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En hommage à
thélia
CHIHUAHUA
Il est né le:09/11/2022
Il nous a quittés le:12/11/2022
 

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En hommage à thélia

ma petite thélia , tu n'aura vecu que 3 jours sur terre mais tu sera pour toujours dans notre coeur .Tu t'es battue jusqu'au bout pour vivre tu a ete d'un courage exemplaire une warrior mais le destin en a decider autrement . vanessa ta accompagner pour ton dernier voyage et ton dernier souffle tu l'a fais entre les pattes de ta maman . repose en paix petite puce .




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187 messages

Déposé par poutounou le 26/02/2023  
La vie se résume à ces quelques mots, que l’on soit un humain ou un chien : "Entrez, sortez et puis bonsoir !"
*
Epitaphe pour n'importe qui
*
On ne sait pourquoi cet homme prit naissance.
Et pourquoi mourut-il ? On ne l'a pas connu.
Il vint nu dans ce monde, et, pour comble de chance,
Partit comme il était venu.
*
La gaîté, le chagrin, l'espérance, la crainte,
Ensemble ou tour à tour ont fait battre son coeur.
Ses lèvres n'ignoraient le rire ni la plainte.
Son oeil fut sincère et moqueur.
*
Il mangeait, il buvait, il dormait ; puis, morose,
Recommençait encor dormir, boire et manger ;
Et chaque jour c'était toujours la même chose,
La même chose pour changer.
*
Il fit le bien, et vit que c'était des chimères.
Il fit le mal ; le mal le laissa sans remords.
Il avait des amis ; amitiés éphémères !
Des ennemis ; mais ils sont morts.
*
Il aima. Son amour d'une autre fut suivie,
Et de plusieurs. Sur tout le dégoût vint s'asseoir.
Et cet homme a passé comme passe la vie
Entrez, sortez, et puis bonsoir !
*
Jean RICHEPIN (1849-1926)

Déposé par poutounou le 22/02/2023  
Que c’est beau : « voile ma douleur solitaire »…
*
A la nuit
*
Toujours le malheureux t'appelle,
Ô nuit, favorable aux chagrins !
Viens donc, et, porte sur ton aile
L'oubli des perfides humains.
Voile ma douleur solitaire ;
Et, lorsque la main du Sommeil
Fermera ma triste paupière,
Ô dieux ! reculez mon réveil ;
Qu'à pas lents l'aurore s'avance
Pour ouvrir les portes du jour :
Importuns, gardez le silence,
Et laissez dormir mon amour.
*
Evariste de PARNY (1753-1814)

Déposé par poutounou le 19/02/2023  
Ton souvenir aussi se creuse plus avant, mon doux Ange...
*
La Grand-mère
*
Voici trois ans qu'est morte ma grand'mère,
La bonne femme, et, quand on l'enterra,
Parents, amis, tout le monde pleura
D'une douleur bien vraie et bien amère.
*
Moi seul j'errais dans la maison, surpris
Plus que chagrin ; et, comme j'étais proche
De son cercueil, quelqu'un me fit reproche
De voir cela sans larmes et sans cris.
*
Douleur bruyante est bien vite passée :
Depuis trois ans, d'autres émotions,
Des biens, des maux, des révolutions,
Ont dans les murs sa mémoire effacée.
*
Moi seul j'y songe, et la pleure souvent ;
Depuis trois ans, par le temps prenant force,
Ainsi qu'un nom gravé dans une écorce,
Son souvenir se creuse plus avant !
*
Gérard de Nerval ("Odelettes", 1832)

Déposé par poutounou le 15/02/2023  
Il est où le "chemin de clarté" ??? C'est peut-être le chemin du coeur !!!
*
Le veilleur solitaire
*
Il y a toujours dans la nuit de la ville
une petite fenêtre qui brille
très loin au bord du ciel
une fenêtre au loin, une lampe qui brûle,
un homme ou peut-être un enfant
penché sur la page d'un livre
où les mots brûlent et brillent.
Et le cœur de l'homme ou de l'enfant
brûle d'un sang plus vif,
s'exalte, s'illumine.
*
Il y a toujours au bord du ciel
un veilleur solitaire
qui cherche dans la nuit
son chemin de clarté.
*
Jean Joubert ("La maison du poète" - Pluie d'étoiles éditions, 1999)

