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In tribute to
CANICHENudji
Born on :05/06/1997
left us on:20/11/2013
20 persons like this page |
In tribute to
Nudji
40 candles
12785 Flowers
left by Otosan 🌸 Des milliers de caresses, et des centaines de bisous 💕 Bonne soirée à vous 🌿 Amitiés 💫 left by Otosan 🌷 Des petites papouilles, et plein de gros bisous 💕 Bonne fin de soirée à vous ✨ Amitiés 💫 left by nina1997 Sois d'un cœur qui t'adore L'unique souvenir ; Je te promets encore ce que j'ai d'avenir. Comme je t'aime en mes beaux jours je veux t'aimer toujours ❤ |
3734 messages
left by colombine67 on 22/11/2015 Vous me dites, Monsieur, que j'ai mauvaise mine, Qu'avec cette vie que je mène, je me ruine, Que l'on ne gagne rien à trop se prodiguer, Vous me dites enfin que je suis fatigué. Oui je suis fatigué, Monsieur, et je m'en flatte. J'ai tout de fatigué, la voix, le coeur, la rate, Je m'endors épuisé, je me réveille las, Mais grâce à Dieu, Monsieur, je ne m'en soucie pas. Ou quand je m'en soucie, je me ridiculise. La fatigue souvent n'est qu'une vantardise. On n'est jamais aussi fatigué qu'on le croit ! Et quand cela serait, n'en a-t-on pas le droit ? Je ne vous parle pas des sombres lassitudes, Qu'on a lorsque le corps harassé d'habitude, N'a plus pour se mouvoir que de pâles raisons... Lorsqu'on a fait de soi son unique horizon... Lorsqu'on a rien à perdre, à vaincre, ou à défendre... Cette fatigue-là est mauvaise à entendre ; Elle fait le front lourd, l'oeil morne, le dos rond. Et vous donne l'aspect d'un vivant moribond... Mais se sentir plier sous le poids formidable Des vies dont un beau jour on s'est fait responsable, Savoir qu'on a des joies ou des pleurs dans ses mains, Savoir qu'on est l'outil, qu'on est le lendemain, Savoir qu'on est le chef, savoir qu'on est la source, Aider une existence à continuer sa course, Et pour cela se battre à s'en user le coeur... Cette fatigue-là, Monsieur, c'est du bonheur. Et sûr qu'à chaque pas, à chaque assaut qu'on livre, On va aider un être à vivre ou à survivre ; Et sûr qu'on est le port et la route et le quai, Où prendrait-on le droit d'être trop fatigué ? Ceux qui font de leur vie une belle aventure, Marquant chaque victoire, en creux, sur la figure, Et quand le malheur vient y mettre un creux de plus Parmi tant d'autres creux il passe inaperçu. La fatigue, Monsieur, c'est un prix toujours juste, C'est le prix d'une journée d'efforts et de luttes. C'est le prix d'un labeur, d'un mur ou d'un exploit, Non pas le prix qu'on paie, mais celui qu'on reçoit. C'est le prix d'un travail, d'une journée remplie, C'est la preuve, Monsieur, qu'on marche avec la vie. Quand je rentre la nuit et que ma maison dort, J'écoute mes sommeils, et là, je me sens fort ; Je me sens tout gonflé de mon humble souffrance, Et ma fatigue alors est une récompense. Et vous me conseillez d'aller me reposer ! Mais si j'acceptais là, ce que vous me proposez, Si j'abandonnais à votre douce intrigue... Mais je mourrais, Monsieur, tristement... de fatigue. Robert Lamoureux |
left by vaderetro on 22/11/2015Je suis la toujours présent Mon corps n'y est plus Mais mon âme est toujours avec toi Je trouve toujours une façon de m'annoncer,de donner signe que je suis près de toi Tu ne les voies pas toujours Je voie tout et ressens tout Chaque mot que tu prononces Je les entends,tes larmes et tes joies font partie de moi aussi Nous ne formons qu'un maintenant Que je suis devenue une lumière mon bonheur est de te voir sourire comme avant ne t'en fait pas ici tout est bien Tout est paix et amour Et je sais qu'un jour On se reverra |
