Oui mon Ange : "la courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur..."
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La courbe de tes yeux
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La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
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Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
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Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
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Paul Éluard 1895-1952 ("Capitale de la douleur")

"Priez pour nous", magnifiques et doux Anges et Angelettes...
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Prie pour moi
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Ce soir le ciel me brûle
Qui croire, Dieu funambule,
Et moi je prie dans ma nouvelle nuit,
Pour que revienne le même, le même rêve,
Quand tu étais là.
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Même si je sens parfois que tu es tout prêt de moi,
Fais moi un signe, juste un signe de toi, de là-bas.
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Prie pour moi,
La vie n'est plus la même sans toi.
Prie pour moi,
Et puis sans toi, l'amour c'est quoi.
Prie pour moi,
Comme je prie pour croire ce qui est écrit :
On nous doit tous une autre vie
*
Ecoute, écoute-moi
Cette chanson est pour toi,
Pour que là-bas, là-bas, tu aies moins froid ;
C'est juste un signe,
Un signe que je t'envoie,
Oh, réponds-moi...
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Prie pour moi,
La vie n'est plus la même sans toi.
Prie pour moi,
Et puis sans toi, l'amour c'est quoi.
Prie pour moi,
Comme je prie pour croire ce qui est écrit :
On nous doit tous une autre vie
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Jean Jacques Lafon

Magnifiques paroles de J.J.Goldmann : "sache qu'ici reste de toi comme une empreinte indélébile..."
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Puisque Tu Pars
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Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents, plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des ainsi-soit-il
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton coeur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
*
Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque
l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais, nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
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Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau
reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi
comme une empreinte
indélébile
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Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu'il est des douleurs,
qui ne pleurent qu'à l'intérieur
Puisque ta maison, aujourd'hui c'est l'horizon
Dans ton exil, essaie d'apprendre à revenir
Mais pas trop tard
*
Dans ton histoire, garde en mémoire
Notre au revoir, puisque tu pars
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J'aurais pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste,
mais tu ne l'as pas fait
J'aurais pu donner tant d'amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais,
ça n'était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez...
*
Jean-Jacques Goldman

Elle serait encore plus belle la terre, s'il n'y avait pas tant de cruauté !!!
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Qu’elle est belle la Terre
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Qu’elle est belle la Terre, avec ses vols d’oiseaux
Qu’on entrevoit soudain à la vitre de l’air,
Avec tous ses poissons à la vitre de l’eau !
La peur les force vite à chercher un couvert
Et l’homme reste seul derrière le rideau.
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Qu’elle est belle la Terre, avec ses animaux,
Avec sa cargaison de grâce et de mystère !
Le poète se tient à la vitre des mots.
Cette beauté qu’il chante, il la donne à son frère
Qui se lave les yeux dans le matin nouveau.
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Pierre Menanteau ("Bestiaire pour un Enfant Poète" - Seghers 1958)

Et oui, nous sommes en Automne ! Et, ensuite, il y aura l'hiver...!!!
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Repas du matin
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Dans ce lait où fleurit le printemps des prairies,
Et le sucre où l'hiver des betteraves brille,
dans le pain qui concentre les moissons d'été,
Et dans la confiture où la maturité
De l'automne à ta bouche joyeuse est donnée,
*
Trouve la saveur des journées
Et la joie diverse des mois
Qui nous amènent trois par trois
Les saisons dont la belle ronde
Sans cesse tourne autour du monde.
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Marie Gevers ("Antoinette" - Buschmann éditeur, 1925)

Oh les bons marrons chauds !!!
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L'automne
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On voit tout le temps, en automne
Quelque chose qui vous étonne,
C'est une branche tout à coup,
Qui s'effeuille dans votre cou ;
C'est un petit arbre tout rouge,
Un, d'une autre couleur encor,
Et puis partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.
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Lucie Delarue-Mardrus

C'est un beau matin de l'immortel été !
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Aube
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Un invisible oiseau dans l’air pur a chanté.
Le ciel d’aube est d’un bleu suave et velouté.
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C’est le premier oiseau qui s’éveille et qui chante.
Écoute ! Les jardins sont frémissants d’attente.
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Écoute ! Un autre nid s’éveille, un autre nid,
Et c’est un pépiement éperdu qui jaillit.
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Qui chante le premier ? Nul ne le sait. C’est l’aurore.
Comme un abricot mûr le ciel pâli se dore.
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Qui chante le premier ? Qu’importe ? On a chanté.
Et c’est un beau matin de l’immortel été.
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Cécile Périn ("Variations du coeur pensif" - Editions Sansot, 1911)

