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GRAND-BASSET-GRIFFON-VENDEENKerly
Born on :18/01/1961
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Kerly
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16 Flowers
139 messages
left by poutounou on 16/01/2016Chez nos Anges à 4 ou 2 ou 1000 pattes, il n’y a que des Cœurs purs…. * LE COEUR PUR * Il se contentait d'être heureux Sans le paraître. Et, se moquant des grands, Il vivait comme un gueux, Fuyait les gens sérieux Et la gloire et l'argent. On l'aurait volontiers Arrêté, enfermé. Mais quel homme au coeur pur Ne traverse les murs Avec son chien bien sûr ! |
left by poutounou on 23/12/2015A toi, bel Ange, je souhaite de Joyeuses Fêtes de Noël avec plein de douceurs et de beaux cadeaux. Ton plus beau cadeau, c’est ce magnifique Paradis Blanc dans lequel tu vis à présent. Je souhaite également un magnifique Noël, tout en joie, amour et paix, à ta famille de cœur….. * Martine, Rubens et Iron…. ********* Noël d’espérance * Le ciel a recouvert la terre d’un blanc manteau. La nuit est étoilée ; le souffle de la bise, qui donne le frisson, agite le hameau. * En beaux habits, les familles se pressent vers l’église. Car c’est la fête la plus belle, le soir le plus beau, La fête de Noël que ma plume poétise. * Des voix d’airain s’élèveront avec puissance. Cloches, carillonnez et remplissez l’univers, Pour que, dans tous les cœurs, renaisse l’espérance. |
left by poutounou on 12/11/2015Poème de notre ou nos anges pour nous… * J’aimerais être l’ange de ton sommeil, Te protéger jusqu’au réveil. Tendrement et tout en douceur Ouvrir les portes de ton cœur. Et sans faire de bruit Entrer dans tes rêves les plus enfouis. Je garderai précieusement la clé Des plus profondes de tes pensées. Je dissiperai le brouillard Qui détruit tous les espoirs. Et lorsque tu te réveilleras Tu te souviendras de tout l’amour que j’ai pour toi. |
left by rafia on 05/11/2015Les yeux.. Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ; Ils dorment au fond des tombeaux Et le soleil se lève encore. Les nuits plus douces que les jours Ont enchanté des yeux sans nombre ; Les étoiles brillent toujours🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠🌠 Et les yeux se sont remplis d’ombre. Oh ! qu’ils aient perdu le regard, Non, non, cela n’est pas possible ! Ils se sont tournés quelque part Vers ce qu’on nomme l’invisible ; Et comme les astres penchants, Nous quittent, mais au ciel demeurent, Les prunelles ont leurs couchants, Mais il n’est pas vrai qu’elles meurent : Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, Ouverts à quelque immense aurore, De l’autre côté des tombeaux Les yeux qu’on ferme voient encore. Par Sully Prudhomme, |
left by poutounou on 31/10/2015Pour la Toussaint et la fête des morts, un tendre poème sur une « belle dame », fidèle à son amour comme nous le sommes à nos anges…. * Une ombre qui passe… * Toute de noir vêtue et sa canne à la main, Elle avance à pas lents dans la petite allée En serrant sur son coeur cette fleur d'azalée Qu'elle va déposer juste au bout du chemin. * Qui pourrait maintenant dire quel est son âge? Elle vient chaque jour retrouver un moment Celui dont le départ a causé son tourment. La douleur a creusé les traits de son visage. * Elle ferme les yeux pour lui dire tout bas, dans le calme apaisant du petit cimetière, Qu'elle adresse au seigneur une ardente prière Pour aller au plus tôt le rejoindre là-bas. * Mais la foule aujourd'hui va troubler sa retraite : C'est le jour de l'année où chacun se souvient Qu'un être cher repose en la tombe qu'il vient Couvrir de belles fleurs, comme pour une fête. * Présence inopportune où sombre sa douleur, Elle ne peut ce soir, comme à son habitude, partager un instant de tendre solitude Avec celui qui fut sa source de bonheur. * Alors, elle s'en va, telle une ombre qui passe, En essuyant un pleur du revers de la main. Elle sera fidèle au rendez-vous demain, Lorsque les visiteurs auront quitté la place. |
