vous avez laissé au refuge
Celui que vous avez eu pendant 10 ans
Et que vous ne vouliez plus garder.
J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ...
Saviez-vous qu'il avait perdu du poids ?
Saviez-vous qu'il était effrayé et déprimé ?
Et qu'il semblait avoir perdu toute confiance ?
J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ...
Il avait des puces et avait un peu froid
Je suppose qu'il vous importe peu de savoir dans quel état il est ?
On m'a dit que vous l'aviez abandonné.
J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ...
Avez-vous eu un bébé, ou avez-vous déménagé ?
Avez-vous d'un coup, développé des allergies ?
Ou n'y avait-il AUCUNE raison pour qu'il ne puisse rester avec vous ?
J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ...
Il ne joue pas et mange à peine
Je crois qu'il est très triste
Et ça prendra du temps avant qu'il ne reprenne confiance.
J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ...
Et ici, il sera aimé
Il a trouvé sa famille POUR TOUJOURS
Et un lit chaud, où se reposer.
J'ai adopté votre chien, aujourd'hui ...
Et je vais lui donner tout ce d0nt il a besoin
- Patience, amour et sécurité.
Et il pourra oublier votre égoïsme.

Déposé par poutounou le 14/02/2024  
Mêlez l’hymne de tous les anges aux chansons de tous les oiseaux…
*
Mes poèmes ! soyez des fleuves !
Allez en vous élargissant !
Désaltérez dans les épreuves
Les coeurs saignants, les âmes veuves,
Celui qui monte ou qui descend.
*
Que l'aigle plonge, loin des fanges,
Son bec de lumière en vos eaux !
Et dans vos murmures étranges
Mêlez l'hymne de tous les anges
Aux chansons de tous les oiseaux !
*
Victor Hugo

Déposé par poutounou le 11/02/2024  
Enivrons-nous de souvenirs de nos chers Anges disparus !!!
*
Petit conseil de Monsieur Baudelaire, à consommer avec modération si l‘on choisit le vin…..
*
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie, de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous. Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : "Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise."
*
Baudelaire: Petits poèmes en prose, XXXIII (1869)

Déposé par colombine67 le 11/02/2024  
Les personnes qui n'ont jamais eu d'animaux domestiques, et plus globalement ceux qui n'aiment pas les animaux, ne peuvent pas comprendre l'amour que l'on peut avoir pour un chien, un chat ou tout autre animal.
Bien souvent pour eux, aimer un animal comme on aime un enfant est irrationnel. Pour toutes ces personnes hermétiques et insensibles à ce sentiment, l'écrivain Richard A. Biby a écrit un joli texte. Il est dédié à tous les chiens en général, mais aussi à toutes celles et ceux qui ne comprennent pas cet amour inconditionnel.
De temps en temps les gens me disent "voyons, c’est juste un chien" ou "tu en dépenses de l’argent juste pour un chien"…
Ils ne comprennent pas les distances parcourues, le temps passé ou les coûts que ça implique pour "juste un chien".
Pourtant, plusieurs des moments dont je suis le plus fier sont survenus à cause de "juste un chien".
J’ai passé bien des heures avec, pour seul compagnon, "juste un chien" et je ne me suis jamais senti moindrement seul.
Certains de mes moments les plus tristes sont survenus à cause de "juste un chien" et, dans ces jours sombres, le doux contact de "juste un chien" m’a donné du réconfort et permis de traverser la journée.
Si vous aussi, pensez que c’est "juste un chien" alors vous comprendrez probablement des phrases comme "juste un ami", "juste un lever de soleil" ou "juste une promesse".
"Juste un chien" apporte dans ma vie la véritable essence de l’amitié, de la confiance et d’une joie passionnée.
"Juste un chien" fait ressortir la compassion et la patience qui fait de moi une meilleure personne.
À cause de "juste un chien" je me lèverai de bonne heure, ferai de longues marches et regarderai vers le futur.
Alors pour moi et les gens comme moi, ce n’est pas "juste un chien" mais l’incarnation de tous les espoirs et rêves du futur, le doux souvenir du passé et la pure joie du moment.
"Juste un chien" fait sortir ce qu’il y a de bon en moi et me détourne de mes pensées et des problèmes de la journée.
J’espère qu’un jour ils pourront comprendre que ce n’est pas "juste un chien" mais l’être qui m’a donné l’humanité et qui m’a préservé de n’être que … "juste un homme ou une femme".
Alors la prochaine fois que vous entendrez la phrase "juste un chien"… souriez, parce que c’est "juste qu’ils n’ont pas compris".
Richard A. Biby, 2006.

