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In tribute to
SCOTTISH-TERRIERDOUGLAS D'INGLYBER
Born on :04/10/2008
left us on:24/03/2018
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In tribute to
DOUGLAS D'INGLYBER
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672 messages
left by poutounou on 03/09/2023Je connais cet Amour ! C’est l’Amour de nos Anges pour nous, l’Amour pur… !!! * HYMNE À L'AMOUR * L'amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte pas ; il n'entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. * (1Co 13) |
left by colombine67 on 03/09/2023Même s’il me faut lâcher ta main Sans pouvoir te dire « à demain » Rien ne défera jamais nos liens Même s’il me faut aller plus loin Couper les ponts, changer de train L’amour est plus fort que le chagrin L’amour qui fait battre nos coeurs Va sublimer cette douleur Transformer le plomb en or Tu as tant de belles choses à vivre encore Tu verras au bout du tunnel Se dessiner un arc-en-ciel Et refleurir les lilas Tu as tant de belles choses devant toi Même si je veille d’une autre rive Quoi que tu fasses, quoi qu’il t’arrive Je serai avec toi comme autrefois Même si tu pars à la dérive L’état de grâce, les forces vives Reviendront plus vite que tu ne crois Dans l’espace qui lie le ciel et la terre Se cache le plus grand des mystères Comme la brume voilant l’aurore Il y a tant de belles choses que tu ignores La foi qui abat les montagnes La source blanche dans ton âme Penses-y quand tu t’endors L’amour est plus fort que la mort Dans le temps qui lie ciel et terre Se cache le plus beau des mystères Penses-y quand tu t’endors L’amour est plus fort que la mort Françoise Hardy – Tant de Belles Choses |
left by poutounou on 31/08/2023LE LIVRE DE LA VIE * Le livre de la vie est le livre suprême Qu'on ne peut ni fermer ni ouvrir à son choix Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois Et le feuillet fatal se tourne de lui-même On voudrait revenir à la page où l'on aime Mais la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts * (Lamartine) * Que c’est joliment dit par Monsieur de Lamartine !!! Me voilà de retour. Je vais un peu mieux déjà…Le choc m’a quand même fait perdre 5 kilos en 4 jours !!! Là je remange un petit peu. Je voulais juste vous remercier toutes et tous pour vos si gentils messages qui m’ont fait tant de bien. Je voulais aussi vous dire « Carpe diem » : « cueillez le jour présent sans vous soucier du lendemain ». Nous sommes si « fragiles » et d’un jour à l’autre tout peut s’écrouler. Je sais de quoi je parle pour l’avoir déjà vécu à plusieurs reprises. Alors profitez à fond de la vie et ne remettez pas les beaux moments au lendemain, sinon il sera peut-être trop tard… * Je vous embrasse toutes et tous et Merci encore pour votre soutien… !!! * Poutounou |
left by colombine67 on 28/08/2023Je suis un chien. Je veux donner et avoir de l’amour. Je veux vivre. Je ne suis pas un objet. Je ne suis pas une pièce de propriété. S’il vous plait ne me rejetez pas. S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect. Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai. |
left by poutounou on 23/08/2023Que c'est joliment dit....Profitons des jours bleus et chassons les jours gris.... * AU JARDIN DE L'INFANTE * Il est de clairs matins, de roses se coiffant, Où l'âme a des gaîtés d'eaux vives dans les roches, Où le coeur est un ciel de Pâques plein de cloches, Où la chair est sans tache et l'esprit sans reproches. Il est de clairs matins, de roses se coiffant, Ces matins-là, je vais joyeux comme un enfant. * Il est de mornes jours, où las de se connaître, Le coeur, vieux de mille ans, s'assied sur son butin, Où le plus cher passé semble un décor déteint, Où s'agite un minable et vague cabotin. Il est de mornes jours las du poids de connaître Et, ces jours-là, je vais courbé comme un ancêtre. * (A. Samain) |
