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In tribute to
CANICHENudji
Born on :05/06/1997
left us on:20/11/2013
20 persons like this page |
In tribute to
Nudji
24 candles
12827 Flowers
left by choupinou coucou mon bébé d'amour, je pars en vacances, je sais pas si je pourrais venir te fleurir, mais tu es dans mes pensées, de toute façon ,je sais que tu seras pas très loin, je t'aime mon Nudji left by nina1997 Je ne cesserai jamais de t'aimer🐕 car le soleil ne cesse de briller☀️Tant qu'il y aura de la lumière dans le ciel 🌈 il y en aura dans mon cœur ❤️ left by spanky Les caresses des yeux sont les plus adorables, elles apportent l'âme et livrent des secrets dans lesquels seuls le fond du cœur peut apparaître. left by AMARY La mémoire est un endroit privilégié où l'on garde les précieux souvenirs de ceux que l'on aime... left by poutounou « Il fait trop de bruit, ton silence . . . Elle prend trop de place, ton absence . . . » left by nina1997 Quand tu me manques 🐕 je mets la main sur mon coeur 🩷 et je ferme les yeux. Car je sais que c'est le seul endroit où tu existes toujours 🩷 |
3745 messages
left by colombine67 on 19/12/2015Un beau matin ensoleillé, une dame est venue me voir ; moi, mes frères et sœurs, et mes parents. Elle me prend dans ses bras et on part dans une « boîte qui roule ». Je suis tout seul, il n’y a plus ma maman, mes frères et sœurs. J’ai peur. Il y a du bruit et des odeurs que je ne connais pas. Je sens déjà un terrible manque. La « boîte qui roule » s’arrête. On entre dans une maison. A l’intérieur, il y a des humains (je crois qu’on les appelle comme ça) qui discutent. Ca sent bon, il y a plein de lumières qui brillent, et des boîtes colorées partout. Deux petits d’hommes se jettent sur moi pour me prendre dans leurs bras. Ils crient ! Ils tapent dans leurs mains ! Je tremble, je remue la queue, je baisse les oreilles, la tête, détourne le regard pour leur dire « stop, doucement, je ne suis pas tranquille ». Bizarre ces humains, ils ne comprennent pas… Pourtant mes frères et sœurs comprenaient eux. Je passe de bras en bras, on me couvre de caresses, de bisous. Moi, j’aimerais juste que ça s’arrête, qu’on me laisse tranquille; j’ai peur. Je sens quelque chose de chaud couler; ça fait du bien ! Tout à coup, l’enfant qui me prenait dans ses bras se met à hurler et moi, je reçois une tape sur le cul. Bizarre, quand l’enfant pleure, on me met une tape et les humains ne semblent pas contents. Maintenant, quand un enfant pleurera, j’aurai peur. Quelques instants plus tard, un monsieur me prend dans ses bras et me met dehors. Il fait froid, je suis tout seul dans cette grande étendue verte que je ne connais pas. J’aboie plaintivement pour signifier mon inconfort. Personne, personne pour me rassurer. Je reste là un bon moment à regarder le ciel et l’herbe qui bouge. J’ai froid. Enfin quelqu’un sort et me passe un truc autour du cou avec une ficelle. Qu’est-ce que c’est ? Je tire, je ne peux pas partir. On m’appelle, alors j’avance, mais je ne comprends pas. J’ai peur. Je me retrouve pour la deuxième fois de la journée dans cette drôle de « boîte qui roule ». J’ai peur, je couine, une dame me caresse : j’ai donc raison d’avoir peur. La boîte s’arrête et je me retrouve par terre sur un sol jaune… Qu’est-ce que c’est ? J’apprendrai plus tard qu’il s’agit de sable. Et là, on va marcher, marcher… Je ne peux pas sentir le sol, un enfant tire sur la ficelle pour que je cours. Enfin, quelqu’un me prend dans les bras. Je retourne dans ce truc qui roule et on arrive dans ce qui est ma nouvelle maison. Un peu plus tard, quelqu’un vient me donner à manger. Il était temps : j’ai faim, je suis fatigué. C’est bon, mais ce n’est pas ce qu’on me donnait avant avec mes frères et sœurs. Les humains partent. On me laisse enfin dormir. Les bruits, les lumières s’éteignent; je me retrouve tout seul. J’ai peur, j’aboie, personne ne vient, je me sens seul. Je couine une bonne partie de la nuit, jusqu’à ce que finalement épuisé et solitaire, je m’endorme. Pour les humains, c’était Noël, jour de joie et de fête. Pour moi, le chien de Noël, mes plus beaux cadeaux auraient été : calme, tolérance et compréhension… Auteur : Audrey Watrigant |
