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En hommage à
jenny
Il est né le:19/08/1994
Il nous a quittés le:05/11/2006
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jenny
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Déposé par poutounou le 12/05/2024Notre « chemin Ă deux », sous la mĂȘme ombrelle, si fusionnels⊠* Le chemin Ă deux * Deux routes parallĂšles, Jamais ne se touchent, Un choeur si fusionnel, Qui jamais ne sâabouche. * Deux vies nouvelles, Parfois sâentremĂȘlent, Un fossĂ©, une bretelle, Un lien, une passerelle. * Deux rails, une Ă©chelle, Ă lâassaut du temps, filent, Deux esprits, une Ă©tincelle, Ă lâassaut du vent, graciles. * Deux forces, aussi belles, Amies et complices rĂ©elles Deux ĂȘtres, aussi rebelles, LĂ , sous la mĂȘme ombrelle. * Nashmia Noormohamed, 2016 |
Déposé par poutounou le 08/05/2024La patte de ton chien, serre-la si fort⊠* La main des dieux, tu peux refuser de la prendre * La main des dieux, tu peux refuser de la prendre. La main du mendiant, tu peux aussi. Toutes les mains qui frĂŽleront la tienne, tu peux les oublier. La main de ton ami, ferme les doigts sur elle, et serre-la si fort que le sang de ton cĆur y batte avec le sien au mĂȘme rythme. * Sabine Sicaud, Les poĂšmes de Sabine Sicaud, 1958 (Recueil posthume) |
Déposé par poutounou le 05/05/2024Joli chardonneret, tu es venu me dire que lâAmour est devant⊠* Oiseau de Printemps * Joli Chardonneret, tu es sorti de lâombre PosĂ© sur la rembarde pour venir me chanter Une ode Ă la Nature, au Soleil, au Printemps Tu es venu me dire que lâAmour est devant * Saute, vrille, vole Et mange toutes les graines que je tâai donnĂ©es Reviens sur mon balcon, recommence ton chant Qui mâenvahit toute entiĂšre Ces matins des beaux jours * Joli Chardonneret je te veux sur ma route dans ma jolie campagne au pied de mon balcon * Elodie Santos, 2009 |
Déposé par poutounou le 01/05/2024Petit brin de Bonheur⊠* TrĂšs tĂŽt dans la matinĂ©e, Du pied droit, je me suis levĂ©e. Mes gros sabots aux pieds, Dans mon jardin, je suis allĂ©e, Pour y cueillir des brins de muguet, Recouverts de rosĂ©e. * Tintinnabulez, tintinnabulez ! Jolies clochettes de Mai. Epandez vos douces senteurs Jusque dans nos cĆurs. Et dĂ©posez dans chaque foyer Un ocĂ©an dâamour et dâamitiĂ©. * Je tâenvoie, merveilleux Ange, un beau brin de muguet de mon jardin. Garde-le bien au chaud, tout contre ton cĆur, car il porte Bonheur⊠AmitiĂ©, santĂ© et joli brin de muguet Ă ta famille de cĆur aussi⊠|
Déposé par poutounou le 28/04/2024Les Roses * Le Printemps rayonnant, qui fait rire le jour En montrant son beau front, vermeil comme lâaurore, NaĂźt, tressaille, fleurit, chante, et dans lâair sonore Ăveille les divins murmures de lâamour. * O Sylphes ingĂ©nus, vous voilĂ de retour! De mille joyaux dâor la forĂȘt se dĂ©core, Et blanche, regardant les corolles Ă©clore, Titania folĂątre au milieu de sa cour, * A travers lâĂ©ther pur dont elle fait sa proie, Tandis que la lumiĂšre, Ă©clatante de joie, Frissonne dans la bleue immensitĂ© des cieux. * BeautĂ© qui nous ravit avec tes molles poses, Dis, nâest-ce pas quâil est doux et dĂ©licieux De plonger follement ta bouche dans les roses ? * ThĂ©odore de Banville, |