Déposé par poutounou le 12/02/2023  
Que c'est joli ! "Il faut savoir marier la mort avec la vie !".
*
Un jour de colère
*
Un jour de colère
tu te gonfles comme un poisson-lune
un jour de douceur
ta bouche est en fleur
Il ne faut pas espérer
téter sans cesse
le lait de la vie
il faut savoir marier
le soleil avec la pluie
*
Un jour de couleur
l’enfer embrasse ton coeur
mais un jour de miel
comme tu es suave !
Il ne faut pas espérer
téter sans cesse
le lait de la vie
il faut savoir marier
Douleur avec Plaisir
*
Un de tes amis meurt
tu es brisé de chagrin
un enfant naît
ton coeur est en fête
Il ne faut pas espérer
téter sans cesse
le lait de la vie
il faut savoir marier
la Mort avec la Vie
*
Hector Poullet ("Paroles en l’air" , éditions Desormeaux, 1978)

Déposé par poutounou le 08/02/2023  
Soulagement
*
Quand je n'ai pas le coeur prêt à faire autre chose,
Je sors et je m'en vais, l'âme triste et morose,
Avec le pas distrait et lent que vous savez,
Le front timidement penché vers les pavés,
Promener ma douleur et mon mal solitaire
Dans un endroit quelconque, au bord d'une rivière,
Où je puisse enfin voir un beau soleil couchant.
*
O les rêves alors que je fais en marchant,
Dans la tranquillité de cette solitude,
Quand le calme revient avec la lassitude !
Je me sens mieux.
*
Je vais où me mène mon coeur.
Et quelquefois aussi, je m'assieds tout rêveur,
Longtemps, sans le savoir, et seul, dans la nuit brune,
Je me surprends parfois à voir monter la lune.

Déposé par poutounou le 05/02/2023  
« La tranquille habitude aux mains silencieuses panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures... »
*
L'habitude
*
La tranquille habitude aux mains silencieuses
Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ;
Elle met sur nos coeurs ses bandelettes sûres
Et leur verse sans fin ses huiles oublieuses ;
*
Les plus nobles chagrins, qui voudraient se défendre,
Désireux de durer pour l'amour qu'ils contiennent,
Sentent le besoin cher et dont ils s'entretiennent
Devenir, malgré eux, moins farouche et plus tendre ;
*
Et, chaque jour, les mains endormeuses et douces,
Les insensibles mains de la lente Habitude,
Resserrent un peu plus l'étrange quiétude
Où le mal assoupi se soumet et s'émousse ;
*
Et du même toucher dont elle endort la peine,
Du même frôlement délicat qui repasse
Toujours, elle délustre, elle éteint, elle efface,
Comme un reflet, dans un miroir, sous une haleine,
*
Les gestes, le sourire et le visage même
Dont la présence était divine et meurtrière ;
Ils pâlissent couverts d'une fine poussière ;
La source des regrets devient voilée et blême.
*
A chaque heure apaisant la souffrance amollie,
Otant de leur éclat aux voluptés perdues,
Elle rapproche ainsi de ses mains assidues,
Le passé du présent, et les réconcilie ;
*
La douleur s'amoindrit pour de moindres délices ;
La blessure adoucie et calme se referme ;
Et les hauts désespoirs, qui se voulaient sans terme,
Se sentent lentement changés en cicatrices ;
*
Et celui qui chérit sa sombre inquiétude.
Qui verserait des pleurs sur sa douleur dissoute,
Plus que tous les tourments et les cris vous redoute,
Silencieuses mains de la lente Habitude.
*
Auguste ANGELLIER (1848-1911)