left by Biscuit on 19/12/2015Que la magie de Noël transforme votre foyer en un havre de paix, où règnent bonheur et gaieté ! Je vous souhaite un excellent Noël, rempli d’amour et d’amitié. |
left by colombine67 on 18/12/2015Le Noël de Chien Perdu Il faisait très froid, ce soir-là. Dans les maisons, les enfants étaient contents : cette nuit, le Père Noël allait leur apporter des jouets. C'est dommage, il n'y a pas de Père Noël pour s'occuper des animaux, et cette nuit, comme les autres nuits, Chien Perdu allait avoir très froid. Il marchait le long de la route, sans savoir où aller. Soudain, il aperçut une maison. Chien Perdu s'approcha et, sans faire de bruit, se glissa dans le garage. A peine était-il entré que quelqu'un vint fermer la porte, sans voir le chien caché derrière la voiture. Chien Perdu était content car il n'avait plus froid. Il se coucha pour dormir, mais, au bout d'un moment, de délicieuses odeurs vinrent lui chatouiller les narines. Il ne put s'empêcher de venir renifler sous la porte qui conduisait à la cuisine : là, tout près de lui, derrière la porte, on parlait, on riait, on mangeait. Chien Perdu aurait bien voulu faire partie de la fête, mais il savait qu'on ne voudrait pas de lui. Tristement, il revint se coucher derrière la voiture et essaya d'oublier qu'il avait très faim. Au bout d'un très long moment, Chien Perdu se rendit compte qu'il n'entendait plus de bruit. Il vint écouter près de la porte : non, vraiment, il n'y avait plus personne. Alors il se dressa sur ses pattes de derrière, appuya les pattes de devant sur la poignée de la porte, et entra dans la cuisine. Les habitants de la maison devaient être bien fatigués : ils étaient partis se coucher sans rien ranger. Sur la table, ils avaient laissé des assiettes avec des restes de dinde, des restes de bûche. Chien Perdu n'hésita pas : il posa les deux pattes sur la table et, à grands coups de langue, il nettoya les assiettes ! Mais, tout à coup, crac ! Il fait tomber une assiette qui se casse en mille morceaux avec un bruit terrible. Pourvu qu'il n'ait réveillé personne ! Il écoute, il écoute... et il entend des pas. Son cœur se met à battre très fort : quelqu'un arrive, quelqu'un va le battre parce qu'il est entré sans permission et va le chasser dans la nuit froide. La lumière s'allume : un petit garçon regarde Chien Perdu et Chien Perdu regarde le petit garçon. - J'ai entendu du bruit, dit le petit garçon, j'ai cru que c'était le Père Noël, et c'était toi ! Comment es-tu entré ? Tu es venu avec le Père Noël ? Le petit garçon va dans le salon et Chien Perdu se dépêche de le suivre. Là, au pied du sapin, il y a plein de cadeaux. - Je ne sais pas si tu es venu avec le Père Noël ou si tu es venu tout seul, lui dit le petit garçon en le caressant, mais je voudrais bien te garder. J'ai une idée, couche-toi là, au milieu des cadeaux, et sois sage ! Le lendemain, le petit garçon se réveilla de bonne heure et vint frapper à la porte de ses parents. Ils auraient bien voulu dormir encore, mais il les embêta tellement qu'ils se levèrent. Ils descendirent tous ensemble au salon et virent Chien Perdu couché sous le sapin, au milieu des cadeaux. - D'où sort ce chien ? s'écria le papa. - J'espère qu'il n'a pas de puces ! s'exclama la maman. - Oh ! qu'il est beau ! s'écria le petit garçon. C'est un cadeau du Père Noël ! Les parents voulurent chasser Chien Perdu, mais il les regarda d'un air si doux, si gentil qu'ils n'osèrent pas. Et puis, c'était un cadeau du Père Noël, et il ne faut jamais contrarier le Père Noël. C'est ainsi qu'une nuit de Noël, Chien Perdu retrouva une famille. |
