En hommage à
Mistral de la Sauvagette
1996 / 2005



En hommage à
Mistral de la Sauvagette
1996 / 2005


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En hommage à
Mistral de la Sauvagette
LABRADOR
Il est né le:23/06/1996
Il nous a quittés le:20/07/2005
 


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En hommage à Mistral de la Sauvagette

Tu nous a quittés après que la vie t'ai infligé d'horribles souffrances.
Nous ne t'oublierons jamais et nous pensons bien te retrouver.
A bientôt
Ta famille, B et Ramsès, Umbro et Athos.




49 bougies

36354 Fleurs
Déposé par mistral
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Déposé par Rafiarock
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Pour un précieux et adorable petit amour mille bisous
Déposé par Rafiarock
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Pour un précieux et adorable petit amour mille bisous
Déposé par Rafiarock
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Pour un précieux et adorable petit amour mille bisous
Déposé par Rafiarock
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Pour un précieux et adorable petit amour mille bisous
Déposé par Rafiarock
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Pour un précieux et adorable petit amour mille bisous
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Pour un précieux et adorable petit amour mille bisous
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Pour un précieux et adorable petit amour mille bisous
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Pour un précieux et adorable petit amour mille bisous
Déposé par Rafiarock
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Pour un précieux et adorable petit amour mille bisous
Déposé par rafia
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Pour une merveilleuse étoile qui brille au firmament
Déposé par rafia
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Pour une merveilleuse étoile qui brille au firmament
Déposé par rafia
Déposé par rafia
Pour une merveilleuse étoile qui brille au firmament
Déposé par rafia
Déposé par rafia
Pour une merveilleuse étoile qui brille au firmament
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Pour une merveilleuse étoile qui brille au firmament
Déposé par rafia
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Pour une merveilleuse étoile qui brille au firmament


987 messages

Déposé par poutounou le 08/11/2015  
Le plus beau cadeau
*
Faire le plus beau cadeau à quelqu'un :
Ce n'est pas l'aider,
Ce n'est pas combler ses désirs,
Ce n'est pas lui apporter la sécurité,
Ce n'est pas l'Aimer. NON.
*
C'est lui donner sa liberté,
C'est l'accompagner QUELS QUE SOIENT ses choix,
C'est lui montrer sa propre lumière,
C'est croire en lui,
C’est toujours rester dans la vérité,
ET SURTOUT,
C'est être à son écoute et lui donner l'occasion de s'Aimer...

Déposé par rafia le 05/11/2015  
Les yeux..
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ;
Ils dorment au fond des tombeaux
Et le soleil se lève encore.
Les nuits plus douces que les jours
Ont enchanté des yeux sans nombre ;
Les étoiles brillent toujours🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠
Et les yeux se sont remplis d’ombre.
Oh ! qu’ils aient perdu le regard,
Non, non, cela n’est pas possible !
Ils se sont tournés quelque part
Vers ce qu’on nomme l’invisible ;
Et comme les astres penchants,
Nous quittent, mais au ciel demeurent,
Les prunelles ont leurs couchants,
Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent :
Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
Ouverts à quelque immense aurore,
De l’autre côté des tombeaux
Les yeux qu’on ferme voient encore.
Par Sully Prudhomme,

Déposé par poutounou le 04/11/2015  

Quels sont les GROS CAILLOUX de notre vie ?
*
Gros cailloux
*
Un jour, un vieux professeur de l'Ecole Nationale d'Administration Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour "passer sa matière".
Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : "Nous allons réaliser une expérience".
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d'un galon (pot de verre de plus de quatre litres) qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Tous répondirent : "Oui".
Il attendit quelques secondes et ajouta : "Vraiment ?". Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.
Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L'un d'eux répondit : "Probablement pas ! ". "Bien ! " répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein ?". Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : "Non !". "Bien !" répondit le vieux prof. Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?".
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : "Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire".
"Non" répondit le vieux prof. "Ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite". Il y eu un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors : "Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?". "Votre santé ?", "Votre famille ?", "Vos ami(e)s ?", "Réaliser vos rêves ?", "Faire ce que vous aimez ?", "Apprendre ?", "Défendre une cause ?", "Relaxer ?", "Prendre le temps... ?", "Ou... toute autre chose ?".
"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir... sa vie. Si l'on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : "Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ?" Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)".
D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.
*
Anonyme