Déposé par poutounou le 01/02/2023  
Les caresses des yeux les plus douces, les plus pures, sont celles de nos merveilleux Anges...
*
Les caresses des yeux
*
Les caresses des yeux sont les plus adorables ;
Elles apportent l'âme aux limites de l'être,
Et livrent des secrets autrement ineffables,
Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître.
*
Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ;
Leur langage est plus fort que toutes les paroles ;
Rien n'exprime que lui les choses immortelles
Qui passent par instants dans nos êtres frivoles.
*
Lorsque l'âge a vieilli la bouche et le sourire
Dont le pli lentement s'est comblé de tristesses,
Elles gardent encor leur limpide tendresse ;
*
Faites pour consoler, enivrer et séduire,
Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes !
Et quelle autre caresse a traversé des larmes ?
*
Auguste ANGELLIER (1848-1911)

Déposé par poutounou le 29/01/2023  
Mais non, ils sont toujours là : dans le vent, dans la pluie, dans les rayons du soleil… ! Il suffit d’écouter avec son cœur…
*
Sur le fil
*
Ma chair fissure
Sous l’absence
Les silences grignotent
L’hier
Les mots gercent
Les lèvres
De cette vie en barbelés
Tu ne sens pas mon odeur
Tu n’entends pas le son de ma voix
Tu ne me vois pas
Tu ne me touches pas
Tu me laisses seule ici
Tu oublies de me faire un signe
Tu gommes mon sourire
Tu me prives de toi, de nous…
*
Sandrine Davin

Déposé par poutounou le 25/01/2023  
« Mon âme immortelle reviendra près de toi ». Elle est toujours à nos côtés leur belle âme … !!!
*
Rappelle toi
*
(Vergiss mein nicht)
(Paroles faites sur la musique de Mozart)
*
Rappelle-toi, quand l’Aurore craintive
Ouvre au Soleil son palais enchanté ;
Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive
Passe en rêvant sous son voile argenté ;
Aux doux songes du soir lorsque l’ombre t’invite,
Ecoute au fond des bois
Murmurer une voix :
Rappelle-toi.
*
Rappelle-toi, lorsque les destinées
M’auront de toi pour jamais séparé,
Quand le chagrin, l’exil et les années
Auront flétri ce coeur désespéré ;
Songe à mon triste amour, songe à l’adieu suprême !
L’absence ni le temps ne sont rien quand on aime.
Tant que mon coeur battra,
Toujours il te dira
Rappelle-toi.
*
Rappelle-toi, quand sous la froide terre
Mon coeur brisé pour toujours dormira ;
Rappelle-toi, quand la fleur solitaire
Sur mon tombeau doucement s’ouvrira.
Je ne te verrai plus ; mais mon âme immortelle
Reviendra près de toi comme une soeur fidèle.
Ecoute, dans la nuit,
Une voix qui gémit :
Rappelle-toi.
*
Alfred de Musset

Déposé par poutounou le 22/01/2023  
C’est ça la vie : « un fil sur lequel nous dansons ou pleurons », c’est selon… !!!
*
Pôles
*
Quand l’une s’allume
l’autre s’éteint
la joie de la plume
le poids du chagrin
Entre ces deux sentiments
un fil est tendu
sur lequel funambules
nous dansons ou pleurons
La vie nous joue aux dés
cubes du hasard
tantôt épris de lumière
tantôt hantés par le soleil
noir
Quand l’une s’allume
l’autre s’éteint
l’éclat de ma plume
l’ombre de mon chagrin
*
Kamal Zerdoumi, 2019

Déposé par poutounou le 18/01/2023  
Vous croyez qu’ils jouent aux billes là-haut nos Anges ? Et pourquoi pas !!!
*
Un Ange parfois joue aux billes…
*
Ah ! que de merveilles scintillent
Lorsque danse une goutte d'eau !
Un ange parfois joue aux billes,
Une étoile tombe au ruisseau.
On ne sait jamais quel manteau
De fée courant dans les jonquilles
On peut coudre avec une aiguille
En rêvant derrière un carreau.
*
Maurice Carême

