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In tribute to
JACK-RUSSEL-TERRIERElsa
Born on :03/10/2005
left us on:01/06/2016
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In tribute to
Elsa
0 candle
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281 Flowers
left by Chantalotte21 J'ai mis dans ce bouquet mes plus tendres bisous et caresses pour enrober ton repos éternel de douceur. 🌺 🥀 🌼 |
303 messages
left by jo62160 on 01/06/2017Elsa il y a déjà an que tu es parti ce matin 1er juin à 07h50 pas une journée ne passe sans une pensée pour toi tu es toujours la dans nos cœurs. |
left by jo62160 on 04/05/2017Un petit coucou Elsa on t'oubli pas pas un jour sans penser à toi déjà 11 mois. |
left by lolita75 on 26/02/2017J’ai écrit ton nom… J’ai écrit ton nom sur le sable, Mais la vague l’a effacé. J’ai gravé ton nom sur un arbre, Mais l’écorce est tombée. J’ai incrusté ton nom dans le marbre, Mais la pierre a cassé. J’ai enfoui ton nom dans mon cœur, Et le temps l’a gardé. |
left by lolita75 on 16/02/2017___/) (_( (='.'=) (=':') (")_(") (,(")(") douces pensées |
left by jo62160 on 01/12/2016 Elsa déjà six mois que tu es parti aujourd'hui tu reste toujours aussi présente dans nos cœurs maudit cancer un jour nous nous retrouverons ma puce. |
left by jo62160 on 03/10/2016A Elsa tu aurais eu 11 ans aujourd'hui j'ai un gros pincement au cœur toi qui nous procurais t'en de joies par ta présence tu as marqué notre vie par ton passage que nous aurions voulu plus long mille caresses. |
left by jo62160 on 01/10/2016Elsa deja quatre mois que tu nous as quitté tu reste toujours aussi présente ton absence reste un grand vide mille caresses ma fille. |
left by jo62160 on 24/08/2016Cela fait bientot 3 mois que la mort t'a emportée maudit cancer loin de nous toi qui était notre confidente, notre complice nous t'aimions comme notre enfant, notre fille Tu as su nous'aimer comme personne Ton absence est toujours une souffrance quotidienne Malgré tout, tu es toujours là, nous le sentons nous penserons toujours à toi notre Elsa d'amour un jour on se retrouvera notre amour pour toi est éternel Tu nous manques tant zaza ! princesse de douceur Tu est tellement pour moi, le 03 Octobre tu aurais fêter tes 11 ans notre amour, Malheureusement tu le passeras loin de nous ... nous t'aimerons à jamais, notre trésor ! Papa Maman et les enfants, |
left by jo62160 on 21/08/2016Le jour de ma mort, je t'en fais le serment, je viendrai te chercher au paradis des chiens, pour entamer notre plus belle ballade: Celle qui n'aura pas de fin. (Lettre d'un papa à son chien) |
left by colombine67 on 07/08/2016Une vie de chien : Je suis jeune et tout fou J'regarde passer les gens Jusqu'au fameux jour où Un couple et un enfant Se tiennent là devant moi Et me font les yeux doux Ils me prennent dans leurs bras Ça sent l'amour c'est fou Ils m'emmènent chez eux Me font plein de câlins C'est tellement chaleureux Qu'enfin je me sens bien Le temps s'est écoulé Aujourd'hui je suis grand Doux, sage, bien éduqué Plein de bons sentiments Un matin de soleil On part se promener La vie est une merveille Quand on est tant aimé Mais quel est cet endroit Et d'où viennent ces cris ? Comme est partie ma joie Je veux le faire d'ici Ma famille est partie Et ils m'ont laissé là J'ai peur alors je crie Mais nul n'entend ma voix Je vois passer des gens Ils posent on oeil sur moi Mais restent indifférents Aucun ne tend ses bras Quelques temps ont passé Et j'ai un peu vieilli Je suis un poil marqué Mais toujours plein de vie On me sort de cette cage On va se promener J'ai été tellement sage Qu'on revient me chercher...Mais Je freine des quatre pattes Je n' veux pas rentrer là Je n'veux pas qu'on m'abatte Je n'ai rien fait pour ça Ils me traînent et m'agrippent Je tremble de peur, d'effroi J'ai mal aux veines, aux tripes Ça doit être ce froid je n'vois presque plus rien Je n'entends plus les cris Voilà ma vie de chien Qui se termine ainsi Cette histoire si banale c'est l'histoire de Bo, s'il s'appelait ainsi, c'est parce que des gens lâches, le jour où ils l'achetèrent l'avait trouvé bien beau... Une vie de chien... par Jorge Selk |