left by Biscuit on 21/11/2015PARCE QUE… Pour tous les bêtes qui cherche un Maître…Et un ami. Parce que l’oiseau blessée A qui j’ai donné asile dans mes mains Et revenu souvent, chanter sous ma fenêtre, Et que le chien perdu, affamer de tendresse Et venu contre moi, confier sa tendresse, L’échant la main surprise, qui donna la caresse. Parce que le petit chat, jeté tel un jouet, Qui n’intéresser plus, les enfants trop gâtés Ma criée son immense peine, De découvrir les hommes laids. Je sens monter en moi, Cet élan de tendresse envers les animaux, Qui souffrent et qui sans cessent, Quémandeur du regret de tristesse. L’attention d’un ami, rencontré au hasard D’un coin gris de leurs vies… Pour vous qui lisez, il n’est pas trop tard, Pour aimer, adopter, soigner et rendre libre Un animal perdu, croisant votre chemin… Il attend de vous, tendez-lui la main, Vous lui dites « amitié », il vous répond « sans cesse » ! Un amour donner ? Voilà mille tendresses. Donnez, Vous recevrez un trésor de caresse |
left by colombine67 on 21/11/2015Si quelqu'un ne parvient pas à voir clair dans son être, son esprit est une vitre opaque qui le cache à lui-même ; il est aveugle à son âme : feu divin qui flamboie dans l'âtre de son corps ; il parle et agit obscurément. Mais s'il arrive à être lucide, il laisse filtrer la lumière, la vérité sur sa nature, qu'il saisit et offre aux autres sous la forme éclairante de paroles et d'actes sages. Laurent GRENIER |
left by poutounou on 20/11/2015C’est toujours l’automne mais nous nous rapprochons à grands pas de l’hiver et du froid. L’important c’est d’avoir chaud au cœur, le reste n’est que détail…. * Un village * Des murs crépis, de pauvres toits, Un pont, un chemin de halage, Et le moulin qui fait sa croix De haut en bas, sur le village. Les appentis et les maisons S'échouent ainsi que des choses mortes ; Le filet dort : et les poissons sèchent, Pendus au seuil des portes. Un chien sursaute en longs abois ; Des cris passent, lourds et funèbres ; Le menuisier coupe son bois, Presque à tâtons, dans les ténèbres. Une pauvresse aux longues mains Du bout de son bâton tâtonne De seuil en seuil, par les chemins ; Le soir se fait, et c'est l'automne. * Emile Verhaeren |
left by Galinette3 on 20/11/2015“À ceux que j’aime, et qui m’aiment” – Poème amérindien 🐶 Quand je ne serai plus là, lâchez-moi ! Laissez-moi partir Car j’ai tellement de choses à faire et à voir ! Ne pleurez pas en pensant à moi ! 🐶 Soyez reconnaissants pour les belles années Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour ! Vous ne pouvez que deviner Le bonheur que vous m’avez apporté ! 🐶 Je vous remercie pour l’amour que chacun m’a démontré ! Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul. Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation. 🐶 Nous ne serons séparés que pour quelques temps ! Laissez les souvenirs apaiser votre douleur ! Je ne suis pas loin et et la vie continue ! Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai ! 🐶 Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je sera là, Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement La douceur de l’amour que j’apporterai ! 🐶 Quand il sera temps pour vous de partir, Je serai là pour vous accueillir, Absent de mon corps, présent avec Dieu ! 🐶 N’allez pas sur ma tombe pour pleurer ! Je ne suis pas là, je ne dors pas ! 🐶 Je suis les mille vents qui soufflent, Je suis le scintillement des cristaux de neige, Je suis la lumière qui traverse les champs de blé, Je suis la douce pluie d’automne, Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin, Je suis l’étoile qui brille dans la nuit ! 🐶 N’allez pas sur ma tombe pour pleurer Je ne suis pas là, je ne suis pas mort. 🐶 |
left by ovanek on 20/11/2015💖 💖 💖 79 💖 💖 Quand je pense à toi Tu es la lumière qui éclaire mon chemin Tu es tout simplement mon soleil... *** Pensée....Phil *** 💖 💖 💖 80 💖 💖 Toi que je connaissais Si bien tu m'as laissé Jamais je ne t'oublierai Car tu es toujours dans mes pensées Je n'arrive pas à m'y faire Chaque jour c'est du manque Quand je pense à toi je me rappelle chaque jour Quand tu étais là Mais le principal pour moi C'est qu'un jour On se retrouvera Où que tu sois *** Pensée *** |