Lavons nos coeurs de nos larmes...
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Il faut laver ce que tu dis ...
*
Il faut laver
Ce que tu dis
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les galets blancs
Les planètes
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Il faudrait laver
Le ciel et la pluie
*
Pour que l'amour
rutile sous l'averse
*
Il faut laver ton regard
Laver le jour à grande eau
*
Laver ton coeur
De tes larmes
*
Si tu veux lire enfin
Le monde en clair
dans la fenêtre.
*
Hélène Cadou ("La mémoire de l'eau" - éditions Rougerie, 1993)

Chanson de Jean-Jacques Lafon, légèrement revisitée
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Ode à nos anges !
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Ils voient
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Ils vivent heureux, au clair d'un rêve,
Qui va plus loin que nos regards.
A l'heure où le matin se lève
Et ensoleille les miroirs,
Ils s'en vont caresser les roses,
Au milieu des parfums de pluie.
Si ils ont les paupières closes,
C'est pour mieux respirer la vie.
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Ils voient plus loin qu'avec les yeux,
Sans la lumière de Dieu,
Les vraies couleurs du monde.
Ils voient, plus vrai qu'un arc-en-ciel,
L'amour que nous avons pour eux.
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Quand ils effleurent nos visages,
Je sais qu'ils lisent du bout des truffes,
Tous les secrets, les paysages,
Qui dorment au plus profond de nous.
Et même si, dans les rues, nous les guidons,
C'est toujours eux qui nous rassurent,
Lorsque nous marchons au bord du vide,
Ou que nous nous cognons à des murs
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Ils voient plus loin qu'avec les yeux,
Sans la lumière de Dieu,
Les vraies couleurs du monde.
Ils voient plus vrai qu'un arc-en-ciel,
L'amour que nous avons pour eux.
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Ils voient plus vrai qu'avec les yeux,
L'amour que nous avons pour eux.

Extrait de la "chanson sans paroles" de Jacques Brel (un peu revisitée)
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Chanson Sans Paroles
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J'aurais aimé mon bel Ange
T'écrire une chanson
Sur cette mélodie
Rencontrée une nuit
J'aurais aimé mon bel Ange
Rien qu'au point d'Alençon
T'écrire un long poème
T'écrire un long " je t'aime "
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Je t'aurais dit " amour "
Je t'aurais dit " toujours "
Mais de mille façons
Mais par mille détours
Je t'aurais dit " partons "
Je t'aurais dit " brûlons"
Brûlons de jour en jour
De saisons en saisons "

Tout à l'envers !!! Que c'est drôle !!!
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Le monde à l'envers
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Un jour où je dormais les yeux ouverts,
J'ai rêvé qu’après un grand tremblement de mer,
Le monde entier fonctionnait à l'envers,
Les Esquimaux se retrouvèrent en paréos et
Les Hawaïens dans des igloos,
Les libellules rampaient comme des limaces,
Les tortues fendaient l'air de leur carapace,
Les escargots filaient à toutes pattes et
Les zèbres pesants laissaient passer les mille-pattes,
Les poissons perchaient dans les bois,
Les oiseaux nageant chantaient sous l'eau à pleine voix,
Les crabes marchaient droit,
Les arbres plantaient leurs racines dans l'espace,
Les nuages se roulaient dans la mer et
Les vagues bruissaient dans le ciel,
Et moi, je marchais à travers tout cela,
La tête en bas, et tout émerveillée,
Je souriais de tous mes orteils.
*
Lucie Spède

Regardons vite sous notre oreiller !!! C'est lorsque nous rêvons de nos Anges !!!
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Le petit rêve
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C’est un petit rêve léger
Un rêve bien plié sous mon oreiller
C’est un rêve doux et chaud
Qui va pieds nus dans l’herbe fraîche,
Un rêve transparent
Qui glisse entre les yeux
Et se blottit sous les paupières.
C’est un rêve coloré
Qui murmure encore en moi
Quand le soleil ouvre ma porte.
C’est un petit rêve léger
Qui accompagne ma journée.
*
Luce Guilbaud ("Les oiseaux sont pleins de nuages" - éditions Soc et Foc)

Trop drôle cette version de la cigale et la fourmi !!!
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La fourmi et la cigale
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"Fini, fini !"
Dit la fourmi.
"Au diable la parcimonie ! Dès aujourd’hui
Je convie
Toutes cigales affranchies
A me chanter leurs mélodies,
Et nous fêterons, en compagnie,
La vie qui bouge,
La vie qui fuit !"
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"Holà, holà !"
Fit la cigale
Poussant un cri très vertical.
"Pour moi, adieu le carnaval !
L’hiver, l’hiver m’a tant appris,
Et le souci tant rétrécie,
Que j’ai rangé toutes mes rêveries
Pour m’établir
En Bourgeoisie !"
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Andrée Chedid

