NOËL sans notre nos amours canins
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Noël, Une période magique, féerique,
Une délicieuse soirée passée en famille, devant une cheminée,
Une matinée remplie de présents et de rires
Cette période est devenue un moment de désespoir.
Nos trésors canins ne sont plus à la veillée,
Alors pourquoi illuminé toute la maison?
Avec leur départ le temps s'est arrêté
Noël ne nous fait plus rêver.
Ces fêtes sont devenues une corvée.
Nos amours canins présents, près de la table,
Toujours à mendier un mets délectable,
C'est là que l'on prend encore plus conscience, de leur absence.
Noël ne sera plus jamais magique, comme il l'a été.
Il est devenu nostalgique des temps heureux,
Et nous sommes malheureuses/malheureux.
Ce tendre passé, nous ne pouvons pas l'occulter;
Se ressaisir, nous y avons tous songé, sans pour autant y arriver.

Noël approche
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Un jour quelqu’un frappa à ma porte
Quand je l’ouvris, un lutin m’apparut
Pas n’importe quel lutin bien sûr
Le lutin du père Noël
Il m’expliqua qu’il y avait bien trop de jouets aujourd’hui pour le traîneau du père Noël
Et que de ce faits,tous les lutins avaient été réquisitionnés pour avant l’heure, les distribuer
Je lui dis donc d’entrer et lui proposais de se réchauffer à l’aide d’un chocolat, d’un thé ou d’un café
Il prit sa boisson préférée et alla s’installer au pied de la cheminée pour s’en délecter
Je n’osais le déranger , dans ses pensés il semblait absorbé
Tout à coup j’entendis
Que ne donnerais-je aujourd’hui pour ici rester
Toutes ces années j’ai beaucoup travaillé
J’aimerais tant me reposer dans la douceur d’un tel foyer
Je lui dis donc de s’arrêter
Pas si simple me dit-il, si je m’arrête je vais me transformer en lutin d’ornement
C’est ainsi que nos vies s’achèvent
Mais c’est dans un tel foyer que j’aimerais l’achever
A ces mots, son breuvage terminé
Il se leva et prit congé
Sa présence venait presque déjà à me manquer
Quelques jours plus tard….
Quelqu’un frappa de nouveau à ma porte
On me remit un carton avec cette simple annotation « pôle Nord , attention fragile »
Je l’ouvris précautionneusement et y vis un lutin d’ornement
Il l’avait décidé, c’est ici qu’il voulait décorer
Depuis il reste à mes côtés, près du sapin à Noël il a sa place dédiée
Et jamais il ne me viendrait à l’idée, de m’en séparer…
Noël approche, décorez vos maisons et laissez-y la magie entrer
Moi, tous les ans, c’est ce que je fais..
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Marilyne

Plume blanche.
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J’ai pris ma plume blanche, pour poser ce texte
J’ai pourtant hésité à prendre une plume dorée
Pour Te dire Ta richesse et ton importance
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J’ai pensé à une plume rouge
Pour illustrer Ta Puissance
Et nous rappeler Ton sang
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J’aurais pu prendre une plume brune
La couleur du bois
La couleur de la croix
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J’aurais aimé prendre une plume bleue
Pour sentir Ta Douceur
Goûter à Ta Tendresse
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J’ai voulu prendre Ta plume de feu
Pour décrire Ton Amour
Cette flamme qui nous entoure
Pour décrire Ta Compassion
Et toute Ton Affection
Te montrer mon cœur
Mon cœur qui se consume
Ton feu en moi qui brûle
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Puis j’ai songé au noir
Une plume de couleur nuit
Mais je voulais de l’espoir
Pas de la mélancolie
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Soudain dans ma tête c’est clair
Comme une révélation
Il y a cette couleur : le blanc
Rien ne peut mieux décrire
Ta Pureté
Ta Sainteté
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Rien de mieux qu'une plume blanche
Pour illustrer la Lumière dans l'obscurité
La Lune qui brille dans un ciel étoilé
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Une vive clarté
Sur qui compter
Dans les ténèbres
Jamais chassée
Plus puissante
Plus présente
Chatoyante
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Pour illustrer Ta Beauté ainsi que Ta Majesté
Tant éclatante
Ta magnificence
Qui me fait m'incliner
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Trop de Lumière, je ne peux tenir
Devoir me prosterner, pour ne pas mourir
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Aucun mot pour Te décrire
Toi et Ta Blancheur
Toi et Ta Pureté
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De Myriam JEANMONOD