left by colombine67 on 22/08/2023Les personnes qui n'ont jamais eu d'animaux domestiques, et plus globalement ceux qui n'aiment pas les animaux, ne peuvent pas comprendre l'amour que l'on peut avoir pour un chien, un chat ou tout autre animal. Bien souvent pour eux, aimer un animal comme on aime un enfant est irrationnel. Pour toutes ces personnes hermétiques et insensibles à ce sentiment, l'écrivain Richard A. Biby a écrit un joli texte. Il est dédié à tous les chiens en général, mais aussi à toutes celles et ceux qui ne comprennent pas cet amour inconditionnel. De temps en temps les gens me disent "voyons, c’est juste un chien" ou "tu en dépenses de l’argent juste pour un chien"… Ils ne comprennent pas les distances parcourues, le temps passé ou les coûts que ça implique pour "juste un chien". Pourtant, plusieurs des moments dont je suis le plus fier sont survenus à cause de "juste un chien". J’ai passé bien des heures avec, pour seul compagnon, "juste un chien" et je ne me suis jamais senti moindrement seul. Certains de mes moments les plus tristes sont survenus à cause de "juste un chien" et, dans ces jours sombres, le doux contact de "juste un chien" m’a donné du réconfort et permis de traverser la journée. Si vous aussi, pensez que c’est "juste un chien" alors vous comprendrez probablement des phrases comme "juste un ami", "juste un lever de soleil" ou "juste une promesse". "Juste un chien" apporte dans ma vie la véritable essence de l’amitié, de la confiance et d’une joie passionnée. "Juste un chien" fait ressortir la compassion et la patience qui fait de moi une meilleure personne. À cause de "juste un chien" je me lèverai de bonne heure, ferai de longues marches et regarderai vers le futur. Alors pour moi et les gens comme moi, ce n’est pas "juste un chien" mais l’incarnation de tous les espoirs et rêves du futur, le doux souvenir du passé et la pure joie du moment. "Juste un chien" fait sortir ce qu’il y a de bon en moi et me détourne de mes pensées et des problèmes de la journée. J’espère qu’un jour ils pourront comprendre que ce n’est pas "juste un chien" mais l’être qui m’a donné l’humanité et qui m’a préservé de n’être que … "juste un homme ou une femme". Alors la prochaine fois que vous entendrez la phrase "juste un chien"… souriez, parce que c’est "juste qu’ils n’ont pas compris". Richard A. Biby, 2006. |
left by colombine67 on 21/08/2023Je sais, je ne suis qu'un chien ... Mais quand tu es triste, je sais te faire sourire. Quand tu pleures, je sais te réconforter Et si quelqu'un te brise le coeur, tu peux utiliser le mien pour continuer à vivre... Je serai toujours à tes côtés. |
left by poutounou on 20/08/2023T’aimer mon Ange, t’aimer à faire trembler la mort !!! * AIMER * Aimer la vie jusqu’à supplier la mort Aimer à vie, aimer à tort Aimer pour ne rien recevoir Aimer jusqu’au dernier regard Un souffle qui passe Un nuage qui s’efface Aimer à n’y rien comprendre Aimer quand il n’y a plus à prendre Qu’un vide incolore Au fond d’un puits qui dort * Aimer le mur qui boit l’horizon À l’ombre d’une main verrouillé Aimer avec, aimer selon Aimer le chemin perdu dans la vallée Celui qui ne mène nulle part Aimer jusqu’au point de départ Aimer toujours, aimer encore À faire trembler la mort * Aimer si fort Que le vent se fige Pour glisser dans un vertige Aimer seul ou bien à deux À deux, mais pas plus seul qu’avant Quand les mots de tes yeux Ricochent sur les parois du temps T’aimer jusqu’à ne plus aimer Que de t’aimer * (Auteur inconnu) |
left by poutounou on 16/08/2023Que c’est bien dit : « je verrais se lever comme un fantôme en larmes, l’ombre des jours heureux… * In Memoriam * J’aime à changer de cieux, de climat, de lumière. Oiseau d’une saison, je fuis avec l’été, Et mon vol inconstant va du rivage austère Au rivage enchanté. * Mais qu’à jamais le vent bien loin du bord m’emporte Où j’ai dans d’autres temps suivi des pas chéris, Et qu’aujourd’hui déjà ma félicité morte Jonche de ses débris ! * Combien ce lieu m’a plu ! non pas que j’eusse encore Vu le ciel y briller sous un soleil pâli ; L’amour qui dans mon âme enfin venait d’éclore L’avait seul embelli. * Hélas ! avec l’amour ont disparu ses charmes ; Et sous ces grands sapins, au bord des lacs brumeux, Je verrais se lever comme un fantôme en larmes L’ombre des jours heureux. * Oui, pour moi tout est plein sur cette froide plage De la présence chère et du regard aimé, Plein de la voix connue et de la douce image Dont j’eus le cœur charmé. * Comment pourrais-je encor, désolée et pieuse. Par les mêmes sentiers traîner ce cœur meurtri, Seule où nous étions deux, triste où j’étais joyeuse, Pleurante où j’ai souri ? * Painswick. Glocestershire , août 1850.’ |
left by colombine67 on 14/08/2023Je suis un chien. Je veux donner et avoir de l’amour. Je veux vivre. Je ne suis pas un objet. Je ne suis pas une pièce de propriété. S’il vous plait ne me rejetez pas. S’il vous plait traitez-moi avec gentillesse, amour et respect. Je vous promets que je vous payerais en retour avec un amour inconditionnel aussi longtemps que je vivrai. |