left by colombine67 on 17/12/2015N’attendons pas un sourire pour être gentil… N’attendons pas d’être aimé pour aimer… N’attendons pas d’être seul pour reconnaître la valeur d’un ami… N’attendons pas le meilleur emploi pour commencer à travailler… N’attendons pas d’avoir beaucoup pour partager un peu… N’attendons pas l’échec pour nous rappeler un conseil… N’attendons pas la douleur pour croire à la prière… N’attendons pas d’avoir le temps pour rendre service… N’attendons pas la peine de l’autre pour nous excuser, ni la séparation pour nous réconcilier… Non, n’attendons pas, parce que comme nous ne savons pas combien de temps il nous reste à vivre… nous pourrions passer à côté de beaucoup de choses !!! |
left by Ana on 16/12/2015Menu de réveillon de Noël Cocktail de joie et de tendresse Velouté d'amitié et tartine de santé Filet d'amour à la sauce douce Bûche d'harmonie et mignardises 100%tendresse Que la sérénité de Noël soit un heureux prélude à l'année nouvelle, Amitiés, pensées pour nos anges. |
left by ovanek on 16/12/2015💖 💖 81 💖 💖 Mes Pensées pour Toi resterons gravées pour Toujours *** Pensée ...Phil *** 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 💖 |
left by choupinou on 16/12/2015Le sapin de noël (ou le petit sapin sous la neige) Le petit sapin sous la neige Rêvait aux beaux étés fleuris. Bel été quand te reverrai-je ? Soupirait-il sous le ciel gris. Dis moi quand reviendra l’été ! Demandait-il au vent qui vente Mais le vent sans jamais parler S’enfuyait avec la tourmente. Vint à passer sur le chemin Un gaillard à grandes moustaches Hop là ! en deux coups de sa hache, A coupé le petit sapin. Il ne reverra plus l’été , Le petit sapin des montagnes, Il ne verra plus la gentiane, L’anémone et le foin coupé. Mais on l’a paré de bougies, Saupoudré de neiges d’argent. Des clochettes de féerie Pendent à ses beaux rameaux blancs. Le petit sapin de noël Ne regrette plus sa clairière Car il rêve qu’il est au ciel Tout vêtu d’or et de lumière. Pernette Chaponnière pour toi mon NUDJI j'espère qu'il en ai de même la haut dans ton jardin ou tu vis désormé ,vêtu d'or et de lumière,d'amour et de joie,de friandises ,de jouets,entourait de tous tes ami(e)s, |
left by colombine67 on 16/12/2015 Lorsque les bergers s'en furent allés et que la quiétude fut revenue, l'enfant de la crèche leva sa tête et regarda vers la porte entrebâillée. Un jeune garçon timide se tenait là... tremblant et apeuré. - Approche, lui dit Jésus. Pourquoi as-tu si peur ? - Je n'ose... je n'ai rien à te donner, répondit le garçon. - J'aimerais tant que tu me fasses un cadeau, dit le nouveau-né. Le petit étranger rougit de honte. - Je n'ai vraiment rien... rien ne m'appartient ; si j'avais quelque chose, je te l'offrirais... regarde. Et en fouillant dans les poches de son pantalon rapiécé, il retira une vieille lame de couteau rouillée qu'il avait trouvée. - C'est tout ce que j'ai, si tu la veux, je te la donne. - Non, rétorqua Jésus, garde-la. Je voudrais tout autre chose de toi. J'aimerais que tu me fasses trois cadeaux. - Je veux bien, dit l'enfant, mais que puis-je pour toi ? - Offre-moi le dernier de tes dessins. Le garçon, tout embarrassé, rougit. Il s'approcha de la crèche et, pour empêcher Marie et Joseph de l'entendre, il chuchota dans l'oreille de l'enfant Jésus : - Je ne peux pas... mon dessin est trop moche... personne ne veut le regarder ! - Justement, dit l'enfant dans la crèche, c'est pour cela que je le veux... Tu dois toujours m'offrir ce que les autres rejettent et ce qui ne leur plaît pas en toi. Ensuite, poursuivit le nouveau-né, je voudrais que tu me donnes ton assiette. - Mais je l'ai cassée ce matin ! bégaya le garçon. - C'est pour cela que je la veux... Tu dois