left by poutounou on 28/10/2015Lorsque je raconte autour de moi que je vais tous les jours sur le cimetière pour chiens, les réactions sont quelquefois bizarres… Beaucoup de « gens » ont du mal à accepter la différence…. Vive la tolérance ! * Nous autres les rêveurs aux idées un peu folles Sommes interpellés par les intolérances Qui pullulent en nos mondes envers les différences Dans la vie de chacun et elles nous affolent * Heureux est lors celui dont l’esprit batifole Seraient ternes les jours sans quelques dissemblances Et vivre sous le joug de lois sans tolérance Venues de temps anciens ne peut point faire école * La vie en harmonie apporte maints plaisirs La nature nous guide en des choix à loisir Elle a fait des unions sous nombres de symbioses * L’homme pourtant doté de multiples cultures Serait bien inspiré s’il suivait la nature Et gagnerait en sus un statut grandiose |
left by choupinou on 16/10/2015Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ; Larmes d'automne épandues, Larmes de cors entendues Dans les grands bois douloureux ; Larmes des cloches latines, Carmélites, Feuillantines... Voix des beffrois en ferveur ; Larmes, chansons argentines Dans les vasques florentines Au fond du jardin rêveur ; Larmes des nuits étoilées, Larmes de flûtes voilées Au bleu du pare endormi ; Larmes aux longs cils perlées, Larmes d'amante coulées Jusqu'à l'âme de l'ami ; Gouttes d'extase, éplorement délicieux, Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux ! Et toi, mon cœur, sois le doux fleuve de mes larmes Qui, riche du trésor de ton amour embelli la lueur de mon âme Roule un grand rêve triste aux mers des soirs languides. là se cache notre merveilleuse histoire,que reflète mon eau limpide, |
left by poutounou on 03/10/2015Il y a tant de beaux mots dans la langue française…..et il y a aussi les beaux petits noms que nous donnons à nos anges… * Les mots qui font vivre * Il y a des mots qui font vivre Et ce sont des mots innocents Le mot chaleur et le mot confiance Amour, justice et le mot liberté Le mot enfant et le mot gentillesse Et certains noms de fleurs et Certains noms de fruits Le mot courage et le mot découvrir Et le mot frère et le mot camarade Et certains noms de pays, de villages Et certains noms de femmes et d'amis. * Paul Eluard ( 1895-1952) |
left by poutounou on 29/09/2015Et oui ! Avec tout l’amour qu’ils donnent, ils arrivent à faire des miracles, nos Amours à quatre pattes…. * "Gigica est le plus petit chien de l’équipe Dogs For People de QUATRE PATTES. Elle a été sélectionnée pour travailler avec Cornel, un petit trisomique de cinq ans. Pendant leur première année ensemble, le garçon a fait des progrès incroyables. Il est à présent capable d’interagir, de s’amuser avec des jouets ou de se tenir debout. C’est là encore une histoire à succès du projet Dogs for People de QUATRE PATTES. La première tâche de Gigica a été d’amener Cornel à ne plus avoir peur d’elle. Même s'il a fallu un certain temps avant que le petit garçon de cinq ans se rassure, il a peu à peu commencé à considérer la présence du chien comme tout à fait normale. Le caractère doux de Gigica et sa petite taille ont ici joué un rôle important. C’étaient d’ailleurs là les principaux critères qui avaient amené à la choisir pour cette tâche. Après l’acceptation, il y a eu le contact visuel, constituant une nouvelle percée : les yeux de Cornel suivaient les mouvements de Gigica, suivaient tout ce qu’elle faisait