Mon chien adoré,
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Une symphonie d’arc en ciels t’accompagne
Une multitude d’oiseaux pépient dans les champs à leurs pieds
Nous passons sous l’arche entre deux faucons de part et d’autre
Les présages se lèvent
Et mon cœur se serre à la séparation qui approche
Et nous ralentissons le temps pour profiter de chaque minute
Comme si elle était une année
Nous voulons oublier le temps toi et moi
Et le temps s’arrête, au coin de la cheminée
Tu la découvrais à l’aube de ta vie, ainsi que la forêt
Tu la savoures en ces instants magiques
Je savoure ton abandon et ton plaisir qui me comblent
Dans cette paix retrouvée, le temps d’une parenthèse.
Je t’ai donné un morceau de mon cœur, et tu l’as pris au creux du tien
Tu m’as apprivoisée à approcher ton mystère
Tu m’as enseigné sagesse, équilibre et amour
Aujourd’hui j’ai fait un vœu
Celui de marcher dans les pas du chemin que tu as tracé
Celui de continuer à approcher le mystère des créatures de ce monde
Les animaux de cette terre
Les plantes de cette terre
La terre de cette Terre
Je te suis fidèle à jamais
Et je marcherai sur ces pas qui me montrent le chemin
Du meilleur, ardu pour un humain
Tu es dans mon cœur
La mort t’a arraché à moi
Mais je sens une nouvelle présence différente
Mais tu es bien là
Je prie pour toi de toute mon âme
Pour ton âme et son salut
Car tu es la pureté, tu es la perfection
Tu m’as éblouie de bonheur et de joies
J’espère avoir été la meilleure maitresse possible
Autant que peut l’être un humain, si imparfait
Au regard de toi
Avoir dû te voir souffrir a été un cauchemar
Avoir dû te faire souffrir en te soignant a été un calvaire
Ce fut insupportable
Et je demande ton pardon pour cela
Et ton pardon pour l’état dans lequel cela m’a mise.
Mon cœur torturé par surprise était au supplice.
Il devient possible de se consacrer désormais au plus précieux
Gardons le meilleur
Nos vies et nos cœurs emmêlés
Tu éclaires mon chemin et je te confie de guider mes pas
Mes pensées, ma destinée
Intriqué dans mon destin je te suis à jamais fidèle.

VOUS LE VOYEZ ...
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Il est sur le nuage qui passe
Il est dans le bleu du ciel
Il est l'eau, le feu, la glace
Vous le voyez dans la pluie qui tombe
Vous l'entendez dans le souffle du vent
Il est papillon et colombe
Il est sur la feuille d'automne
De l'été, tu es le soleil
Il est l'hiver quand il tonne
Vous le voyez dans chaque visage
Vous entendez à chaque bruit de pas
Il est le son, il est l'image
Il est partout, ici et là ...

