Mes mains se souviennent,
Mes lèvres me rappellent" l'essentiel"
Ton nom, Ecume
Un baiser volé,
Un baiser passionné,
Des mots prononcés qu'aujourd'hui ,le temps a fuit
C'était hier, toujours hier
Tu es partie sans faire de bruit
Et comme toujours ,
Le coeur se souvient
Et demain ,
Jusqu'à la fin
Tu souffleras sur ces années passées
Et le vent les ramènera,
C'est ainsi .

Un jour, tu gambadais tout autour de moi
puis vint le jour où tu tirais devant moi
et peu à peu tu marchais au pas...
et soudain, je t'ai attendu trainant tes pattes
et maintenant ta laisse reste inerte
enfermée dans une boîte ......
de temps en temps , je la respire!
J'aime humer ton odeur qui persiste
même si cela me rend triste
je ferme les yeux et je te vois.....
courant fier et beau comme un roi
à mes côtés, haletant, fort et musclé
toujours prêt à me léchouiller
chien fidèle qui m'a tant aimé!
De ton père, et ta mère qui ont été mes amis
Et ta sœur, et ton frère, frère ennemi....
De ta lignée que j'ai vue naitre
Les tiens que j'ai vu disparaitre
Les tiens que j'ai tant aimés
je n'ai été que ta maitresse
Celle qui tenait ta laisse.....
Même, si tu n'es plus là, vraiment
tu dors tous les soirs à mes côtés
Dans une urne tes cendres reposent
dans mon cœur ton amour à jamais
avec ton collier dans ma poche
même si l'éternité nous sépare
un jour, tu as gambadé à mes côtés
Merci, mon ami, d'avoir existé.
A toi, mon amour de chien
plus humain que ceux a deux pattes
quand pour moi, mon jour sera venu
attrape les clefs, accueille-moi
et comme avant dormons ensemble
côte à côte dans ton paradis.

Je me souviens de toi
Au jour du sans lendemain
J'ai gardé le souvenir de mes mains
Qui te pressais tout contre moi
Tu ne disais mot, pourtant je t'écoutais
Seul le silence, se faisait entendre
Mes larmes perlées, nos âmes s'entretenaient
La tristesse de ce moment, se faisait comprendre
Tu me disais, de ne pas en vouloir à Dame Nature
Que je devais poursuivre mon chemin
Et que tu serais toujours là pour l'aventure
Qu'il n'y aurait pas de sans lendemain
Tu parcourais déjà les étoiles
Que mes entrailles hurlaient encore
Mon visage portait le voile
La souffrance, le vide, emplissaient mon corps
La souffrance ne m'a pas quittée
Mais le vide s'est apaisé
Dans mon coeur, tu es resté
Sans jamais pouvoir, te caresser...

S'il pleut dans ma mémoire,
Il vente dans mon coeur,
Passagers du bonheur,
Aux multiples couleurs,
aux mille forme..
qui m'apporte réconfort
Une ride,
Un sourire,
Une envie,
Un souvenir,
Une tristesse
Que je caches au grès des saisons
Si l'on te devine,
Imagine...
Une larme,
Se dessine,
Que je t'aime derrière ce masque,
Ce sera pour le coeur,
que je vais l'offrir,
pour que toi ,tu me vois heureuse/heureux

Reviens mon coeur,
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Hier soir, je t'ai cherché,
J'étais pleine d'espoir
Celui de te retrouver,
Je t'ai appelé si fort que j'y croyais encore.
Je pensais qu'avec toi
Tu m'emmènerais blottie tout contre toi,
Mon visage était inondé de larmes jamais rassasiées.
Tu dois venir me chercher,
Tu n'as pas le droit de m'abandonner.
Viens mon coeur, reviens une dernière fois.
Ne me laisse pas ici!