toujours m'offrir ce qui est brisé dans ta vie, je veux le recoller... Et maintenant, insista Jésus, répète-moi la réponse que tu as donnée à tes parents quand ils t'ont demandé comment tu avais cassé ton assiette... Le visage du garçon s'assombrit, il baissa la tête honteusement et, tristement, il murmura : - Je leur ai menti... J'ai dit que l'assiette m'avait glissé des mains par inadvertance ; mais ce n'était pas vrai... J'étais en colère et j'ai poussé furieusement mon assiette de la table, elle est tombée sur le carrelage et elle s'est brisée ! - C'est ce que je voulais t'entendre dire ! dit Jésus. Donne-moi toujours ce qu'il y a de méchant dans ta vie, tes mensonges, tes calomnies, tes lâchetés et tes cruautés. Je veux t'en décharger... Tu n'en as pas besoin... Je veux te rendre heureux et sache que je te pardonnerai toujours tes fautes. Et en l'embrassant pour le remercier de ces trois cadeaux, Jésus ajouta : - Maintenant que tu connais le chemin de mon Coeur, j'aimerais tant que tu viennes me voir tous les jours... Anonyme |
left by poutounou on 15/12/2015Dans la vie il y a plein de « petits riens » qui nous font tant de bien….. * DES PETITS RIENS * Les petits riens qui font les grands moments Qui vont qui viennent, quand ils ont le temps Les atomes de vie qu'on attrape en rêvant * Ces petits riens ont tous quelque chose Quelque chose en commun qui nous métamorphose Ces éclairs de vie qui courent entre les choses * Saurions-nous les retrouver ? Voudrais-tu les partager ? Ces moments de vérité * Les petits détails qui ne paient pas de mine Les petits bouts de gestes qui soudain illuminent Un souffle entre les mots, un rire qui culmine * Ces petits riens qui font nos grands moments Ils vont ils viennent ils prennent tout leur temps Et plus on les désire, plus on les attend. * Boris |
left by Biscuit on 15/12/2015Je me souviens de toi Au jour du sans lendemain J'ai gardé le souvenir de mes mains Qui te pressais tout contre moi Tu ne disais mot, pourtant je t'écoutais Seul le silence, se faisait entendre Mes larmes perlées, nos âmes s'entretenaient La tristesse de ce moment, se faisait comprendre Tu me disais, de ne pas en vouloir à Dame Nature Que je devais poursuivre mon chemin Et que tu serais toujours là pour l'aventure Qu'il n'y aurait pas de sans lendemain Tu parcourais déjà les étoiles Que mes entrailles hurlaient encore Mon visage portait le voile La souffrance, le vide, emplissaient mon corps La souffrance ne m'a pas quittée Mais le vide s'est apaisé Dans mon coeur, tu es resté Sans jamais pouvoir, te caresser..., |
left by colombine67 on 15/12/2015Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encor de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tête, Et nous ferons un couple adorable de vieux ; Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Sur le banc familier, tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer ; Nous aurons une joie attendrie et très douce, La phrase finissant souvent par un baiser. Combien de fois jadis j'ai pu dire : « Je t'aime ! » Alors, avec grand soin, nous le recompterons ; Nous nous ressouviendrons de mille choses, même De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d'une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand, sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer. Et, comme chaque jour je t'aime davantage - Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain -, Qu'importeront alors les rides du visage, Si les mêmes rosiers parfument le chemin. Songe à tous les printemps qui dans nos coeurs s'entassent, Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens, Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens ; C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge. Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main, Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage : Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain ! Et de ce cher amour qui passe comme un rêve Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur, Retenir, s'il se peut, l'impression trop brève, Pour la ressavourer plus tard avec lenteur ; J'enferme ce qui vient de lui comme un avare, Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d'une tristesse rare, J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours ; Ainsi, de ce passé de bonheur qui s'achève, Ma mémoire parfois me rendra la douceur, Et de ce cher amour qui passe comme un rêve J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encore aux heureux jours d'antan, Et je te sourirai tout en branlant la tête, Et tu me parleras d'amour en chevrotant ; Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans... Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs ! Rosemonde Gérard |
left by colombine67 on 14/12/2015Dans quinze jours Nous fêterons la douce nuit. La nuit synonyme d'amour Celle où l'unique étoile luit. Certains partiront en voyage Et d'autres resteront chez eux On donnera comme des sages Des cadeaux aux enfants heureux. Moi je voudrais que dans vos coeurs Quoi que vous fassiez ce jour là Règnent la joie et le bonheur Et donc je vous envoie pour ça : Une pluie de feuilles dorées Portant dans leur douces nervures A chaque fois mon plus beau souhait : Qu'en vous le bel amour perdure. Que vos yeux ne voient que le beau Que votre coeur s'ouvre un peu plus Il faut chanter toujours plus haut De cette vie soyez goulus ! Aimez à travers et à tort Aimez sans cesse comme des fous Quoi qu'il arrive aimez encore Il n'y a vraiment rien de plus doux Je vous laisse en compagnie De votre esprit de votre coeur Car c'est avec eux aujourd'hui Que vous devez croire au bonheur Et je vous envoie pour finir Tous mes souhaits et tous mes soupirs De joie, de rire et de désir De vous voir cette nuit sourire. |
left by viana67 on 13/12/2015Petit mot d'un ange pour sa maman : ... Rappelle-toi, quand sous la froide terre Mon coeur brisé pour toujours dormira ; Rappelle-toi, quand la fleur solitaire Sur mon tombeau doucement s'ouvrira. Je ne te verrai plus ; mais mon âme immortelle Reviendra près de toi comme une soeur fidèle. Ecoute, dans la nuit, Une voix qui gémit : Rappelle-toi. Alfred de Musset |
left by colombine67 on 13/12/2015 Le firmament est plein de la vaste clarté ; Tout est joie, innocence, espoir, bonheur, bonté. Le beau lac brille au fond du vallon qui le mure ; Le champ sera fécond, la vigne sera mûre ; Tout regorge de sève et de vie et de bruit, De rameaux verts, d'azur frissonnant, d'eau qui luit, Et de petits oiseaux qui se cherchent querelle. Qu'a donc le papillon ? qu'a donc la sauterelle ? La sauterelle a l'herbe, et le papillon l'air ; Et tous deux ont avril, qui rit dans le ciel clair. Un refrain joyeux sort de la nature entière ; Chanson qui doucement monte et devient prière. Le poussin court, l'enfant joue et danse, l'agneau Saute, et, laissant tomber goutte à goutte son eau, Le vieux antre, attendri, pleure comme un visage ; Le vent lit à quelqu'un d'invisible un passage Du poème inouï de la création ; L'oiseau parle au parfum ; la fleur parle au rayon ; Les pins sur les étangs dressent leur verte ombelle ; Les nids ont chaud ; l'azur trouve la terre belle, Onde et sphère, à la fois tous les climats flottants ; Ici l'automne, ici l'été ; là le printemps. Ô coteaux ! ô sillons ! souffles, soupirs, haleines ! L'hosanna des forêts, des fleuves et des plaines, S'élève gravement vers Dieu, père du jour ; Et toutes les blancheurs sont des strophes d'amour ; Le cygne dit : Lumière ! et le lys dit : Clémence ! Le ciel s'ouvre à ce chant comme une oreille immense. Le soir vient ; et le globe à son tour s'éblouit, Devient un oeil énorme et regarde la nuit ; Il savoure, éperdu, l'immensité sacrée, La contemplation du splendide empyrée, Les nuages de crêpe et d'argent, le zénith, Qui, formidable, brille et flamboie et bénit, Les constellations, ces hydres étoilées, Les effluves du sombre et du profond, mêlées A vos effusions, astres de diamant, Et toute l'ombre avec tout le rayonnement ! L'infini tout entier d'extase se soulève. Et, pendant ce temps-là, Satan, l'envieux, rêve. Victor Hugo, Les contemplations, avril 1840 |