Très émouvante histoire que celle de Pablo et de Picasso, qui finit comme on aime : par une adoption...
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Picasso et Pablo sont nés chez une éleveuse en Californie. Pablo et tous les autres chiots de la portée ont été vendus, mais personne n’a voulu de Picasso… Sûrement à cause de son allure quelque peu atypique : Picasso est né avec une malformation, sa mâchoire supérieure se plie vers la droite, faisant ainsi glisser son museau sur le côté. En raison de sa mâchoire qui n’est pas alignée, certaines de ses dents se plantent en haut de sa gueule, et il faut qu’il fasse plus d’efforts que la plupart des chiens pour se nourrir. A part cette malformation Picasso est en excellente santé.
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Puisque l’éleveuse n’a pas été en mesure de vendre Picasso, elle l’a lâchement déposé dans un refuge de Californie où il a rapidement été placé sur la liste des chiens à euthanasier. Son frère Pablo est arrivé peu de temps après dans ce même refuge, lorsque la famille qui l’avait acheté a décidé de s’en séparer. Tout comme son frère, il a été placé sur la liste des chiens à euthanasier.
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Heureusement le Luvable Dog Rescue leur est venue en aide, l’association s’apprêtait à accueillir un groupe de chiens provenant du refuge de Californie lorsque ses membres ont entendu parler des deux frères.
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L’association Luvable Dog Rescue les a sauvé : « J’étais en train de parler avec la bénévole Shannon Corbit au sujet des chiens que nous recevions, et nous lui avons directement demandé si il y avait des chiens avec une apparence inhabituelle ou avec des besoins spéciaux » a expliqué Liesl Wilhardt, la directrice du Luvable Dog Rescue. Shannon lui a répondu qu’il y en avait un avec une allure peu ordinaire, et elle a envoyé une photo de Picasso à Liesl.
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Il était en boule sur une couverture et il avait l’air triste, malgré sa malformation il avait des yeux d’une grande douceur, et pour Liesl ce fût le véritable coup de foudre. Ce n’est que peu de temps après qu’elle a appris pour Pablo, qui se trouvait également dans le refuge, et qu’il allait se faire euthanasier. « Je ne pouvais pas imaginer laisser le frère de Picasso, alors j’ai vérifié que nous avions la place pour deux chiens. Puis j’ai contacté Shannon pour lui demander de retirer les deux frères de la liste des chiens à euthanasier » a déclaré Liesl.
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Lorsque Pablo et Picasso sont arrivés à l’association, personne ne comprenait comment on avait pu les abandonner. Les deux mâles étaient incroyablement gentils, et en plus d’aimer chaque personne qu’ils rencontraient, ils avaient aussi beaucoup d’affection l’un pour l’autre. Picasso et Pablo semblent être les meilleurs amis du monde et ils ne supportent pas être séparés.
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Picasso a besoin d’une opération pour enlever les dents qui le gênent, et lorsqu’il se sera remis, les deux mâles seront prêts à commencer les rencontres avec des familles potentielles. L’association a déjà reçu plusieurs demandes d’adoption, elles seront examinées avec soin pour leur choisir le meilleur foyer possible.
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« Nous les aimons beaucoup, nous souhaiterions les garder mais ils méritent d’avoir leur propre famille et leur propre maison » a confié Liesl.

Je suis un chien !
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Chaque matin au lever du soleil à ta vue,
J'allonge mes pattes au sol,
y plaque mon cou,
lève les yeux au ciel et le cul en l'air,
et remue ma queue en tous sens.
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Je suis un chien.
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Je pose alors mes grosses pattes sur tes épaules
et passe mon épaisse langue sur ton crâne
où sept cheveux survivants
livrent encore bataille
fiers et droits comme des i
sur cette morne plaine
J'aime te faire briller comme un oeuf
dans ton miroir.
Je n'ai pas de miroir, moi !
Je ne me regarde jamais c'est toi que je regarde.
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Je suis un chien
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Ma langue rose et râpeuse,
alors te chatouille
et fait rire tes enfants en pyjama
J'aime faire rire tes enfants en pyjama.
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Je suis un chien
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Puis je vais chercher mon ouin-ouin
tu sais, celui qui couine quand je lui serre le Kiki
avec mes crocs de tueur
je te l'apporte, pour que tu me le lances
Et alors tu me le lance et je te le rapporte
Six fois, ainsi
Tu vois, j'ai des joies simples.
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Je suis un chien
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Comme une ombre
je te suis et éclaire tes nuits
Je suis où tu es
Où, tu n'es pas,
je ne suis plus.
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Je suis un chien.
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Tu m'aimes je le sais.
Tu me laisse renifler ton corps
à la recherche du meilleur de toi.
Et je le trouve.
Il se cache dans ta poitrine
et bat quand j'y pose ma tête.
C'est pour cela que tu m'aimes
Je te rends meilleur car je suis facile à aimer.
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Je suis un chien
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Je n'ai rien d'autre à t'offrir
que ma queue qui bat
et mes yeux droits dans les tiens.
Je n'ai pas les mots,
Je n'ai qu'une parole.
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Je suis un chien
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Un jour je mourrai
Toi aussi.
Alors, dans tout ce ciel vide, j'irai
jusqu'au bout de l'éternité, j'irai !
J'irai sur les chemins des étoiles,
la truffe à terre sans relâche, je te chercherai
je gratterai le sol de ce ciel
percerai les nuages noirs
écarterai les blancs
et dans ma course folle je te trouverai
Souviens toi, j'ai un tarin d'enfer
s'il le faut au diable, j'irai et je te trouverai
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Je suis un chien
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Alors quand je t'aurai trouvé
Je m'assoirai à côté de ton petit tas d'os.
et en silence je pleurerai, heureux.
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Il tambourine sur le toit
Des gouttes d'eau que l'aurore côtoie.
C'est le ciel qui pleure sa mort,
C'est la nature secouée des remords.
Ô funeste destin qui rappelle au firmament,
Les âmes même pures
Que le mal peine à franchir.
L'abîme est profonde, le vide est immense,
Repos éternel, il est parti en silence
Rejoindre la lune et les étoiles.
Eux dont le mystère ne se dévoile pas.
Il aimait l'herbe verte dans les prés,
Il aimait l'air pur de la vallée.
Mais ce qui a de plus plaisant;
Il aimait les enfants.
Des pleurs qui interrogent,
D'incessants sanglots qui nous rongent.
Ce soir, sera le plus solitaire
Rose sans rosier, et sans notre ami le chien.