Déposé par rafia le 03/11/2015  
Si je pouvais être certaine qu'un Paradis existe bien ???
Dédicace à TOUS : Amours-Canins.....félins...et autres.
Dont mes cinq AMOURS/WESTIES.
Sur l'échelle du Ciel, je voudrais monter...
Pas tout en haut, mais un peu quand même,
Pas bien longtemps, mais juste assez,
Pour m'assurer que vs êtes bien arrivés
Je voudrais tendre le cou,
Pour voir si votre nouvelle vie vs plait..???
Me persuader que vs êtes bien entourés,
Mais surtout que la vie est meilleure ici.....
J'observerais tous ces êtres innocents partis d'en bas,
Bien trop tôt,
M'émerveillerais de leurs ailes qui ont poussé,
Depuis qu'ils sont là-haut.
Je voudrais monter sur cette échelle,
Contre mon coeur, vs serrer une dernière fois,
Que vs me disiez, dans un battement d'aile,
"Continue Maman.... ns veillons....
Ns sommes tjrs aussi près de toi"
Avec toute ma bien sincère Amitié.
Maryem, votre amie

Déposé par rafia le 01/11/2015  
Quelques lignes, sans prétention, afin d'honorer, en nostalgique jour de TOUSSAINT, la mémoire de nos anges canins, félins et...autres, adorés.
Petits anges,
Si loin de nos coeurs
Vs devez avoir peur.
Peur d'être oubliés
Et de n'être plus jamais aimés.
Mais comment chasser de notre coeur
Vos facéties, ces tendres bonheurs
Que vs ns avez donnés,
Tout au long de votre courte vie
Et à chacun de nos câlins ???
Petits anges partis
Mais restant à jamais dans nos vies,
Chaque jours décomptés
Ns aident à ns rapprocher.
Faut-il y croire ???
Ou bien est-ce une légende ???
Alors, si loin de vs,
La vie devient floue.....
Pr ns rassurer,
Faites-ns un petit signe, pr apaiser notre peine.
Le temps passe vite, mais l'amour que ns avons pour vs
Restera à jamais gravé,
Dans nos coeur et dans nos pensées
Pour mes Amours/Westies, mais aussi pour tous les Anges leurs AMIS/AMIES,
et leur chère famille.
Avec toute mon amitié.
Maryem, votre amie.

Déposé par poutounou le 31/10/2015  
Pour la Toussaint et la fête des morts, un tendre poème sur une « belle dame », fidèle à son amour comme nous le sommes à nos anges….
*
Une ombre qui passe…
*
Toute de noir vêtue et sa canne à la main,
Elle avance à pas lents dans la petite allée
En serrant sur son coeur cette fleur d'azalée
Qu'elle va déposer juste au bout du chemin.
*
Qui pourrait maintenant dire quel est son âge?
Elle vient chaque jour retrouver un moment
Celui dont le départ a causé son tourment.
La douleur a creusé les traits de son visage.
*
Elle ferme les yeux pour lui dire tout bas,
dans le calme apaisant du petit cimetière,
Qu'elle adresse au seigneur une ardente prière
Pour aller au plus tôt le rejoindre là-bas.
*
Mais la foule aujourd'hui va troubler sa retraite :
C'est le jour de l'année où chacun se souvient
Qu'un être cher repose en la tombe qu'il vient
Couvrir de belles fleurs, comme pour une fête.
*
Présence inopportune où sombre sa douleur,
Elle ne peut ce soir, comme à son habitude,
partager un instant de tendre solitude
Avec celui qui fut sa source de bonheur.
*
Alors, elle s'en va, telle une ombre qui passe,
En essuyant un pleur du revers de la main.
Elle sera fidèle au rendez-vous demain,
Lorsque les visiteurs auront quitté la place.