avec beaucoup de curiosité. Cette curiosité est bientôt devenue si forte qu’il a permis à Gigica de s’approcher pour pouvoir toucher son pelage. Pour le petit garçon qui présente également des symptômes autistes, cette expérience du contact proche et du toucher était quelque chose de tout à fait nouveau. * Au fur et à mesure que sa relation avec Gigica se développait, la période d’attention de l’enfant a augmenté, mais c’était loin d’être tout. La façon dont il se rapprochait tout près du chien, comme s’il voulait l’examiner au microscope, signalait clairement qu'il avait développé un réel intérêt pour un autre être vivant. Cornel a commencé à jouer avec des jouets – ce qu’il n’avait encore jamais fait. A présent, il se reconnaît lui-même dans la glace et s’y découvre. Il danse avec sa thérapeute Ema et Gigica aux sons de la musique de la radio. Ce sont des progrès inouïs pour un petit garçon qui ne parvenait pas à établir le contact avec les gens qui l’entouraient avant d’avoir rencontré Gigica. Elle est devenue l’année dernière un élément central de sa vie et de son bien-être. Son caractère exceptionnel, sa patience et son intelligence ont obtenu d'incroyables succès." |
left by choupinou on 15/09/2015Mon Ange, Mon île, L'étincelle qui m'éveille chaque matin, Car ma première pensée est pour toi. Elle apporte la chaleur en mon coeur Et souligne mes lèvres d'un sourire... ...je sais que tu es là. Mon Ange, Mon univers, La tendre présence qui accompagne mes jours. Même lorsque tu es loin de mes yeux Mon esprit reste emplit de toi... ...je sais que tu es là. Mon Ange, Mon Eden, Cette douce lumière qui envahit mes nuits, Veille silencieusement sur mon sommeil Et chasse les ombres de mes songes... ...je sens que tu es là. Je t'aime plus que tout J'aimerai trouver d'autres mots... J'aimerai de mes doigts, Avec le fil de mon amour, Broder sur ta peau, L'image de ma passion., |
left by choupinou on 10/09/2015merci d'avoir eu en élan d'amour,de gentillesse,d'affection tendre auprès de ma belle Polka et de mon beau Titus lors de l'anniversaire de leur décés,cela me touche beaucoup,surtout que le moral n'y est pas trop,mais comme vous tous ici;c'est ça quand on aime tant nos petits coeurs. Merci aussi pour la pensée que vous avez également offerte par vos fleurs ,messages,poèmes a Nudji,Miss,Oscar ,Bullgum et Roucky lors de mon absence.Je m'aperçoit qu'ils sont tous aimés et on trouvé avec vous,des familles de coeur,je suis certaine qu'ils vous en sont très reconnaissant,et qu'ils veillent aussi sur vous ,comme je suis sur que le fait votre tendre petit ange pour moi,c'est dans ces moments là qu'on se sent beaucoup plus fort et fier,ils sont notre soutien; voilà,je suis revenue de vacances,et je serais de nouveau auprès de votre petit compagnon,bien qu'il était déjà dans mon coeur,avec mes loulous. MERCI DE VOTRE AMITIE,c'est tellement beau et devenu si rare par les temps qui courent.Merci,Merci votre amie babeth allias choupinou,et ses petits anges |
left by poutounou on 09/09/2015Mes poèmes ! soyez des fleuves ! Allez en vous élargissant ! Désaltérez dans les épreuves Les coeurs saignants, les âmes veuves, Celui qui monte ou qui descend. * Que l'aigle plonge, loin des fanges, Son bec de lumière en vos eaux ! Et dans vos murmures étranges Mêlez l'hymne de tous les anges Aux chansons de tous les oiseaux ! * Victor Hugo. |
left by poutounou on 05/09/2015Joli petit poème…. pour toi, bel Ange, et ta famille de cœur… * Te rêver c’est l’espoir. * Je pense fort à toi Quand j’ai du vague à l’âme Et que ma joie s’en va, Tout en moi te réclame Je pense fort à toi. * Lorsque le gris du ciel Déteint sur mes idées, Pour recevoir l’arc-en-ciel Vers toi vont mes pensées. S’il pleure dans mon cœur Et que je broie du noir, Quand demain me fait peur Te rêver c’est l’espoir. * Alors je t’imagine : Te voilà devant moi. D’un coup tout s’illumine… Que j’ai de la chance De penser fort à toi. |