Déposé par poutounou le 27/04/2024DĂ©solĂ©e pour ma petite « absence » du cimetiĂšre, due Ă un petit problĂšme dâordinateur. Me revoilà ⊠!!! * A quel beau songe Ă©vanoui dois-je les larmes que je pleure ? A toi mon Ange... * PensĂ©e perdue * Elle est si douce, la pensĂ©e, Qu'il faut, pour en sentir l'attrait, D'une vision commencĂ©e S'Ă©veiller tout Ă coup distrait. * Le coeur dĂ©pouillĂ© la rĂ©clame ; Il ne la fait point revenir, Et cependant elle est dans l'Ăąme, Et l'on mourrait pour la finir. * A quoi pensais-je tout Ă l'heure ? A quel beau songe Ă©vanoui Dois-je les larmes que je pleure ? Il m'a laissĂ© tout Ă©bloui. * Et ce bonheur d'une seconde, Nul effort ne me l'a rendu ; Je n'ai goĂ»tĂ© de joie au monde Qu'en rĂȘve, et mon rĂȘve est perdu. * RenĂ©-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
Déposé par poutounou le 24/04/2024Tu es tout ça, adorable Ange !!! * MON ANGE ADORĂ * Tu es mon oxygĂšne, Tu es la joie que je promĂšne, La force qui brise mes chaĂźnes, L'indispensable qui coule dans mes veines. * Tu es l'objet de mon existence, L'ange pur de l'innocence, Mon Ă©toile de bienveillance, Plus qu'un espoir et plus qu'une chance. * Tu es ma mĂ©lodie, La douceur de mes nuits, Les couleurs de ma vie, Le bonheur Ă l'infini. * - Elodie - |
Déposé par poutounou le 21/04/2024Au nom dâun malaise * Au nom dâun malaise, La peine mâa assaillie, Et sâen est allĂ©e la vie. Au nom dâun malaise, Jâai vĂ©cu sans amis, Et ils sont tous partis, Peine Ă vivre, Vivre Ă peine, Au nom dâun malaise⊠* Nashmia Noormohamed, 1999 |
Déposé par poutounou le 17/04/2024Amis * Sans se consumer se posent nos mains sur lâĂ©paule du Temps Se lĂšvent sur son visage le jour les souvenirs essaim de papillons MalgrĂ© les rides importunes avec nos rires dâantan pour tout bagage dans la mĂ©moire rebelle lâon voyage Nos voix aussi sont les mĂȘmes LâariditĂ© de lâĂąge ne les a pas taries Elles coulent toujours dans cette oasis de lâamitiĂ© oĂč vieillir est un mirage * Kamal Zerdoumi |
Déposé par poutounou le 14/04/2024Sois le bienvenu « Rire du printemps » ! * Le printemps * Te voilĂ , rire du Printemps ! Les thyrses des lilas fleurissent. Les amantes qui te chĂ©rissent DĂ©livrent leurs cheveux flottants. * Sous les rayons dâor Ă©clatants Les anciens lierres se flĂ©trissent. Te voilĂ , rire du Printemps ! Les thyrses de lilas fleurissent. * Couchons-nous au bord des Ă©tangs, Que nos maux amers se guĂ©rissent ! Mille espoirs fabuleux nourrissent Nos coeurs gonflĂ©s et palpitants. Te voilĂ , rire du Printemps ! * ThĂ©odore de Banville |
Déposé par poutounou le 10/04/2024Rien ne nous sĂ©parera jamais⊠* Abri * Dans les lignes de ta patte Pour me plaire jây veux voir Que rien ne nous sĂ©pare Et que nous avons mĂȘme destin. * Dans les lignes de ta patte Je dĂ©couvre en cherchant Les signes bienfaisants De ce qui me convient. * Dans le creux de ta patte OĂč ma main se blottit Je retrouve mon abri Doux et calme, comme un baume. * Esther Granek, Ballades et rĂ©flexions Ă ma façon, 1978 |
Déposé par poutounou le 07/04/2024Que câest beau : « LâĂąme est immortelle et hier câest demain » * Hier câest demain⊠* Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses, Pour savoir, aprĂšs tout, ce quâon aime le mieux, Les bonbons, lâOcĂ©an, le jeu, lâazur des cieux, Les chiens, les lauriers et les roses. * Il faut fouler aux pieds des fleurs Ă peine Ă©closes ; Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup dâadieux. Puis le coeur sâaperçoit quâil est devenu vieux, Et lâeffet qui sâen va nous dĂ©couvre les causes. * De ces biens passagers que lâon goĂ»te Ă demi, Le meilleur qui nous reste est un ancien ami. On se brouille, on se fuit. Quâun hasard nous rassemble, * On sâapproche, on sourit, la « patte » touche la main, Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble, Que lâĂąme est immortelle, et quâhier câest demain. * Alfred de Musset |