Déposé par rafia le 30/10/2015  
ATTENTION ! LES PETITS👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼👼
ATTENTION AUX SORCIERES 👹v🔮☠👹🔮☠👹🔮☠ qui mettent des masques d'👼👼👼👼👼.
Ce sont des 🐍🐍🐍et elles crachent des 🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸🐸
BEL HALLOWEEN !🎃🎃🎃👻🎃🎃🎃👻🎃🎃🎃👻🎃🎃🎃👻🎃🎃🎃v🎃🎃🎃👻🎃🎃🎃👻🎃🎃🎃👻🎃🎃🎃👻🎃🎃🎃👻🎃🎃🎃👻🎃🎃🎃👻🎃👻👻👻👻🎭🎭🍬🎭🎭🍬🎭🎭🍬🎭🎭🍬🎭🍬🎭🎭🍬🎭
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Déposé par rafia le 29/10/2015  
NOS ABSENTS
Chanson de Grand Corps Malade
Adaptable A TOUS nos AMOURS DISPARUS.
Qu'ils soient CANINS, FELINS et AUTRES.
L'AMOUR n'est pas SECTAIRE !
C'est pas vraiment des fantômes, mais leur ABSENCE est tellement FORTE,
Qu'elle crée en nous une PRESENCE qui nous rend FAIBLE, nous SUPPORTE.
C'est CEUX qu'on a AIMES qui créaient un vide presque tangible, car l'AMOUR qu'on leur donnait est ORPHELIN, il cherche une cible.
Pour certains on le savait, on s'ETAIT PREPARE AU PIRE,, mais d'autres ont DISPARU d'un seul coup, sans prévenir.
On leur a pas dit au revoir, ILS SONT PARTIS SANS NOTRE ACCORD, car la mort a ses raisons que notre raison ignore.
Alors on s'est REGROUPES d'un réconfort UTOPISTE. A PLUSIEURS on est plus FORTS mais on est pas moins TRISTES..
C'est SEUL QUAND ON FAIT SON DEUIL , car on est SEUL quand on ressent. On APPRIVOISE la DOULEUR et la PRESENCE de nos absents.
NOS ABSENTS SONT TOUJOURS LA, à l'ESPRIT et dans nos SOUVENIRS. Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires.
Nos absents nous ENTOURENT et RESTERONT à nos côtés, ILS REPRENNENT VIE DANS NOS REVES, comme si de rien n'était.
On se RASSURE face à la SOUFFRANCE QUI NOUS SERRE LE COU, en se disant que LA OU ILS SONT, ils ont sûrement MOINS MAL QUE NOUS;
Alors on marche, on rit, on chante, mais leur OMBRE DEMEURE, dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur.
Nous on a des projets, on dessine nos lendemains. On décide du chemin, on regarde l'avenir entre nos mains. Et au coeur de l'action, dans nos victoires ou nos enfers, on imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire.
Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant. J'me suis bien renseigné, ON EN SORTIRA PAS VIVANTS. Faut APPRENDRE A ACCEPTER pour essayer de vieillir heureux, mais chaque année nos absents sont un peu plus nombreux.
Chaque NOUVELLE DISPARITION TRANSFORME NOS COEURS EN DENTELLE, mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastelles. Ce temps qui pour une fois est un véritable allié. Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers.
Moi les morts, les disparus, je n'en parle pas beaucoup. Alors j'écris sur eux, je titille les sujets tabous. Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous. Qui fait qu'on court après la vie, sachant que la MORT EST A NOS TROUSSES; .
C'est pas vraiment des fantômes, mais leur ABSENCE EST TELLEMENT FORTE, qu'elle crée en nous une PRESENCE QUI NOUS REND FAIBLES. NOUS SUPPORTE. C'est CEUX qu'on a AIMES qui créaient un VIDE presque INFINI, qu’inspirent des textes premier degré. Faut dire que la mort manque d'ironie.