la valse des étoiles....
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je t'offre cette valse pour toi petit ange,
Regarde là-haut mon petit ange dans le ciel,
vois ces deux brillantes étoiles
elles dansent leur valse de nuit
entends leur chant d'Amour
elles chantent leur tendresse à l'univers.
Regarde là-haut mon petit ange dans le ciel
vois encore ces deux étoiles
elles se touchent,s'enlacent,
se joignent,s'embrassent
mon petit ange d'amour,cessons nos pleurs,
séchons nos larmes,
même loin ,je suis tout près de toi
Regarde une dernière fois là-haut dans le ciel,
vois cette seule et unique étoile,
projetant ses mille éclats à l'infini.
c'est toi c'est moi fusionnés pour l'éternité...
je t'aime mon petit ange d'amour
je m'assieds et écoute le souffle lent du vent,
Et dans ces murmures c'est ton prénom que j'entends
je T'aime petit ange adoré.

Mon maître,
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Je sais que pas un seul jour ne s'écoule sans que tu ne cesses de penser à moi,
Et je perçois cette tristesse au fond de tes yeux lorsque tu regardes le ciel en espérant m'apercevoir.
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Je sais que tu m'as beaucoup aimé,
Et ne sais comment te remercier,
De m'avoir dorloté,
De m'avoir tant choyé.
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Merci pour ta tendresse,
Ton amour et ta gentillesse,
Ma vie avec de toi,
A été une pure merveille.
Merci merci merci............
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Merci de ne pas m'avoir laissé souffrir,
Il n'y avait plus de solution pour me guérir,
J'aurais voulu rester près de toi,
Ne pas te causer de peine,
En te laissant seul dans la détresse.
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De là où je suis, je te vois,
Je suis invisible mais présent,
Je veille sur toi en attendant le jour où nous serons de nouveau réunis.
Je t'aime et jamais,au grand jamais,
Je ne t'oublierai.
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Tendres léchouilles pour toi mon maître.

Je n’ai pas eu une belle vie sur terre, comme tant d’autres, malheureusement. Je remercie les humains qui m’ont tendu la main, m’ont donné à manger et à boire. Depuis que je suis au Paradis, entouré d’amis et amies, je me sens « revivre ». Un grand MERCI pour tous vos messages, poèmes, fleurs et bougies… Ca me touche énormément. Avec ma truffe humide, je vous fais à tous et toutes un gros « bisou » tout frais dans le cou. Et smack, smack, smack…
*
Pauvre petit coeur

AU PAYS DES ETOILES
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Dans le vaste infini
Où se noient les étoiles
Il existe un pays
Que l’absence nous voile.
C’est un pays magique,
Baigné de pur amour,
Aux charmes magnifiques
Où seul règne le jour.
Des cascades d’eau pure
Et des prairies fleuries,
Et des lacs, j’en suis sûre
Où l’on s’ébat, ravi.
A ce pays doré
Seules accèdent les âmes
De nos êtres aimés
Par un grand pont diaphane,
Sous un bel arc-en-ciel,
Vers une chaude lumière,
Dans ce pays de miel
Qui survit dans l’Ether.
S’y retrouvent ensemble
Nos parents, nos amis,
Nos amours ....
Nos animaux chéris.
Ils sont devenus anges
Entourés d’une aura,
C’est de là qu’ils s’arrangent
A gommer nos tracas !
Ils nous veillent sans cesse
Et calment nos chagrins,
Écartent nos détresses,
Nous montrant le chemin.
Ils soulagent nos peines
Et apaisent nos larmes,
Toutes nos peurs sont vaines,
Leur amour est une arme.
Dans le vaste infini
Où se noient les étoiles
Il existe un pays
Que l’absence nous voile.