Déposé par choupinou le 16/01/2023  
PERDRE QUELQU'UN QU'ON AIME
Perdre quelqu'un qu'on aime, c'est perdre une partie de soi même.
Bien sûr, ceux que nous aimons ne nous appartiennent pas,
mais notre coeur leur appartient.
Celui que tu aimes fait partie intégrante de toi.
Le perdre, c'est souffrir dans ton corps a jamais.
Cette blessure immense en toi est aussi tangible,
que le vide que tu ressens autour de toi...
Tu te demandes si tu auras la force de continuer,
de marcher dans un monde ou ton petit ange aimés,
ne laissera plus jamais ses empreintes...
Tu te demandes comment la terre peut continuer de tourner,
alors que tout ton univers s'est arrêté d'un coup.
Tu parles en silence le langage des larmes,
et ton coeur s'efforce de comprendre,
ce que personne ou presque ne peut comprendre.
Les pensées spirituelles, les convictions religieuse,
la philosophie, sont impuissantes à guérir tes blessures.
mais seul le pouvoir de l'Amour te réconfortera.
Tu trouveras l'Amour dans le coeur de ceux qui t'entourent,
qui se préoccupent de toi, par ceux qui ont connu la douleur,
ceux qui ont traversé le pays des larmes, sur un océan d'Amour,
ou tu te perds aujourd'hui, demain te montrerons le chemin.
Le soleil continuera de se lever chaque jour, et effleurera ta joue
et chaque nuit, la lune et les étoiles brilleront dans le ciel .
Tu entameras le rituel sacré du souvenir.
Le chagrin deviendra ton compagnon de route,
il nourrira cette partie de toi qui sait ce qui signifie :
compassion, force et profondeur...
Ton chagrin te donnera le courage d'affronter les défis,
la tristesse, la blessure , les plus exigeant de la vie.
De savoir accepter ce que donne la vie et ce qu'elle te reprend,
De savoir accepter les mystères qui font partie intégrante de celle ci,
De savoir accepter le départ et ne pas avoir de regret, de remord
De savoir accepter l'inconnu que nous fait affronter la mort
Et un beau jour peut-être, la plaie ouverte se refermera doucement..
peut-être la paix reviendra-t-elle, dans un timide rayon de soleil
a travers la fenêtre close, ou le pas de la porte ou tu ne passes plus..
Peut-être la paix reviendra-t-elle dans le chant d'un oiseau,
ou porté par le souffle léger du vent qui murmure,
avec le temps, le voile du chagrin se lèvera et parfois reviendra...
La sagesse et le calme de la tempête reviendra dans ton coeur,
et tu sauras que la puissance de l'amour partagé est un don du ciel,
un lien éternel fort, indélébile qui ne meurt jamais.
Tu sauras que l'Amour partagé est la plus précieuse et,
la plus sacrée, de nos richesses en ce monde,
rien ne serait être plus sincère et plus beau, il est le plus fort
cette AMOUR EST FUSIONNEL ET ETERNEL,
Celui ci ne faiblira pas même après notre mort puisque nous serons ensemble...
Suzan Squelatti et aussi avec quelques rajout de phrases ou de mots de mon escient (choupinou)

Déposé par poutounou le 15/01/2023  
Il arrive au Paradis...là où se trouvent nos Anges...
*
L'île des rêves
*
Il a mis le veston du père,
Les chaussures de la maman
Et le pantalon du grand frère
Il nage dans ses vêtements.
*
Il nage, il nage à perdre haleine.
Il croise des poissons volants,
Des thons, des dauphins, des baleines...
Que de monde, dans l'océan !
*
Écume blanche et coquillages,
Il nage depuis si longtemps
Qu'il aborde enfin au rivage
Du pays des rêves d'enfants (et d'animaux...).
*
Jacques Charpentreau