Déposé par poutounou le 03/04/2024Venez, venez vite, hirondelles, repeupler lâazur calme et doux⊠* Avril * Lorsquâun homme nâa pas dâamour, Rien du printemps ne lâintĂ©resse ; Il voit mĂȘme sans allĂ©gresse, Hirondelles, votre retour ; * Et, devant vos troupes lĂ©gĂšres Qui traversent le ciel du soir, Il songe que dâaucun espoir Vous nâĂȘtes pour lui messagĂšres. * Chez moi ce spleen a trop durĂ©, Et quand je voyais dans les nues Les hirondelles revenues, Chaque printemps, jâai bien pleurĂ©. * Mais depuis que toute ma vie A subi ton charme subtil, Mignonne, aux promesses dâAvril Je mâabandonne et me confie. * Depuis quâun regard bien-aimĂ© A fait refleurir tout mon ĂȘtre, Je vous attends Ă ma fenĂȘtre, ChĂšres voyageuses de Mai. * Venez, venez vite, hirondelles, Repeupler lâazur calme et doux, Car mon dĂ©sir qui va vers vous Sâaccuse de nâavoir pas dâailes. * François CoppĂ©e, |
Déposé par poutounou le 01/04/2024Câest un peu long Ă lire, mais quel joli conte que celui-ci !!! Bon lundi de PĂąques Ă vous tous⊠Ah oui, je veux la mĂȘme poule !!! * Le secret des oeufs de paques * Il Ă©tait une fois un petit pays tranquille oĂč, lorsque le printemps s'annonçait, les gens, dans chaque village, organisaient un grand marchĂ©. Ils enfilaient leur costume de fĂȘte et s'installaient sur la place principale pour vendre ce qu'ils avaient produit de meilleur ou de plus beau : des couronnes de brioche ou de pain dorĂ©, des oeufs, des outils de bois sculptĂ©, des ceintures de cuir ... La nature elle-mĂȘme participait Ă l'Ă©vĂ©nement. Les pommiers s'habillaient de blanc, les papillons dĂ©froissaient leurs ailes et les fleurs leurs pĂ©tales. Un jour, au centre d'un de ces villages, comme d'habitude Ă cette Ă©poque, des fermiĂšres comparaient les oeufs de leur poulailler. C'Ă©tait Ă qui aurait les plus gros, les plus ronds ou les plus blancs. Seule une vieille femme se taisait. Elle ne possĂ©dait pour toute fortune qu'une petite poule maigrichonne qui ne lui avait donnĂ© que trois petits oeufs pas plus gros que des billes. * La vieille femme soupirait : Je suis pauvre, ma poulette, que je t'ai mal nourrie et que tes oeufs sont tout juste bons Ă offrir aux enfants pour jouer aux billes. Comme il faut cependant que je vende quelque chose afin de gagner quelques sous, c'est toi que je vais ĂȘtre obligĂ©e de mettre Ă l'Ă©talage... * A ces mots, la petite poule se mit Ă crier : PitiĂ©, ma bonne dame ! Je ne veux pas finir rĂŽtie. Si vous me gardez, je vous promets de pondre l'annĂ©e prochaine les oeufs les plus extraordinaires ! * La vieille femme n'en crut rien, mais elle se laissa attendrir et rentra chez elle avec sa poulette. Une annĂ©e passa. Et la vieille femme, de plus en plus pauvre, n'avait que quelques poignĂ©es de riz Ă donner Ă sa petite poule en guise de nourriture. Le jour du marchĂ© approchait et la petite bĂȘte dĂ©pĂ©rissait. Elle comprit qu'elle ne pouvait pondre des oeufs plus gros que ceux de l'an passĂ© et , dĂ©sespĂ©rĂ©e, elle alla se cacher dans un champ pour se lamenter : Que vais-je devenir si je ne suis pas