Coucou me voilà revenue, très bon séjour, la Turquie à de magnifiques trésors que l'on découvre avec merveille, mais également mon coeur fut très lourd,
il est difficile de voir l'autre revers... mes yeux se sont souvent remplit de larmes, que je n'ai pas laissé échapper, étant donné que nous étions en groupe, mais mon coeur a eu très mal, devant la tristesse de tous ces chiens et chats errants, et ils y en a hélas beaucoup...j'ai demandé a notre guide pourquoi , certains chiens sont baguées, ils m'a répondu, c'est pour les répertorier, que ceux qui avaient une petite plaque a l'oreille étaient stérilisés ou castrés.
le guide m'a aussi dit qu'ici en Turquie, les gens respectaient les animaux, que les Turcs leurs donnent a manger, sauf que ils ne recevaient aucune affection, car dans leur mentalité le chien ou le chat doit rester a sa place.... ce ci dit certains d'entre d'eux ont des petits chiens que j'ai pu apercevoir se promenant avec leur gardien ou dans certains magasins ou ils sont avec leur gardien vu leur collier, et quand on pense que juste a l'entrée des commerces, il y a des chiens et chats allongés toute une journée, sur les trottoirs, les routes, certains maigres ... vu leur état, certains pour l'avoir vue sont porteur de tiques, peut-être de gale, puces, leur poils son terne, certains clopin-clopan marchant sur 3 pattes, levant celle qui fait mal ...Ils ont le regard triste, et quand vous les approcher, ils vous regardent, ils apprécient les caresses, et en redemandent, et vous repartez la boule au ventre, et ils se recouchent... d'autres restent allongés comme si ils n'avaient plus d'interêt pour la vie, pour les gens qui passe et s'en fiche... Certains voudraient vous suivre, avec peut-être un espoir...je m'arrêterais là... c'est trop difficile...
Voilà ce que je ramène de mon voyage de la beauté, mais surtout de la tristesse, des photos prises de ces petits coeurs , ces petits amis d'un instant...que je garderais toute ma vie en tête , ce n'est riend'en parlait, de penser que ce n'est pas possible...alors que la vérité est sous vos yeux. oui je me suis régalée de ce voyage, mais j'en suis revenue en laissant derrière moi, ces pauvres petits amours, oui le revers de la médaille est dur a encaisser...
Quand on pense que nous aimons si fort nos petits coeurs, la chance qu'ils ont de nous avoir, et l'amour que l'on porte pour eux, et qu'ils nous rendent si bien et savoir que d'autres...oui mon coeur a eu très mal...

On dit qu'avec le temps tout passe....
Mais c'est faux.
La douleur reste bien là à tout jamais.
Ton départ m'a frappé en plein coeur,
Je ne sais où aller, ni comment...
J'essaye d'avancer mais sans repères c'est si difficile...
J'espère que de là-haut tu trouveras la force de m'aider à continuer d'avancer.

UN ANGE DESCENDUE DU CIEL
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L'ange de mes nuits
S'envole au paradis
Mais il reviendra par ici
Un jour de pluie
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Mes larmes il les essuie
Ainsi,que les gouttes de pluie
Il aime mes sourires
Et mes joies de rires
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Mon petit ange
Rend mes jours plus beaux
Il me fait oublier mes malheurs
Et transforme mes larmes en un sentiment de bonheur
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Ce petit ange m'appartient
Il change tout en bien
Il abandonne l'espoir
Et emmène avec lui mes larmes du soir
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C'est un petit ange le mien
Mais c'est lui le plus beau
C'est l'ange de mes nuits
Il transforme ma vie en un paradis

Loin de mes mains
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Ce ne sont plus mes mains qui te portent,
Mais les nuages dans le ciel
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Ce n’est plus ta voix que j’entends,
Mais ton absence assourdissante
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Ce ne sont plus tes yeux que je contemple,
Mais le vide que tu laisses derrière toi
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C’est toi qui vas me manquer désormais,
Jusqu’à mon dernier souffle.