POUR tous nos amis abandonnés lâchement ,pour notre petite chienne Nina qui maintenant a retrouvé le goût de vivre ,et la confiance ... Nous avons tout fait pour ça ma fille,toi que ton ancienne maîtresse a laissé sans interrêt ,sans un regard ,une caresse après cinq ans passé auprès d'elle; elle t'a déposé au salon de toilettage de ma fille Caroline (pouilledamour) ,comme un vieux sac ,qu'on se débarrasse...Tu n'as rien comprit ,le nez collé toute la journée contre la vitre ,en espèrant qu'elle revienne,tu gémissais..Nous étions écoeurées devant tant de tristesse et douleur...
aujourd'hui tout est oublié ,tu vis heureuse avec nous,et de plus choyé...Quand je pense que lors d'une promenade ,ton ancienne maîtresse que l'on a croisé ,a osé dire mais c'est Nina...Comment tu vas ma petite Nina... Elle a voulu te caresser ,et toi dans un dédin total ,tu as passé ton chemin,sans la regarder,quoi de plus normal après ce que cette personne t'avais fait subir...
ALORS POUR TOUS TES AMIS QUI COMME TOI ONT CONNU L'ABANDON,ET LE MARTYRE ,JE DEDIE CE TEXTE :
A mon maître ,ou toi l'inconnu qui a croisé ma route ....POURQUOI?
Tu m'as reçu et je me donne à toi pour t'aimer fidèlement,dans le bonheur et les épreuves; en signe de mon amour et de ma fidèlité,tu m'as trahit ,toi,mon maître.
Je t'ai tout et tant donné,a tel point....J'ai été loyaux et affectueux,envers toi...
Pourquoi m'as tu infligé cette cruauté,pourquoi m'as tu battu jusqu'à l'insurmontable,sans te préoccuper de ma souffrance,de ma douleur... Que t'ai je donc fait,oh mon maître ...
Pourquoi ce mauvais TRAITEMENT,je ne l'avais pas mérité,c'est pour me remercier de mon amour à ton égard ...
Tu m'as couvert de plaies,elles suintaient,tu ne les as jamais soignées...
Je t'aimais tant...et toi tu m'as haït,détesté,pourquoi ? toujours cette question...
Maintenant je ne vais plus souffrir,tu m'as tellement fait SUBIR d'horribles choses,que ce que tu viens de me faire à l'instant,je ne le décrirais même pas...
J'ai mal,j'agonise,je te regarde les yeux pleins de pitié remplient de larmes et toi je t'entends rire,me traiter de TOUS LES noms....
Aujourd'hui,tu ne t'ai pas arrêté, tu m'as linché, torturé,écorché vif,brûlé,ou bien JETÉ d'un pont...J'ai mal,mes yeux se ferment peu à peu,tout doucement,je ne gémit plus,enfin mon calvaire est terminé,je ne souffre plus,tout est fini,je rends mon dernier souffle....
POURQUOI AU MON MAITRE ?
A la mémoire de TOUS nos amis(ies)qui ont malheureusement subit toutes ces atrocités,que je ne peux pas comprendre ,oui j'ai honte de ces humains,oui honte de cette barbarie...
Qui es tu,toi l'homme,pour faire une chose inadmissible...
J'aimerai tout simplement que la pierre ce retourne contre vous et vous fasse endurer,toutes ces
choses infâmes que vous avez fait subir a nos compagnons ... JE VOUS HAIT ....
CHOUPINOU et SES AMOURS DE TOUTOUS

Les Anges c'est fait pour se noyer dans de beaux rêves...
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La trompe de l'éléphant
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La trompe de l'éléphant,
c'est pour ramasser les pistaches :
pas besoin de se baisser.
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Le cou de la girafe,
c'est pour brouter les astres :
pas besoin de voler.
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La peau du caméléon,
verte, bleue, mauve, blanche,
selon sa volonté,
c'est pour se cacher des animaux voraces :
pas besoin de fuir.
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La carapace de la tortue,
c'est pour dormir à l'intérieur,
même l'hiver :
pas besoin de maison.
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Le poème du poète,
c'est pour dire tout cela
et mille et mille et mille autres choses :
pas besoin de comprendre.
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Alain Bosquet ("Le cheval applaudit" - Enfance heureuse, éditions Ouvrières, 1977)