left by colombine67 on 12/12/2015J'aimerais leur dire Ta présence au milieu de nous la joie de Te connaitre et de Te rencontrer leur dire Ton Amour fou le bonheur de vivre avec Toi et de t'aimer J'aimerais leur dire que Tu es une nourriture un frère, un père fou d'amour leur dire que Tu t'es donné en pâture à notre monde de vautour. J'aimerais leur dire Ta présence vivante dans la communion Ton chemin de croix et le mont Golgotha leur dire l'abandon et la Résurection. J'aimerais leur dire que Tu es trois, Amour et don de Toi leur dire que Tu es faiblesse et abandon miséricorde et résurection. J'aimerais leur dire tout ce que de Toi je sais Et plus encore tout ce que par Toi je vis. J'aimerais leur dire que Tu es un inconnu à découvrir un fiancé délaissé leur dire qu'il suffit d'un coeur à ouvrir J'aimerais leur dire - Dieu t'aime Il est là, Il sait tout de toi leur dire - Il est plus encore et je ne sais rien de Lui. Marie-Hélène |
left by poutounou on 11/12/2015Nos Anges nous donnent tout au long de leur vie, et même après, plein de sous d’Amour, de vrai Amour.…et ça fait du bien d’être aimé ainsi… * La prière aux étoiles * Et on s’embrasse, et on se dit « Je t’aime », Et on se fait du charme Et tout le reste, et ça va très bien… Et tout d’un coup, il y en a un qui donne à l’autre… Un sou d’amour. Mais de vrai Amour, tu comprends ! Un sou, pas plus. Oh… ce n’est presque rien, C’est peut-être une nouvelle robe de la couleur de sa cravate, C’est peut-être de répéter une phrase qu’il a dite la veille… C’est une façon de tenir une main, Un regard plus bleu, Un petit tremblement dans la voix… Alors il faut que l’autre le comprenne… IL faut que, tout à coup, Il sente que ce n’est pas trois mille francs de coquetterie, Ou dix mille francs de flirt, Mais que c’est beaucoup plus que ça, Parce que c’est un sou d’Amour. Et alors, tout de suite, Il faut que, pour un sou, Il rende tout à coup… deux sous d’Amour. * Marcel Pagnol |
left by Biscuit on 11/12/2015ETRE FIDELE A CEUX QUI SONT MORTS ************************************ Etre fidèle à ceux qui sont morts, Ce n’est pas s’enfermer dans la douleur. Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond. Comme ils l’auraient fait eux-mêmes. Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux. Etre fidèle à ceux qui sont morts, c’est vivre comme ils auraient vécu. Et les faire vivre avec nous. Et transmettre leur visage, leur voix, leur message, aux autres. A un fils, à un frère, ou à des inconnus, aux autres, quels qu’ils soient. Et la vie tronquée des disparus, alors, germera sans fin. Martin Gray , |
left by colombine67 on 11/12/2015Savais-tu que les efforts que fait une personne sont d'autant plus concluants qu’ils sont vraiment désirés ? Savais-tu que les personnes les plus autoritaires sont souvent les plus faibles hors de leur trône ? Savais-tu que les personnes qui sont les plus secourables sont souvent les plus pauvres ? Savais-tu que les trois phrases les plus difficiles à dire sont, pour beaucoup : "Je t'aime", "Pardonne-moi" et "Aide-moi" ? Savais-tu que lorsque tu aides quelqu'un avec bon coeur, tu es deux fois plus aidé ? Savais-tu que les personnes qui ont le plus besoin de toi sont celles qui ne le disent pas ? Savais-tu que ce qui te coûte à faire ou à dire a plus de valeur que ce qui te coûte et que tu dois payer avec de l'argent ? Mais, ne crois pas tout ce que je viens de te dire jusqu'à ce que tu l’aies vérifié par toi-même. Si tu connais quelqu'un qui a besoin de quelque chose parmi celles que j’ai citées, et que tu penses pouvoir l'aider, donne-lui ton aide de bon coeur et tu verras qu'en retour tu recevras le double. Ou alors, aide-toi toi-même et regarde les résultats… Anonyme |