Savoir attendre
Sans vouloir tout comprendre
Savoir hurler
Sans pour autant se résigner,
Savoir pleurer
Sans pour cela désespérer.
Essayer d'avancer
Pour ne pas retomber,
Essayer d'oublier
Pour ne pas se noyer,
Essayer d'espérer
Pour ne pas se révolter.
Laisser couler son coeur
Comme s'ouvre une fleur,
Laisser sortir son âme
Comme s'élève une flamme,
Laisser renaître la vie
Comme pousse l'épi.
Regarder l'horizon
Pour une autre ascension,
Attendre un navire
Pour un autre avenir,
Guetter l'Espérance
Pour une autre naissance.
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( Elisabeth Lafont )

Je retiens mon souffle et je plonge soudain
Dans ces eaux d’un bleu pur
Les rives de mon amour-propre s’effacent
Tout ce que je vois c’est toi.
Je nage dans les vagues qui martèlent mon coeur
Et frappent tous mes rêves
Jusqu’à ce que, à bout de souffle, je reparte
Sans vraiment savoir où je vais,
Mais je retombe à nouveau, puis j’essaie de nager
Je pousse fort avec mes deux pieds
Je traverse toutes les peurs, tous les caprices
Je nage vers quelque chose de doux.
Je patauge à travers les vagues tumultueuses
Devenant plus forte à chaque choc
En franchissant toutes les épreuves de la vie
Jusqu’à ce que je sente mes membres brisés.
Mais je replonge dans l’amour une fois encore
Je retiens mon souffle et je nage
Jusqu’à ce que je puisse atteindre cette rive distante
Qui me donnera la confiance.
Je replonge à nouveau dans l’amour
Et les eaux pure et bleues
Irriguent mon coeur et ma tête
Et, une fois encore, je plonge et je nage dans leur douceur

C'est si dur de trouver les mots
Pour te dire tout ce que je pense,
Je suis bien loin d'être Rimbaud,
Bien loin d'avoir son éloquence
Je ne sais pas manier les phrases
Pour avouer mes sentiments
Je n'ai pas assez d'emphase,
Alors voici en attendant
Toutes les roses de mon silence,
Tous mes poèmes, feuilles blanches
Mon plus beau bouquet de patience,
J'ai mis des baisers sur les branches
J'ai griffonné tous mes cahiers
Pour t'envoyer mon coeur à nu
Mais mes doigts ne sauront jamais
Dire à quel point tes yeux me tuent
Quand je m'élance je recule
Je ne mets à la place du cran
Que la peur d'être ridicule
Alors voici en attendant
Toutes les roses de mon silence,
Tous mes poèmes, feuilles blanches
Mon plus beau bouquet de patience,
J'ai mis des baisers sur les branches
J'ignore ce que tu en feras,
Je ne sais même pas où tu es,
Mais si tu penses un peu à moi,
Je t'en prie ne laisse pas faner
Toutes les roses de mon silence,
Tous mes poèmes, feuilles blanches
Mon plus beau bouquet de patience,
J'ai mis des baisers sur les branches
--------------
Gregoire, les Roses de mon Silence.

Partout ou j’étais, partout ou j’allais, ton image me suivait.
J’ai parlé de toi aux oiseaux, aux plantes, à la montagne, à tout ce qui m’environnait.
J’ai alors apprivoisé le vent, lui demandant d’aller jusqu’à toi pour t’envelopper d’un souffle caressant
et de te rapporter dans un murmure les paroles d’amour dont je l’avais chargé.
Quel que soit l’endroit où je sois, comme un complice, mon ami le vent restera mon messager,
porteur de mes mots, de mes pensées, de mes caresses.
A chaque brise qui te frôlera, à chaque tourbillon qui t’effleurera,
écoute son chant car peut-être tu m’entendras.
Tu devineras combien me manque ta présence.
Tu sais et tu sauras toujours.