left by spanky on 20/11/2015Ma petite Maman Je vois des larmes sur tes joues, et celà me peine Car malgré mon départ Crois moi, de là haut, je te protège et je t'aime Un jour nous nous retrouverons Et avec mes grosses léchouillent, tes larmes sécherons En attendant ce jour, résistes Je t'ai connue battante Et tu ne veux certainement pas ma mamou Que ta souffrance m'attriste Je t'aime, ma Maman chérie. Ton Nudji d'Amour |
left by nikita on 20/11/2015NUDJI mon prince adoré Tu es parti,loin de ma vie Le ciel t'a emporté, Dans un autre monde,loin d'ici Tu es tellement loin de moi, Mais toujours là, Gravé dans mon cœur, Tu resteras mon plus grand bonheur Tu m'accompagneras, Partout où il faudra, Je surmonte tant d'épreuves sans toi Tu me manque tellement, Que je ne cesserai jamais, De penser à toi, Car tu es toujours en moi Ce poème est fait pour toi, Ce ne sont que des mots, Mais c'est ce que je ressens, En ce moment,et tout le temps Tu me manque énormément... je t'aime mon joli cœur d'amour et ceci pour toujours baisers sur ta frimousse d'amour qui me manque tout les jours je t'aime mon NUDJI adoré pour l'éternité <3<3<3<3<3<3<3 baisers doux sur ta frimousse d'ange NUDJI mon beau petit cœur avec des bisous et des pensées pour ta maman d'amour en ce triste jour anniversaire |
left by viana67 on 20/11/2015Pour toi adorable Nudji et ta maman qui t'aimera toujours malgré le temps qui passe, malgré la vie qui reprend ses droits avec ses joies et ses peines. L'amour partagé est un cadeau de la vie et même si celle-ci nous joue parfois des tours, l'amour a toujours le dernier mot ! Je vous envoie à tous deux mes pensées remplies de réconfort et d'amitié. Marie et ses anges |
left by colombine67 on 20/11/2015 Je t'offre, mon Dieu, mon regard et mes bras. Je t'offre mes mains pour soigner la souffrance. Je t'offre mon expérience et quel qu'en soit le prix je t'offre mes efforts et ma persévérance. Donne-moi d'écouter celui qui vient me voir, celui qui me demande de le réconforter. Donne-moi d'écouter sans relâche. Donne-moi de soigner celui qui dit : « J'ai mal », celui qui me demande encore de l'apaiser. Donne-moi de soigner sans relâche. Donne-moi de donner mes instants à tous ceux qui demandent le soulagement. Donne-moi de me donner sans cesse. Donne-moi de ne pas oublier que si j'ai le pouvoir de soigner, je suis fait avant tout pour servir. Donne-moi de ne pas m'affaiblir. Garde-moi de la peur et de l'indifférence, garde-moi de l'oubli. Donne-moi de voir l'ami, le frère, dans la main tendue. Aide-moi à marcher avec lui. Je t'offre, mon Dieu, ma joie pour accueillir, mon coeur pour soulager, ma force pour tenir, et ma vie pour soigner. Anonyme |
left by choupinou on 20/11/2015 2 ANS aujourd'hui 20 Novembre 2015.... mon coeur,le temps s'écoule mais mon amour pour toi est profond et ne s'éteindra jamais tu me manques plus que tout ,mon trésor,mon Nunu d'amour,mon ange.... Il étaut mon petit chien Il était mon univers Il était pas moins que rien Il était tout mon repère BING BING tu es parti BING BING j'suis toujours anéanti BING BING je n'en peu plus,j'suis foutu BING BING ce jour la je ne l'oublierai plus Nous avons vécu ensemble En gravissant le chemin de la vie Toi et moi tout nous rassemble Et moi et toi maintenant 2 ans,tout est fini BING BING pour toujours j'suis touchée BING BING pour toujours j'suis bléssée BING BING je suis encore meurtrie BING BING et mon coeur et jauni Tu étais tellement mignon Tu m'as donné tant d'amour J'ai su la première fois q'tu serais ma passion Ton souvenir fait battre mon coeur comme un tambour Et puis ce jour enneigé est arrivé On s'était pourtant promis encore 2 années Je ne t'avais jamais menti Avec elle tu es partie... BING BING tu ne reviendras plus BING BING la tristesse me tue BING BING je me souviens BING BING et tout me revient