left by poutounou on 01/09/2015Amour véritable * C'est vrai que l'amour nous transforme c'est quelque chose d'impalpable c'est la douceur d'un bonheur énorme qui nous transcende de façon inexplicable * On se sent joyeux, on se sent léger on a envie de rire, de danser, de chanter on a envie de faire plaisir, de partager on se sent capable de tout affronter * L'amour nous comble et nous rassasie parfois on perd même l'envie de manger nous avons des ailes, c'est la frénésie nous serions presque capables de voler * On ne sait pas ce que c'est que l'amour c'est quelque chose d'indéfinissable c'est une recherche de toujours un sentiment fécond et insaisissable * On sait juste qu'il est intarissable que plus on donne et plus il abonde c'est la chose la plus formidable qui puisse nous arriver en ce monde * L’Amour Véritable, c’est ce que nous ressentons toutes et tous pour nos Anges, qu’ils soient près de nous sur terre ou dans ce merveilleux Paradis Blanc qu’est le leur après la vie ici bas… |
left by poutounou on 28/08/2015Sauvons-nous tous dans le fond de notre cœur avec notre ou nos anges… * L'absence * Poète : Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) *. Quand je me sens mourir du poids de ma pensée, Quand sur moi tout mon sort assemble sa rigueur, D'un courage inutile affranchie et lassée, Je me sauve avec toi dans le fond de mon cœur ! * Tu grondes ma tristesse, et, triste de mes larmes, De tes plus doux accents tu me redis les charmes : J'espère ! ... car ta voix, plus forte que mon sort, De mes chagrins profonds triomphe sans effort. * Je ne sais ; mais je crois qu'à tes regrets rendue, Dans ces seuls entretiens tu m'as tout entendue. Tu ne dis pas : « Ce soir ! » Tu ne dis pas : « Demain ! » Non, mais tu dis : « Toujours ! » en pleurant sur ma main. |
left by poutounou on 23/08/2015Nous, les mamans et papas de cœur, avons tous, souvent, des gouttes de rosée au bord des cils… * Le temps calme l’esprit * L'heure de l'homélie au moment de l’adieu Où tant de souvenirs sont noyés de nos larmes Le temps interrompu s'absente et nous désarme Viennent les derniers mots vers le départ aux cieux * Tristes sont les instants sur l'être que l'on aime Qui ne peut plus répondre au sommeil infini De lui plus de pardon, ni d'avenir uni Aucun secours d’amour au tombeau qui se ferme * Longues sont les heures, dans les nuits sans espoir Car chaque jour nouveau s’éveille par mégarde Mais la douleur d'absence en devient moins bavarde Et dessine un rayon au silence du soir * Les jours se dispersent, les derniers pas se meurent Le sentiment du cœur garde en soi l’être aimé Mais voici son étoile au firmament voilé Dont le chemin s'égare aux rideaux de mes pleurs * Sur les rives du jour où vogue ma pensée Le nuage s'estompe au gré de la mémoire Se feuillette toujours, en écho, notre histoire Laissant au bord des cils des gouttes de rosée * Le temps calme l’esprit, et les saisons reviennent Mais sont gravés en nous, tous les maux du passé Et ne peut se guérir un cœur aimant blessé L'appel des souvenirs en provoque les peines. * Ecrit par Flamme |