left by colombine67 on 06/08/2016Ma chienne vivait peinarde en somme Jusqu'au jour où elle m'a choisi A la Société Protectrice des Hommes Au fond d'un immeuble moisi, Mes yeux l'imploraient en silence : S'il te plait, ne me laisse pas, J'aurai pour toi mille patiences Et je te suivrai pas à pas, Et je te suivrai pas à pas. Ma chienne m'emmène à la rivière Courir derrièr' des bouts de bois, J'en ai rapporté trois, hier, Je crois qu'elle était fière de moi, Et on s'est roulé sur la mousse, Ma truffe contre son nez froid, Mes pattes sur ses cuisses douces, Je ne suis qu'un enfant, j'ai froid, Je ne suis qu'un enfant, j'ai froid... Ma chienne patiemment me dresse, Sans jamais élever la voix, A coups de langue et de caresses, Depuis, je mords bien moins, je crois, Et quand je gronde de colère, Tout au fond de ses yeux je vois Que les fouets et les muselières Ne sont pas pour elle, mais pour moi, Ne sont pas pour elle, mais pour moi... Ma chienne, ô ma tendre maîtresse, Viens, raconte-moi ton histoire, Dis-moi vite, car le temps presse, A quoi tu penses dans le noir, Depuis des siècles que nous sommes Dans la même galère, toi et moi, Dis-moi pourquoi un petit d'homme Ça vaut bien moins qu'un chien, parfois, Ça vaut bien moins qu'un chien, parfois... Ma chienne, Henri Tachan |
left by colombine67 on 05/08/2016Je vais te raconter mon histoire, je n’ai pas de nom, je suis de race Galgo, chien de chasse pour l’homme La vitesse dans le sang, le corps fuselé Je vivais avec 14 congénères dans un grand chenil J ’ai un an et la vie devant moi, Ma mère s’est échappée gestante et je suis né dans un parc Ils ont jeté mes trois frères contre un mur, je ne sais pas à quoi je dois la chance d'être resté en vie Je ne connais pas la compétition et je chasse les lièvres par instinct, on m’emmenait à la campagne tous les dimanches Un jour, le destin a gâché ma vie, une balle perdue m’a touché, la blessure n’a pas été mortelle Mais à partir de là, peu importait d’être fidèle ou d’être noble, Avec une corde au cou, ils m’emmenèrent près d’un chêne Le lendemain de l’accident, le sacrifice fut la solution à ma boiterie permanente Je suis un être humain, mû par l’instinct, j’ai lutté, je me suis échappé, apeuré et sans savoir où aller Depuis ce jour, je n’ai plus confiance, j’ai échappé à mon sort, En me nourrissant de pain dans une zone industrielle, en évitant les gens Avec la corde incrustée dans le cou, boitant de ma patte blessée mais pouvant marcher J'ai eu un moment de faiblesse un jour et je me suis réveillé dans une cage, bandé, avec à boire et à manger je suppose que c’est un refuge, désormais, ils me cherchent un maître Mais qui veut un galgo d'un an et qui boite Les gens veulent des chiens nains pour s’amuser Des races chères pour faire de l'élevage et des affaires J'offre une compagnie à celui qui voudra m’adopter, et toute ma reconnaissance, parce je connais la faim Signé un anonyme, un parmi tant d’autres Voici mon histoire, réfléchis, toi qui l'as écoutée |