A la mémoire de HOPE,Dromadaire décédé le 5 Juillet 2018 à Berk sur mer est laissé sur place recouvert d'une bâche bleue,dans l'indifférence total près d'un phare,dans les dunes
Des promeneurs ont fait une découverte insolite jeudi 5 juillet à proximité du phare de Berck. Le corps d’un dromadaire gisait sous une bâche bleue.
Jeudi 5 juillet vers 14h, un couple se promène dans les dunes berckoises. « Un cirque s’était installé dans le secteur et nous avons voulu nous approcher pour regarder les dromadaires. On a pris le chemin sur la gauche du phare puis un jeune homme nous a interpellés de manière assez virulente. Il voulait que l’on quitte les lieux en nous disant que c’est privé. En nous éloignant, nous avons vu un dromadaire mort. Nous sommes repassés vers 20h et une bâche bleue recouvrait le corps de l’animal. Nous avons prévenu la police. » témoigne une Berckoise.
La mairie a été avisée de cette découverte et les services techniques devaient intervenir, en collaboration avec le cirque, pour prendre en charge l’animal. D’après les premiers éléments, il serait mort de manière naturelle.,

C'est vrai qu'elle est belle cette terre ! Il faut la préserver coûte que coûte !!!
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J'aime cette terre
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Même si j'étais un oiseau
avec mon gosier enroué je chanterais
cette terre fouettée par les tempêtes
ces fleuves où déferlent nos colères et nos peines
ce vent furieux qui n'en finit pas de souffler
et cette aube infiniment tendre venue de la forêt...
Enfin avec la mort
je laisserais mes plumes se décomposer dans la terre
Ah! pourquoi mes yeux sont-ils toujours embués de larmes
Parce que j'aime cette terre d'un amour très profond...
*
Ai Qing - 1938 (traduction : Zhang Yunsh)

Il est où le "chemin de clarté" ??? C'est peut-être le chemin du coeur !!!
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Le veilleur solitaire
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Il y a toujours dans la nuit de la ville
une petite fenêtre qui brille
très loin au bord du ciel
une fenêtre au loin, une lampe qui brûle,
un homme ou peut-être un enfant
penché sur la page d'un livre
où les mots brûlent et brillent.
Et le cœur de l'homme ou de l'enfant
brûle d'un sang plus vif,
s'exalte, s'illumine.
*
Il y a toujours au bord du ciel
un veilleur solitaire
qui cherche dans la nuit
son chemin de clarté.
*
Jean Joubert ("La maison du poète" - Pluie d'étoiles éditions, 1999)

a la mémoire d'ATTILA,jolie Pitbull
Un homme vient d’être condamné à 2 ans de prison ferme, soit la peine maximale, pour avoir tué sa jeune chienne Attila.
Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné un homme à 2 ans de prison ferme et lui a interdit à vie de détenir un animal. Le coupable avait battu à mort sa jeune chienne Attila, une Pitbull, à Neuilly-sur-Marne (93) avant de la jeter par la fenêtre. Il a été jugé pour acte de cruauté, mauvais traitements, détention de chien de première catégorie non stérilisé, défaut de permis de détention, d’assurance et de vaccination antirabique.
« La rate éclatée, Attila était déjà morte des coups reçus avant même d’être défenestrée », a fait savoir la Fondation Assistance aux Animaux, qui « se félicite de l’implication de la juridiction compétente ayant abouti à cette sanction exemplaire et dissuasive ».
La Justice avance !
2 ans de prison, c’est en effet la peine maximale à laquelle peut être condamnée une personne reconnue coupable d’acte de cruauté sur un animal. Bien que le tribunal correctionnel de Bobigny ait la triste habitude de voir défiler des assassins d’animaux, rares sont ceux condamnés à plus de quelques mois de prison avec sursis…
On remarque pourtant ces derniers jours une meilleure considération de l’animal par la Justice, et une meilleure application de la loi (il était temps ! ) : à Roubaix, un homme vient d’être condamné à 5 mois de prison ferme pour avoir défenestré son chat, tandis qu’un habitant de Belfort a, quant à lui, été condamné à 4 mois de prison ferme pour avoir battu son chien.
Il semblerait donc que progressivement, la Justice avance… Espérons que le cas d’Attila montre l’exemple.
" oui mais 2 ans ce n'est pas assez",

Et oui ! C'est ça la vie...
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Festins
L'oiseau a mangé le ver
Le renard a mangé l'oiseau
Le loup a mangé le renard
L'ours a mangé le loup
L'homme a mangé l'ours
Et le ver mangera l'homme
et tout va recommencer
Le jour mangera la nuit
La nuit mangera le jour.
anonyme
(réf "Anthologie de poèmes sur la nature, l'homme et son environnement" - Jean-Marie Henry - éditions Rue du monde).