Quand l'homme est seul, sur son chemin
Et dans la vie, dans ce monde, seul,
Pris de vertige, son cœur a faim,
Alors il aime son épagneul
Son chien fidèle, son "bon", "vieux", chien.
Quand l'homme est sourd, s'il n'entend plus
La vie, les cœurs, dans ce monde sourd,
S'il n'entend plus l'écho des rues,
Alors il aime son chien balourd,
Qui vient lécher ses chants déchus.
Si l'homme aveugle sentait les yeux
Du chien qui guide ses pauvres pas
Il y verrait un cœur joyeux
Et deux soleils... Même sans cela,
Ce chien, il l'aime, puisqu'ils sont "deux".
Si l'homme muet pouvait châtier
Sa déchirure et ses malheurs,
Il chanterait son amitié
A son chien vrai, son seul bonheur,
Son grand ami plein de pitié.
.... L'homme trop déchu, n'a pas crié ! ...
Son chien, racé ou bien bâtard,
Lèche son cœur, fruit oublié,
Et ces caresses effacent le noir
Qui tache l'âme de sa vie broyée.
Par les lumières de ces yeux, bons,
Levés vers lui, pleins d'amitié,
Soumis, fidèles, l'homme vit les sons,
La vie, la vue, pleins de pitié,
De son " seul", mais... chaud compagnon.

Chère petit ange, je vais devoir m'absenter, dès demain, pour une semaine pour un petit voyage, un circuit en Turquie qui me fera un grand bien, il paraît que c'est un magnifique pays avec un très joli patrimoine à découvrir, de ce fait je ne serais pas présente pour te fleurir ou te déposer des poèmes, mais ma pensée et mon coeur sera auprès de toi, je te dis à très bientôt mon ami 💖💕✨🐾
Amitié à ta gentille famille

Une larme est en apparence une simple goutte d'eau, légèrement salée, glissant doucement sur une joue rosée,
et qui achève son chemin lorsqu'elle rencontre le sol.
Mais si on prend le temps de s'approcher,
de regarder vraiment ce qu'elle est, une larme a beaucoup de choses à dire.
Une larme ne naît pas au coin de l'oeil sans raison.
Parfois, c'est dû à un rire, mais malheureusement, la plupart du temps,
c'est à cause d'une peine, d'une tristesse, d'un mal-être enfoui au fond de soi,
quelque chose qu'on ne veut pas montrer, pour ne pas inquiéter, mais qui finit toujours par remonter.
La gorge se noue, les mots ne sortent plus, les yeux nous piquent,
on sent la larme se former, on voudrait la retenir, mais elle est plus forte que nous.
Elle vient du fond de notre être, du fond de notre âme.
Durant le chemin qu'elle parcourt a travers notre corps pour arriver jusqu'à notre oeil,
elle se charge des souffrances qui nous hantent.
Elle transporte tout ce qu'on n'a pas su dire, tout ce qui nous fait mal, afin de nous libérer pour un temps.
Elle attriste notre visage, mais elle est le signe que quelque chose ne va pas.
Elle attire sur nous l'attention qu'on souhaite éviter, mais lorsqu'elle est là, il est déjà trop tard.
Elle perle au coin de l'iris, transparente, mais tellement significative de ce que l'on ressent.
On voudrait la sécher, pour que personne ne la voit, mais elle ne vient jamais seule, et malgré nos efforts,
elle finit toujours par glisser sur notre joue, laissant derrière elle une trace.
Trace du tourment qui est en nous.
Tourment qu'on voudrait taire, qu'on ne veut peut-être pas s'avouer non plus, mais pourtant bien présent.
Retenir une larme n'est pas possible, car elle finira toujours par venir, dans n'importe quelle situation.
Laisser couler une larme permet de lâcher prise, de se dévoiler aux autres.
Il ne faut pas en avoir honte.
Une larme est là pour nous soulager, elle évacue notre trop-plein de douleur, et après, l'on se sent mieux.
Maintenant, quand vous verrez une larme, pensé à tout ce qu'elle contient, vous comprendrez beaucoup de choses.