left by colombine67 on 04/08/2016 Je vais vivre entre 10 et 15 ans Si c’est pour me haïr, pour me faire souffrir, penses-y à deux fois avant de me prendre avec toi. Essaye de m’aimer tel que je suis, parce que ce n’est pas moi qui ai choisi ma condition. De même que je n’ai pas la possibilité de choisir amis ou maîtres. Accorde-moi du temps pour comprendre ce que tu veux de moi. Avant de me crier dessus, pour m’éduquer, est-ce toi qui te trompes ou est-ce moi qui n’ai pas compris ce que tu attends de moi. Chéris-moi, car je ne vis que pour cela. Ne te fâche pas contre moi, ne me punis pas. Tu as ton travail, tes amis, tes loisirs, moi je n’ai que toi. Parle-moi de temps en temps ! S’il te semble que je ne comprenne pas, sache que je sais ce que tu penses, ce que tu ressens. Rappelle-toi que jamais je n’oublierai la manière dont tu te comportes avec moi. Avant de me frapper, pense que je pourrais te mordre, mais jamais je ne ferais une chose pareille. Quand je ne suis encore qu’un chiot, ne me considère pas comme un jouet, dont tu te débarrasseras, lorsqu’il ne te sera plus d’aucune utilité Car mon amour pour toi sera éternel. Prends soin de moi alors que je vieillirai, que je serai édenté, que je serai sourd, que je ne pourrai plus marcher. Quelqu’un, à son tour, prendra soin de toi, car la vieillesse est la même pour tous. Accompagne-moi pour mon dernier voyage. Ne dis jamais « C’est plus fort que moi, je ne peux regarder » ou « Arrangez-vous pour que je ne sois pas présent ». A tes côtés, tout est plus facile. Ceci sera la contrepartie à la fidélité, au dévouement dont j’ai toujours fait preuve à ton égard. Quand je ne serai plus là, ne sois pas triste, au contraire, essaye de rendre heureux un autre chien et aime-le comme tu m’as aimé. |
left by colombine67 on 03/08/2016 POUR TOI, MON MAÎTRE BIEN-AIME Mon arrivée dans ce lieu fut quelque chose d’indescriptible; tous me faisaient remarquer ma chance, peu étaient ceux qui opposaient un refus. Et finalement le sort en fut jeté ; je fus abandonné dans ce lieu que les humains appellent : fourrière. Les portes s’ouvrirent ! Je ressentis de la terreur. Je ne voulais pas avancer et la queue en dedans, je gémissais, de sorte, que toi, mon maître, tu rebrousses chemin et que l’on rentre à nouveau chez nous. Tu semblais ne pas m’entendre, ne pas prêter attention à la souffrance que cela me causait de ne plus pouvoir voir ma famille. Je me disais au fond de moi : pourquoi me font-ils ça ? Je n’ai mordu personne, j’ai pris garde de ne pas trop aboyer, j’ai toujours attendu ton retour et avec force léchouilles, frétillant de la queue, je t’ai démontré mon amour. J’avais beau ressassé, j’en arrivais toujours au même point : je ne comprends pas que tu m’abandonnes. Peu à peu, tu essayais de me tranquilliser - et tu y parviens, même- mon cher maître, parce que ta voix était pour moi un baume, capable d’apaiser toutes les angoisses. Tu me dis de ne pas avoir peur, que tu reviendrais me chercher et que nous serions à nouveau réunis. Ceci suffit à mon âme de chien pour chasser toute crainte et au fond de moi je me consolais : « Tu vois P’tit Loup, tu exagères. Allez, va, entre là- dedans, montre à ton maître que tu a toute confiance en lui et que tu attendras avec courage le moment de son retour. » Et c’est ce que je fis. Je me souvins qu’une fois à l’intérieur, il y avait quantité de mes frères, très angoissés et d’autres désormais indifférents. Entre eux, ils murmuraient : « Tiens, un de plus ! Vous vous trompez tous, moi, on ne m’a pas abandonné. Mon maître a promis de revenir me chercher et il n’a jamais failli à sa parole et pour que vous prouver comme mon maître est bon et généreux, je lui dirai de tous vous sortir de là. » J’étais tout à mon discours, lorsque tout à coup une grosse corde m’étrangla et je fus jeté dans une pièce où gisaient des