left by poutounou on 13/08/2023Que c’est bon d’avoir un chien pour Ami… !!! * L’Ami du voyage * Nous avons d’un seul cœur entrepris un voyage ; C’était encore hier, à peine rencontrés. Une voix nous souffla : « Tous deux, vous partirez Ensemble partager la joie d’un seul sillage… ». * L’amitié nous porta vers d’inconnus rivages Sur des flots incertains maintes fois chavirés. Si nous voguions parfois, opposant nos beauprés, Au port se retrouvaient nos mats au fil de l’âge. * Nos vies s’entrecroisaient aux sources de l’humain S’attendant l’une l’autre à l’angle d’un chemin Pour s’offrir tour à tour le miroir de soi-même. * Puis un funeste jour il ne resta qu’un seul… Mais la voix de jadis lui dit : « Ton ami t’aime Aujourd’hui comme hier. Ignore le linceul ! » * Jean-Charles Dorge, Variations sur le thème de l’amitié, 2013 |
left by poutounou on 09/08/2023Oui, gardez-nous un petit coin dans vos nuages, belles âmes… * Enquête * A portée de main, je te sens si loin. Comme tu parais sage ! (ou n’y vois-je rien ?) Suis-je de ton voyage ? Et dans tes nuages me donnes-tu un coin ? * Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978 |
left by poutounou on 06/08/2023« Et l’injure de cesser d’être, pire que n’avoir pas été » !!! * Vivre, permanente surprise ! * Vivre, permanente surprise ! L'amour de soi, quoi que l'on dise ! L'effort d'être, toujours plus haut, Le premier parmi les égaux. La vanité pour le visage, Pour la main, le sein, le genou, Tout le tendre humain paysage ! L'orgueil que nous avons de nous, Secrètement. L'honneur physique, Cette intérieure musique Par quoi nous nous guidons, et puis Le sol creux, les cordes, le puits où lourdement va disparaître Le corps ivre d'éternité. * - Et l'injure de cesser d'être, Pire que n'avoir pas été ! * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by colombine67 on 05/08/2023« Je suis mort aujourd'hui. Tu en as marre de moi et tu m'as emmené à la fourrière. Ils étaient surchargés, et j'ai été malheureux. Je suis dans un sac en plastique noir dans une décharge. Un autre chiot recevra ma laisse mal utilisée que j'ai laissée. Mon collier était sale et trop petit, mais tu m'as pris avant de m'envoyer ici. Je serais toujours à la maison si je n'avais pas mâché ta chaussure ? Je ne savais pas ce que c'était, mais c'était en cuir, et j'étais par terre. Je plaisantais, c'est tout. Tu as oublié d'acheter des jouets pour moi. Je serais toujours à la maison si j'avais été domestiqué ? Se frotter le nez sur mon pipi m'a juste gêné d'avoir le nez mouillé. Il y a des livres et des professeurs d'obéissance qui auraient appris à m'apprendre à sortir. Je serais toujours à la maison si je n'avais pas apporté des puces à la maison ? Sans médicaments anti-puces, je ne pourrais pas les enlever après que tu m'as laissé dans le jardin pendant des jours. Je serais toujours à la maison si je n'avais pas d'aboiement ? J'avais juste peur : "je suis seul, je suis là, je suis là ! Je veux être ton meilleur ami." Est-ce que je serais toujours à la maison si je t'avais rendu heureux ? Me battre ne m'a pas fait apprendre. Est-ce que je serais toujours à la maison si tu avais le temps de prendre soin de moi et de m'apprendre ? Tu ne m'as pas fait attention après la première semaine, mais j'ai passé tout mon temps à attendre que tu m'aimes. Je suis mort aujourd'hui. Ton chien » |
left by poutounou on 02/08/2023Respire ta jeunesse ! Le temps est court qui va de la vigne au pressoir !!! * Le temps de vivre * Déjà la vie ardente incline vers le soir, Respire ta jeunesse, Le temps est court qui va de la vigne au pressoir, De l'aube au jour qui baisse. * Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour, Aux mouvements de l'onde, Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour, C'est la chose profonde ; * Combien s'en sont allés de tous les coeurs vivants Au séjour solitaire, Sans avoir bu le miel ni respiré le vent Des matins de la terre, * Combien s'en sont allés qui ce soir sont pareils Aux racines des ronces, Et qui n'ont pas goûté la vie où le soleil Se déploie et s'enfonce ! * Ils n'ont pas répandu les essences et l'or Dont leurs mains étaient pleines, Les voici maintenant dans cette ombre où l'on dort Sans rêve et sans haleine. * - Toi, vis, sois innombrable à force de désirs, De frissons et d'extase, Penche sur les chemins, où l'homme doit servir, Ton âme comme un vase ; * Mêlée aux jeux des jours, presse contre ton sein La vie âpre et farouche ; Que la joie et l'amour chantent comme un essaim D'abeilles sur ta bouche. * Et puis regarde fuir, sans regret ni tourment, Les rives infidèles, Ayant donné ton coeur et ton consentement A la nuit éternelle... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by poutounou on 30/07/2023La mort dit à l'homme... * Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme, Assez connu l'amour, le désir, le dégoût, L'âpreté du vouloir et la torpeur des sommes, L'orgueil d'être vivant et de pleurer debout... * Que voulez-vous savoir qui soit plus délectable Que la douceur des jours que vous avez tenus, Quittez le temps, quittez la maison et la table ; Vous serez sans regret ni peur d'être venu. * J'emplirai votre coeur, vos mains et votre bouche D'un repos si profond, si chaud et si pesant, Que le soleil, la pluie et l'orage farouche Ne réveilleront pas votre âme et votre sang. * - Pauvre âme, comme au jour où vous n'étiez pas née, Vous serez pleine d'ombre et de plaisant oubli, D'autres iront alors par les rudes journées Pleurant aux creux des mains, des tombes et des lits. * D'autres iront en proie au douloureux vertige Des profondes amours et du destin amer, Et vous serez alors la sève dans les tiges, La rose du rosier et le sel de la mer. * D'autres iront blessés de désir et de rêve Et leurs gestes feront de la douleur dans l'air, Mais vous ne saurez pas que le matin se lève, Qu'il faut revivre encore, qu'il fait jour, qu'il fait clair. * Ils iront retenant leur âme qui chancelle Et trébuchant ainsi qu'un homme pris de vin ; - Et vous serez alors dans ma nuit éternelle, Dans ma calme maison, dans mon jardin divin... * Anna de NOAILLES (1876-1933) |
left by poutounou on 26/07/2023Que c'est beau ! "On a dans l'âme une tendresse où tremblent toutes les douleurs..." * Rosées * Je rêve, et la pâle rosée Dans les plaines perle sans bruit, Sur le duvet des fleurs posée Par la main fraîche de la nuit. * D'où viennent ces tremblantes gouttes ? Il ne pleut pas, le temps est clair ; C'est qu'avant de se former, toutes, Elles étaient déjà dans l'air. * D'où viennent mes pleurs ? Toute flamme, Ce soir, est douce au fond des cieux ; C'est que je les avais dans l'âme Avant de les sentir aux yeux. * On a dans l'âme une tendresse Où tremblent toutes les douleurs, Et c'est parfois une caresse Qui trouble, et fait germer les pleurs * René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) |
left by choupinou on 25/07/2023Quand Bien passe le temps, les Vents, les marées, les souvenirs éternellement nous ramènent au rivage et notre coeur souffre une fois de plus; merci de vos pensées, poème, fleurs, votre soutien pour mon bel Oscar d'Amour et son amoureuse, ma jolie Miss d'Amour, ils me manquent tellement tous les deux, mais ils sont si présent malgré tout, si puissant dans mon coeur. un gros câlins a votre petit ange adoré qui aussi je sais vous manque... choupinou |
left by poutounou on 23/07/2023Les larmes, que nous avons versées pour vous, sont toujours là au fin fond de notre cœur… !!! * Larmes * Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ; * Larmes d'automne épandues, Larmes de cors entendues Dans les grands bois douloureux ; * Larmes des cloches latines, Carmélites, Feuillantines... Voix des beffrois en ferveur ; * Larmes, chansons argentines Dans les vasques florentines Au fond du jardin rêveur ; * Larmes des nuits étoilées, Larmes de flûtes voilées Au bleu du pare endormi ; * Larmes aux longs cils perlées, Larmes d'amante coulées Jusqu'à l'âme de l'ami ; * Gouttes d'extase, éplorement délicieux, Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux ! * Et toi, mon coeur, sois le doux fleuve harmonieux, Qui, riche du trésor tari des urnes vides, Roule un grand rêve triste aux mers des soirs languides. * Albert SAMAIN (1858-1900) |
left by poutounou on 19/07/2023Tantôt il y fait jour, dans notre âme, et tantôt crépuscule... * Toute une vie en nous, non visible, circule * Toute une vie en nous, non visible, circule Et s'enchevêtre en longs remous intermittents ; Notre âme en est variable comme le temps ; Tantôt il y fait jour et tantôt crépuscule, Selon de brefs et de furtifs dérangements Tels que ceux du feuillage et des étangs dormants. Pourquoi ces accès d'ombre et ces accès d'aurore Dans ces zones de soi que soi-même on ignore ? Qu'est-ce qui s'accomplit, qu'est-ce qui se détruit ? Mais, qu'il fasse aube ou soir dans notre âme immobile, La même vie occulte en elle se poursuit, Comme la mer menant son oeuvre sous une île ! * Georges RODENBACH (1855-1898) |
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