capable de donner Ă ma maĂźtresse que trois petits oeufs tout juste bons Ă offrir aux enfants pour jouer aux billes ? Cette fois, elle sera forcĂ©e de me vendre, et je finirai dans l'assiette d'un gros fermier ! Tout Ă sa peine, elle ne se rendit pas compte que les fleurs et les papillons l'Ă©coutaient Nous ne laisseront pas faire cela ! chuchotĂšrent-ils. A la nuit tombĂ©e, les fleurs se couchĂšrent sur le sol, formant une sorte de litiĂšre multicolore au creux de laquelle se blottit la petite poule. Puis les papillons Ă©tendirent leurs ailes sur elle comme une couverture bruissante et bariolĂ©e. Au matin, lorsqu'elle se rĂ©veilla, la poulette se sentit fraĂźche, dispose, et mĂȘme si ragaillardie qu'elle se mit Ă chanter et pondit une demi-douzaine d'oeufs. Et ces oeufs-lĂ n'Ă©taient pas ordinaires ! Ils n'Ă©taient toujours pas bien gros, mais ils possĂ©daient toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Et mĂȘme, Ă y regarder de prĂšs, on pouvait voir sur leur coquille de trĂšs jolis dessins comme on peut en admirer sur les ailes des papillons. Toute heureuse, la petite poule courut chercher sa maĂźtresse. Celle-ci examina les oeufs un par un avant de les ranger dans son tablier : Tu as tenu ta promesse. Ce sont bien les oeufs les plus extraordinaires que l'on puisse voir ! J'ai eu raison de ne pas te vendre ! * Le jour du marchĂ©, les oeufs de la vieille femme attirĂšrent les curieux. On se bouscula pour les acheter et la pauvre fermiĂšre rĂ©colta plus de piĂšces d'argent qu'elle n'en avait jamais eues dans sa vie. Depuis ce jour, chaque annĂ©e, dans ce petit village, puis dans tout le pays, et mĂȘme dans les contrĂ©es voisines, les gens essayĂšrent de copier les oeufs de la vieille dame en peignant et dĂ©corant les leurs. Mais ils ne rĂ©ussirent jamais Ă les Ă©galer en couleurs et en dĂ©licatesse, car la petite poule, les fleurs des champs et les papillons gardĂšrent bien leur secret. C'est ainsi que, chaque annĂ©e, lorsque s'annonce le printemps, on prit dans ce petit pays et ensuite dans le monde entier l'habitude de dĂ©corer les oeufs .... |
Déposé par poutounou le 31/03/2024Matin de PĂąques * Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Sonnez matines, FrĂšres Jacques ! Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Sonnez le carillon de PĂąques ! Dig, ding, don ! Dig, ding, don ! Cloches, clochettes et bourdons, Par ce matin clair et sonore, La poulette jaune picore Un grain dâor par-lĂ , un grain par ci, Et se promĂšne sans souci. * Fais-nous vite un Ćuf ma poulette, A la coquille blanche et nette, Ou plutĂŽt⊠Tiens ! Oui câest cela, Fais-nous un Ćuf en chocolat. * Daniel Roth * Je souhaite Ă tous les anges du Paradis blanc ainsi qu'Ă leur famille de coeur de Joyeuses fĂȘtes de PĂąques avec plein de chocolat et d'oeufs multicolores, miam, miam, slurp....Hier ils ont tous fĂȘtĂ© PĂąques dans la grande prairie avec des mets tous plus succulents les uns que les autres. Qu'il fait bon vivre dans ce "Paradis blanc" oĂč tout n'est qu'Amour et oĂč il n'y a pas de place pour la mĂ©chancetĂ©, la torture, l'abandon et toutes ces "choses" si nĂ©gatives que l'on trouve sur terre... * Je souhaite Ă©galement, Ă tous les membres du cimetiĂšre virtuel, une bonne santĂ©, car c'est le plus important : sans la santĂ© rien ne va....alors "Super santĂ©" Ă vous tous... * Amicalement, * Martine |