corps faméliques, sans vie. Je m’étonnai : « Il y a forcément erreur sur la personne, ce doit être un endroit où mes frères récupèrent d’une longue maladie ! Bien sûr, ça ne peut-être que ça ! » Et je te cherchai, encore et encore, pour que tu me fasses sortir de là, je te cherchai, mon maître, mais toi, tu avais disparu… Les minutes, les heures, les jours passèrent et une lente agonie semblait m’enlacer. Je perdais peu à peu espoir de te revoir un jour. Mais j’avais besoin de t’apercevoir, ne serait-ce qu’une fois. C’est cela qui me maintenait en vie. J’eus le temps de tout me remémorer : quand chiot, tu vins me retirer de ce lieu froid , sale et hostile, où pour la dernière fois je vis ma mère, dont le souvenir, à présent, s’est effacé de ma mémoire. Tu m’amena chez toi, on m’y accueillit à bras ouverts ! J’avais même le droit de monter sur le lit ! Et je grandis ainsi, entouré de l’amour de ma famille, mon seul et unique repère. Et à tes côtés, je connus la loyauté et la fidélité. Je me souviens que par la suite, je n’eus plus le droit de franchir le seuil de la maison, sans doute avaient-ils peur de s’encoubler sur moi ? Qu’à cela ne tienne, ils me démontraient leur amour, qui toujours resterait empreint dans mon cœur. Une nuit, pourtant, ils se mirent à crier, bien que je ne compris pas tout, j’entendis prononcer mon nom à plusieurs reprises. Je ne sais pas exactement ce qu’il se passa cette nuit-là, je me souviens seulement de la paume de ta main qui me caressait la tête et toi qui me disais tout doucement : « Calme, calme, P’tit Loup, tout va s’arranger. Je ne t’abandonnerai pas, je t’en fais la promesse. » Et moi, je remuai la queue, ne comprenant pas vraiment ce que le mot « abandon » signifiait. Mais quand finalement, ce mot fut plus clair pour moi, je souffris de tout mon être. Ne plus te voir, ne plus sentir ta présence qui m’emplissait de joie, ne plus sentir ta main sur ma tête, désormais endolorie par toutes les morsures de mes frères, comme moi désespérés de ne voir arriver personne… On me tira de ma torpeur : l’homme que nous craignions tous était dans l’encadrement de la porte. Il pénétra dans la pièce un collet dans la main et nous nous agglutinâmes de facto dans un coin, comme pour disparaître. Mais c’était inutile, un par un, il venait nous prendre. Quand il quittait la pièce, le silence était de plomb. Nous nous regardions les uns les autres… qui serait le prochain ? Ceux qui partaient avec cet homme ne revenaient jamais. Que leur faisait-on ? Je ne pressentais rien de bon. Mon tour arriva. Je fus littéralement traîné dans une pièce froide et obscure. Je n’étais pas seul, mes frères déjà sur place, hurlaient et certains essayaient désespérément de forcer le passage, mais la porte fut rapidement fermée à double tour. Moi, au début, je regardais toute cette agitation, ignorant le sort qui nous était réservé. Mais une panique se saisit de tous mes membres, de tout mon corps et je me mis moi aussi à hurler avec mes frères d’infortune. L’air commença à manquer, mon cœur battait à tout rompre et je me fis pipi dessus, sans pouvoir m’en empêcher. Des convulsions atroces commencèrent à secouer mon corps et de ma gueule de la mousse, mêlée à de la bave se mit à couler. Ma gorge se serrait. Je peinai à respirer… tout n’était plus que douleur et angoisse. Pourtant j’essayai de me plaquer contre cette petite porte, dans l’espoir, encore, que tu viennes me sauver, que tu m’emmènes et que je cesse de souffrir !... Tu n’es jamais venu ! Le silence… tout redevint silence. Ma dernière pensée aura été POUR TOI ! P’tit Loup Il mourut un 24 décembre Cause du décès : Asphyxie par gaz… sur décision expresse de son maître bien-aimé ! |