Déposé par colombine67 le 09/02/2024  
Pourquoi aimer les animaux?
Parce qu'ils vous donnent tout, sans rien demander.
Parce que contre le pouvoir de l'homme armé,
ils sont sans défense.
Parce qu'ils sont des enfants éternels,
Parce qu'ils ne savent pas ce qu'est la haine ou la guerre.
Parce qu'ils ne connaissent pas l'argent et qu'ils se consolent
seulement avec un endroit pour échapper au froid.
Parce qu'ils se font comprendre sans dire un mot,
Parce que leur regard est aussi pur que leur âme.
Parce qu'ils ne connaissent ni envie ni rancune,
Parce que le pardon est encore naturel en eux.
Parce qu'ils savent aimer avec loyauté et fidélité.
Parce qu'ils vivent sans avoir une maison luxueuse.
C'est pourquoi ils n'achètent pas l'amour,
ils attendent juste ça
Et parce qu'ils sont nos compagnons,
amis éternels, que rien ne pourra séparer.
Parce qu'ils sont vivants.
Pour ceci et mille autres choses, ils méritent notre amour.
Si nous apprenions à les aimer comme ils le méritent,
nous serions très proches de Dieu
Mère Teresa.

Déposé par colombine67 le 08/02/2024  
Entre quatre murs.
Je suis né entre quatre murs.
Une petite pièce calme, sombre et tiède.
Ma mère, mes frères et sœurs.
L’odeur sucrée du lait.
Je dormais, je mangeais.
Ma mère me léchait le ventre pour que je fasse mes besoins.
J’ignorais la peur et l’ennui, je n’étais que sensations et réflexes.
C’était mon petit univers.
Petit à petit, cet univers ne m’a plus suffi.
J’avais la bougeotte, l’envie de découvrir le monde.
Le deux-pattes qui s’occupait de nous venait
souvent accompagné d’autres bipèdes,
qui nous parlaient, nous touchaient,
nous examinaient sous toutes les coutures.
Une nouvelle émotion qui m’était inconnue jusqu’à présent
commençait à pointer le bout de son museau : la peur.
Mais elle disparaissait bien vite sous l’influence
de ma curiosité insatiable de chiot.
Je finissais par me laisser manipuler avec plaisir par les deux-pattes.
Et puis un jour, une famille de quatre bipèdes m’a emmené avec elle.
Je me souviens avoir beaucoup pleuré.
Je n’avais jamais quitté ma mère et ma fratrie.
Heureusement, toute cette nouveauté à laquelle j’étais
confronté m’a fait rapidement oublier mon angoisse :
ces odeurs inédites, ces bruits inconnus,
la lumière qui défilait à travers les vitres de cette drôle de petite pièce vrombissante,
c’était inquiétant mais tellement stimulant !
Peut-être que ces bipèdes m’emmenaient vers une nouvelle vie
faite d’exploration et d’aventures excitantes.
J’étais un canidé, et tout mon corps réclamait de l’action,
de l’action et encore de l’action.
On m’a installé entre quatre murs.
C’était beaucoup plus grand que là où j’étais né.
Il y avait même quatre murs dehors au-dessus
desquels régnait un grand ciel bleu.
J’avais toujours connu un toit sur ma tête,
et j’étais un peu effrayé par cette immensité.
Mais j’ai vite appris à m’amuser dans cet espace.
À creuser le sol, à apprivoiser chaque brin d’herbe
et chaque insecte rampant ou volant.
À l’intérieur, j’étais bien installé : un endroit au chaud,
mes bipèdes pour me tenir compagnie et s’occuper de moi.
Je crois bien que j’allais être heureux dans cette nouvelle vie.
Mes deux-pattes étaient gentils, même s’ils
ne parvenaient pas toujours à me comprendre.
Et puis, je ne les voyais pas beaucoup :
ils partaient le matin et rentraient le soir.
Je rêvais qu’ils m’emmènent avec eux.
La maison était spacieuse, le jardin était vaste.
Mais je commençais à y éprouver un sentiment
qui me mettait profondément mal à l’aise : l’ennui.
Je connaissais ma maison par cœur,
et mon jardin sur le bout des griffes
Aucune odeur nouvelle, aucun congénère à renifler
ni lieu nouveau à explorer ne venait stimuler mon esprit aventureux.
La souffrance, invisible aux yeux de mes humains,
commençait à s’insinuer en moi.
J’ai vécu entre quatre murs.
Je pensais que le monde était plus vaste.
J’ai compris qu’il s’arrêtait à la maison
et au jardin de mes deux-pattes.
Mes bipèdes me nourrissait , me caressait,
j’avais même le droit de me coucher contre eux quand
ils regardaient cette drôle de boîte à images tous les soirs.
Mais ils semblaient insensibles à ma douleur.
Pourtant, je me léchais les pattes, sans cesse.
J’aboyais beaucoup, au moindre bruit,
parce que c’était la seule mission que pouvait m’offrir ma prison dorée.
Je creusais beaucoup dans le jardin,
pour trouver de nouvelles odeurs sous le sol.
Mes deux pattes se fâchaient, mais mon
besoin d’activité grondait lui aussi.
Il menaçait d’exploser et il n’y a que par le chaos
que j’arrivais à évacuer ma frustration.
Je suis mort entre quatre murs.
J’ai vécu, que dis-je, j’ai subi quinze ans de vie.
Quinze ans d’amour et quinze ans d’ennui.
J’étais l’un des animaux les plus actifs de la création,
j’étais un prédateur, un chasseur, un explorateur.
Mon corps et mon âme réclamaient à grands cris
une vie faite d’action et de découvertes.
Mais on m’a enfermé dans une cage.
Une grande cage, avec des barreaux en or massif.
Ma mort a été à l’image de ma vie :
je me suis endormi pour toujours sur un coussin moelleux,
dans le confort d’un salon.
Mon histoire est loin d’être unique :
elle est la même que celle de nombreux membres de mon espèce.
Amis bipèdes, ne projetez pas sur nous la vie que vous rêveriez d’avoir :
nous n’avons pas envie de passer notre vie entre quatre murs.
Nous ne connaissons ni Netflix, ni Facebook,
ni le bonheur de lire un bon livre.
Nos réseaux sociaux se trouvent au-dehors,
au travers des odeurs laissées par les chiens du quartier.
Notre lecture préférée, c’est la trace qu’un écureuil
a laissée en escaladant un tronc d’arbre.
Notre série préférée, c’est notre promenade du soir au parc à vos côtés.
Notre place n’est pas entre quatre murs, mais aux quatre vents.
Et je crois bien, humains, que vous êtes en train
d’oublier que c’est aussi le cas de la vôtre.
Elsa Weiss / Cynopolis