Déposé par poutounou le 28/10/2015  
Lorsque je raconte autour de moi que je vais tous les jours sur le cimetière pour chiens, les réactions sont quelquefois bizarres… Beaucoup de « gens » ont du mal à accepter la différence…. Vive la tolérance !
*
Nous autres les rêveurs aux idées un peu folles
Sommes interpellés par les intolérances
Qui pullulent en nos mondes envers les différences
Dans la vie de chacun et elles nous affolent
*
Heureux est lors celui dont l’esprit batifole
Seraient ternes les jours sans quelques dissemblances
Et vivre sous le joug de lois sans tolérance
Venues de temps anciens ne peut point faire école
*
La vie en harmonie apporte maints plaisirs
La nature nous guide en des choix à loisir
Elle a fait des unions sous nombres de symbioses
*
L’homme pourtant doté de multiples cultures
Serait bien inspiré s’il suivait la nature
Et gagnerait en sus un statut grandiose

Déposé par poutounou le 23/10/2015  
Jolie petite histoire…
*
Les deux scarabées
*
Un scarabée montait la rue,
Un scarabée la descendait.
-Passez donc, monsieur, s’il vous plait,
Puisque vous descendez la rue.
-Après vous, monsieur, s’il vous plait,
La remonter est plus ardu.
Chacun tenant son chapeau gris
Dans une main gantée de gris
Voulait être le plus poli
Des scarabées nés dans la dune.
Ils s’étaient croisés à midi.
A minuit, madame la lune
Les vit encore se souriant,
Se parlant et se saluant,
Chacun tenant son chapeau gris
Dans une main gantée de gris.
*
Maurice Carême

Déposé par poutounou le 19/10/2015  
Un des plus beaux métiers du monde…
*
Le bâtisseur de ponts
*
Voici l'histoire de deux frères qui s'aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans leur ferme jusqu'au jour où un conflit éclata entre eux.
Les deux frères vivaient du travail de leurs champs. Ils cultivaient ensemble et récoltaient ensemble. Ils avaient tout en commun. Tout commença par un malheureux malentendu entre eux. Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu'au jour où il y eut une vive discussion puis un silence douloureux qui dura plusieurs semaines.
*
Un jour quelqu'un frappa à la porte du frère aîné. C'était un homme à tout faire qui cherchait du travail. Quelques réparations à faire...
*
- Oui, lui répondit-il, j'ai du travail pour toi. Tu vois, de l'autre côté du ruisseau vit mon frère cadet. Il y a quelques semaines, il m'a offensé gravement et nos rapports se sont brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi me venger. Tu vois ces pierres à côté de ma maison ? Je voudrais que tu en construises un mur de deux mètres de haut, car je ne veux plus le voir.
*
L'homme répondit :
- Je crois que je comprends la situation.
*
L'homme aida son visiteur à réunir tout le matériel de travail puis il partit en voyage le laissant seul pendant toute une semaine.
*
Quelques jours plus tard, lorsqu'il revint de la ville, l'homme à tout faire avait déjà terminé son travail. Mais quelle surprise ! Au lieu d'un mur de deux mètres de haut, il y avait un pont. Précisément à ce moment, le frère cadet sortit de sa maison et courut vers son aîné en s'exclamant :
- Tu es vraiment formidable ! Construire un pont alors que nous étions si fâchés ! Je suis fier de toi !
*
Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l'homme à tout faire ramassa ses outils pour partir.
*
- Non, attends ! lui dirent-ils. Il y a ici du travail pour toi.
*
Mais il répondit :
- Je voudrais bien rester, mais j'ai encore d'autres ponts à construire...