left by colombine67 on 02/08/2016ous les départs sont tragiques surtout s’il s’agit d’un proche, surtout s’il s’agit de notre compagnon. Il y a dans la mort, quelque chose de net, de tranchant, d’irrémédiable, qui fait mal, terriblement mal. A chaque fois que l’on y est confronté, on ne peut que s’étouffer dans un sanglot et déclarer : « C’est la vie !! » Quelle ironie… c’est pourtant bien de la mort, dont il s’agit. Elle frappe de manière toujours si injuste, que rien ni personne ne peut l’expliquer. Oh, certes, on peut invoquer les limites de la médecine, l’âge avancé, l’accident de parcours, mais en définitive, ce ne sont que des mots, pas même un baume pour nos maux. La douleur est là. Tantôt éclatante, tantôt insidieuse, elle reste tapie. On se repasse en boucle les moments partagés, les regards échangés, pour ne rien oublier, pour encore, dans un dernier élan, tenter de garder en nous le souvenir de sa présence. Certains, comme je les comprends, institueront une sorte de rituel. L’écuelle restera encore longtemps au même endroit, le doudou en évidence sur le fauteuil. Ils se surprendront à rester là, debout, désemparés, les bras ballants dans le vide le plus total, le grand vide que sa disparition aura laissé. Comme on voudrait le serrer encore contre nous, sentir son souffle, lui faire les câlins dont il était si friands. Comme on voudrait avoir su, que cela aurait été si court, même au bout de dix ans, même au bout de quinze ans. Comme on aurait voulu… et comme on ne pourra jamais plus. J’ai une amie, très chère, qui est persuadée qu’une fois là-haut, elle les verra tous courir vers elle, jeunes et beaux comme au premier jour et les larmes versées seront oubliées pour l’éternité. Je sais, au plus profond de moi, qu’elle dit vrai. |
left by colombine67 on 01/08/2016Une vie de combats qui se termine à la fourrière. Humilié, cassé, sans foi en l’homme… La faute à son maître. Par cette triste journée, j’ai décidé de rester seule avec toi. Nous ne nous connaissons pas, jamais nos regards ne se sont croisés et pourtant, aujourd’hui, je sais que je dois m’asseoir en face de toi. Et c’est cette après-midi et pas une autre, parce que demain, demain…tu ne seras plus. Ils vont t’ôter la vie, et en silence, tu hurles pour qu’ils le fassent. Le soir est en train de tomber, l’horizon rougit, pareil au filet de sang qui coule le long de ta commissure. C’est vrai, tu fais peur Il te manque un œil et je ne peux m’empêcher de penser à la souffrance que tu as dus éprouver lorsque tu le perdis durant l’un de tes combats clandestins où tu t’étais retrouvé embarqué, bien malgré toi par ces sadiques. Contraint à te battre, contraint à tuer… Une lutte acharnée, une lutte à mort, coups de dents de toute part, la chair en lambeaux. Vous, pauvres malheureux, au service de démons travestis en idoles. Je ne peux ni ne veux imaginer tous les moments qui ont jalonné ces treize années de ta sombre existence. Trop d’amertume. Pourtant tu as dû être pour tes bourreaux un « champion », un grand et bel « exemplaire », tu l’es encore d’ailleurs. De bonne corpulence, doté « d’une belle mâchoire », c’est bien comme cela qu’ils te préfèrent ces sanguinaires, n’est-ce pas ? Maintenant, derrière les barreaux de la fourrière, tu te tiens devant moi, vieux, malade, cassé. Tu me regardes fixement avec ton unique œil, impassible, hiératique, fatigué par une vie qui a été si injuste avec toi. Parfois, je ne parviens plus à soutenir ton regard. Tu en imposes, je suis troublée et à la fois je suis empreinte d’une grande compassion à ton égard. Ils t’ont rendu malheureux… Assise en face de toi, l’après-midi