Les amis à deux pieds,
Et les amis à quatre pattes.
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Fable XV, Livre V.
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« Je préfère un bon cœur à tout l'esprit du monde,
Et d'amis à deux pieds je me passe fort bien, »
Disait certain monsieur qui vit avec son chien
Dans une retraite profonde.
« Je n'ai pas d'autre ami que lui,
Humains ; et s'il tient aujourd'hui
La place qu'en mon cœur longtemps vous occupâtes
C'est qu'il ne m'est pas démontré
Que l'on ait aussi rencontré
L'ingratitude à quatre pattes. »
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Antoine-Vincent Arnault.

Quand on sent que le temps va nous prendre notre ami chien,
Quand l'horloge de la vie arrête son chemin
Quand on compte son temps et ses heures de chagrins,
On se demande pourquoi il a eu ce destin.
Quand lors de la journée on ne voit que la nuit,
Quand le ciel étoilé devient manteau de pluie
Quand notre habit de joie cape les larmes,
On se demande pourquoi cela nous fait si mal...
Quand on sait que pleurer en vain ne sert à rien,
Quand lasses et vides on ne croit plus à rien,
Quand on noie son chagrin dans l'eau de sa douleur,
Quand on se demande pourquoi c'est lui qui meurt...
Quand on prie tous les dieux sans retrouver le sien
Quand on supplie les anges de nous tendre leurs mains
Quand on lève les nôtres pour accrocher le ciel,
Quand on se demande tout ce vide est réel...
Quand on tombe à genoux devant la pierre froide,
Quand les larmes nous noient en étouffant nos voix,
Quand le coeur a si mal qu'il se serre et se casse,
On se demande pourquoi on n'est pas à sa place...
Quand son sourire n'est plus qu'un souvenir lointain...
Quand souvenir devient notre pain quotidien...
Quand son nom est un nom qu'on ne pourra plus dire...
On comprend que l'on va, infiniment souffrir.

Vole....
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Vole, mais pas trop haut,
N'atteins pas cette destination,
Elle serait alors la dernière,
Et moi je resterai derrière...
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Vole, mais ne t'éloigne pas,
Sinon, tu ne reviendras pas
Si les portes s'ouvrent, elles se referment,
Et toi, elles t'enferment...
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Vole, mais ne joue pas avec les nuages,
Illusoire est ce paysage,
Peut-être qu'il est beau, même magique,
Mais il serait, alors pour moi, maléfique...
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Vole, mais reviens de temps en temps,
Tu sais qu'en bas, je t'attends...
Vole, mais jamais loin trop loin de moi,
Je ne peux pas vivre sans toi...
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Sundhauser Flavien

Quand un chien meurt;
il ne va pas dans un au-delà réservé aux chiens avec des chenils en or
et des os bien tendres en quantité illimitée,
pas plus que l'humain ne se retrouve dans un chalet éthéré entouré de roses vaporeuses;
peu importe ce qu'en pensaient mes prédécesseurs plus fantaisistes...
Chiens, chats, lapins, ouistitis, éléphants, lions, loups toute forme animal
et humains se retrouveront tous au même endroit...
Au cours de séances, je ne sais plus combien de fois j'ai noté auprès d'une personne décédée depuis peu la présence d'un animal l'accompagnant
dans la mort comme il l'avait fait dans la vie.
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EXTRAIT DU LIVRE DE GORDON SMITH(MEDIUM): L'ETONNANT POUVOIR DES ANIMAUX.