Déposé par choupinou le 16/10/2015  

Larmes aux fleurs suspendues,
Larmes de sources perdues
Aux mousses des rochers creux ;
Larmes d'automne épandues,
Larmes de cors entendues
Dans les grands bois douloureux ;
Larmes des cloches latines,
Carmélites, Feuillantines...
Voix des beffrois en ferveur ;
Larmes, chansons argentines
Dans les vasques florentines
Au fond du jardin rêveur ;
Larmes des nuits étoilées,
Larmes de flûtes voilées
Au bleu du pare endormi ;
Larmes aux longs cils perlées,
Larmes d'amante coulées
Jusqu'à l'âme de l'ami ;
Gouttes d'extase, éplorement délicieux,
Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux !
Et toi, mon cœur, sois le doux fleuve de mes larmes
Qui, riche du trésor de ton amour embelli la lueur de mon âme
Roule un grand rêve triste aux mers des soirs languides.
là se cache notre merveilleuse histoire,que reflète mon eau limpide,

Déposé par poutounou le 15/10/2015  
Il dit vraiment n’importe quoi, le petit doigt !
*
Un petit doigt bavard
*
C’est mon p’tit doigt qui m’ l’a dit
Au jardin des deux chats gris
Une fourmi en bigoudis
Est sortie d’un trou de souris
Mon petit doigt affabule
Au jardin des campanules
Libellule et tarentule
Tricotent des mandibules
Mon petit doigt a raison
Au jardin des hérissons
Moi j’ai vu deux limaçons
Ficelés comme des saucissons
Qui enfilaient leurs caleçons
*
Chantal Abraham

Déposé par poutounou le 11/10/2015  
A vos aiguilles et pelotes…..Je vais demander à Monsieur l’écureuil de me tricoter un joli bonnet pour l’hiver qui ne va pas tarder….
*
L’écureuil
*
Dans le tronc d'un platane
Se cache une cabane.
Un petit écureuil
Est assis sur le seuil.
Il mange des cerises,
Tricote une chemise;
Recrache les noyaux,
Se tricote un maillot;
Attaque les noisettes,
Fait des gants, des chaussettes...
Qu'importe s'il fait froid !
Tant pis si vient l'hiver !
Une maille à l'endroit,
Une maille à l'envers :
L'écureuil, fort adroit,
Se fait des pull-overs.
*
Jean-Luc Moreau

Déposé par poutounou le 07/10/2015  
Prenons notre plus belle plume et écrivons tout ce qui nous passe par la tête….des mots doux à nos anges, par exemple.
*
J’écris
*
J'écris des mots bizarres
J'écris des longues histoires
J'écris juste pour rire
Des choses qui ne veulent rien dire.
Ecrire c'est jouer.
J'écris le soleil
J'écris les étoiles
J'invente des merveilles
Et des bateaux à voiles.
Ecrire c'est rêver.
J'écris pour toi. J'écris pour moi
J'écris pour ceux qui liront
Et pour ceux qui ne liront pas.
Ecrire c'est aimer.
J'écris pour ceux d'ici
Ou pour ceux qui sont loin
Pour les gens d'aujourd'hui
Et pour ceux de demain.
Ecrire c'est vivre.
*
Geneviève Rousseau

Déposé par poutounou le 03/10/2015  
Il y a tant de beaux mots dans la langue française…..et il y a aussi les beaux petits noms que nous donnons à nos anges…
*
Les mots qui font vivre
*
Il y a des mots qui font vivre
Et ce sont des mots innocents
Le mot chaleur et le mot confiance
Amour, justice et le mot liberté
Le mot enfant et le mot gentillesse
Et certains noms de fleurs et
Certains noms de fruits
Le mot courage et le mot découvrir
Et le mot frère et le mot camarade
Et certains noms de pays, de villages
Et certains noms de femmes et d'amis.
*
Paul Eluard ( 1895-1952)