se meurt, triste et belle à la fois, teintée de sang avec une ligne blanche à l’horizon. Toi et moi, savons que cette ligne c’est celle du jour à venir. C’est la ligne de l’espoir, la fin de ta douleur, de ta souffrance. Vieux, résigné, blessé et méfiant…. Tu as raison de ne plus faire confiance, personne ne t’a aidé. A part des coups, des insultes, qu’as-tu jamais reçu ? Je n’ai même pas tenu à connaître ton nom, ce nom d’assassin dont tu as été affublé, avec lequel ils t’ont crié dessus et frappé. Aujourd’hui, je t’ai appelé Gabriel Ce sera notre secret. Rien que pour nous. Gabriel comme l’ange déchu que tu es. Et tu continues à me regarder, c’est étrange, tu me regardes si profondément…. Je sais. Il n’est pas difficile de comprendre que pour toi, tout n’est plus qu’indifférence. Toi-même tu n’espères même plus que quelque chose de bon puisse t’arriver, que quelqu’un puisse te donner ne serait-ce qu’une caresse. Tu n’espères plus rien de personne et je sais que lorsqu’ils viendront te chercher demain pour t’endormir pour toujours, je sais que tu ne tenteras même pas d’échapper à la mort amie. Vous les chiens, qui flairez la mort à distance…. Tu sais, à présent, que ce sera le seul acte d’amour des Hommes à ton encontre. L’après-midi s’achèvera dans la fourrière et toi et moi, nous continuerons à nous regarder, seuls. Les autres chiens se taisent, peut-être par respect pour ce moment d’adieux… Je te regarde une dernière fois, totalement angoissée, défaite et dans un filet de voix, je t’appelle tendrement. Mais tu es dans l’incapacité de bouger ne serait-ce qu’un muscle de tout ce corps las. Rien en toi n’est plus capable de communiquer, aucun mouvement de la queue, aucun mouvement de tes oreilles mutilées. Je me relève et tu me suis du regard. Je place dans un coin de ta geôle, un petit matelas. C’est l’unique cadeau que je peux encore te faire. Tu seras confortable pour ta dernière nuit. Tes os usés ne ressentiront pas le froid. Ton dernier regard me remercie. J’aurais tellement voulu t’aider davantage, mais je suis arrivée trop tard. J’espère que tu le comprendras. D’un pas lent, tu te diriges vers le matelas, tu te couches et tu t’endors. Peut-être tes rêves te conduiront-ils vers l’Arc-en-ciel ? Dors petit ange déchu. Repose-toi et demain, à ton réveil, ne vois, l’espace d’un instant, que la féerie des couleurs et quitte pour toujours ce monde de ténèbres dans lequel ils t’ont plongé. La nuit est tombée. L’horizon rougeoyant s’en est allé, mais dans le ciel sombre la ligne blanche frémit encore : ta dernière espérance. |
left by jo62160 on 01/08/2016Coucou Elsa le premier jour du mois aujourd'hui déjà deux mois que tu es parti pour le paradis de l'arc en ciel ton absence est toujours aussi dure t'a présence me manque nous sommes allez voir ta mère elle est toujours en vie ainsi qu'une de tes sœurs nous avons adopté une de tes petites nièce pour garder un peux de toi je t'envoi des millier de caresses. Papa |
left by colombine67 on 31/07/2016Tu n'as pas besoin de parler pour que je te comprenne. C'est ton regard qui parle, c'est ton silence qui parle. Et le jour quand tu mourras, doux et fidèle ami, Tes yeux vert olive continueront de me regarder De là-haut, à l'instar d'une étoile enveloppée de tranquillité. Ta race n'a pas d'importance, ton nom n'a pas d'importance, Ta vie si courte que tu présentes à l'homme C'est la fidèle offrande de cet amour sans retenue Qui se trouve dans ton regard de flamme allumée Jusqu'au jour dernier et ignoré de ta triste vie. |