left by poutounou on 18/08/2015Une voix du ciel * Je suis l'astre des nuits. Je brille, pâle et blanche, Sur la feuille qui tremble au sommet d'une branche, Sur le ruisseau qui dort, sur les lacs, bien plus beaux Quand mes voiles d'argent s'étendent sur leurs eaux. Mes rayons vont chercher les fleurs que je préfère, Et font monter au ciel les parfums de la terre ; Je donne la rosée au rameau desséché, Que l'ardeur du soleil a, sur le sol, penché. Sitôt que je parais, tout se tait et repose, L'homme quitte les champs, et l'abeille la rose : Plus de bruit dans les airs, plus de chant dans les bois ; Devant mon doux regard nul n'élève sa voix, De la terre ou du ciel aucun son ne s'élance, J'arrive avec la nuit, et je règne en silence ! Je cache mes rayons quand le cri des hiboux Vient troubler mon repos et mon calme si doux. * Je suis l'astre des nuits ; je brille, pâle et blanche, Sur le cœur attristé, sur le front qui se penche, Sur tout ce qui gémit, sur tout ce qui se plaint, Sur tous les yeux en pleurs qu'aucun sommeil n'atteint. |
left by poutounou on 14/08/2015Les cloches du soir * Quand les cloches du soir, dans leur lente volée, Feront descendre l'heure au fond de la vallée ; Quand tu n'auras d'amis, ni d'amours près de toi, Pense à moi ! pense à moi ! * Car les cloches du soir avec leur voix sonore A ton cœur solitaire iront parler encore ; Et l'air fera vibrer ces mots autour de toi : Aime-moi ! aime-moi ! * Si les cloches du soir éveillent tes alarmes, Demande au temps ému qui passe entre nos larmes : Le temps dira toujours qu'il n'a trouvé que toi, Près de moi ! près de moi ! * Quand les cloches du soir, si tristes dans l'absence, Tinteront sur mon cœur ivre de ta présence : Ah ! c'est le chant du ciel qui sonnera pour toi, Et pour moi ! et pour moi ! * Poète : Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) |
left by choupinou on 10/08/2015dans mon jardin ce poème j'avais semé tous les mots que j'aimais ceux qui parlent d'hier,de demain, de la vie de tous les jours,de rien... tout les matins je vais les retrouver, le passé,je ne peux pas le chasser... mes souvenirs doucement s'estompent mais a aucun moment ne me trompe; dans ce jardin,ils sortent gentiment en me rappelant notre vie d'avant... aussi je m'applique a les arroser.... quel bonheur de les voir pousser... c'est gentils souvenirs me fond douce blague, ils viennent et vont en belles vagues, mais je viens juste a l'instant de m'y plonger et mon plaisir et de les cultiver... maintenant ils reviennent pèle-mêle, les mots se ramassent à la pelle et je découvre au fond de mon coeur un magnifique instant de bonheur... ce passage au jardin si mélancolique est un bijou ou encore grandissent et grandiront pour l'éternité des mots si doux je sèmerai encore d'autres mots, en pleine terre ou en petits pots, mais je ne fermerai jamais le jardin il est enfouit dans mon coeur,c'est mon instinct il écrit dans ma tête,pour le dédier a toux mes anges il ne cesse de semer et ça devient mes plus belles louanges... , |
left by poutounou on 04/08/2015Quel beau programme ! * FARNIENTE * Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage, J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis, Loin des chemins poudreux, à demeurer assis Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse, Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse. Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi, Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe, Le puceron qui grimpe et se pend au brin d’herbe, La chenille traînant ses anneaux veloutés, La limace baveuse aux sillons argentés, Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole. Ensuite je regarde, amusement frivole, La lumière brisant dans chacun de mes cils, Palissade opposée à ses rayons subtils, Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ; Et lorsque je suis las, je me laisse endormir, Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir, Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette, Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette. * Théophile Gautier, Premières Poésies |
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