Déposé par poutounou le 07/02/2024  
LE MOQUEUR MOQUE
*
Un escargot
se croyant beau, se croyant gros,
se moquait d'une coccinelle.
Elle était mince, elle était frêle
Vraiment, avait-on jamais vu
Un insecte aussi menu !
Vint à passer une hirondelle
qui s'esbaudit du limaçon.
- Quel brimborion ! s'écria-t-elle,
C'est le plus maigre du canton
Vint à passer un caneton.
- Cette hirondelle est minuscule,
voyez sa taille ridicule
dit-il d'un ton méprisant.
Or, un faisan aperçut le canard et secoua la tête :
- Quelle est cette minime bête ?
au corps si drôlement bâti ?
On n'a jamais vu plus petit
Un aigle qui planait, leur jeta ces paroles
- Êtes-vous fous ? Êtes-vous folles ?
Qui se moque du précédent
sera moqué par le suivant.
Celui qui d'un autre se moque
à propos de son bec, à propos de sa coque,
de sa taille ou de son caquet,
risque à son tour d'être moqué.
*
Et oui, soyons humbles !

Déposé par poutounou le 04/02/2024  
Qu'elle est jolie et rigolote cette poésie !
*
Le cheval chante
*
Le cheval chante.
Le hibou miaule.
L'âne gazouille.
Le ruisseau hennit.
*
- C'est bien, mon enfant : joue avec les mots.
*
Le triangle est rond.
La neige est chaude.
Le soleil est bleu.
La maison voyage.
*
Tu as de la chance :
les mots sont amicaux
et généreux.
*
Le poisson plane.
La baleine court.
La fourchette a des oreilles.
Le train se gratte.
*
- Je t'avais prévenu :
maintenant les mots te mordent.
*
Alain Bosquet

Déposé par poutounou le 31/01/2024  
Jolie petite histoire d’hiver pour toi, bel Ange… Entre nous, pas malin le bonhomme de neige !
*
Dans la nuit de l’hiver
Galope un grand homme blanc
C’est un bonhomme de neige
Avec une pipe en bois
Un grand bonhomme de neige
Poursuivi par le froid.
Il arrive au village
Voyant de la lumière
Le voilà rassuré
Dans une petite maison
Il entre sans frapper
Et pour se réchauffer
S’assoit sur le poêle rouge
Et d’un seul coup disparaît
Ne laissant que sa pipe
Au milieu d’une flaque d’eau
Ne laissant que sa pipe
Et puis son vieux chapeau…
*
Jacques PREVERT




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