Déposé par poutounou le 11/01/2023  
Oui, tu vis à l'infini mon Ange...
*
À l'infini
*
Là-haut, tu es. Là-haut quoiqu'il advienne,
ange-soleil d'un miracle à jamais
que rien ne sépare de la pure lumière
ni du souffle ascendant de notre amour promis
*
A une autre altitude, tu es là, hors d'atteinte,
hors du monde où meurent les âmes et les corps.
Tu danses sur l'horizon que je porte en moi
pour abolir l'espace et le temps. Tu vis à l'infini.
*
André Velter ("L'amour extrème, poèmes pour Chantal Mauduit", éditions Gallimard, 2000)

Déposé par poutounou le 08/01/2023  
Partout, je t'ai vu, bel Ange...
*
Air vif
*
J'ai regardé devant moi
Dans la foule, je t'ai vu
Parmi les blés, je t'ai vu
Sous un arbre, je t'ai vu
*
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
*
L'été, l'hiver je t'ai vu
Dans ma maison, je t'ai vu
Entre mes bras, je t'ai vu
Dans mes rêves, je t'ai vu
*
Je ne te quitterai plus.
*
Paul Éluard ("Derniers poèmes d'amour")

Déposé par poutounou le 04/01/2023  
Coulez, ô larmes éternelles, car ici-bas je reste seul…
*
L'ange envolé.
*
Mon ange a reployé ses ailes
Et dort glacé sous un linceul ;
Coulez, ô larmes éternelles,
Car ici-bas je reste seul.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Cette douce sœur de mon âme,
Pour charmer mon cœur attristé,
Me parlait encore de sa flamme
Sur le seuil de l'éternité.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
Si jusqu'à toi, de cette terre
S'élève mon chant désolé,
Sois attentive à ma prière
En ton beau royaume étoilé.
*
Ô chère ombre au ciel envolée,
Chaque nuit sous les noirs cyprès
Versant des pleurs sur ton blanc mausolée,
Je viens épancher mes regrets.
*
François-Marie Robert-Dutertre (1815-1898)

Déposé par tricha le 02/01/2023  
quelle tristesse pauvre bb repose en paix bon courage à vous

Déposé par poutounou le 01/01/2023  
En 2023, il y aura…
*
Des sourires, pour chasser la tristesse,
De l’audace, pour que les choses ne restent jamais en place,
De la confiance, pour faire disparaître les doutes,
Des gourmandises, pour croquer et déguster la vie,
Du réconfort, pour adoucir les jours difficiles,
De la générosité, pour se nourrir du plaisir de partager,
Des arcs en ciel, pour colorer les idées noires,
De la santé, en veux-tu, en voilà…
Du courage, pour continuer à avancer !
Et de l’Amour, beaucoup d’Amour, parce que sans Amour rien ne va…
*
Certes, les années passent et les rides s'entassent. Mais si le coeur et l'esprit gardent leur âme d'enfant, l'essentiel est là. Je vous souhaite à tous et toutes, ainsi qu’à vos proches, une très bonne année 2023 avec une santé du tonnerre, avec plein d'arcs en ciel et une tonne de courage et d’Amour, et je fais un tout gros poutounou bien baveux à votre ou vos anges... Pour ceux qui n’aiment pas les poutounoux baveux, un bisou tout doux là sur le bout de la truffe…
*
Amicalement,
*
Martine, Rubens, Diesel et « fripouillous » d’Iron…

Déposé par poutounou le 28/12/2022  
Reviens-nous bel été… !!! Dépêche-toi un peu s’il te plaît…
*
Les papillons
*
De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu'aimez-vous mieux ?
- Moi, les roses ;
- Moi, l'aspect d'un beau pré vert ;
- Moi, la moisson blondissante,
Chevelure des sillons ;
- Moi, le rossignol qui chante ;
- Et moi, les beaux papillons !
*
Le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l'on cueille en un réseau ;
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l'oiseau !...
*
Quand revient l'été superbe,
Je m'en vais au bois tout seul :
Je m'étends dans la grande herbe,
Perdu dans ce vert linceul.
Sur ma tête renversée,
Là, chacun d'eux à son tour,
Passe comme une pensée
De poésie ou d'amour !
*
Gérard de Nerval.




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