left by colombine67 on 30/07/2016 Lettre d'un vieux chien à son maître Je suis ici dans un coin sur une flaque de pipi que j'ai moi-même provoquée et que tu es fatigué de nettoyer. Les mouches survolent ma nourriture que tu as mise hier. C'est que je n'ai plus faim, ni même envie de me lever. Je suis allongé toute la journée, presque sans bouger. Je me sens fatigué, même si je ne fais rien. Je suis fatigué. Je ne sais pas, mais je sens le poids des os. Je suis si maigre, que seule la peau me soutient, mais surtout je suis triste. Pas pour moi qui me vois comme un vieux chiffon, ... non ... plus que tout pour toi, qui ne te soucies plus de moi. Et je vois qu'à chaque fois, je te dérange davantage. Je sais que ma présence est génante, à présent, à la maison. Que même les puces me fuient, mais qu'y puis-je? Cela fait tant d'années que nous sommes ensemble et tu sais que depuis toujours je t'ai servi comme mon maître et plus encore je fus ton ami. Je vois que tu vas mal, je remarque que tu es taciturne. L'indécision rôde dans ton esprit et je sais de quoi il s'agit. Un ami te l'a dit l'autre jour : "Ça ne peut durer ainsi. Ecoute-moi, sacrifie-le, c'est l'unique solution ou tu aimes le voir souffrir?" Je sais que ton ami n'avait pas de mauvaises intentions, mais s'il te plaît ne le fais pas ... non ... Je ne veux pas qu'ils me tuent. Vieux et maigre comme je suis, j'aime la vie. Envisage autre chose, cherche une alternative. Je veux continuer à me battre. Ne te rends pas ... encore. Et s'il ne devait plus y avoir de remède et si malgré tout tu ne trouvais quelque chose qui soulage ma vie, alors laisse-moi mourir en paix, quand mon jour viendra. |
left by colombine67 on 29/07/2016 Heureux nous serions si le jour du Jugement Dernier nous pouvions affirmer : "J'ai aimé aussi sincèrement et j'ai vécu aussi honnêtement que mon chien". Et nous les considérons comme de simples animaux! Cette prière, composée par "liberation for our brother and sister animals" afin d'aider nos frères et soeurs animaux, est destinée à tous les fidèles animaux qui n'ont qu'un but, plaire à leur maître. - Que tous les êtres sensibles du règne animal qui sont soumis à des douleurs insupportables dans les laboratoirs du monde entier ne souffrent plus. Q'une compassion aimante s'empare des coeurs de ceux qui les gardent en captivité. - Que tous les êtres sensibles du règne animal qui pâtissent d'être enfermés des jours, des mois, des années durant dans de minuscules cages dans l'incapacité de se mouvoir soient emplis de paix et de sérénité. - Que les millions d'animaux qui attendent en rang dans les abattoirs soient délivrés de leur peur. - Qu'aucun animal ne continue de souffrir et d'être déprimé. Que leur corps soit délivré des blessures, du mal être et de la maladie. - Que ceux qui ont besoin d'un foyer ou ont été chassés du leur trouvent un abri et la plénitude de l'amour, à manger et à boire. - Que ceux qui sont torturés pour leur peau ou pour servir de divertissement soient libérés. - Que ceux qui se croient supérieurs à leurs frères et soeurs animaux fassent preuve d'une honnêteté parfaite et qu'ils comprennent dans leur coeur que les animaux n'ont pas été mis sur cette terre pour être tués ou exploités. - Que les millions d'êtres sensibles qui demeurent sur terre, dans les mers, qui sont abusés, exploités et assassinés à cause de l'avarice, de la haine et de l'ignorance soient délivrés de leurs souffrances. - Que tous les êtres sensibles humains et non humains vivions ensemble, en harmonie, paix et justice et ainsi nous parviendrons à atteindre l'illumination parfaite. - Que je sois la voix de ceux qui n'en ont pas, et que mes forces ne viennent pas à faiblir pour défendre les faibles, mes frères, les animaux. |
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