left by colombine67 on 10/12/2015 Mes mains sont petites ; ne t'attends donc pas à la perfection quand je fais mon lit, quand je dessine ou que j'envoie un ballon. Mes jambes sont courtes ; ralentis pour que je puisse te suivre. Mes yeux n'ont pas vu le monde comme toi ; laisse-moi l'explorer en toute sécurité, mais sans interdit inutile. Il y aura toujours des choses à faire à la maison, mais moi je ne suis jeune que pour quelques années. Prends le temps de m'expliquer les choses, avec patience et bonne volonté. Mon monde intérieur est celui d'un enfant, laisse-moi le temps de grandir. Je suis fragile, même si je ne le montre pas. Sois sensible à mes besoins, à ce que je ressens. Ne te moque pas de moi sans arrêt. Traite-moi comme tu aimerais être traité ou, mieux, comme tu aurais aimé être traité quand tu avais mon âge. Je suis un cadeau de la nature ; traite-moi s'il te plait comme tel. Je suis responsable de mes actions, mais c'est toi qui me donne l'exemple et conviens avec moi de contrats et d'ententes - avec amour. J'ai besoin de tes encouragements pour grandir. Mets la pédale douce pour les critiques. Souviens-toi : tu peux critiquer ce que je fais sans me critiquer, moi. Si tu me donnes des étiquettes, je vais avoir du mal à m'en défaire. Donne-moi le droit de prendre des décisions moi-même. Autorise-moi à expérimenter l'échec, pour que j'apprenne de mes erreurs. De cette façon, je serai prêt à prendre plus tard les décisions que la vie me demandera de prendre. S'il te plaît, cesse de me comparer. Je suis unique. Si tu as des attentes trop fortes pour moi, je ne me sentirai pas à la hauteur, et cela minera ma confiance en moi. Je sais que c'est difficile, mais ne me compare pas à ma soeur ou à mon frère, aux copains, à toi quand tu étais enfant. Je n'ai pas peur que mon papa et ma maman partent tous les 2 pour un week-end. Les enfants ont eux aussi besoin de vacances, sans leurs parents - tout comme les parents ont besoin de vacances sans leurs enfants. En plus, c'est une façon de me montrer combien votre relation est forte et combien vous vous aimez. Apprends-moi la relaxation, la méditation ou la prière. Montre-moi l'exemple en te recueillant toi-même. J'ai besoin moi aussi d'une dimension intérieure. J'aime que tu me racontes des histoires, et qu'on en parle ensuite. J'aime écouter des histoires avec toi. Ce temps que tu partages avec moi est du bonheur pour moi. J'en ai besoin. Anonyme |
left by colombine67 on 09/12/2015Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour ; Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses Et ne les donner qu'à l'amour. Ainsi que de l'éclair, rien ne reste de l'heure, Qu'au néant destructeur le temps vient de donner ; Dans son rapide vol embrassez la meilleure, Toujours celle qui va sonner. Et retenez-la bien au gré de votre envie, Comme le seul instant que votre âme rêva ; Comme si le bonheur de la plus longue vie Était dans l'heure qui s'en va. Vous trouverez toujours, depuis l'heure première Jusqu'à l'heure de nuit qui parle douze fois, Les vignes, sur les monts, inondés de lumière, Les myrtes à l'ombre des bois. Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ; Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé, Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines Et donne l'oubli du passé. Que l'heure de l'amour d'une autre soit suivie, Savourez le regard qui vient de la beauté ; Être seul, c'est la mort ! Être deux, c'est la vie ! L'amour c'est l'immortalité ! Gérard de Nerval |
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