Déposé par poutounou le 27/03/2024QUARTIER LIBRE * J'ai mis mon kĂ©pi dans la cage et je suis sorti avec l'oiseau sur la tĂȘte. Alors, on ne salue plus ? a demandĂ© le commandant. Non, a rĂ©pondu l'oiseau. Ah bon ! excusez-moi, je croyais qu'on saluait, a dit le commandant. Vous ĂȘtes tout excusĂ©, tout le monde peut se tromper a dit l'oiseau. * Jacques PrĂ©vert - Paroles |
Déposé par poutounou le 24/03/2024CHANSON DES ESCARGOTS QUI VONT A L'ENTERREMENT * A l'enterrement d'une feuille morte Deux escargots s'en vont Ils ont la coquille noire Du crĂȘpe autour des cornes Ils s'en vont dans le soir Un trĂšs beau soir d'automne HĂ©las quand ils arrivent C'est dĂ©jĂ le printemps Les feuilles qui Ă©taient mortes Sont toutes ressuscitĂ©es Et les deux escargots Sont trĂšs dĂ©sappointĂ©s Mais voilĂ le soleil Le soleil qui leur dit Prenez, prenez la peine La peine de vous asseoir Prenez un verre de biĂšre Si le coeur vous en dit Prenez si ça vous plaĂźt L'autocar pour Paris Il partira ce soir Vous verrez du pays Mais ne prenez pas le deuil C'est moi qui vous le dis Ăa noircit le blanc de lâĆil Et puis ça enlaidit Les histoires de cercueil C'est triste et pas joli Reprenez vos couleurs Les couleurs de la vie Alors toutes les bĂȘtes Les arbres et les plantes Se mettent Ă chanter A chanter Ă tue-tĂȘte La vraie chanson vivante La chanson de l'Ă©tĂ© Et tout le monde de boire Tout le monde de trinquer C'est un trĂšs joli soir Un joli soir d'Ă©tĂ© Et les deux escargots S'en retournent chez eux Ils s'en vont trĂšs Ă©mus Ils s'en vont trĂšs heureux Comme ils ont beaucoup bu Ils titubent un p'tit peu Mais lĂ -haut dans le ciel La lune veille sur eux. * Jacques PrĂ©vert |
Déposé par poutounou le 20/03/2024L'enfant de lune * La lune en maraude au coeur des vergers Grimpait aux pommiers en jupon d'argent ; Surgirent des chiens rauques, dĂ©chaĂźnĂ©s : La lune s'enfuit, laissant un enfant. * Il vint avec nous en classe au village, Tout Ă fait semblable aux autres garçons Sauf cette clartĂ© nimbant son visage Sous le feu de joie de ses cheveux blonds. * Il aimait la pluie, les sources, les marbres, Tout ce qui ruisselle et ce qui reluit ; Le soir il veillait trĂšs tard sous les arbres Regardant tomber lentement la nuit. * La lune en maraude au cĆur des vergers Vint chercher l'enfant un soir gris d'automne : Vite, il s'envola. J'entends Ă jamais Le bruit de son aile amie qui frissonne. * Marc Alyn |
Déposé par poutounou le 17/03/2024L'autre monde dans lequel tu vis Ă prĂ©sent bel Ange... * L'autre monde * Quand je ferme les yeux, J'allume les lumiĂšres Des plafonds merveilleux Que dĂ©ploient mes paupiĂšres * Et qui m'Ă©clairent les lieux OĂč je viens, solitaire, Glaner des rĂȘves bleus Dans la nuit, sur mes terres. * Anne Schwarz-Henrich |
Déposé par poutounou le 13/03/2024VoilĂ Ă quoi ressemble l'Ă©cole au Paradis... * Notre Ă©cole * Notre Ă©cole se trouve au ciel. Nous nous asseyons prĂšs des anges. Comme des oiseaux sur les branches. Nos cahiers d'ailleurs ont des ailes. * A midi juste, on y mange, Avec du vin de tourterelle, Des gaufres glacĂ©es Ă l'orange Les assiettes sont en dentelle. * Pas de leçon, pas de devoirs Nous jouons quelque fois, le soir Au loto avec les Ă©toiles. * Jamais nous ne rĂȘvons la nuit Dans notre petit lit de toile L'Ă©cole est notre paradis. * Maurice CarĂȘme ("le moulin de papier" - Nathan) |
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