Je marchais dans une ruelle du Tibet, lorsqu’un vieillard à la longue barbe blanche, m’a fait signe de rentrer dans sa boutique.
Il m’a tendu une paire de gants que j’ai aussitôt enfilés.
Tout à coup, mes bras se sont allongés.
Ils sont allés en direction du ciel, ont traversé les nuages, sont passés à côté du soleil, des étoiles, pour arriver à « Toutouland «,
où tu vis à présent avec tous tes copains et copines.
J’ai ôté les gants et j’ai pris ta petite tête entre mes mains.
Mille et une caresses et léchouilles plus tard, la magie n’opérant plus, je suis repartie de chez toi, les mains pleines d’amour.
Dieu que c’était bon de te retrouver, mon Ange…
La prochaine fois, je demanderai au vieillard tibétain s’il n’a pas un foulard magique pour allonger le cou.
Comme ça, je pourrai traverser les nuages pour te faire plein de bisoussss.
A bientôt mon Ange…

Un jour de pluie,
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Je n'aime plus les jours de pluies
Ils sont tous remplis d'ennuis
Et paraissent plus longs que la nuit
Je n'aime plus parlé de pluie
Car tu es parti ce jour et depuis ...
La pluie me rappelle des larmes
Des larmes que je n'ai pas su versé
Et ma peine que je n'ai pas pu déversé
T'avoir était une chance inouïe
Dans ta présence j'étais épanouie
Maintenant mon monde , mon espoir s'évanouit
Je suis triste et grise comme ce jour de pluie
Verlaine n'avait pas tort de dire
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville
Personne ne pourra jamais te remplacer
Tes souvenirs ne peuvent jamais se déplacer
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HD.luz

Vivre sans toi
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Je pourrais vivre
Sans passé, sans avenir,
Abandonner mes rêves de trésors,
Vivre sans richesse, sans or,
Oublier la beauté d'un soleil couchant
Qui sombre dans l'océan,
Vivre dans le désert,
Moi, qui n'aime que l'hiver...
Mais ne me demande pas
De vivre sans toi :
Sans ta lumière,
Mon coeur désespère !
Je pourrais vivre
Sans famille, sans souvenirs,
De la misère, porter le poids,
Vivre sans toit, sans loi,
Dormir sous les ponts
Vêtue de haillons,
Vivre emprisonnée,
Moi, qui n'aime que la liberté...
Mais ne me demande pas
De vivre sans toi :
Sans ta lumière,
Mon âme est en enfer !

Comment croire
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Comment croire,
Qu'on ne va pas se revoir
Comment croire,
Qu'on s'est dit au revoir
Comment le croire...
Que demain continuera,
Mais sans toi...
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La vie n'est pas éternelle,
Un jour, on rejoindra le ciel,
On aura beau le savoir,
Sans pour autant le vouloir
Il était trop tôt,
Pourtant, tu es là-haut...
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On se disait souvent au revoir,
Sachant qu'on allait se revoir...
Mais un soir,
Un soir et s'éternise le désespoir
De savoir une étoile de plus, là haut,
Celle-là c'est toi, c'est beaucoup moins beau...
---
Comment croire,
C'est plus facile,
Qu'un si j'avais su, avec du retard,
C'est bien plus difficile,
Et pourtant, il reste la faute,
Tu n'es plus là, dans un cas ou l'autre...
---
Comment croire,
Que je vais plus te voir,
Comment croire,
Que je vais plus te revoir
Comment croire,
Que l'on s'est dit au revoir...
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Sundhauser Flavien.

"Le chien abandonné
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Quand ils ont claqué la portière,
Il n'a pas compris tout de suite.
Il a couru longtemps derrière,
Mais la voiture allait trop vite.
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Et pendant des journées entières,
Il a vu les autos passer.
Mais vous, auriez-vous fait marche arrière
En voyant ce chien sans collier ?
---
Car après les premières caresses,
Puis quelques mois d'indifférence,
Beaucoup de chiens perdent leur laisse
Au début des grandes vacances.
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Comme un objet que l'on jette
Quand il n'est plus au goût du jour,
Il sera remplacé, peut-être,
Par un chien plus jeune au retour.
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Le chien abandonné en été par ses maîtres
Flaire toujours la route et fait des kilomètres.
Il traverse les villages et s'approche des enfants
Qui n'osent le caresser, de peur qu'il soit méchant,
De peur qu'il soit méchant.
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Il n'a pas oublié ses maîtres
Depuis le jour qu'il vagabonde,
Et pour les retrouver peut-être,
Il ira jusqu'au bout du monde.
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Il n'a plus d'âge et plus de race.
Qu'importe comment il s'appelle !
Mais à le voir suivre leurs traces
Moi, je vais l'appeler Fidèle.
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Le chien abandonné en été par ses maîtres
Sur le bord d'un fossé vaut bien que l'on s'arrête
Qu'on ouvre sa portière pour le faire monter
Pour qu'un jour en été il n'y ait plus jamais
De chien abandonné".
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Jean Luc Morel