BING BING alors tu m'as quitté BING BING je suis restée BING BING et cette seringue BING BING qui me flingue.... Maintenant ça fait 2 ans Pour moi c'est si présent Dans mon âme une brûlure Dans mon être une déchirure... BING BING tu es la haut BING BING ou tout est beau BING BING j'suis dans l'effroi BING BING ici en bas,moi j'ai si froid.... A toi mon NUDJI d'amour,en ce triste jour anniversaire,tu étais ma passion,tu es ma passion et tu seras encore et encore ma passion,je t'aime tant ,la vie sans toi c'est si dur... DOUX CALINOUX MON ANGE,DOUX BISOUX MON BEBE D'AMOUR, tu me manques....<3 MAMAN ,j'ai écris ce texte pour toi mon coeur |
left by Biscuit on 20/11/2015L'amour éloigné. même si tu es dans un autre monde, pendant que moi ,je suis seule ici, regarde au firmament cette étoile briller c'est toi et moi enlacés, cette étoile restera toujours dans le ciel,comme notre amour, elle est éternelle,tu pourras jamais m'oublier, car elle sera toujours là pour te rappeler qu'ici -bas, il y à un coeur qui ne bat que pour toi. pareil à cette étoile,nos yeux brilleront le jour ou nous deux, enfin nous nous retrouveront. tu peux lire en moi mon petit ange,cet amour qui resteras toujours pour toi . je t'aime à l'infini ,tu es mon soleil ,ma vie. tes yeux mon petit ange,sont comme des îles perdus , c'est dans leur océan que je me baigne, et c'est ici que je me noie d'amour pour toi. repose en paix ,sois heureux dans ce merveilleux petit paradis . |
left by choupinou on 19/11/2015en cette veille de ton décès anniversaire,comment te dire mon énorme passion pour toi mon ange ,tu me manques tellememt....TELLEMENT....pour toi mon coeur,ma vie La nuit , dans un gouffre sans fond ou mon coeur vit, des larmes noires coulent sur ma blanche peau, ayant le goût amer du sang des eaux, Je me noie, je me meurs comme un poète maudit. Je me traîne sans chair, tel un spectre sans ombre, étourdis par la fatigue et détruis pas la déprime, me plaignant de mes maux, ne voulant que me jeter dans l'abîme, je reste ici, seule, dans cette pénombre. Je reste accroché à mes chaînes, l'air abattue, me laissant faire, ne me débattant plus de ces êtres déchus, mon coeur n'en peu plus, il ne survit plus, à cette souffrance, à cette douleur , à ce néant absolue. Je me lasse, je meurs, je n'y croit plus, Je m'en veux , je suis déçue de cette vie,maintenant que tu n'es plus a mon NUNU D'AMOUR |
left by colombine67 on 19/11/2015Que tous les êtres soient remplis de joie et de paix. Que tous les êtres, partout, Les forts et les faibles, Les illustres et les insignifiants, Les misérables et les puissants, Les grands et les petits, Les subtils et les grossiers ; Que tous les êtres, partout, En vue ou dans l'ombre, A proximité ou à mille lieues, Etant ou dans l'attente d'être : Que tous soient remplis d'une joie durable. Qu'aucun être n'en trompe un autre, Qu'aucun être nulle part n'en méprise un autre, Qu'aucun être sous l'emprise de la colère ou du ressentiment Ne souhaite jamais le malheur d'un autre. Tout comme la mère fait de sa vie un rempart pour protéger de la souffrance son enfant, son unique enfant, Laisse grandir en toi Un amour sans bornes de toutes les créatures. Laisse ton amour couler et silloner l'Univers, Dans toute sa hauteur, sa profondeur et sa grandeur, Un amour sans limites, sans haine et sans hostilité. Puis, debout ou en mouvement, Assis ou couché, Tant que tu es éveillé, Lutte pour cela en fixant ton esprit sur un point ; Ta vie t'apportera le paradis sur terre. Bouddha |
left by colombine67 on 18/11/2015 Croyez en l'extase des nuages qui traversent les grands horizons, au petit vent du soir, au coeur de l'été chaud. Croyez en la douceur d'une amitié, d'un amour, à la main qui serre votre main. Car demain, mais n'y pensez pas, demain éclateront peut-être les nuages et l'orage emportera vos amours. Tenez-vous serrés, ne vous endormez pas sur un reproche non formulé, endormez-vous réconciliés. Vivez le peu que vous vivez dans la clarté. Julos Beaucarne |