Déposé par poutounou le 29/09/2015  
Et oui ! Avec tout l’amour qu’ils donnent, ils arrivent à faire des miracles, nos Amours à quatre pattes….
*
"Gigica est le plus petit chien de l’équipe Dogs For People de QUATRE PATTES. Elle a été sélectionnée pour travailler avec Cornel, un petit trisomique de cinq ans. Pendant leur première année ensemble, le garçon a fait des progrès incroyables. Il est à présent capable d’interagir, de s’amuser avec des jouets ou de se tenir debout. C’est là encore une histoire à succès du projet Dogs for People de QUATRE PATTES.
La première tâche de Gigica a été d’amener Cornel à ne plus avoir peur d’elle. Même s'il a fallu un certain temps avant que le petit garçon de cinq ans se rassure, il a peu à peu commencé à considérer la présence du chien comme tout à fait normale. Le caractère doux de Gigica et sa petite taille ont ici joué un rôle important. C’étaient d’ailleurs là les principaux critères qui avaient amené à la choisir pour cette tâche. Après l’acceptation, il y a eu le contact visuel, constituant une nouvelle percée : les yeux de Cornel suivaient les mouvements de Gigica, suivaient tout ce qu’elle faisait avec beaucoup de curiosité. Cette curiosité est bientôt devenue si forte qu’il a permis à Gigica de s’approcher pour pouvoir toucher son pelage. Pour le petit garçon qui présente également des symptômes autistes, cette expérience du contact proche et du toucher était quelque chose de tout à fait nouveau.
*
Au fur et à mesure que sa relation avec Gigica se développait, la période d’attention de l’enfant a augmenté, mais c’était loin d’être tout. La façon dont il se rapprochait tout près du chien, comme s’il voulait l’examiner au microscope, signalait clairement qu'il avait développé un réel intérêt pour un autre être vivant. Cornel a commencé à jouer avec des jouets – ce qu’il n’avait encore jamais fait. A présent, il se reconnaît lui-même dans la glace et s’y découvre. Il danse avec sa thérapeute Ema et Gigica aux sons de la musique de la radio. Ce sont des progrès inouïs pour un petit garçon qui ne parvenait pas à établir le contact avec les gens qui l’entouraient avant d’avoir rencontré Gigica. Elle est devenue l’année dernière un élément central de sa vie et de son bien-être. Son caractère exceptionnel, sa patience et son intelligence ont obtenu d'incroyables succès."

Déposé par poutounou le 25/09/2015  
C’est fini l’été… C’est le temps du « bel automne ». Sortons vite nos couvertures…
*
Le bel automne
*
À pas menus, menus,
Le bel automne est revenu
Dans le brouillard, sans qu’on s’en doute,
Il est venu par la grand’route
Habillé d’or et de carmin.
Et tout le long de son chemin,
Le vent bondit, les pommes roulent,
Il pleut des noix, les feuilles croulent.
Ne l’avez-vous pas reconnu ?
Le bel automne est revenu.
*
Raymond Richard

Déposé par poutounou le 21/09/2015  
Prière indienne
*
Si un jour tu as perdu ton équilibre, que tu es dans le doute, trouve une forêt, cherche un tapis d’herbe ou de mousse, allonge toi dessus, ferme les yeux, vide tes pensées, respire l’odeur de la terre, écoute la vie, adapte ta respiration aux battements de ton cœur, ressens les moindres recoins de ton corps et relâche un à un les muscles et les nerfs raidis par le temps.
*
Deviens oiseau au son du vent, deviens arbre parmi les arbres, deviens le vent qui bruisse dans le feuillage, deviens le cerf qui t’observe et que tu n’avais pas vu, deviens fleur, deviens ruisseau, écoute le chant des ancêtres…

Déposé par poutounou le 17/09/2015  
Chers papas et chères mamans de cœur : vous souvenez-vous de l’odeur de votre cartable ?
*
Mon cartable
*
Mon cartable a mille odeurs.
Mon cartable sent la pomme,
Le livre, l’encre, la gomme,
Et les crayons de couleurs.
Mon cartable sent l’orange,
Le buisson et le nougat.
Il sent tout ce que l’on mange
Et ce qu’on ne mange pas.
La figue et la mandarine,
Le papier d’argent ou d’or,
Et la coquille marine,
Les bateaux sortant du port. (…)
Les longs cheveux de ma mère
Et les joues de mon papa,
Les matins dans la lumière,
La rose et le chocolat.
*
Pierre Gamarra



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