Ton départ
Ça ira,
T'en fais pas
Laisse aller
Je reste fort, à tes côtés
Prends ma main,
Jusqu'à la fin
J'essaierai
D'avancer sans tomber
J'ai peur de ton départ
Que tout s'arrête là
C'est encore bien trop tôt
Et c'est toi qu'il me faut
Pour tenir ici bas
J'ai peur de ton départ
Chaque jour
Un peu trop lourd
Tu t'en vas
Quittes le monde à petits pas
Je me battrai
Pour continuer
Mais sans toi
Comment trouver ma voie?
J'ai peur de ton départ
Que tout s'arrête là
C'est encore bien trop tôt
Et c'est toi qu'il me faut
Pour tenir ici bas
J'ai peur de ton départ
J'ai peur de ton départ
Du dernier au revoir
C'est encore bien trop tôt
Ta voix comme un écho
Tu t'éloignes déjà
J'ai peur de ton départ
Que tout s'arrête là
C'est encore bien trop tôt
Et c'est toi qu'il me faut
Pour tenir ici bas
J'ai peur de ton départ
Ça ira,
T'en fais pas
Laisse aller
Ton dernier souffle, je suis à tes côtés
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Paroliers : Marc Dupre / Amelie Larocque

Seigneur de ta beauté mon âme s'est éprise
Je veux te prodiguer mes parfums et mes fleurs
En les jetant pour toi sur l'aile de la brise
Je voudrais enflammer les cœurs
Jeter des fleurs, c'est t'offrir en prémices
Les plus légers soupirs, les plus grandes douleurs
Mes peines et mes joies, mes petits sacrifices
Voilà mes fleurs
Les pétales des fleurs, caressant ton visage
Te disent que mon cœur est à toi sans retour
De ma rose effeuillée, tu comprends le langage
Et tu souris à mon amour
Jeter des fleurs, redire tes louanges
Voilà mon seul plaisir, en la vallée des pleurs
Au ciel j'irai bientôt avec les petits anges
Jeter des fleurs
Les pétales des fleurs, caressant ton visage
Te disent que mon cœur est à toi sans retour
De ma rose effeuillée, tu comprends le langage
Et tu souris à mon amour
Jeter des fleurs, redire tes louanges
Voilà mon seul plaisir, en la vallée des pleurs
Au ciel j'irai bientôt avec les petits anges
Jeter des fleurs
Jeter des fleurs, c'est t'offrir en prémices
Les plus légers soupirs, les plus grandes douleurs
Mes peines et mes joies, mes petits sacrifices
Voilà mes fleurs.
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D'après la poésie de Thérèse De Lisieux

Le souvenir de vous change à la fin du moment.
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Lorsque le moment se termine, vous vous portez plus grand.
Vos yeux sont clairs et les larmes ont disparu.
Quand le moment se termine, votre fourrure retrouve son éclat et votre appel est plus fort que ce que j'ai entendu depuis des mois, et je me réveille avec vos annonces.
À la fin du moment, je vous entends galoper dans la maison à des vitesses qui rivalisent même avec votre réputation de « petit cheval », et vous vous arrêtez pour boire jusqu'à ce que le bol se vide.
Quand le moment se termine, la nourriture collée autour de tes lèvres, restes de mon amour trop zélé, est magiquement déposée dans ton estomac, où elle est en sécurité et où tu es rassasié.
Quand le moment se termine, ton cœur bat fort dans mon oreille.
Lorsque le moment se termine, vous ronronnez comme si votre vie en dépendait, et dans ce nouveau monde, ce n'est pas le cas.
Votre moral s'améliore au moment même où je détache mes yeux de votre corps, et je peux vous voir prendre une profonde inspiration, votre queue battant doucement, pour toujours, d'avant en arrière....
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Maggie Buchanan