left by rafia on 17/11/2015L’inacceptable On peut se dire que l’irrémédiable Avec le temps peut réunir l’oubli Avec l’amour pour vous retenir, Juste laisser un peu d’espérance A peine murmuré sous un silence. Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on a pas demandé. Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre, Tout ce qu’on vous a donné, Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé. On peut se dire que l’inconcevable peut arriver Un jour sans faire de bruit, Tout bouleverser Sans vous prévenir. Même s’y attendre Parce que quoi qu’on fasse On sait le mur au bout de l’impasse. Mais il y a l’inacceptable Qui vient tout bousculer Une erreur de là-haut Qu’on a pas demandé. Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné. Et vous laisse comme un injustice Une injustice inacceptable Mais il y a l’inacceptable En plein vol, foudroyé Et qui vient tout reprendre Tout ce qu’on vous a donné Et vous laisse comme une impression Une impression d’inachevé…” Comédie musicale – Les Dix Commandements, |
left by larrydoudou on 17/11/2015Le paradis des animaux Regardez, mais regardez donc là haut ! Oui levez les yeux ! Ne le voyez-vous pas ce Paradis de nos Chers Animaux ? Là ! Au-dessus de ce nuage dont la forme est un chien, Et à côté de celui-ci dont la forme est un chat, Il est là ce Paradis ! Et puis si votre regard se coule vers la droite, Il y a le coin des rongeurs : Regardez, mais regardez donc ! Laissez aller maintenant votre regard vers la gauche : Là est le coin des chevaux, des ânes. Vous le voyez n'est-ce-pas ? Dans le ciel si bleu, au-dessus de nos têtes, Ils sont là, Ils vivent ailleurs en pleine santé, Dans de grands prés verts bien fleuris, Où coule la Source du Paradis, et, Quand vient la nuit Ils allument pour nous Les étoiles afin que nous ayons nous aussi Cette lumière qui les entoure. Le Paradis des Animaux : il est là ! Vous le voyez n'est-ce-pas ? |
left by Biscuit on 17/11/2015Je suis le box 58 Au fond de l'allée à droite. Né dans une ruelle brûlante D'un misérable village d'une cruelle Espagne Je suis le chien errant dont on se débarrasse. Un matin, des hommes sont venus Armés de bâtons, c'est après nous qu'ils en avaient Pardon ma Mère d'avoir si vite couru Pardon mes Frères de vous avoir abandonnés Sans me retourner Pendant que l'on vous exterminait Car tant de haine les anime Seul pendant une année, j'ai erré La faim, la soif me tenant, toujours sur mes gardes J'ai rusé, je me suis bien battu Mais les monstres m'ont capturé au lasso Et jeté dans cet humide cachot Dont le toit cassé Laisse passer la pluie Lorsqu'il gèle le sol est glacé Lorsque le soleil est au plus haut Il m'écrase de sa chaleur Qu'aucune ombre n'apaise Comme mon box est le dernier du refuge, Il n'y a pas de vis-à-vis Rien n'arrête le vent Qui me transperce par tous les temps Et point d'endroit pour me mettre à l'abri Lorsque vient la distribution du repas Bien souvent on m'oublie Ni eau, ni pain pour moi. Au début, j'ai pleuré tous les jours, toutes les nuits A présent, depuis tant d'années Je me suis résigné Oublié de tous Je n'attends plus rien du genre humain Qui m'a enjôlé pour mieux me punir D'avoir voulu être un chien d'Espagne Fier et libre Et les années ont passé Lentement, interminablement................. Je me suis habitué à ne jamais plus courir Je regarde les murs de ma prison Qui sont mon seul horizon S'il y a encore un peu de pitié Qu'on me fasse mourir Pour abréger cette lente agonie Je suis si seul et sans espoir....... Mais un jour, deux petites mains Se sont posées sur mes barreaux J'ai à peine levé la tête Pour regarder cette enfant Blonde, rose qui m'observe en silence Et me fixe intensément Puis elle appelle .... Prudent, je ne bouge pas Elle appelle de nouveau Deux grands viennent voir Ce qui suscite tant d'émoi La petite voudrait bien de moi Mais les parents rechignent Il est bien laid et si vieux Alors l'enfant pleure Elle veut celui-là, en me montrant du doigt Celui du box 58, au fond de l'allée à droite. On palabre, on discute près de moi Quel triste sort m'attend ? Qu'ont-ils donc encore inventé Pour me tourmenter ? Je tends le dos................ J'attends.................. On me met un collier On me tire avec une laisse On me pousse, on me porte Point de coups ? Point encore................. Pourtant rien. On m'installe dans une jolie maison Ce panier confortable est pour moi La bonne gamelle et l'eau fraîche aussi Le jardin est si beau............ Tout cela serait-il possible ? C'était il y a quelques jours J'ai donné un peu de confiance J'ai reçu tellement d'amour Maintenant, moi j'ai une Princesse Qui m'interpelle sans cesse J'entends ses petits pieds nus Qui claquent sur le sol Elle passe ses bras autour de mon cou Et me murmure des mots doux Ainsi donc c'était vrai Qu'un jour il y aurait Quelqu'un pour m'aimer Quelqu'un pour qui je compterais Qui m'accorderait de l'importance Sans rien demander en retour Une part d'amour pour moi Rien que pour moi..... Alors, vous qui le Dimanche Visitez les Refuges D'Espagne ou d'ailleurs N'oubliez jamais le même que moi Qui vous attend Dans le Box 58 Au fond de l'allée à droite.............. |
left by colombine67 on 17/11/2015Comme un arbre... j'ai besoin de lumière... si je suis fermement attachée à mon sol toujours mariée à la terre je grandis néanmoins vers le ciel et je croîs... je mûris en noblesse et en beauté. Par certains jours noirs et sombres de l'hiver ou certaines heures d'automne noyées de pluie je travaille à l'intérieur et j'attends… Nulle protection ni secours incertitude maillée d’espérance je ne commande pas à la nature je collabore avec elle. Comme un arbre j'ai mes saisons mes forces, mes failles. Continuer... comme un arbre ce n'est peut-être pas maudire les intempéries mais les accueillir dormir une courte nuit pour recommencer le lendemain apprendre à mourir pour renaître continuer... comme un arbre c'est peut-être me lever chaque jour avant le jour prête à affronter les coups du sort prête à faire alliance avec ma vie. Je connais misère et grandeur... le passage de la nuit au jour la fraîcheur des rivières à mes pieds et le fruit du labeur de mes bras. Que sais-je encore ? J'ai appris à m'incliner à me redresser à écouter la beauté dans le murmure du vent... parfois ma parure cache mon écorce fragile parfois encore je me dépouille pour mieux me révéler. J'ai le juste orgueil de donner l'ombre au passant comme j'ai la fierté de mes racines profondes. Les marques de mon passé trahissent mon âge, mes peurs et mes pensées voyez mes noeuds d'anxiété mes blessures, branches cassées. Pourtant je m'élève malgré tout je parfume l'air à ma façon... le temps me couronne de fleurs à l'occasion. En vieillissant je me souviens avec émotion de l'oisillon que j'ai bercé et du refuge que j'ai offert aux jeunes de mon quartier. Mes prières deviennent contemplation j’apprécie l'horizon du lendemain… je chante l’oraison. Si l'arbre est fort il craint toujours le feu et le bûcheron de même je frémis devant le mal, la guerre et plus que tout... devant l'indifférence, l’insouciance. Je porte toujours en moi l’arbre de la croix ! Certains arbres deviennent bois de chauffage paniers de bois feuilles de papier bois d'ébénisterie copeaux, gîtes, balai neuf ou lambris. Je parie que la Vie fera de moi une petite feuille de papier fleuri... j'espère qu'on y écrira un vers ou deux de poésie... D’ailleurs, je connais un homme vous savez… qui pour avoir vécu pleinement un temps de mort et d’agonie est à jamais ressuscité ! Lysette Brochu, Regard de foi, août 1988 |
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